Jusqu’à ce jour, la plainte déposée par la famille de l’étudiante Lydienne Taba n’a toujours pas abouti.
Nous sommes rendus à 12 mois, depuis le décès de Lydienne Taba. Lydienne était une étudiante âgée de 23 ans, qui a trouvé la mort dans la nuit du 26 au 27 juillet 2020, au domicile de Frank Derlin Eyono Ebanga, à l’époque Sous-préfet de la Lokoundjé. Le drame s’est produit à Kribi, ville située dans le département de l’Océan, région du Sud.
L’étudiante avait été atteinte par un coup de feu alors qu’elle se trouvait chez Frank Derlin Eyono Ebanga son petit ami. Le 3 septembre 2020, un collectif d’avocats qui s’est saisi de cette affaire a déposé une plainte déposée. Seulement, celle-ci est restée sans suite. La jeune étudiante de 23 ans est décédée alors qu’elle se trouvait au domicile de Frank Derlin Eyono Ebanga, sous-préfet de la Lokoundjé dans le département de l’Océan, région du Sud. La plainte en question a été déposée au Tribunal militaire d’Ebolowa contre l’ancien sous-préfet. Elle précise aussi que Franck Derlin Eyono a été violent sur la victime enceinte de 11 semaines.
«Notre plainte a été déposée au tribunal militaire d’Ebolowa. Nous avons fait plus trois déplacements dans cette ville pour savoir la suite réservée à cette plainte. Jusqu’à ce jour nous n’avons jamais été convoqués pour une confrontation devant le juge d’instruction dans le cadre de cette affaire de meurtre. C’est très révoltant de constater qu’un an après le décès de cette étudiante, le principal suspect du meurtre ne soit pas encore à la disposition du tribunal pour qu’il soit jugé. Pourtant seul un procès équitable est capable de consoler une famille encore choquée par la disparition brutale d’un des leurs», a déclaré au quotidien Le Jour, Me Dominique Fousse, présidente du collectif d’avocats constitué pour le compte de la famille de Solange Lydienne Taba.
Le collectif d’avocats indique par ailleurs qu’il est impossible de dire où se trouve actuellement l’ancien Sous-préfet de la Lokoundjé.
«Quelques jours à Ebolowa, le suspect avait été conduit à la légion de gendarmerie d’Ebolowa. Nous l’avons rencontré dans cette unité de gendarmerie en septembre dernier lorsque nous sommes allés déposer notre plainte. Étant donné que l’affaire n’avance pas nous ne savons pas où il est actuellement», a confié au quotidien Le Jour, un autre avocat du collectif.
Liliane N.