Parmi ces camerounais classés par Jeune Afrique dans le top 100 des africains les plus influents, figure entre autres Vera Songwe la Secrétaire Exécutive de la commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies.
Les camerounais sont bel et bien présents dans le top 100 des africains les plus influents. En tête de file de nos compatriotes, arrive Vera Songwe, la Secrétaire Exécutive de la commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies. Il convient de noter qu’au niveau continental, elle occupe la 21ème position. Elle est suivie par John Nkengasong qui est virologue et Secrétaire Exécutif de Africa CDC. Il est classé 33ème dans le top des 100. Jeune Afrique cite également Baba Ahmadou Danpullo, l’homme d'affaires toujours présenté comme la première fortune d'Afrique francophone. Il est à la 49ème place du classement continental.
Paul Kammogne Fokam le président directeur général d’Afriland first bank suit l’homme d’affaire Baba Danpullo. Il occupe la 55ème place du classement continental. Il y a aussi le consultant Acha Leke, que Jeune Afrique classe 60ème africain influent. L’entrepreneure Rebecca Enonchong fondatrice d'Apps Tech est à la 87ème. L’universitaire Achille Mbembe est à la 93ème et le styliste Imane Ayissi contre toute attente est à la 99ème place du classement.
Critères
Les critères sur lesquels Jeune Afrique s’est basé pour faire ce classement sont structurés en trois grandes catégories. Il y a l’influence proprement dite. Cette influence doit être mesurée sur la capacité qu’a la personne à peser sur des décisions politiques. Il convient de noter que du fait dudit critère, les chefs d’État et de gouvernement ont été exclus. Selon Jeune Afrique, la raison étant qu’ils influencent forcément du fait de leur fonction. L’autre critère est la capacité à peser sur les décisions économiques, ou bien à modeler l’opinion publique. Jeune Afrique regarde aussi la notoriété, qui est mesurée par l’exposition médiatique et la popularité sur les réseaux sociaux. Et enfin la trajectoire, la dynamique du parcours de chacun.
Le tout premier du classement des 100 africains les plus influents est l’éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé. Le classement en question a été publié dans le numéro 3091 du journal panafricain.
Liliane N.
Dans son message, l'homme identifie certains peuples (races) qui sont à l'origine des différents mouvements démographiques dans plusieurs secteurs activités.
Les chinois :
Les chinois évoluent toujours en groupe très fermé. Et si vous voyez un Africain parmi eux, c'est forcément celui qui occupe le plus bas niveau du groupe : chauffeur, agent de sécurité, agent d'entretien. Les Chinois mangent toujours dans des restaurants chinois. Quand ils doivent s'approvisionner, ils privilégient des boutiques chinoises. Quand ils veulent importer des produits en Afrique, ils ne le prennent d'ailleurs que de la Chine.
Les libanais :
Les Libanais restent cloisonnés entre eux. Ils mangent libanais, achètent libanais, envoient leurs enfants dans des écoles libanaises. Les Africains sortent-ils avec les jeunes filles libanaises ?[...] Mais une africaine sera fière de pavaner avec un libanais. Quand les deux partent ensuite au Liban, vous entendez que la jeune africaine est maltraitée, introduite dans des réseaux de prostitution ou même tuée à la grande indifférence des élites et ONG africains.
Les Indo-pakistanais :
Eux, comme les chinois et libanais, restent entre eux. Ils ne mangent pas africains, ne portent pas des vêtements africains. Et comble de paradoxe, ils importent en Afrique des tissus africains. Mais eux-mêmes ne les portent jamais. Et dans les grands marchés d'Afrique, ils détiennent, avec les libanais, des pans entiers des économies des États. Ils repartent toujours chez eux pour se marier aux leurs.
Nous n’allons pas aussi oublier que quand survient un litige entre un libanais et un Africain, c'est le libanais qui nargue l'Africain. Il nargue le nègre... chez lui ! Parfois même avec la complicité de nos autorités, les libanais prennent des terres des africains qui sont mis à la rue [...]
Ces trois groupes sont au sommet de la distribution des produits importés en Afrique. Ils sont grossistes ou semi-grossistes.
Et les nègres que nous sommes, restons de simples détaillants, sur notre propre sol. Des africains peuvent-ils avoir autant de pouvoir dans ces pays ? Je m'interroge.
Les européens :
Les européens constituent quant à eux, un groupe à part. Celui des très supérieurs. Vous ne les verrez jamais détenir une boutique dans un marché africain. C'est trop bas pour eux. Cela va ternir leur peau. Eux, ils viennent sous la dénomination de "coopérants". Avec un BAC+2, ils viennent donner des leçons aux grands diplômés africains, sur des sujets... bien mieux maîtrisés par l'Africain.
Ni l'Européen, ni le Chinois, ni le Libanais, ni l'Indo-pakistanais n'ouvriront jamais d'eux-mêmes, les portes d'un restaurant " Spécialités Africaines».
Chers Africains, lorsque nous achetons chez un Libanais, un Chinois, un Indo-pakistanais, plutôt qu'un Africain, nous enrichissons un étranger qui, un jour, sortira son argent de façon frauduleuse, sans jamais payer une seule taxe. Il ne construira jamais rien de durable dans nos États avant de repartir chez lui. Il n'y a aucun lien.
Par contre, l'Africain lui, est lié, à un niveau donné, à votre famille, proche ou lointaine. Lorsque nous achetons chez un Africain, nous aidons quelque part un membre de notre famille.
« Africaines, Africains prenons conscience, partageons cette conscience ».
Pourquoi devrions-nous mettre assez de temps pour comprendre ceci?
Mais il n'est jamais trop tard pour revenir à la raison. Ça ne nous fait rien d'être les derniers?
Les plus pauvres (sachant qu'on est les plus riches)? Les moins respectés ? Les moins éduqués ? Les moins considérés alors qu'ils ont besoin de nous pour s'enrichir?
Oui ils viennent tous s'enrichir chez nous.
Nous pouvons changer les choses sans compter sur les politiques qui n'ont d'yeux que pour l'argent, le pouvoir, et qui trahissent leurs peuples en ouvrant injustement la porte de notre continent à ces groupes commerciaux.
Chers frères et sœurs cherchons Africain, trouvons Africain, consommons Africain et Créons Africain. Enrichissons-nous, nous-mêmes et/ou une autre famille Africaine de notre pays, ville, village ou ailleurs du continent Africain. Nous connaîtront la prospérité par ça et cela ne ment pas car ça a fait ses preuves dans la communauté Juive qui est l'une, sinon la plus prospère au monde.
Organisons-nous, nous sommes plus puissants que vous ne le pensiez.
Tout commence un jour... Ils ont pu le faire, pourquoi pas nous?
On a le même nombre de cerveau.
En éradiquant le sentiment d'infériorité qu'ils ont injecté dans nos têtes, nous parviendrons à nous relever et évoluer pour jouir chez nous sans partir à l'étranger ni ailleurs.
Si chaque Africain fait le premier pas, ça fait beaucoup de pas, je vous laisse faire le calcul ».
Propos recuiellis par Bossis Ebo'o