Selon nos sources, l’attaque s’est produite dans la nuit du 30 au 31 mai 2021.
D’après des sources, de présumés séparatistes seraient les auteurs de l’attaque qui s’est produite dans la nuit du dimanche 30 mai au lundi 31 mai 2021, dans la localité de Kombou située à l’Ouest. Le bilan de cette attaque fait état de 2 morts et de 3 blessés. Il faut savoir que Kombou se trouve dans le département des Bamboutos frontalier de la région du Nord-Ouest en proie à la crise anglophone qui dure déjà plus de 3 ans.
Pour ce qui est des faits, on apprend que des hommes armés qu’on suppose être des séparatistes ont fait irruption dans le snack-bar d’un commerçant appelé Tiekeu Ngaham. L’homme âgé de 43 ans vit à Kombou. C’est donc autour de 2h30 minutes, que son débit de boisson a été visité. Il nous a été rapportés qu’à l’arrivée des assaillants, ils ont éteint les lumières et se sont mis à tirer sur les clients. Ils ont arraché de l’argent, des objets comme les téléphones portables à ces derniers. Ils ont pu opérer sans gêne avant l’arrivée des éléments de la Brigade de gendarmerie de Babadjou et ceux du poste du Groupement polyvalent d’intervention (GPIGN) de Balepo.
Le quotidien Le Jour paru ce 2 juin 2021 en kiosque rapporte qu’on serait dans le cas d’un règlement de comptes entre rebelles.
«Les deux personnes criblées de balles sont présentées comme des «indics», des «traîtres» à la cause anglophone. Le théâtre de l’événement nocturne n’est pas sans rappeler les six morts enregistrés non loin de là, en janvier dernier. En effet, quatre éléments des forces de la gendarmerie et de la police et deux civils avaient été tués à Matazem, le vendredi 8 janvier 2021, par un groupe d’assaillants lourdement armés, composé selon les témoignages recueillis sur place d’environ 50 personnes à moto», peut-on lire dans le journal.
Les deux personnes tuées étaient des civils. Les 3 blessés, ont été internés séparément, au centre de santé intégré de Kombou, au centre médical d’arrondissement de Babadjou et à l'hôpital de district de Mbouda.
Liliane N.