Le Conseil national de la Communication vient de sanctionner un bon nombre de journalistes pour manquement à l’exercice de leurs fonctions.
Le 5 juillet 2021, Joseph Chebonkeng Kalabubse, l’ancien employé de la CRTV, présidant désormais aux destinées du Conseil national de la Communication (CNC), dans le cadre de la 28e session extraordinaire de l’organe de régulation des médias. Selon le communiqué de l’instance de régulation des médias au Cameroun, des sanctions ont été retenues à l’encontre de plusieurs confrères.
Parmi les confrères sanctionnés, il y a Sismondi Barlev Bidjocka le promoteur de la radio Ris Fm. Une plainte a été déposée contre lui au CNC par le député Cabral Libii pour diffamation dans son éditorial diffusé sur sa radio le 25 mai 2021. Cet éditorial indiquait que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a gagné des marchés Covid-19. Une allégation que n’a pas laissé passer le concerné, qui avait promis de laver son honneur. Le CNC a donc reconnu Sismondi Barlev Bidjocka coupable de diffusion d’informations « non fondées et offensantes » à l’égard du député Cabral Libii. Il est sanctionné pour une période d’un mois.
Le CNC a aussi sanctionné Emmanuel Nyamsi Ngouya, le Directeur de publication du magazine Confidences. Il écope d’une suspension de 6 mois. Il est reconnu coupable de « propos offensants » à l’endroit du sénateur Sylvestre Ngouchingue. Le journaliste avait publié un article accusant l’homme d’affaires de confisquer la fortune d’un ancien membre du gouvernement.
Il y a également le journaliste Steve Jocelyn Ngoss, en service au sein de la chaîne de télévision privée DBS. Il est suspendu pour 1 mois. Le CNC considère qu’il avait tenu des « propos non fondés et offensants de nature à porter atteinte à l’honorabilité du Chef de l’Etat français et l’image de la France » lors d’un programme diffusé en avril dernier.
Liliane N.