Le sujet de discorde entre Patricia Tomaino Ndam Njoya et Donatien Boyomo reste la création de la police municipale dans la Commune de Foumban.
Patricia Tomaino Ndam Njoya le Maire de Foumban et Donatien Boyomo le Préfet du département du Noun ne s’accordent pas toujours au sujet de la création d’une police municipale. Le ton entre les deux autorités est encore monté. Un haut cadre de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) qui s’est confié au confrère Cameroon Info Net rapporte qu’il y a eu tension a l’ouverture d’une session de formation relative à la mise en place de la police municipale au sein des communes du syndicat des communes du Noun. Cette session s’est ouverte le mercredi 21 octobre 2020 dans la ville de Foumban, région de l’Ouest.
Selon ledit cadre de l’Udc susmentionné, le Préfet du Ndé a fait interrompre cette session de formation. Et il «a interpellé l’ensemble des formateurs qu’il a maintenus captifs dans les locaux de la préfecture», écrit Cameroon Info Net.
«Mme le Maire qui était à la mairie au moment des faits a été informée de la situation, et s’est rendue à la préfecture question d’en savoir un peu plus. Sur place, elle n’a pas été reçue, et n’a pas non plus eu accès aux formateurs qui ont été enlevés par le Préfet», raconte ce haut cadre du parti créé par le défunt Adamou Ndam Njoya. Le Préfet du Ndé dément la thèse de la séquestration de l’édile de la ville et l’empoignade verbale.
Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler que le Préfet est opposé à la création de la police municipale parce que, « ledit service ne saurait exister car en violation des dispositions prévues à l’article 216 (3) de la loi du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées ».
Cet article stipule que la délibération pour la création d’un service de police municipale doit être soumise à l’approbation du ministre de la Décentralisation et du Développement local. Mme le Maire de Foumban avait affirmé qu’elle a informé le Ministre de la Décentralisation et du Développement local, du projet de création de la police municipale.
Liliane N.
Oumarou Haman Wabi a demandé aux gardiens de la tradition à faire retirer leur bénédiction à « la diaspora des délinquants ». C'était lors d’une cérémonie de remise de dons initiée par des ressortissants de la communauté du Ndé vivant à l’étranger.
Le Préfet qui devait présider la triple cérémonie d’inauguration du centre multimédia communautaire, de l’implantation d’une unité de transformation du manioc et la remise d’un stock de médicaments aux populations de Bazou, le dimanche 28 juillet 2019, n’a pas loupé l’occasion de passer un message aux ressortissants de la communauté du Ndé vivant à l’étranger.
Le silence étonnant des chefs traditionnels
Oumarou Haman wabi s'est étonné du silence des chefs traditionnels devant le comportement membres de la diaspora . C'était après avoir pris connaissance des prouesses d’international Leadership Group, Bazou New England ln corporation et Nouvelles femmes dynamiques, toutes des associations de la diaspora du groupement Bazou aux Etats Unis et en Europe, qui ont réuni la rondelette de 30 millions pour financer ces réalisations communautaires.
S’adressant aux chefs traditionnels présents et en direction de leurs pairs, il a demandé de quel droit des fils de ceux-ci qui résident en Occident pouvaient interdire à leurs « pères » de séjourner également là-bas. Allusion non voilée aux joutes suscitées par le dernier voyage du chef supérieur Bangoulap, S.M. Jean Yonkeu, leur homologue dans le Ndé, auprès de sa communauté en Europe.
Le refus de céder au désordre
Le Préfet du Ndé a invité les chefs traditionnels à prendre des mesures contre les membres de la BAS. « Le désordre ne passera pas par ma communauté. Mon père (Daniel Kemajou, premier président de l’Assemblée législative du Cameroun ostracisé par le régime Ahidjo après son discours sur les pleins pouvoirs, ndlr) a souffert. Mon peuple a souffert. No.us ne pouvons pas les laisser continuer à salir notre image », reconnaît à juste titre S.M. Vincent Tchoua Kemajou, chef supérieur du groupement Bazou, lui-même dans le collimateur de la « Brigade anti sardinards » suite à la signature d’une motion de soutien à Paul Biya à la fin de la présidentielle d’octobre 2018, à la fin des cérémonies.
Favoriser le développement des endogènes
A l'international, 57 ordinateurs ont été remis aux populations locales dont 25 au télécentre communautaire de Bazou et le reste à certains établissements scolaires, des groupes organisés pour les aider « à se connecter au reste du monde.
Un stock de médicaments ont été aussi octroyés à cinq structures sanitaires. Le clou de la cérémonie a été la coupure du ruban sur le site de l’usine en cours d’installation pour la transformation du manioc. Les machines sont déjà en place et selon Mabigoup Jeanne, porte-parole du groupe, 5 hectares de terrain sont disponibles pour la culture de ce « féculent dont toutes les parties sont utiles ».
Elle a précisé que leur projet de transformer le manioc en de nombreux produits dérivés a pour but de « donner de la fierté aux femmes et aux jeunes, pour qu’ils n’aillent plus mourir dans la mer, à la recherche d’un eldorado fictif. Il faut leur donner du travail au lieu de continuer à les assister avec des billets de banque ».
Innocent D H