Après avoir reçu cette gifle, Emmanuel Macron le président français a demandé de ne pas céder à la violence, en particulier contre ceux qui représentent la chose publique.
C’est l’une des vidéos qui a fait le tour du monde ce mardi 08 juin 2021. Emmanuel Macron le président de la République française giflé par un individu à Valence dans le Drôme de son pays.
Le président y était pour rencontrer des restaurateurs et des agriculteurs. Après son agression qui s’est produite au moment de son bain de foule, il a plutôt lancé un message de paix.
« Il ne faut rien céder à la violence, en particulier contre tous les représentants de la chose publique », a-t-il déclaré en rassurant sur le fait qu’il ira toujours partout.
Toutefois, Emmanuel Macron a précisé qu’« il y a de la bêtise, et quand la bêtise s'allie à la violence elle est inacceptable ». Il a ajouté que « la colère démocratiquement elle s'exprime. Je vais toujours au contact, à portée d’engueulade, et j'y tiens ». Il parle d'une colère légitime parfois, mais « la bêtise et la violence non, pas en démocratie ».
Un proche de l’agresseur du président Emmanuel Macron s’est étonné du comportement de son ami.
« Ce n'est pas quelqu'un qui a un tempérament violent, c'est quelqu'un qui a un tempérament très réfléchi. On m'aurait dit 'Damien est capable de gifler le président', je vous aurais dit non », a-t-il déclaré à BFMTV.
On apprend que le domicile du principal suspect, actuellement en garde à vue pour violence volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, a été perquisitionné ce mardi soir, selon les informations de BFMTV.
Liliane N.
La décision relative au nouveau coût du passeport entrera en vigueur dès le 01er juillet 2021.
Le 07 juin 2021, le président de la République a signé une ordonnance qui modifie la loi de finances 2021. Ladite ordonnance apporte un changement sur le coût d’obtention d’un passeport au Cameroun.
« Le droit de timbre sur les passeports nationaux est fixé, à compter du 1er juillet 2021 ainsi qu’il suit : délivrance, renouvellement et prorogation des passeports ordinaires : 110 000 FCFA ; le reste sans changement », peut-on lire dans l’ordonnance du président de la République Paul Biya.
Il convient de souligner que si l’ordonnance du Chef de l’Etat n’apporte aucune justification de cette augmentation sur le coût de délivrance, de renouvellement et de prorogation des passeports ordinaires, on sait qu’elle a à voir avec les recettes fiscales attendues au cours de l’année 2021. Cette hausse fait partie des 2743,1 milliards de FCFA desdites recettes escomptées.
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C’est donc la troisième fois où le coût du passeport est revu à la hausse au Cameroun en l’espace de deux décennies. Et ceux des camerounais qui ont déjà été mis au parfum de cette information, ne se réjouissent pas vraiment de la nouvelle donne. Passer de 75000 FCFA à 110 000 FCFA, c’est tout simplement énorme pour eux.
De 30 000 à 50 000 FCFA, ces frais ont augmenté en 2016 de 50.000 à 75.000 FCFA avant de passer à 110.000 FCFA dès le 1er juillet prochain. Selon les pouvoirs publics, il serait aussi question de donner des moyens conséquents à l’Etat pour moderniser et sécuriser ce document d'identification et de voyage.
Autre chose. Selon Dominic Baya, le Secrétaire général de la Délégation générale à la sûreté nationale, les nouveaux passeports biométriques seront désormais produits et délivrés aux demandeurs en 48 heures après la présentation des documents requis. Ils seront produits par le consortium INCM-AUGENTIC avec lequel la DGSN a signé un contrat le 17 septembre 2020, sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya.
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Liliane N.
Les habitants plaignants demandent la fermeture de cet espace de détente de l’artiste Lady Ponce.
Ca fait juste 3 mois que Lady Ponce a inauguré un espace de détente qu’elle a ouvert au quartier Odza dans le 4e arrondissement de la ville de Yaoundé. Seulement, le voisinage dudit espace affirme avoir perdu la paix et la tranquillité depuis son ouverture. Car le lieu qui est composé d’un cabaret live dancing, d’un institut de Beauté, d’une salle de Sport, d’un restaurant, et d’un solar system, reçoit régulièrement de nombreuses stars de la chanson locale comme Dynastie Le Tigre, Longue Longue, Ben Decca qui y donnent des spectacles très courus. Le problème pour le voisinage est qu’il n’a pas été insonorisé.
Pour montrer leur mécontentement, des habitants du quartier Odza sont descendus dans la rue le weekend dernier. En criant leur ras-le-bol, ils ont demandé la fermeture de l’espace de détente et de loisir de l’artiste Lady Ponce.
«Notre voisine qui a pris le camp ci pour faire son cabaret. Mais depuis là on n'arrive presque plus à dormir. J'ai même des enfants qui n’arrivent plus à étudier parce qu'à partir de 18h, parce que les bruits vont jusqu'à 4, 5h du matin» a déclaré l’un de ces habitants sur les antennes d’Equinoxe Tv. «Moi j'ai 67 ans, et j'ai besoin de sommeil. Je ne suis pas locataire, je suis propriétaire. Alors, est-ce que mes deniers jours je dois les sacrifier pour les intérêts d'une autre personne? Non! Il faut qu'on nous aide à vivre pacifiquement et paisiblement» a déclaré un autre.
Les habitants en colère ont tenu à préciser qu’il n’est pas dans leur souhait de saboter l’investissement de l’artiste Lady Ponce. Ils veulent retrouver le calme et la paix. Le service de communication de l’espace accusé affirme que la promotrice Lady Ponce a fait appel à des techniciens qui travaillent actuellement pour remédier au problème.
Liliane N.
Le président de la République a décidé de nommer à la place de Peter Essoka, le journaliste Joseph Chebonkeng Kalabubse qui dirigera désormais le Conseil national à la Communication.
Depuis le 4 juin 2021, Peter Essoka n’est plus le président du Conseil national de la Communication (CNC). Il a été remplacé par un décret présidentiel qui nomme le journaliste retraité de la CRTV, Joseph Chebonkeng Kalabuse. Il dirigeait cette institution chargée de la régulation des médias depuis 2015. Il y avait remplacé Mgr Joseph Befe Ateba décédé en 2014 et qui en fut le tout premier président.
Le président de la République n’a pas seulement nommé Joseph Chebonkeng Kalabuse. Il a aussi nommé comme membre du CNC, un autre journaliste de la CRTV appelé Serge Ngando Ntonè. Dans l’ancienne équipe de Peter Essoka, juste deux membres n’ont pas été remerciés. Il s’agit du vice-président Joseph Janvier Mvoto Obounou et du journaliste Guibai Gatama. Les autres membres remerciés sont Alfaki Abdourahman, Charly Ndi Chia, Jean Claude Ottou, Christophe Bobiokono, Suzanne Kala Lobe et Nadine Machikou Ngameni.
Liliane N.
Le Diocèse de Kumbo affirme que le prêtre Sylvester Ngarba Nsah est accusé « de collaborer avec les combattants séparatistes ».
Le 04 juin 2021, par voie de communiqué rédigé par son service de communication, le Diocèse de Kumbo a annoncé l’arrestation d’un de ses prêtres le dénommé Sylvester Ngarba Nsah. Ce prêtre apprend-on dudit communiqué a été arrêté par l’armée qui l’accuse de collaborer avec « les combattants séparatistes».
Dans le même communiqué, le Diocèse de Kumbo indique que ce n’est pas la première fois que le Révérend Sylvester Ngarba Nsah qui est le responsable de la zone pastorale Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, à Vekovi a affaire aux Forces de défense et de sécurité. Il a aussi été torturé par les séparatistes dans le passé. Le service de communication du Diocèse affirme qu’à plus de deux fois des suites, il a été torturé par les séparatistes, parce qu’il a osé ouvrir l'école catholique de Vekovi.
« Il a été malmené par l'armée il y a environ deux semaines et maintenant, il est à nouveau entre les mains des forces militaires. Un convoi militaire l'a amené à Bamenda et nous ne savons pas ce qui va lui arriver. Nous demandons au peuple de Dieu de prier pour sa libération immédiate », écrit le service de la communication du diocèse de Kumbo.
Retrouvez ci-dessous le communiqué original du Diocèse de Kumbo
*DIOCESAN COMMUNICATIONS SERVICE - DIOCESE OF KUMBO*
*REV. FR SYLVESTER NGARBA NSAH, ARRESTED.*
Rev. Fr Sylvester Ngarba Nsah, Father in charge of St Therese of the Child Jesus’ Pastoral Zone, Vekovi has been arrested by the Cameroon military.
This morning, the 4th of June 2021, the military forcefully arrested Fr Sylvester Ngarba Nsah, priest in charge of Vekovi pastoral zone, accusing him of collaborating with the separatist fighters. This same priest has more than twice been arrested and tortured by the "Amba Boys" for daring to open the Catholic school in Vekovi. He was rough-handled by the military some two weeks ago and now again, he is in the hands of the military forces. A military convoy has brought him to Bamenda and we are not sure what will happen to him.
We ask the people of God to pray for his immediate release.
Done in Kumbo, 4th of June 2021.
*Diocesan Communications Service - Diocese of Kumbo*
Liliane N.
Toutefois, Banda Kani recommande d’attendre les conclusions des enquêtes.
De plus en plus d’hommes politiques, se prononcent sur l’affaire baptisée Covidgate. Alors que le gouvernement par la plume de son porte-parole René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication a informé l’opinion de ce que le président de la République a instruit des enquêtes judiciaires, il y en a qui demande qu’on soit impitoyable avec ceux qui seront trouvés coupables de malversations.
«Nous n’en sommes qu’aux auditions. De là au jugement, il y a des étapes à respecter. Pour que la justice se mette en branle, il faudrait que les enquêtes corroborent les soupçons du «rapport de synthèse» et que le Chef de l’Etat décharge les ministres concernés. N’oublions pas quoi qu’on dise, que le Cameroun est un Etat de droit…Si la présomption d’innocence des mis en cause doit être absolument respectée, les recommandations qui apparaissent à la lecture dudit rapport de synthèse, conduisent à la présomption de culpabilité de ceux-ci. Ce qui ne saurait surprendre au regard des habitudes qui ont cours dans nos administrations. Une fois de plus, si les recommandations contenues dans le rapport de synthèse sont confirmées par les enquêtes, il faudra être impitoyable», a déclaré Banda Kani dans une interview accordée au quotidien Le Messager paru ce 2 juin 2021 en kiosque.
Banda Kani s’est également exprimé sur la rumeur qui indique qu’il y a des députés qui ont bénéficié des marchés Covid-19.
«Cette actualité confirme et conforte notre approche systémique de la corruption. Sinon, comment expliquer que des jeunes politiciens comme ceux que vous venez de citer, censés être porteurs d’un autre imaginaire de la politique en cohérence avec la conception générationnelle de la politique qu’ils aiment tant mettre en avant, soient si facilement happés par la spirale de la corruption ??? Il est vrai que pour ces deux députés pris individuellement, leur parcours et leur positionnement politique respectif, suggèrent un haut niveau de corruptibilité, qui ne pouvait que faire corps avec le système. Mais croyez-moi, ce sont des pratiques généralisées au niveau du Parlement camerounais», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Jacqueline Koung A Bessike ancien ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières a rendu l’âme ce 2 juin 2021, des suites de maladie à l’hôpital de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale à Yaoundé.
Décidément la série noire continue au Cameroun. Après les Prs Gervais Mendo Ze, Michel Tjade Eone, le sénateur Mukete, le Cardinal Christian Tumi, l’homme d’affaires Pascal Monkam pour ne citer qu’eux, c’est Jacqueline Koung A Bessike l’ancien ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières qui met le Cameroun en larmes. La nouvelle de son décès survenu ce 2 juin 2021, attriste ses proches, connaissances et tous ceux qui l’ont côtoyée de son vivant.
Sur les circonstances de son décès, on sait que l’ancien membre du gouvernement a été malade. Et c’est à l’hôpital de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale à Yaoundé qu’elle a rendu l’âme.
Pour parler en bref de son passage au gouvernement, il faut noter qu’entre 2011 et 2019, elle a dirigé le ministère des Domaines, du Cadastre, et des Affaires Foncières. Elle a été remplacée lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019 par Henri Eyebe Ayissi qui reste en fonction. Elle a occupé tour à tour, le poste de Secrétaire général des ministères du Tourisme (1995-2001), de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale (2001-2003), de la Condition Féminine (2003-2007) et de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (2007-2009). Elle a aussi officié comme Secrétaire général du Cercle des amis du Cameroun (CERAC).
Liliane N.
La convention relative à ce don américain a été signée le 1er juin 2021 par Louis Paul Motaze le ministre des Finances et Vernelle Trim Fitzpatrick, chargée des Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.
Selon les chiffres officiels en 2020, 4121 personnes sont décédées de paludisme au Cameroun. Et pour ce qui est du Vih/Sida, les dernières données révèlent que 540 000 personnes vivaient avec cette pandémie dans notre pays en 2019, soit un pourcentage de 3,6% chez les adultes (entre 15 et 49 ans). Les Etats-Unis veulent accompagner le Cameroun dans la lutte contre ces deux maladies. C’est la raison pour laquelle, ils ont décidé de lui accorder un appui financier de près de 54 milliards de FCFA. Pour matérialiser cette décision, une convention a été signée hier à cet effet.
Côté Cameroun, c’est Louis Paul Motaze le ministre des Finances qui a signé la convention. Et du côté des américains, c’est Vernelle Trim Fitzpatrick, la chargée des Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun, qui s’est chargée de cela.
«Nous avons le plan d’investir plus de 100 millions de dollars dans deux projets importants. Un projet de lutte contre le SIDA et un autre projet de lutte contre le paludisme. Ce sont deux programmes qui représentent une grande partie de l’investissement américain dans le secteur sanitaire pour aider le peuple camerounais», a déclaré la diplomate américaine au terme de la signature du contrat.
Il convient de rappeler que dans une de ses plateformes, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun indiquait que le Programme National de Lutte contre le VIH du Cameroun est le plus grand investissement américain dans notre pays, avec près de 54 milliards de dollars en 2020.
Liliane N.
Selon nos sources, l’attaque s’est produite dans la nuit du 30 au 31 mai 2021.
D’après des sources, de présumés séparatistes seraient les auteurs de l’attaque qui s’est produite dans la nuit du dimanche 30 mai au lundi 31 mai 2021, dans la localité de Kombou située à l’Ouest. Le bilan de cette attaque fait état de 2 morts et de 3 blessés. Il faut savoir que Kombou se trouve dans le département des Bamboutos frontalier de la région du Nord-Ouest en proie à la crise anglophone qui dure déjà plus de 3 ans.
Pour ce qui est des faits, on apprend que des hommes armés qu’on suppose être des séparatistes ont fait irruption dans le snack-bar d’un commerçant appelé Tiekeu Ngaham. L’homme âgé de 43 ans vit à Kombou. C’est donc autour de 2h30 minutes, que son débit de boisson a été visité. Il nous a été rapportés qu’à l’arrivée des assaillants, ils ont éteint les lumières et se sont mis à tirer sur les clients. Ils ont arraché de l’argent, des objets comme les téléphones portables à ces derniers. Ils ont pu opérer sans gêne avant l’arrivée des éléments de la Brigade de gendarmerie de Babadjou et ceux du poste du Groupement polyvalent d’intervention (GPIGN) de Balepo.
Le quotidien Le Jour paru ce 2 juin 2021 en kiosque rapporte qu’on serait dans le cas d’un règlement de comptes entre rebelles.
«Les deux personnes criblées de balles sont présentées comme des «indics», des «traîtres» à la cause anglophone. Le théâtre de l’événement nocturne n’est pas sans rappeler les six morts enregistrés non loin de là, en janvier dernier. En effet, quatre éléments des forces de la gendarmerie et de la police et deux civils avaient été tués à Matazem, le vendredi 8 janvier 2021, par un groupe d’assaillants lourdement armés, composé selon les témoignages recueillis sur place d’environ 50 personnes à moto», peut-on lire dans le journal.
Les deux personnes tuées étaient des civils. Les 3 blessés, ont été internés séparément, au centre de santé intégré de Kombou, au centre médical d’arrondissement de Babadjou et à l'hôpital de district de Mbouda.
Liliane N.
Martin Camus Mimb le promoteur de Radio sport infos pense qu’au lieu de boycotter la fête de la musique, les artistes doivent plutôt refuser des cachets de galère, refuser de se faire humilier lors des spectacles privés entre autres.
Depuis deux jours, l’artiste Hervé Nguebo a appelé ses camarades à boycotter la fête de la musique qui aura lieu le 21 juin prochain. Les raisons de ce boycott selon celui-ci sont les mauvaises conditions des artistes, revoir leur statut, ramener à 80% le quota de diffusion de leurs œuvres dans les médias avec leur cachet face aux artistes étrangers, résoudre l’éternel problème du droit d’auteur et organiser les états généraux de l’art et de la culture.
Pour Martin Camus Mimb promoteur de Radio Sport Infos (RSI), s’il y a quelque chose à saluer dans l’action d’Hervé Nguebo, c’est cette prise de conscience. Cependant, décider de boycotter la fête de la musique est mal pensé. Ce qu’il faut faire c’est revoir entre autres leurs cachets, refuser de se faire humilier.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Martin Camus Mimb
MUSIQUE : CE N'EST PAS LA FÊTE LE PROBLÈME !
La seule joie que me procure cette image de Herve Nguebo , pour le boycott de la fête de la musique, est la prise de conscience par les artistes ayant de la visibilité, que voler de petits spectacles faméliques à d'autres, et faire quelques "pointages ", rouler quelques carrosseries, est juste un sparadrap sur une plaie non désinfectée. Mais le problème qu'elle me pose, est que la cible est mal choisie. Mieux, c'est une cible facile.
Parceque avant toutes choses, il faut savoir d'où vient l'idée de la fête de la musique. Comme la plupart des world days que nous célébrons, elle est importée, elle coïncidait avec le solstice d'été...que nous ne connaissons pas ou presque pas. Mais ce qui est intéressant, c'est que c'est un musicien qui a l'idée de la fête de la musique. C'est l'américain Joël Cohen qui a eu cette ingénieuse idée, même s'il a fallu que des politiques comme Jack Land utilisent leur entregent pour en faire un marronnier de célébration , encore qu'il a commencé comme homme de théâtre avant d'être un homme politique. La fête de la musique est donc d'abord une révolte des artistes au cœur de la société pour demander plus d'attention et de respect.
D'ailleurs, c'est l'un des rares moments où les artistes offrent gratuitement à leurs publics, des prestations comme pour leur dire merci pour cet accompagnement permanent. Le vrai enjeu pour les artistes, pour contester la clochardisation ambiante, est de refuser des cachets de galère pour faire les premières parties des artistes étrangers, de gronder lorsque pour les soirées privées, n'importe quel quidam au nom de l'argent les humilient sur les scènes, de dire aux politiques qui votent les lois et dont ils célèbrent la sagesse à travers des dédicaces mal placées en pleine chanson, de leur dire qu'ils ne chanteraient plus, tant que leur situation n'a pas changé et leurs droits d'auteurs gérés avec professionnalisme. C'est sur ce terrain que leur syndicalisme sera plus chirurgical, et fera tâche et date. Autrement, j'ai peur que cela reste une actualité des réseaux sociaux.