Laure Njitap Fotso l’épouse de Gérémi Njitap en guise de réplique à une correspondance d’Yves Michel Fotso qui demande aux veuves de son défunt père un mandat pour intervenir dans leurs affaires de famille, accuse ce dernier de divers maux qui pour certains, auraient contribué à dégrader l’état de santé de leur père.
Actuellement sur la toile, circulent deux correspondances des enfants du défunt patriarche Fotso Victor à savoir Yves Michel Fotso et Laure Njitap Fotso l’épouse de l’ancien Lion indomptables Gérémi Sorel Njitap. La première des correspondances est celle d’Yves Michel Fotso qui depuis le Maroc a décidé d’écrire aux veuves de son défunt papa. L’ancien Directeur général (DG) de la Camair souhaite avoir le mandat desdites veuves, pour intervenir dans leurs affaires de famille. Ne pouvant pas le faire ainsi étant donné que l’administratrice des biens mentionnée dans le testament du défunt est Laure Njitap Fotso et le successeur est Damien Fotso. Yves Michel Fotso accuse l’épouse de Gérémi Sorel Njitap de ne pas bien gérer la famille et de semer le trouble.
«…C’est donc principalement avec des conseils que je contribuerai à la bataille pour la manifestation de la vérité et la restitution des biens dont on essaye de vous dépouiller. Malheureusement l’accélération de la dégradation du traitement de la famille par ceux qui se sont attribués cette responsabilité me fait énormément de peine (paiement avec plusieurs mois de retard et avec discrimination de la ration des veuves, réduction drastique des frais des enfants mineurs et des universitaires sans même en assurer le paiement régulier, groupe électrogène non fonctionnel à la résidence et les veuves qui doivent aller puiser de l’eau à Proleg etc…) », peut-on lire dans la correspondance d’Yves Michel Fotso.
Laure Njitap Fotso
Répondant à son frère Yves Michel Fotso, Laure Njitap Fotso qui affirme avoir eu connaissance de sa correspondance, lui demande entre autres choses, de commencer par restituer des sommes d’argent qu’il aurait volé à leur défunt père. L’épouse De Njitap ne se reconnaît pas dans les accusations portées contre elle par son frère. Et dans sa réponse qui tient sur 12 pages, elle a décidé de répondre à son frère point par point.
«Ma présente intervention a pour objectif premier de te rappeler que tout fait ou tout acte dont la finalité est de porter atteinte à la mémoire de Papa provoquera de ma part une réponse cinglante, claire et franche en retour. C’est donc en considération de cet engagement que je t’adresse la présente réponse dans le but de rassurer ceux qui doutent, d’encourager ceux pour qui la mémoire de Papa doit rester indemne de la moindre égratignure et de renvoyer les éternels pleurnichards, imbus de leur petite personne, à un exercice d’introspection afin qu’ils méditent le privilège de porter seul, incontestable et vrai patrimoine qu’il nous a légué: le nom de notre feu père», a écrit Laure Njitap Fotso qui entend ne pas se laisser malmener.
Liliane N.
Christelle Nadia Fotso demande par ailleurs au Président de la République d’encourager les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais à prendre part, aux messes publiques qui suivront celle à laquelle, elle invite.
C’est en fait une sorte de lettre ouverte que la fille du défunt Fotso Victor a adressée à Paul Biya le Chef de l’Etat. Dans cette lettre qui a été publiée dans l’édition de ce 9 septembre 2020 du quotidien Le Jour, l’enfant du défunt homme d’affaires convie le Président de la République à une messe privée qu’elle organise à Paris en France en mémoire de celui-ci qui fut jusqu’à sa mort, militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Dans cette lettre, Christelle Nadia Fotso donne l’impression qu’elle fait aussi des reproches au Président de la République, qui lors des obsèques de son père, s’était fait représenter et avait envoyé une lettre de condoléances à la famille.
«Vous avez envoyé une lettre de condoléances à sa famille sans aucun doute sincère mais inadéquate. La mort de ce personnage emblématique exigeait plus. Les obsèques du Patriarche Fotso auraient dû être un moment de deuil et recueillement nationaux auxquels votre gouvernement et vous auriez dû participer pleinement. Cela aurait créé un consensus qui aurait au minimum mis à mal ce doute tapageur et nocif qui grandit de jour en jour dans notre société sur notre capacité à construire un avenir commun radieux plus égalitaire. Cela aurait empêché un désordre familial qui est à l’image du désordre national. Il n’a été possible que parce que vous avez fait le choix violent et anhistorique du silence en encourageant ainsi d’autres à faire celui de l’indifférence, de la complaisance et de vénalité», écrit-elle.
Christelle Nadia Fotso pense donc que le Chef de l’Etat peut se rattraper en assistant à la messe privée qu’elle organise à Paris le 17 septembre prochain. Pour elle, la présence du Président Paul Biya impactera positivement aussi son parti le Renouveau.
Elle trouve que c’est «la plus belle des offrandes: l’opportunité de donner un second souffle au Renouveau ». En s’adressant toujours au Chef de l’Etatn elle ajoute «je vous invite personnellement à la Cathédrale Saint Louis des Invalides de Paris pour la messe privée qui se tiendra le 17 septembre prochain à 14h30 et vous prie humblement d’encourager vos militants et partisans à assister en patriotes ou nationalistes aux messes publiques qui suivront à 18h à l’église Saint Sulpice le même jour et le 24 octobre à la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles».
Liliane N.
A la surprise de plusieurs, c’est le jeune fils de la 7e épouse de Fotso Victor qui a été désigné par lui pour lui succéder à la tête de la grande famille Fotso Victor. Le petit frère de celle qui aspirait à la responsabilité n’a que 26 ans. Une annonce qui va encore plus diviser la famille déjà en guerre sur le front des obsèques.
L’empire FOTSO VICTOR a son nouveau seigneur. C’est officiel. Damien FOTSO NGAPPE est celui qui s’assiéra sur le siège de son père. C’est un parfait inconnu pour le grand public qui au fil des années s’est familiarisé avec quelques stars dans la famille Fotso Victor. Le jeune Damien FOTSO NGAPPE est encore étudiant. Il poursuit des études d’ingénieur à Montréal au Canada.
Fait marquant, il est le cadet de celle qui était pressentie pour hériter de cette position au sein de la famille FOTSO. Notamment, Laure Toukam Fotso, l’épouse du footballeur Jérémie Sorel NJITAP. D’ailleurs une séquence vidéo diffusée en boucle sur les réseaux sociaux montre le défunt patriarche FOTSO VICTOR, au cours d’une cérémonie appeler le couple NJITAP pour dire à l’assemblée présente, l’intérêt qu’il a pour sa fille Laure Toukam Fotso.
Toute la nuit de ce lundi à mardi, les membres de la famille ont attendu au milieu de discussions et de mésententes que soit lu le testament de leur père décédé le 19 Mars 2020. C’est au domicile du défunt que le notaire a procédé à l’ouverture de son testament. Et c’est à la surprise générale que Me Rose Blanche Guemdjo Kouam a révélé qu’il s’agit de Damien Fotso Ngappe.
Les hommes de lois présents, avocats et notaires ont communiqué le nom du nouveau chef de famille au reste de la famille présente. Une nouvelle qui a davantage irrité une frange de cette famille dont l’unité était déjà entamée avec les joutes autour du rapatriement de la dépouille du patriarche et de l’organisation des obsèques. Pour certains membres de la famille, il n’est pas normal que le successeur vienne de la 7e épouse. Mais qu’il devrait être issu de la lignée de la 1ere épouse. Ce d’autant plus qu’il y a des fils dans cette lignée.
Il est possible qu’on assiste dans les jours qui viennent à des contestations juridiques de cette succession. Ceci après les joutes qui ont eu lieu au tribunal de Nanterre à Paris où les enfants Fotso luttaient pour refuser le rapatriement précipité pour les uns, alors que les autres voulaient justement procéder à une inhumation expresse afin d’organiser à la fin de la crise sanitaire, des obsèques à la hauteur de la stature de l’Homme qu’a été Fotso Victor. Des épisodes de discordes dont on se serait bien passé en ces temps de deuil et de crises.
Stéphane NZESSEU
Christelle Nadia Fotso affirme que son père a souhaité avoir des obsèques semblables à celles du défunt Président français Chirac.
De l’avis de Christelle Nadia Fotso, le patriarche Fotso Victor n’aurait pas aimé les obsèques telles qu’elles ont été organisées, le weekend dernier à Bandjoun, dans la région de l’Ouest. La soeur d’Yves Michel Fotso affirme dans une tribune récemment publiée que le dernier rêve de son père n’a pa été réalisé. Elle indique que le patriarche aurait aimé avoir des obsèques semblables à celles du président Chirac.
Christelle Nadia Fotso entend à sa façon réaliser le rêve du patriarche. Elle prévoit organiser à son tour une messe privée à la Cathédrale Saint Louis des Invalides le 17 septembre 2020. Puis le 24 octobre 2020, la fille de Fotso prévoit d’organiser une messe publique à la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles.
Le patriarche Fotso Victor inhumé avec son téléphone portable à Bandjoun (Ouest)
Retrouvez ci-dessous sa publication dans son intégralité
Restaurer l’honneur de Fotso
« Chacun de nous a un jour, plus ou moins lointain, où il doit enfin accepter d'être un homme. » Jean Anouilh
Victor Fotso est mort il y a un peu plus de trois mois. Il n’a été enterré que le 20 juin... Il n’aura fallu que ce temps pour salir le Dernier Bamiléké. C’est d’abord et surtout de cela dont il est question, de la femme, de l’homme africains et de tous les efforts pour les réduire à des êtres en soi, des créatures exotiques et montrer qu’ils ne sont jamais entrés dans l’histoire. Les erreurs, les échecs, et la chute sont toujours plus médiatisés que ce qu’ils construisent. Sur un continent où l’espérance de vie est limitée, mon père a bâti un empire sans savoir lire ou écrire en partant de rien. En dépit de cette réussite miraculeuse et incontestable, il peut être cyniquement réduit à un piètre parent en usant de sa famille pour le vulgariser.
La fin de mon père a été immonde. Il n’est plus utile d’être explicite. Je l’ai écrit et crié lorsqu’il était vivant. Rien n’a changé... Personne ne m’a entendue. Personne ne voulait savoir. Cela aurait signifié ouvrir les yeux et cesser de manger. Cependant, il est indispensable de rappeler certains faits têtus pour comprendre combien parler du crépuscule des Fotso est presque autant grotesque et insultant qu’anhistorique et hors sujet. Il n’y avait qu’un Fotso, mon père. C’est lui et lui seul qui a fait notre nom et qui n’avait pas à user d’un prénom. En vain, il a voulu porter ses enfants, son village, et son prochain. Il ne voulait pas réussir seul. Sa conviction profonde et inébranlable était que partager était son devoir. Le rendre coupable de la normalité banale des siens qui se transforme hélas fréquemment en médiocrité ou en obscénité est sans doute rentable mais n’en demeure pas moins abominable.
Lorsque j’ai décidé de porter plainte contre certains membres de la famille Fotso à Paris en 2017, je l’ai fait avec la bénédiction secrète de son chef. Ce n’était pas l’acte irréfléchi et sentimental d’une fille défigurée mais celui d’une avocate qui voulait désespérément que le droit protège son père. Ce n’a pas été possible.
Comme toujours, il m’avait prévenue en m’affirmant que personne ne m’aiderait et que surtout que personne ne l’aiderait lui en refusant de voir ce qu’il m’a fallu trop de temps pour admettre : il était vulnérable en dépit son aura et de son apparente virilité. Je ne m’en remettrai jamais...
L’honneur de ma vie a été d’être la fille de Victor Fotso. Mieux que personne, je sais qu’il n’était pas parfait. Toutefois, je comprends qu’il n’avait pas à l’être en réalisant chaque jour combien il faut être extraordinaire pour prendre le chemin de hiala en ayant l’audace de penser qu’on peut devenir Victor Fotso alors qu’on est né à une époque où la vie de boy était la norme pour tout indigène illettré. Ce qui est écrit sur mon père pour vendre en Kardashianisant sa vie privée me rappelle le débat aux Etats-Unis et ailleurs depuis la mort de George Floyd sur l’image des noirs et cette volonté obsessive qu’ont nos sociétés de ne rien leur passer. Beaucoup des articles écrits sur mon père sans investigation me rappellent ce qu’a pu dire Eric Zemmour sur Floyd en parlant de son casier judiciaire pour arguer implicitement qu’il ne pouvait être ni victime ni héros. A mon père, il est reproché de ne pas avoir réussi également sa vie privée en scandaleusement laissant croire qu’il devait tout réussir pour être honoré et ne pas être souillé durant au moins la sacrée saison du deuil.
Mon combat est celui d’une fille qui refuse qu’on piétine la mémoire d’un homme qui a fait, jusqu’au bout, l’effort d’être exemplaire, de ne pas s’exhiber et de ne pas mettre en scène son intimité. Face aux chiens qui se ruent sur son honneur, face aux vautours qui mangent sa dépouille, je choisis de mettre la lumière où elle doit rester, son parcours. En dépit de ma douleur et de ma colère, je tâcherai de prendre la hauteur qu’il faut pour lui rendre hommage en rappelant combien il était difficile de devenir et de rester aussi longtemps Fotso ! La vie de mon père, du Patriarche Fotso a été trop exceptionnelle pour s’arrêter à une tragédie. Il a montré l’exemple et il est grand temps que nous le suivons. Je fais le premier pas, conscient qu’il n’est pas le plus important. La restauration de l’honneur de Fotso nous concerne tous. C’est de nos valeurs, de notre histoire et de notre avenir commun dont il est question.
Mon père avait été particulièrement ému par les obsèques du Président Chirac. Sentant venir la mort, il s’était demandé s’il aurait droit aux mêmes honneurs, au même respect et si sa famille, ses amis, ses pairs, ses alliés politiques, son village, son pays et son continent sauraient le temps d’une messe reconnaître qu’il n’avait à être ni angélique ni christique pour être un digne fils d’Afrique. N’ayant pas su le protéger, je choisis de réaliser son dernier rêve : une messe privée pour ses intimes sera donnée à la Cathédrale Saint Louis des Invalides le 17 septembre Prochain.
Elle sera suivie d’une messe publique à l’Eglise Saint Sulpice. Puis le 24 octobre à la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles se tiendra une messe publique suivie le lendemain par une conférence au Musée de l’Afrique Centrale de Tervuren.
En conviant ses amis, ses proches, ses pairs, la diaspora africaine, tous ceux qui ont admiré et aimé Victor Fotso à ces événements, je les prie de faire de la célébration de sa mémoire et de la restauration de son honneur une cause commune. Mon père n’appartenait pas qu’à sa famille mais à toute l’Afrique et l’humanité. Parce qu’il était le Dernier Bamiléké, il s’agira également d’honorer sa génération, ce groupe d’africains hors du commun, qui a construit le jeune continent et donc oui fait l’histoire. Cela sera une occasion unique de les saluer et de permettre que ceux qui continuent ce qu’ils ont commencé n’aient plus à porter ce fardeau sisyphien de la pureté qui mène tragiquement, inutilement à des morts ratées après des vies pourtant rigoureusement construites et brillamment réussies
Par Christelle Nadia Fotso
Liliane N.
Après l’arrivée de la dépouille de Fotso Victor le vendredi 19 juin 2020 au Cameroun, le patriarche a été enterré le jour d’après, dans le respect d’une de ses dernières volontés.
Selon la famille, le patriarche Fotso Victor de son vivant, a demandé à être enterré avec son téléphone portable. Cette volonté du père d’Yves Michel Fotso a été respectée le samedi 20 juin 2020. Puisqu’il est allé sous terre avec son outil de télécommunication. Aucune explication n’a été donnée surtout qu’il convient de souligner que particulièrement en Afrique, les dernières volontés ne se discutent pas. Elles se comprennent comme la parole de l’évangile.
Lors de son inhumation, le patriarche Fotso Victor a été élevé à titre posthume à la dignité de Commandeur de l'Ordre du Mérite Agricole. La médaille a été posée sur son cercueil par Jean Nkuété le Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), prenant part à la cérémonie d’inhumation du patriarche en tant que représentant personnel du Président de la République. Il faut précisé que le père d’Yves Michel Fotso avait déjà reçu les décorations suivantes : Grand Officier de l'Ordre de la Valeur et Grand Cordon de l'Ordre du Mérite.
La messe de ses obsèques a été célébrée par un collège d'évêques conduits par Mgr Abraham Kome, le président de la Conférence Épiscopale nationale du Cameroun. Fotso Victor Fotso repose dans le caveau familial à Mbouo-Bandjoun. Il est décédé le 20 mars 2020 à Neuilly-Sur-Seine, près de Paris en France. Les membres de sa famille avaient déclaré avant l’arrivée de sa dépouille au Cameroun, qu’après l’inhumation qui s’est faite dans la stricte intimité, qu’il aura aussi droit à des obsèques publiques.
Liliane N.
Dans une lettre ouverte publiée par certains médias et les réseaux sociaux, le fils dont le nom n’est pas mentionné accuse ses parents de ternir l’image de l’illustre disparu pour des visées mercantiles.
« L’histoire, le destin à travers Notre Très Cher et regretté Feu Fotso Victor vous interpelle. Sachez que tous les membres du gouvernement Camerounais présent ou passé n’ignorent le nom de Fotso Victor.
Ainsi donc, tout ce beau monde suit nos agissements si déplorables soient-ils, pas à pas, au jour le jour. Aucun Ambassadeur, Consul, Ministre, préfet, Maire, Général, Colonel, Admiral Chefs, Juges, Procureur etc etc au Cameroun n’ignore le nom de Fotso Victor. Aucun.
Tout le Nec le plus ultra du Cameroun suit à présent ce que nous appellerons la saga des obsèques Fotso Victor. Il convient que vous preniez toute la mesure, la grandeur ou bassesse de ce qui est en train de se passer.
De quoi s’agit-il?
Un Illustre personnage Monsieur Fotso Victor, Patriarche de plus de 120 enfants est mort en France dans des conditions encore non établies.
A la surprise, la stupeur générale un gang tour à tour composé de Fotso Lucie, Toukam Laure Nzita, Clarisse s’est auto proclamé Unilatéralement gestionnaire et organisateurs des obsèques de l’illustre personnage.
Pire encore, en cours de route, Fotso Lucie dans une vidéo conférence aux épouses et enfants du défunt a recomposé le gang ; désignant des non Badjoun les dénommés Fongang et Nzitap qui ne sont pas de Bandjoun dans le rôle de gestionnaires et organisateurs des obsèques du Patriarche Fotso Victor.
Ces étrangers, des non Bandjounais ont unilatéralement décidé d’organiser les obsèques du Patriarche Fotso Victor le 20 Juin 2020 malgré le Covid-19 et malgré l’opposition des aînés Hommes de cette famille Fotso.
Un véritable sacrilège
Le Covid-19 aidant, le corps du défunt étant en France nous sommes au tribunal en France pour récupérer la dépouille de notre Patriarche à tous.
J’ai l’unique privilège et l’immense honneur d’être incontestablement le premier Fils de Fotso Victor.
C’est donc à ce titre que je vous adresse ce message vous demandant à tous les Fotso, tous les Bandjouns qui par erreur par filouterie ou tout autre cause s’est trompé de camp de nous rejoindre la vaste majorité de la Famille Fotso par votre procuration et votre pièce d’identité afin que nous puissions gagner de manière décisive ce qui nous revient de droit. L’organisation d’obsèques grandioses pour le Patriarche à tous.
Je profite de l’occasion pour tirer un grand coup de chapeau à la très vaste majorité des épouses qui courageusement malgré les menaces et les intimidations répétées du gang ci-dessus ont donné mandat pour combattre les personnes nommées plus haut.
Beaucoup de personnes, dans l’ombre car ayant peur du gang ont contribué et contribuent. Un grand merci.
Avec le soutien de tous, nous gagnerons d’une manière décisive et convaincante.
Les livres d’histoires se rappelleront qui étaient les voleurs d’obsèques, les imposteurs, les minables ».
N.R.M
Au sein de la famille du défunt, la date des funérailles ne fait pas l’unanimité. Si certains membres souhaitent un rapatriement rapide de la dépouille au Cameroun, tel n’est cependant pas le point de vue de la grande famille de l’ancien homme d’affaires.
Voici plus de mois passés après le décès de l’ancien capitaine de l’industrie, et son corps reste encore dans une morgue en France. Pour une partie de la famille du défunt, il faut rapatrier la dépouille dans un bref délai pour la tenue des obsèques le 20 juin 2020 au Cameroun.
Un avis que ne semble pas partager l’autre grande famille de l’ancien homme d’affaires. En effet, le Consul général de l’Ambassade du Cameroun en France a été saisi le 01er juin dernier par Maître Apolin Pepiezep Pehuie, avocat au Barreau des Hauts-de-Seine. Il a agi au nom de 18 des 25 épouses de Fotso Victor, apprend-on.
Face à ce désaccord au sein familial sur le rapatriement du corps de Fotso Victor, le Consul sollicite l’intervention du ministre camerounais des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella.
Dans une correspondance datée du 04 juin dernier, le Consul écrit, « compte tenu des difficultés que rencontrent les membres de la famille de monsieur Fotso Victor à se mettre d’accord pour la date desdites obsèques et vu que le Dé cujus était une haute personnalité camerounaise à plusieurs titres, vos hautes instructions à ce sujet sont hautement sollicitées ».
Pour l’heure, la décision du ministre des Relations extérieures reste attendue pour trancher définitivement le désaccord pendant au sein de la famille de l’ancien homme d’affaires à propos de la date officielle des obsèques du défunt.
Innocent D H
C’est au terme de longues joutes et discussions multiformes qu’on est afin parvenu à l’élection ce lundi après-midi du nouveau Maire de la Commune de PETE Bandjoun. La fille de Fotso Victor, MAPTUE FOTSO Nicky Love a été élu au cours d’un scrutin où elle était finalement l’unique candidate.
Palpitante élection. Elle nous a rappelé les élections des magistrats municipaux à la tête des mairies il y a quelques mois, au sortir des municipales. Il était alors question à l’époque pour les conseillers municipaux de choisir entre le candidat du parti selon les principes de discipline du parti, et le candidat qui répondait à leurs aspirations. A chaque fois, il a fallu l’arbitrage d’un commis du RDPC qui devait se charger de faire respecter la volonté de la hiérarchie du parti. Dans le cas d’espèce, c’est à Mr Akame Mfoumou que revenait la responsabilité de faire passer le candidat du parti.
Et c’est ce qu’a visiblement réussi à faire le chef de la délégation du Comité Central à PETE BANDJOUN. Il est parvenu in extremis à désamorcer la bombe. Au terme de plusieurs conciliabules, les parties à l’élection décident de s’accorder. Une entente qui même si elle ne satisfaisait pas les intérêts des deux autres candidats, avait au moins le mérite de faire revenir la paix et de permettre à celui qui allait diriger la Mairie d’avoir une certaine légitimité sur les populations. De plus, il était important de sauvegarder l’unité du peuple Bandjoun qui vient de perdre son plus grand bienfaiteur.
Selon cette entente, le siège de Maire de Bandjoun revient à Maptue Fotso Nicky Love. Le candidat Kengne David devra quant à lui occuper le poste de 1er Adjoint. Chatue Emmanuel (le PDG de Canal 2 International, ndlr) quant à lui sera désigné comme le candidat de la Commune de pété Bandjoun pour le poste de Président du Conseil départemental du koung khi lors des prochaines Élections régionales.
L’élection de la fille de Fotso Victor au poste de maire de Bandjoun suscite beaucoup de questionnements au sein de l’opinion publique. Et même au sein de la communauté Bandjoun, il y a déjà des contestations. On a observé pendant tous les travaux, des jeunes en face de la mairie, tenant des pancartes où on peut lire « Bandjoun dit non à Maptué Fotso Nicky Love. »
C’est l’occasion ici de rappeler que Maptué Fotso Nicky Love qui prend aujourd’hui la conduite de la mairie de Bandjoun a été pendant très longtemps l’adjoint de son père. De ce fait, elle a une bonne connaissance de la circonscription, et elle celle à même de mieux poursuivre, dans la continuité de l’œuvre de son père, le Patriarche de regrettée mémoire Fotso Victor.
Même si Nicky Love s'en est tiré sans égratignures, elle aura tout de même pris quelques rides avant même que son père ne soit inhumé. Elle comprendra désormais que la politique ne s'accommode pas d'état d'âme. La fête pourra commencer dès ce soir autour des agapes chez l'honorable Albert Kouinche.
Mairie de Bandjoun : La succession est ouverte
Stéphane NZESSEU
D’après nos confrères de « Ouest Echos » qui se sont essayés à faire une analyse, le préfet du Koung Khi pourrait être surpris de ne voir qu’une seule candidate au cours de la session spéciale convoquée ce jour.
C’est celui de Maptué Fotso Nicky Love, fille du regretté Fotso Victor qui s’en est allé le 20 Mars dernier. Un fait qui pourrait paraître logique, et qu’on pourrait éventuellement faire passer comme l’héritage légué par l’homme considéré comme le bâtisseur du Bandjoun moderne.
Le patriarche, selon nos confrères, l’aurait préparée à assumer cette tâche, vu qu’elle a pendant longtemps, été son premier adjoint. Plus d’une fois, il lui a d’ailleurs délégué la signature afin, semble – t-il de pallier à ses insuffisances, du fait de ses incapacités devenues chroniques et structurelles à cause du mal dont il souffrait.
Les éventuels candidats doivent taire leurs ambitions
C’est du moins ce que laisse transparaître quelques éléments relevés par Ouest Echos, dans son article. Ceux qui, avec le décès de Victor Fotso, ont cru que l’heure est venue pour eux de prétendre au poste de Maire ont vite déchanté. Au delà de la fidélité des proches du défunt, des amis qui ont su rester loyaux à la famille au-delà de la mort, tout le clan Fotso s’est aligné derrière l’héritière désignée du feue maire afin de dire aux uns et aux autres que le poste de maire de la commune de Pete Bandjoun (Pouomegne) n’est pas vacant.
Ceux des éventuels prétendants, qui refuseraient d’admettre ce fait vont devoir se préparer à livrer une grande bataille car en face d’eux, ils auront la famille dans sa grande majorité.
En plus des amis et « Enfants » de Fotso Victor, à l’instar de l’honorable Kouinche Albert - député et président de la section du Koung Khi Nord à Bandjoun, même si certaines langues font croire qu’il n’est pas aussi féal qu’on pourrait l’attendre.
Les mêmes indiquent qu’il accorde désormais toute son attention à Emmanuel Chatué qui n’entend pas laisser passer une telle occasion. Autres absences fort remarquées, c’est celles de Kengne David, du sénateur Djomo Kamga Honoré, du chef supérieur de Bandjoun et quelques autres grosses têtes de la localité qui du vivant du patriarche, montraient pourtant un empressement parfois comique. Il ne s’agit pour l’heure que de simples supputations.
Les amis constants
A côté des enfants Fotso, nos confrères ont mentionné des noms comme celui du Pr. Lazare Kaptué – Maire de Demdeng qui porte en plus la casquette de Secrétaire général des Communes et Villes Unies du Cameroun…
Nicole Ricci Minyem
L’héritage du Dernier Bamiléké par Christelle Nadia Fotso.
« Papa, tu n’as pas eu la fin que tu méritais…
Décéder dans un hôpital parisien en pleine pandémie du Coronavirus, loin de Bandjoun, du Cameroun et des tiens, agonisant seul, mal entouré tel que tu l’étais depuis, au moins, que l’âge t’avait rattrapé..
Après l’arrestation et l’emprisonnement de ton fils, tu avais compris que tu n’aurais pas la mort que tu avais longtemps planifiée en voyant tant de tes pairs trépasser subitement et petitement.
Tu t’étais fait voler l’œuvre de toute une vie et ta fin ne pouvait plus te ressembler…
Résigné et affaibli, sans t’exhiber, tu as entamé un martyrisant chemin de croix, en faisant tout pour donner du temps à ceux qui te réinventeront afin que ta mort piteuse ne te définisse pas et qu’il y ait un après-toi. Cette chute a été infamante et diffamante.
Le plus insupportable fut, non pas qu’elle ait été monstrueuse, mais solitaire en te montrant que tu n’avais pas d’amis et en te forçant à réaliser que les tiens, tes enfants, aussi nombreux soient-ils, ne pouvaient te porter. Le monde que tu avais créé était impitoyable et gouverné par l’argent rendu nuisible par l’inculture.
Difficile de tolérer l’indécence de tant de personnes dont des journalistes-fonctionnaires
Tu n’as pas eu la fin que tu méritais… Cependant, elle est à l’image de Bandjoun, du Cameroun, de l’Afrique, du nouveau monde et de cette époque féroce dans laquelle il faudra agir et créer de nouveau pour te réinventer.
Sans être coupable, je me sens et me sais pleinement responsable. Tu avais prédit ce qui se passe maintenant : Bandjoun, les Grassfields, des notables et des bourgeois impuissants, grand nombre d’alliés politiques qui étaient de faux-amis, mais de vrais opportunistes et les autres qui ont regardé ta déchéance avec détachement ou délectation en feignant l’ignorance alors qu’ils avaient souvent partagé ton intimité.
Malgré tout, il est difficile de tolérer l’indécence de tant de personnes dont des journalistes-fonctionnaires pour qui, même décédé, tu restes un guichet automatique. Sans aucun scrupule, ils sortent de l’ombre en exploitant notre nom pour se nourrir de ton cadavre en prétendant t’avoir connu, avoir été des proches pour rejoindre, sans état d’âme, la mangeoire.
Papa, tu as pourtant réussi ta vie. Elle avait apparemment si mal commencé dans un taudis de Tséla, en pleine époque coloniale, dans les Grassfields sans administration pour enregistrer ta date de naissance. Toi qui devint un fervent catholique, n’es né ni chrétien ni Victor Fotso. Tu choisis ton prénom lorsque tu fus baptisé, bien plus tard, par des missionnaires.
Tu m’as raconté que ta mère, mon homonyme Maptué, était orpheline et ce, que tu as toujours eu du mal à avouer, qu’elle avait été répudiée par ton père. Tu en as tellement voulu à ce dernier que tu ne parvenais pas à cacher la satisfaction que tu avais éprouvée à le dépasser de son vivant et à ne pas lui succéder puisqu’à sa mort, son titre de noblesse était inférieur au tien.
Parce qu’il n’y avait que toi qui aurais su l’expliquer, peu comprennent combien le chemin de Hiala fut long, périlleux et ce qu’il t’avait fallu plus de détermination, d’ambition et oui de folie pour ne jamais abandonner en dépit d’échecs parfois cuisants.
Tu ne pus immédiatement quitter les Grassfields et fus longtemps confiné à Foumban et d’autres villages à cause de l’inhumanité de l’administration coloniale. Lorsque tu trouvas les moyens de la déjouer, tu ne parvins pas à te rendre à Douala et te résolus à te rendre plutôt à Mbalmayo.
Tu n’as jamais accepté le destin qui semblait t’être réservé, celui d’un indigène illettré qui aurait dû et pu se contenter d’être un petit commerçant en portant le sac des autres. Ta capacité de travail et de discipline hors-norme t’a permis de persévérer en refusant la défaite et de te contenter d’autre chose que l’excellence. Tu as toujours reconnu avoir eu la chance d’avoir des modèles, des exemples dont feu Kadji Defosso qui, même sans toujours le vouloir ou le savoir, t’ont guidé en suivant leur propre route.
La régression d’une époque, mon époque, qui ne te méritait pas
Papa, désormais, Bandjoun, le Cameroun et l’Afrique sont amnésiques et ne savent rien ou pas grand chose de leur histoire. Trop osent se moquer ou douter de ton parcours en affirmant dédaigneusement qu’il est imaginé ou insignifiant. Ils sont convaincus qu’aucun Bamiléké, aucun Camerounais, aucun Africain, aucun de leurs semblables ne peut naître pauvre et réussir en travaillant sans tricher, en commençant par vendre des arachides pour finir capitaine d’industrie et maire de son village.
Cette incrédulité teintée de grossièreté, de négrophobie, d’une haine profonde de soi, est une Bandjouniaiserie, une camerouniaiserie de trop. Elle illustre parfaitement la régression d’une époque, mon époque qui ne te méritait pas : tel ton entourage, elle est peuplée de jouisseurs sans destin.
Tu étais un séducteur. Avec les femmes, tu as toujours refusé de comprendre que la quantité ne peut remplacer la qualité parce que tu étais le fruit d’un vieux monde machiste. Oui, ton choix d’être polygame t’a desservi en te privant d’une véritable épouse qui t’aurait accompagné, soutenu et protégé.
Nous savons tous les deux que tu n’avais réellement que deux amours : Maptué et Bandjoun. Tu as trop aimé ton village sans réaliser qu’il ne pourrait, ne saurait jamais te le rendre et être à ta hauteur.
Avec les hommes, tu as su les mener sans les écraser tout en trouvant des partenaires dont certains sont devenus des amis que tu as, hélas, quasiment tous vu disparaître. J’ai réalisé à quel point ta cour était pesante et nuisible lorsqu’aucun de ses membres ne t’a aidé alors que tous savaient combien tu souffrais.
Seul, Pierre Castel a compris et essayé en respectant cependant ton silence obstiné mais parlant et la distance que tu as mise entre vous. Il aurait fait plus si tu le lui avais demandé. Par amour propre, jamais tu ne l’a fait : cet unique ami t’avait mis en garde contre ce qui a causé ta perte…
Tout signe de faiblesse aurait été le signal que tant attendaient pour t’achever
Papa, rares sont ceux qui savent que tu avais beau ne savoir que compter, tu n’étais pas qu’un homme d’argent. Ce qui fit ta grandeur était ton aristocratique cérébralité. Elle t’a rendu extrêmement habile et t’a permis de transcender ton illettrisme en te faisant, autant que possible, accompagner sans que cela ne soit une humiliation.
Malheureusement, plus tard, le massacre impitoyable qu’a été ta vieillesse t’a fait choisir de ne plus demander et de masquer ta déchéance avec la flamboyance de ta virilité. Tu pensais que tu ne pouvais pas et ne devais absolument pas faire, montrer ton âge : étant un vieux lion, roi d’une jungle primitive, tout signe de faiblesse aurait été le signal que tant attendaient pour t’achever.
Encerclé, les fruits de tes entrailles t’ayant trahi, tu fis le choix noble de faire ta longue marche vers la mort en louant au prix fort suffisamment de temps pour ne pas être humilié de ton vivant et tenter de sauver quelques bonnes graines pour l’après-Fotso. Tu m’y as préparée en me disant la vérité et en me tenant éloignée de ton entourage pour ne pas être infectée par leur vénalité infectieuse et leur inculture villageoise.
Tu m’y as préparée en me faisant te promettre de ne pas participer ni à l’organisation de tes obsèques ni à celle de ta succession. Tu m’as demandé de vivre ma vie puisque n’ayant jamais été une personne dont le seul travail était d’être ton enfant, tu voulais éviter que je devienne une héritière à plein temps.
Papa, j’ai appris ta mort par les médias… Tu n’es mort officiellement que depuis quelques jours, mais cela faisait des années que tu n’étais plus. Oui, mon amour qui n’a jamais été léger est un supplice et il m’a incitée à écrire mon dernier livre « Défigurée » que je t’ai dédié pour l’alléger en achevant un deuil qui avait commencé bien avant cette insignifiante disparition.
Tu m’avais lâchée en faisant tout pour que je ne te suive pas, que je ne t’attende plus et que je cesse d’essayer de te sauver pour t’éviter cette fin bâclée. Tu as été violent en sachant que je comprendrais plus tard que tu me protégeais et que mon avenir était devant moi mais sans toi. Il m’a fallu beaucoup de distance et de temps pour accepter que tu avais raison comme presque toujours.
Je ne te dis donc pas adieu et ne te souhaite surtout pas de reposer en paix. Tu as toujours préféré l’action à la tranquillité, le paradis se transformerait en enfer si tu étais condamné à être spectateur et non plus acteur. Ce que je te souhaite, Papa, c’est d’enfin réaliser que si avec raison, tu redoutais les moqueries, certain que personne ne t’aiderait, tu as eu tort de ne pas croire, une fois de plus, en ce qui t’a porté des bas-fonds de Bandjoun au sommet de la montagne pour devenir Fotso et qui ne pouvait pas permettre que l’après-toi se résume à d’extravagantes et indécentes obsèques et une succession impossible puisque tes costumes sur mesure sont trop grands pour ceux qui restent ! Tu peux enfin lâcher prise rassuré que ton dur désir de durer a été fécond.
Vivre sans toi, sans que mon héritage ne devienne un fardeau
Papa, tu étais le Dernier Bamiléké. Ta plus grande réussite est d’avoir donné largement ce qu’il faut pour réinventer, créer, agir et faire sans l’impossible obligation de continuer et de marcher dans tes pas. Oui, oui, tu n’as pas eu la fin que tu méritais, c’est tragique et honteux mais ce n’est pas une fatalité.
Tu as eu une riche vie travaillée et auras le plus grand héritage qui soit : ton histoire deviendra source de consolation, de force et d’inspiration. Tu m’as fait le plus beau cadeau qu’un père, un fils pouvait faire à sa fille-mère : me donner suffisamment de toi pour m’élever, vivre sans toi, sans que mon héritage ne devienne un fardeau.
Je ne cherche et n’attends pas ton testament. Ta succession ne m’intéresse et ne me concerne nullement. J’ai pris le chemin de Manhattan en sachant quel est mon héritage.
Papa, les générations futures sauront que ce que je construirai n’aurait pas été possible si l’honneur de ma vie n’avait pas été d’être la fille-mère de Fotso Victor, *un monument qui a eu un parcours tellement hors du commun qu’il va inspirer l’écriture d’une autre histoire qui je te le promets sera digne de toi » !
N.R.M