Maurice Kamto affirme que son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne porte la responsabilité d’aucune manifestation anti-régime Biya, qui se tient ce samedi 3 juillet 2021 dans le pays ou à l’étranger.
Maurice Kamto ne veut pas que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) son parti politique soit associé à aucune manifestation anti-régime Biya prévue ce samedi 3 juillet 2021 au pays comme à l’étranger. Via ses plateformes numériques, il a décliné toute responsabilité. Et il a demandé que les initiateurs de ces manifestations qui ont lieu ce jour, se dénoncent et assument leurs actes.
«Le MRC n'organise aucune manifestation ce jour devant l'Ambassade des USA à Yaoundé ou ailleurs dans le monde. Il n’en organise aucune devant l'ambassade d'aucun pays dans le monde. Les commanditaires de tels projets doivent se dévoiler et en assumer l’entière responsabilité», a écrit Maurice Kamto sur son compte Twitter.
Cette sortie de Maurice Kamto qui survient ce jour de manifestations, sera-t-elle suffisante pour le dédouaner avec son parti politique le MRC ? Aucune certitude à ce niveau. Parce que de l’avis de certains internautes, pourquoi n’avoir attendu que ce jour pour faire cette sortie, alors que des manifestations anti-régime sont annoncées depuis des semaines. D’ailleurs celle prévue à Paris est soutenue par les grands militants de son parti à l’instar de Wilfried Ekanga.
Wilfried Ekanga cherchant à justifier l’organisation de la manifestation de Paris, avait écrit: «comme convenu, ce sera donc ce samedi 3, que des hordes de Camerounais hostiles à ce régime malfaisant déferleront sur la capitale française, pour manifester leur désir d’avoir un pays jouissant d’au moins le semblant de liberté que ceux dans lesquels ils vivent. La mobilisation n’a pas pour socle l’adoration de Maurice Kamto, mais la démonstration de notre ras-le-bol devant les velléités de tribalisme d’Etat, de banditisme gouvernemental, de tortures policières, d’assassinats de bébés, de viols, de chantage administratif, de passation sur gré à gré…».
Liliane N.