Elle est entrée en fonction depuis le 31 août dernier au sein de la plus importante mairie du Cameroun. Cette cellule a pour mission entre autres, d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la Communauté urbaine de Douala (CUD).
Exposés aux tentatives de corruption lors de la délivrance des actes d’urbanisme, de l’attribution des boutiques dans les espaces marchands, du paiement des droits d’occupation temporaire de la voie publique, les agents de la Communauté urbaine de Douala sont désormais astreints au respect des règles de bonne gouvernance, d’éthique et de déontologie professionnelle.
Cette cellule anti-corruption qui entre en scène a pour missions, « d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la CUD, de mener des investigations et de proposer toute mesure de nature à prévenir ou de juguler la corruption et les comportements déviants ». Et l’on apprend que, tout agent de la CUD mis en cause dans des faits de corruption avérés court le risque de licenciement.
En effet, l’arrêté créant cette cellule, signé le 30 avril 2021 par le maire Roger Mbassa Ndine donne compétence à cette instance de « se saisir de pratiques, faits ou actes de corruption et infractions assimilées, dont elle a connaissance, d’être saisie par toute personne physique ou morale de plainte ou de dénonciation pour faits ou actes de corruption, par requête adressée au maire de la ville de Douala ».
Cette instance aura donc un apport indéniable dans la collecte des ressources par la communauté. En plus d’être la plus peuplée avec plus de 3 millions d’habitants, cette collectivité détient le plus gros budget initialement arrêté à 100 milliards de FCFA afin de prendre en compte les grands travaux prévus dans la capitale économique.
Innocent D H
Ils ont reçu leurs attestations et certificats ce 31 janvier 2019 au 21ème Régiment du Génie Militaire de Douala.
Après un séjour de 90 jours au Centre multifonctionnel de Bépanda (Cmf) et au Centre spécialisé d'instruction, d'application et de perfectionnement du Génie militaire de Douala (Csiap Gen), 157 agents de la police municipale sont arrivés en fin de formation.
La cérémonie de clôture était présidée par Bertrand MACHE, le Préfet du Wouri, en présence du Dr. Fritz Ntone Ntone, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, des sous-préfets de Douala 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème et 6ème, des maires de Douala 2, 3 et 4. Y ont également assistés, plusieurs autorités des forces de l'ordre dont le Commandant de la 2ème Région de gendarmerie du Littoral et le Commandant de la Légion de Gendarmerie du Littoral.
Dans son discours de circonstance, le Directeur de l'instruction du 21ème Régiment du Génie militaire, responsable pédagogique de la formation des stagiaires, dévoile quelques modules d'enseignement auxquels ont été soumis les nouveaux agents municipaux : notions en Droit avec l'appui du parquet de Douala, des modules de police judiciaire et gendarmerie et des sessions de sport etc... "leurs missions étant des missions délicates, il était essentiel qu'ils s'imprègnent de quelques notions pratiques en droit. Notre objectif c'est d'avoir des agents municipaux bien formés pour le bien-être des populations", a précisé le Dr. Fritz Ntone Ntone.
Avec une moyenne générale de 12,90, ces gardiens de la ville sont désormais munis des instruments techniques, pédagogiques et physiques pour participer à la lutte contre le désordre urbain dans la ville de Douala. D'où cet appel lancé par le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala en faveur de leur "discipline et civisme", au risque d'être "puni", précise le Dr. Fritz Ntone Ntone.
La formation de ces nouvelles recrues de la Cud au Centre spécialisé d'instruction, d'application et de perfectionnement du Génie militaire de Douala avait pour principal objectif de leur inculquer des capacités physiques, patriotiques, l'esprit de discipline, l'harmonisation de leurs connaissances techniques sur la gestion des affaires de la cité, apprendra-t-on encore de leur formateur militaire.
Rappelons qu'après la cuvée de 2015, celle de 2018 marque la deuxième promotion de cet ordre, baptisée " Cuvée de l'espoir ".
450 dossiers ont été reçus dans les services de la Cud depuis le lancement de l’opération. La première phase a consisté en l’étude des dossiers et la visite médicale. Les aptitudes physiques des candidats étant des critères très importants au vu des missions qui sont les leurs. Le délégué du gouvernement a clarifié certains points et expliqué les critères de recrutement, afin d’éviter des malentendus et des incompréhensions.
Pour ce qui est des critères de recrutement donc, le postulant doit être de nationalité camerounaise, avoir entre 25 et 30 ans, bénéficiant d’une forme physique à toute épreuve, être titulaire d’un brevet d’études du premier cycle (Bepc) ou autre diplôme équivalent, être de bonne moralité, avoir un casier judiciaire vierge. Pour terminer, les candidats retenus vont signer des engagements.
Otric N.
Sous l’initiative de la Communauté, le 16 octobre 2018, certains acteurs qui contribuent à la production des produits vivriers et animaliers.
Ce sont des acteurs de poids dans la production alimentaire qui se sont réunis au côté de Fritz Ntone Ntone, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD). Les assises qui ont eu lieu le jour de la célébration de la journée internationale contre la faim, ont permis à l’autorité d’encourager les jeunes à se lancer dans l’agriculture. Il n’y a pas que la Fonction publique qui fait vivre, le secteur agricole est aussi bien et utile. Surtout que la ville de Douala logée dans la région du Littoral a besoin de nourrir ses 3 millions d’habitants. «Que chacun sache qu’il peut contribuer à la lutte contre la faim, quelle que soit la superficie que vous occupez. Aimez la terre, cultivez-là, pas forcément une vision industrielle mais travaillez la terre pour que les gens n’aient plus faim car, si des gens ont faim, l’estomac prend la place du cerveau et vice versa, ils ne pourront plus réfléchir», a déclaré le Délégué du gouvernement auprès de la CUD.
Les assises sus mentionnées ont permis aux populations de comprendre qu’au Cameroun, l’agriculture contribue à hauteur de 20 % au produit intérieur brut. Le Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) dirigé par Henri Eyebe Ayissi a révélé qu’en 2017, la contribution de l’agriculture à la croissance économique du Cameroun a été de 76,38% en 2017. En 2016, elle a été de 68%. Ces performances enregistrées dans ce secteur en 2016 et 2017 étaient d’après le Minader, les résultats d’une série d’activités menées par le gouvernement, dans le but de promouvoir le développement des filières agricoles à fort potentiel de valeur ajoutée. Une emphase a été mise sur l’appui à la promotion de la mécanisation agricole et des équipements dans les filières stratégiques telles que, le cacao, le café, le coton, le caoutchouc, le riz, la banane, le manioc, etc.
Tout cela a permis d’accroître la production, par exemple la production du cacao qui a connu un taux d’accroissement de 9% en 2016. Une croissance de 18% est prévue en cette année 2018. Pareil pour la banane dont le taux d’accroissement était de 1% en 2016 et se situerait à 5% en 2018. Par ailleurs, des productions de semences et de matériel végétal de qualité ont été mises à la disposition des producteurs pour permettre d’accroître les rendements des différentes spéculations. La mise en place des exploitations agricoles à l’échelle nationale a permis d’augmenter les superficies cultivées.
Même si pour les autorités l’agriculture est un secteur porteur, la réalité est qu’actuellement, on enregistre sur les 17 millions d’hectares de terres arables, juste 20 % qui sont exploités pour les besoins agricoles. Pourtant, la lutte contre la faim est le deuxième point des objectifs durables du développement. 193 pays parmi lesquels le Cameroun ont adopté le concept de faim zéro. Au plan mondial, la faim est en hausse, selon la délégation régionale du Minader. Il y a 821 millions de personnes qui souffrent de la faim. Pour que la tendance soit renversée, il faudrait que de nombreuses chaînes se mettent ensemble: la production des machines, la disponibilité des intrants, l’accès à la terre, la disponibilité des semences, a indiqué Jean Claude Kountè, le délégué du Minader.
Liliane N.