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Liliane N.

Liliane N.

Jeune Afrique affirme qu’Ahmad Ahmad savait qu’il allait être suspendu.

 

Jeune Afrique le journal de Bechir Ben Yahmed a parlé de l’actualité autour d’Ahmad Ahmad : sa suspension à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), prononcée par le Comité d’éthique de la FIFA. Le journal dit savoir qu’Ahmad savait déjà qu’il allait être suspendu et c’est ce qui justifierait le fait que jusqu’ici, il n’ait fait aucune sortie.

« Pour Ahmad Ahmad, cette sanction est tout sauf une surprise. Selon nos informations, le patron de la Confédération africaine de football avait été informé dès le mois d’octobre du fait que le rapport interne de la Fifa ne lui était pas favorable. Il a alors su qu’il ne pourrait pas prétendre à sa réélection, en mars 2021, d’autant que Gianni Infantino lui cherchait déjà un successeur. Les deux hommes sont en délicatesse depuis l’arrestation d’Ahmad Ahmad en juin 2019, lors d’un congrès de la Fifa organisé en marge de la Coupe du monde féminine », a écrit Jeune Afrique.

Le journal de Bechir Ben Yahmed affirme même que l’arrivée de Fatma Samoura pour un audit de la CAF n’était pas le fruit du hasard. Il s’agissait d’une manœuvre de Gianni Infantino pour remplacer le malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF. Cependant, « le mandat de cette dernière a été abrégé au bout de six mois, en raison de la dégradation des relations entre Infantino et Ahmad », peut-on lire dans le magazine.

Jeune Afrique ajoute « Samoura, qui manquait de soutien dans le monde du football, n’aurait de toute façon pas obtenu celui du président sénégalais Macky Sall, qui appuie son compatriote Augustin Senghor. Infantino a alors jeté son dévolu sur le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, qui est immédiatement entré en campagne », ont poursuivi nos confrères.

Pour essayer donc de contrecarrer les plans du président de la FIFA, Jeune Afrique affirme qu’Ahmad Ahmad a voulu placer la candidature de Samuel Eto’o Fils, sachant que la sienne n’aboutirait pas en raison de la suspension qui arrivait.

 

Liliane N.

 

   

 

Les patrons des deux régions anglophones sont sûrs du fait que les élections régionales se dérouleront sans entrave dans leur zone de commandement.

La campagne électorale a aussi débuté en régions anglophones. S’adressant à la CRTV, Bernard Okalia Bilaï le gouverneur de la région du Sud-Ouest a indiqué que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti politique au pouvoir a tenu un meeting dans le cadre de ladite campagne samedi dernier. Ce meeting s’est déroulé à la place des fêtes de Buea.

« Les responsables politiques viennent de tenir un grand meeting avec des groupes de danse et la participation de tous les principaux acteurs c’est-à-dire les conseillers municipaux, les chefs traditionnels ainsi que les chefs politiques et les membres du gouvernement originaires de la région…Les mesures sécuritaires sont les mêmes. Ce sont celles que nous avons toujours mises en place lors des dernières élections.  Et cette fois-ci, comme les choses évoluent, nous évoluons aussi. Nous montons en puissance», a-t-il déclaré au micro de la CRTV.

Le gouverneur Okalia Bilaï rassure sur le fait que le processus électoral d’Elecam sera exécuté sans entraves. «Nous avons déjà eu à faire par le passé à des élections. Tout est sous contrôle. Le matériel électoral va être déposé. Les électeurs iront aux urnes », a-t-il ajouté.

Les assurances du gouverneur Okalia Bilaï sont partagées par Adolphe Lele Lafrique, patron de la région du Nord-ouest.

« Les acteurs sociaux politiques impliqués dans le processus sont à pied d’œuvre. Ils ont déjà déposé auprès des autorités administratives leurs programmes d’activités politiques. Les services de sécurité sont mobilisés pour les accompagner », informe-t-il.

Il se trouve que comme au Sud-Ouest, le RDPC a également lancé sa campagne électorale dans la ville de Bamenda le dimanche 22 novembre.

« Les mesures de sécurité autour des élections ne peuvent pas être déclinées. Sous les hautes instructions du chef de l’Etat, elles ont été transmises lors de la conférence des gouverneurs. Tout est mis en œuvre pour assurer des élections tranquilles. Nous avons adapté des mesures de sécurité aux enjeux du moment », a déclaré le gouverneur Adolphe Lele Lafrique.

En dépit des assurances des patrons des deux régions anglophones, il convient de noter que les séparatistes ont proféré des menaces contre les conseillers municipaux électeurs et les chefs traditionnels. D’ailleurs le chef supérieur de Nso a été kidnappé. Et les séparatistes qui ont fini par le relâcher, lui ont intimé l’ordre de retirer sa candidature de ces élections régionales.

Liliane N.

Les obsèques du défunt Bâtonnier Me Charles Tchakounte Patie étaient prévues du 26 au 28 novembre 2020.

La situation actuelle des avocats impacte sur la programmation des obsèques de Me Charles Tchakounte Patie. Un communiqué signé conjointement par Tchakounte Patie née Zesseu Clarisse l’épouse du défunt Bâtonnier et Sa majesté Roger Nkamadjou II chef supérieur du groupement Bahouoc, indique que lesdites obsèques n’auront plus lieu du 26 au 28 novembre 2020 comme prévu. Aucune date n’est avancée. Et aucun motif justifiant l’annulation de ces cérémonies funèbres au défunt Bâtonnier n’a été donné.

Selon des indiscrétions, il y a un rapport avec la grève annoncée des avocats. Déjà que dans le communiqué de l’Ordre des avocats du Cameroun, il est dit que les hommes en robe renoncent «aux hommages judiciaires initialement programmés sur les parvis de la Cour d’Appel du Littoral et de la Cour Suprême du Cameroun du Bâtonnier Tchakounte Patie Charles pour les orienter en d’autres lieux plus accueillants pour les avocats». Le même communiqué parle aussi d’une suspension du port de la robe qui va aller du 30 novembre au 4 décembre sur toute l’étendue du territoire.

Cette décision prise au cours de ma réunion du conseil de l’Ordre des avocats le samedi 21 novembre 2020 est en rapport avec les violences policières que ce corps dénonce. On sait que l’affaire des avocats a commencé le 10 novembre 2020 au Tribunal de Première Instance de Bonanjo, à Douala. Des hommes en robe avaient été violentés. Et certains ont dû faire face à la justice. L’ordre veut donc protester contre les persécutions dont elle affirme être victime depuis ces dernières semaines.

Liliane N.

Le Ministre Paul Atanga Nji indique aux partis politiques qui vont compétir lors des prochaines élections régionales, que la première tranche du financement public alloué pour la campagne électorale, leur sera servie au prorota des listes présentées et définitivement acceptées.

Les choses se précisent de plus en plus pour les élections régionales du 6 décembre 2020. Alors que la campagne électorale a débuté depuis le samedi 21 novembre 2020, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration (Minat) vient de sortir un communiqué relatif au financement alloué aux partis politiques en lice pour ces élections, au terme desquelles le Cameroun aura pour la toute première fois de sa vie, des conseillers régionaux.

Dans le communiqué parvenu à notre rédaction, le Minat indique que «la première tranche dudit financement leur (partis politiques NDLR) sera servie au prorota des listes présentées et définitivement acceptées. Quant à la seconde tranche, elle sera répartie après la proclamation des résultats, proportionnellement au nombre de sièges obtenus».

De ce fait, le Ministre Paul Atanga Nji demande aux responsables des partis politiques concernés ou leurs représentants dûment mandatés, munis des pièces officielles, de se présenter dès ce mardi 24 novembre 2020 à la Direction des Affaires politiques, pour décharger leurs montants respectifs de la première tranche du financement.

Il faut noter que le financement public est prescrit par l’article 285 de la loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012. Cependant, les textes sont restés muets sur le cas des chefs traditionnels aussi concernés par les élections régionales. Cet aspect ne réjouit pas ces derniers qui pour certains sont aujourd’hui obligés de puiser dans leurs propres économies ou de faire appel à leurs élites de villages.

«Nous comprenons très mal que nous soyons exclus des financements publics de la campagne électorale. Nous sommes quelque peu dans l’embarras par rapport aux dispositions légales qui sont muettes en ce qui concerne le financement de la campagne électorale des chefs traditionnels », a confié au journal Stopblablacam, Firmin Jean Benoît Etundi Atanga, candidat et chef de 2è degré du groupement Yanda de Yaoundé.

Liliane N.   

Le Pr Mathias Eric Owona Nguini pense que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun veut attaquer le Rassemblement démocratique du peuple camerounais dans son recevoir politique du Grand Nord.

Les déclarations que le Pr Mathias Eric Owona Nguini a faites dimanche dernier sur le plateau du programme dominical «Info presse», diffusé sur Info Tv ont étonné certains camerounais. Le Vice-recteur en charge de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’Université de Yaoundé 1 a accusé le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) parti politique de Maurice Kamto, de manipuler le Mouvement 10 Millions de Nordistes, qui vient d’être interdit par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat).

«Je comprends que le MRC ayant clairement perçu que sa stratégie première qui était de prendre le pouvoir en s’appuyant à tort ou à raison sur le foyer communautaire grassfields-Bamiléké, d’abord dans son terroir géographique puis dans ses prolongements dans un certains nombres de régions du Cameroun est un échec, a décidé d’attaquer le RDPC dans son recevoir politique du Grand Nord », a déclaré le Pr Mathias Eric Owona Nguini.

Poursuivant dans son argumentaire, le politologue a indiqué que le MRC arrive à manipuler en surfant sur «les problèmes structurels, parce qu’il sait que ces problèmes créent de la frustration chez une grande parti de la population notamment chez les jeunes, pour créer les tensions…Ces tensions-là vont se convertir en tension identitaire et on va aller sur un terrain du même type que celui du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Toutefois, depuis la mise sur pied du Mouvement 10 Millions de Nordistes jusqu’à son interdiction, on n’a pas vu une sorte de lien ou d’accointance avec le parti politique de Maurice Kamto. En rappel, le Minat a interdit toute activité, publication et manifestation organisée ou soutenue par le Mouvement suscité qui avait pour coordonnateur, le journaliste Guibaï Gatama.

Liliane N.

La Confédération africaine de football a décidé de prolonger l’intérim de Constant Selemani Omari.

Par le biais d’Alex Siewe son Directeur de la Communication, la Confédération africaine de football (CAF) fait savoir qu’elle a pris acte de la décision de la chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA, qui a suspendu ce jour, Ahmad Ahmad. Celui-ci étant tenu de rester loin de toute activité liée au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans, la CAF choisit donc de prolonger l’intérim de Constant Selemani Omari, son vice-président. Et cette décision de l’instance faîtière du football africain est prise en respect de ses statuts.

Depuis la publication de la suspension d’Ahmad Ahmad, la polémique surtout autour de la Coupe d’Afrique des Nations qui doit se jouer en 2022 au Cameroun, ne fait qu’enfler. Partant sûrement de cette polémique, la CAF qui s’inquiète des conséquences sur sa réputation de cette longue procédure, affirme qu’elle maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes.

Il faut rappeler que la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA a suspendu Ahmad Ahmad pour une durée de 5 ans. Il est reproché au malgache d’avoir enfreint divers codes d’éthique. Il est dit qu’il a enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.

Liliane N.

Le prêtre jésuite Ludovic Lado invite tous ceux qui sont préoccupés par le retour de la paix en régions anglophones de le rejoindre.

Le prêtre jésuite entend reprendre avec son pélerinage le 22 décembre prochain. Il le fera jusqu’au 25 décembre. Le père Ludovic Lado dont le premier pèlerinage a été interrompu affirme qu’il compte saisir cette occasion pour prier pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Selon son programme, il se rendra à l’école privée Mother Francisca où 7 élèves ont été tués à bout portant par des hommes armés.

Le père Ludovic Lado invite tous les camerounais qui le souhaitent à le rejoindre dans ce pèlerinage. Pour lui, ce pèlerinage est une expérience de solidarité.

Retrouvez ci-dessous la tribune du père Lado

« J’étais déplacé interne et vous m’avez secouru » nous dira Jésus. Notre prochain pèlerinage pour la paix se fera du 22 au 25 décembre en compagnie et en communion avec Joseph et Marie partis, il y a un peu plus de 2000 ans, de Nazareth pour Bethleem (environ 160 km) où naquit le Prince de la paix, dans des conditions semblables à celles des déplacés internes et des réfugiés de nos sales guerres, sans berceau ni lit.

En effet, « elle mit au monde son premier-né, l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans l’auberge. » (Lc 2, 7). Que de villages brûlés dans le NOSO ont laissé des centaines de milliers sans place ni lit. Que d’enfants nés dans la brousse et couchés dans des mangeoires de fortune, sans toit ni lit.

Ce pèlerinage sera l’occasion de prier pour la fin de la guerre au NOSO et la naissance du prince de la Justice et de la Paix au Cameroun. Le programme de ce pèlerinage se présente comme suit : Mardi 22 décembre : pèlerinage en bus à Kumba sur le site du massacre des 08 enfants à l’école Mother Francisca International Bilingual Academy

Mercredi 23 décembre : Pèlerinage pour la paix (à pieds) de Buea à Douala (75 km)

Vendredi 25 décembre : Arrivée à Douala et Noël avec les déplacés internes

Ceux qui le souhaitent peuvent participer au pèlerinage du Mardi 22 décembre en bus sans être tenus de faire celui du 23 décembre à pieds. Vous pouvez aussi faire juste une portion du chemin à pieds.

Mais, aussi, tout en restant chez vous, vous pouvez participer à cette expérience de solidarité incarnée. Il suffit de choisir un jour pendant cette période où, en solidarité avec les réfugiés et les déplacés internes, même chez vous, vous dormirez sur une natte, sans toit ni lit, pour vivre concrètement l’incarnation, à l’instar de Jésus qui s’est fait solidaire de notre condition pour nous libérer.

Quittons, ne serait-ce qu’une nuit, le confort de nos « auberges » où il n’y avait pas de place pour le fils de Marie (Lc 2, 7) et, comme ces bergers, « qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs à garder leurs troupeaux » (Lc 2, 8), faisons l’expérience de la crèche, sans toit nit lit. Penses-y et prépare-toi à vivre un Noël spécial.  Tout naturellement, Hérode sera aux aguets, mais les anges du ciel aussi. Nous chanterons avec eux : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et PAIX sur la terre aux hommes qu’il aime. » (Lc 2, 14). L’argent prévu d’habitude pour les crèches artificielles, mettons-le ensemble de côté pour assister les victimes de la guerre.

Liliane N.

 

La Commission d’éthique de la Fifa inflige aussi au malgache Ahmad Ahmad une amende de 185 000 euros, l'équivalent de 200.000 francs suisses.

 

La sentence vient de tomber. La Commission d’éthique de la Fifa a décidé de suspendre Ahmad Ahmad pour une période de 5 années. Le motif de cette suspension est détournement de fonds. Le malgache a été trouvé coupable d’avoir enfreint divers codes d’éthique. Il est dit qu’il a enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la FIFA, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018.

L’enquête de la commission d’éthique de la Fifa a « porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Confédération Africaine de football (CAF), dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque, ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités », selon la Fifa. On apprend que les griefs de l’instance seront détaillés dans la décision intégrale, qui va être publiée dans les soixante jours sur le site de la Fifa.

Ahmad Ahmad est donc appelé à se tenir loin de toute activité relative au football. Et il faut noter que sa suspension prend effet aujourd’hui et est sur le plan (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international. Il faut déjà rappeler que le président de la Confédération africaine de football (CAF) avait été placé en garde à vue pour des soupçons de corruption en juin 2019 à Paris.

Toutefois, il convient de préciser que le malgache Ahmad Ahmad peut faire faire appel de cette suspension auprès du Tribunal arbitral du sport. Sinon pour l’instant, le dirigeant malgache de 60 ans, qui est à la tête de l’instance faîtière du football africain depuis mars 2017 est mal parti avec le deuxième mandat qu’il voulait briguer.

 

Liliane N.

Le Pr Jacques Fame Ndongo affirme que Maurice Kamto ment lorsqu’il traite le Cameroun de dictature.

Le Pr Jacques Fame Ndongo a réagi au communiqué que Maurice Kamto a publié le 22 novembre 2020. Dans sa déclaration intitulée «la liberté n’est pas le libertinage», le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), affirme une fois de plus, que le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a sorti aux camerounais un gros mensonge. Le Pr Jacques Fame Ndongo n’accepte pas que le Pr Kamto qualifie le régime de Paul Biya, d’un régime dictatorial.

«Il (Maurice Kamto Ndlr) se délecte de ses chimères en estimant (il n’est pas interdit de vivre dans un monde onirique) que le Cameroun est une dictature. Ou bien, il ne connait pas le sens du lexème «dictature» ou bien, il vit dans la lune. Le Cameroun est bel et bien un Etat de droit et des libertés : les lois sont votées par une Assemblée nationale exclusivement RDPC et promulguées par le Président de la République, S.E Paul Biya, le 19 décembre 1990 ont résolument optimisé l’arrimage du Cameroun à l‘ère du pluralisme d’opinions et de la démocratie avancée. Toutefois un Etat de droit n’est pas un Etat de non droit (une abbaye de Thélème où la devise était : «fay ce que vouldras») et la liberté n’est pas le libertinage. Tout contrevenant aux lois et règlements de la République s’expose aux sanctions subséquentes», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

Maurice Kamto

En parlant de son assignation à résidence, de la mise en détention de certains cadres de son parti comme Me Mispa AWASUM, Présidente nationale des Femmes MRC survenue le samedi 21 novembre, Me Richard TAMFU, Maurice kamto a affirmé que le «régime dictatorial en place a décidé de décapiter le MRC et d’anéantir sa capacité à déployer ses activités politiques pour le réduire au silence». Kamto dans son communiqué rendu public hier, a demandé à comprendre comment «expliquer qu’un régime qui revendique brillamment d’être l’artisan d’une « démocratie avancée » dans notre pays se donne pour activité la traque de ses opposants politiques ?».

Pr Fame Ndongo

Le Pr Fame Ndongo qui a indiqué qu’être un Etat de droit ne signifie pas être un Etat de non droit, réaffirme que ne pas se soumettre aux lois du pays, c’est s’exposer aux sanctions subséquentes.

«Dans tous les pays du monde, cette règle est dirimante. Et nul n’est censé ignorer la loi, nous apprennent les juristes. Nous attendons avec une savoureuse impatience le prochain gros mensonge de M. Kamto, désormais volontairement confiné dans la rédaction de son manuel de politique-fiction», a écrit le Secrétaire à la Communication du Comité central du RDPC.

Liliane N.

 

 

Dès le samedi 21 novembre 2020, le RDPC, le PCRN, l’UDC, le PAL pour ne citer que ces partis politiques vont essayer chacun de convaincre le plus grand nombre d’électeurs.

C’est demain samedi 21 novembre 2020, que la campagne pour les toutes premières élections régionales du Cameroun va débuter. Elle va durer deux semaines. Cameroon tribune rapporte qu’uune dizaine de partis politiques vont essayer de conquérir les voix des 10 632 conseillers municipaux qui constituent le collège électoral de ce que l’on appelle à ce niveau, les délégués des départements alors que les représentants du commandement traditionnel vont briguer les deux cent sièges qui leur sont attribués dans les dix Conseils régionaux, à raison de 20 par région.

Les partis politiques qu’on verra sans nul doute sont le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), le Parti de l’Alliance libérale (PAL), entre autres.

Dans son édition de ce 20 novembre 2020, Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics tente de parler des figures bien connues de la scène camerounaise, qu’on verra au cours de cette campagne électorale.

«On retrouvera ainsi des noms comme Hermine Tomaino Patricia Ndam Njoya pour l’UDC, Célestin Bedzigui pour le PAL, Marcel Yondo du MLDC, Gilbert Tsimi Evouna, André Siaka, Zacharie Perevet, Anne Marthe Mvoto, Lisette Elomo Ntonga, Zacharie Ngniman, Etienne Owono Owono du RDPC pour ne citer que ceux-là. A côté de ceux-là, l’on a des ‘’têtes couronnées’’ comme Alim Garga Hayatou, le Fon Angwafor III de Mankon, Guy Tsala Ndzomo ou Honoré Djomo...», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Du fait de la pandémie, la stratégie qui paraît adéquate est celle du porte-à porte. Il ne sera pas évident de voir des meetings organisés ci et là.

Liliane N.

 

 







Sunday, 05 June 2022 11:01