Révélation en a été faite par le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour l’Afrique de l’Ouest et centrale en visite au Cameroun du 12 au 15 septembre 2021. Selon Ousmane Diagana, ce prêt concessionnel est destiné au financement du projet de préparation et de réponse à la pandémie du coronavirus.
Le Cameroun a en principe un an devant lui pour consommer cet argent destiné à financer plusieurs aspects de la lutte contre la Covid-19. Aux rangs des actions à mener dans ce sillage, le renforcement des systèmes de surveillance des maladies, y compris les systèmes de surveillance transfrontaliers et communautaires ; la détection des cas ; la notification aux points d’entrée ; la recherche des cas contacts ; le renforcement des capacités des agents de santé de première ligne pour la prévention et le contrôle des infections ; les enquêtes épidémiologiques ; la fourniture de données et d’informations pour la prise de décision et les activités d’atténuation de la réponse.
Le projet qui bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, ambitionne aussi, l’évaluation des risques de maladies infectieuses aux interfaces humaines, animales et écosystémiques ; l’élaboration de recommandations pour le renforcement des capacités de surveillance des maladies zoonotiques prioritaires ; et le renforcement du partage d’informations relatives aux zoonoses entre les agences concernées.
La fourniture des équipements médicaux spécifiques à la Covid-19, le matériel de prévention et de contrôle des infections et des kits d’équipement de protection individuelle ; les installations de lavage des mains dans les établissements de santé et du personnel d’appui à la prise en charge des cas ; le matériel d’hygiène et d’assainissement, constituent également les dépenses à éponger avec le prêt consenti par l’institution financière.
Innocent D H
L’administration du vaccin AstraZeneca a été suspendue dans des pays comme le Danemark, la Norvège après des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées.
Il y a de cela une semaine, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé annonçait que dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, le Cameroun a choisi le vaccin britannique AstraZeneca. Il avait aussi indiqué que les premières doses de ce vaccin arriveront dans notre pays dans deux semaines. Et la priorité sera accordée au personnel de la santé.
Seulement, aujourd’hui les nouvelles qui parviennent des pays ayant adopté le vaccin britannique AstraZeneca ne sont pas rassurantes. Les pays comme le Danemark, la Norvège et l’Islande ont décidé de suspendre son utilisation par mesure de précaution. Il a été observé de graves formations de caillots sanguins chez des personnes ayant reçu ce vaccin. Ces pays ont ouvert des enquêtes sanitaires et à l'heure actuelle, ils affirment ne pouvoir pas conclure à l'existence d'un lien entre le vaccin et les caillots sanguins observés.
Sur son compte Twitter le Ministre de la Santé bien au parfum de l’actualité autour du vaccin britannique AstraZeneca, indique avoir interpellé le Conseil Scientifique et le NITAG.
«Après la suspension par principe de précaution, du vaccin AstraZeneca, par certains pays, je viens de saisir en urgence le Conseil Scientifique et le NITAG, pour avis. Ce Vaccin est actuellement utilisé dans bien des pays aussi bien occidentaux qu’africains, sans soucis majeurs», a écrit le Dr Malachie Manaouda.
Liliane N.