Calibri Calibro le commandant de la Brigade anti-sadinards doit également payer 127 euros d’amende financière, outre des dommages et intérêts conjoints de 4500 euros.
C’est hier lundi 05 juillet 2021, que le Tribunal de Paris a rendu son verdict dans « l’affaire du saccage de l’Ambassade du Cameroun à Paris ». Il en est donc que Calibri Calibro commandant de la Brigade anti-sadinards (BAS) a été condamné à 3 mois de prison avec sursis.
Il n’est pas le seul à avoir été assigné en justice par l’Ambassade du Cameroun à Paris. Il y a aussi le dénommé Robert Wanto dit « Général Wanto » et Nelson Azonsop Tchetchago qui écopent de la même condamnation sauf que le dernier s’en tire avec 4 mois de prison avec sursis. Tous les trois sont astreints chacun au paiement de 127 euros d’amende financière, outre des dommages et intérêts conjoints de 4500 euros.
Pour la BAS, ce verdict du Tribunal de Paris s’apparente à une victoire. Car, apprend-on, les différentes peines d’emprisonnement ne sont pas portées sur le casier judiciaire des trois activistes. Toutefois, il convient de préciser que cette information reste encore à vérifier. Aussi pour la Brigade, c’est une victoire parce que Calibri Calibro et les deux autres n’ont pas été condamnés à des peines privatives de liberté tel que l’avait souhaité la partie civile.
« Une petite victoire pour la résistance camerounaise de France étant donné que l’Etat du Cameroun a été débouté sur l’ensemble des demandes de leurs avocats », a déclaré Calibri Calibro à l’issue de l’audience.
A titre de rappel, c’est le 26 janvier 2019, que des activistes de la BAS se réclamant de la société civile militante avait procédé au saccage de la représentation diplomatique du Cameroun à Paris en France. Alors que ce saccage avait lieu en France, au Cameroun, le MRC de Maurice Kamto organisait aussi des marches dites blanches. Le but de ces marches était de protester contre «la victoire volée de Maurice Kamto » à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, comme l’ont souligné les organisateurs de la marche.
Liliane N.