Elle est entrée en fonction depuis le 31 août dernier au sein de la plus importante mairie du Cameroun. Cette cellule a pour mission entre autres, d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la Communauté urbaine de Douala (CUD).
Exposés aux tentatives de corruption lors de la délivrance des actes d’urbanisme, de l’attribution des boutiques dans les espaces marchands, du paiement des droits d’occupation temporaire de la voie publique, les agents de la Communauté urbaine de Douala sont désormais astreints au respect des règles de bonne gouvernance, d’éthique et de déontologie professionnelle.
Cette cellule anti-corruption qui entre en scène a pour missions, « d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la CUD, de mener des investigations et de proposer toute mesure de nature à prévenir ou de juguler la corruption et les comportements déviants ». Et l’on apprend que, tout agent de la CUD mis en cause dans des faits de corruption avérés court le risque de licenciement.
En effet, l’arrêté créant cette cellule, signé le 30 avril 2021 par le maire Roger Mbassa Ndine donne compétence à cette instance de « se saisir de pratiques, faits ou actes de corruption et infractions assimilées, dont elle a connaissance, d’être saisie par toute personne physique ou morale de plainte ou de dénonciation pour faits ou actes de corruption, par requête adressée au maire de la ville de Douala ».
Cette instance aura donc un apport indéniable dans la collecte des ressources par la communauté. En plus d’être la plus peuplée avec plus de 3 millions d’habitants, cette collectivité détient le plus gros budget initialement arrêté à 100 milliards de FCFA afin de prendre en compte les grands travaux prévus dans la capitale économique.
Innocent D H