En plus des séparatistes neutralisés, l’armée a détruit un camp d’entraînement et de fabrication d’armes artisanales à Bui.
Durant une semaine, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont ratissé la ville de Bui située dans la région du Nord-Ouest. L’opération baptisée «Bui 1» a permis de neutraliser 12 séparatistes et de détruire un camp d’entraînement et de fabrication d’armes artisanales à Yeloum, localité située entre Oku et Nkoo.
Il convient de souligner que pour mener cette opération, l’armée a mobilisé plus de 400 soldats. Ceux-ci ont été conduits par le Colonel Charles Alain Matiang, Commandant de la 51e Brigade d’infanterie motorisée. Intervenant au sujet de ladite opération sur les antennes de la CRTV, le Général Valère Nka, Commandant de la 5e région militaire interarmées a déclaré que «je leur ai dit de continuer dans le respect des droits humains, des règles d’engagement et de comportement. Nous devons pacifier le Nord-Ouest. Nous sollicitons aussi la collaboration des populations parce que ce sont elles qui souffrent contre les exactions des terroristes sécessionnistes».
Il faut aussi noter que l’opération «Bui 1» n’est pas le fruit du hasard. Elle a été motivée par les attaques séparatistes devenues récurrentes dans cette ville du Nord-Ouest. Des attaques qui ont couté la vie déjà à deux soldats et qui mettent en mal les populations. Les Forces de Défense et de Sécurité avaient donc l’objectif de ratisser large pour neutraliser l’ennemi qui continue à semer la désolation dans ce département.
Liliane N.
L’armée rejette toutes les accusations de viol de femmes, meurtre et destruction de maisons portées contre elle par l’Organisation non gouvernementale Human Rights Wacth. Elle affirme avoir bel et bien menée une opération de bouclage, dont l‘objectif était de mettre hors d’état de nuire des séparatistes qui avaient fait de la localité d’Ebam, une base arrière de planification des attaques dans l'arrondissement de Eyumojock et ses environs.
C'est par la plume du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo le Chef de Division de la Communication au Ministère de la défense, que l'armée apporte des éclairages sur les évènements qui se sont produits dans la nuit du 1er mars 2020 à Ebam, une localité située dans la région du Sud-Ouest. Contrairement aux allégations portées contre elle par l'Organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo affirme que l'armée n'a ni violé des femmes, ni tué et encore moins détruit des maisons. Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le porte-parole de l'armée indique que c'est une opération de bouclage qui a été menée à Ebam. Elle avait pour but de neutraliser des séparatistes qui ont fait de cette localité, la base arrière de planification des attaques dans l'arrondissement de Eyumojock et de ses environs.
Selon le communiqué du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo, l'armée a saisi une arme de fabrication artisanale et des munitions, 16 motocyclettes. Il y a aussi eu au terme de l'opération un séparatiste neutralisé, 35 individus interpellés et mis à la disposition de la Compagnie de Gendarmerie de Mamfé pour exploitation.
A titre de rappel, en date du vendredi 26 février 2021, l'ONG Human Rights Watch dans un rapport rendu public a affirmé que l'armée a violé au moins 20 femmes. Et parmi elles, quatre sont des personnes qui vivent avec un handicap. L'ONG a affirmé que les mêmes soldats ont tué un homme et ont arrêté 35 autres.
L’ONG Human Rights Watch porte de nouvelles accusations contre l’armée
Retrouvez ci-dessous le communiqué de l'armée
Jean-Jacques Lengue Malapa le Maire de Douala 1er a décidé de fermer les écoles maternelles communales de sa zone de commandement, le Préfet du Wouri dans un arrêté, affirme qu’il n’a pas la compétence, pour prendre pareille décision.
C’est l’affaire qui créée actuellement la controverse à Douala 1er dans la région du Littoral. Benjamin Mboutou le Préfet du département du Wouri s’oppose à une décision prise par Jean-Jacques Lengue Malapa le Maire de la Commune de Douala 1er. La décision du Maire qui pose problème concerne la fermeture des écoles maternelles communales de sa zone de compétence.
Le Maire a sorti deux communiqués. Dans le premier, il affirme qu’en dépit des mesures de lutte contre le Coronavirus prises par le gouvernement, on note que les écoles maternelles restent un foyer de contamination. Pour cela et voulant lutter à sa façon contre la pandémie, Douala 1er ferme jusqu’à nouvel ordre ses écoles maternelles. Dans le deuxième communiqué le Maire a indiqué qu’il s’agit d’une suspension momentanée. Elle ira du 1er au 7 mars 2021 pour permettre la désinfection des écoles. Les cours reprendront donc dans ces écoles, le 8 mars prochain.
La décision du Maire Lengue Malapa qui semble avoir été prise sans concertation d’autres autorités de la région du Littoral n’a pas été cautionnée par Benjamin Mboutou le Préfet du Wouri. En date du 2 mars 2021, il a signé un arrêté dans lequel, il indique que ladite décision du Maire de Douala 1er est rapportée pour atteinte à la cohésion sociale et incompétence de son auteur. De ce fait l’autorité administrative demande à ses collaborateurs à savoir le Sous-préfet de l’Arrondissement de Douala 1er, le Délégué départemental de l’Education de base du Wouri de respecter l’arrêté qu’il a signé.
S’alignant sur la position du Préfet du Wouri, Léopold Ymga Djamen le délégué régional de l'Education de Base pour le Littoral a ordonné au délégué départemental du Wouri et à l'inspecteur d'arrondissement de Douala 1er de «procéder dès ce jour (02 mars 2021 NDLR) à l'ouverture des écoles» dans les conditions qu'il a fixées. Il a ordonné la reprise du processus d’enseignement/apprentissage pour tous les élèves non déclarés «Covid-19 négatif», l’admission progressive dans les salles de classe, sous présentation d’un bulletin de santé déclaré «Covid-négatif» des autres élèves et enseignants qui ne se seront pas soumis au testing massif. Le délégué régional a précisé pour le déplorer que «la mesure prise par monsieur le Maire de la commune de Douala 1er a été hâtive non concertée et inappropriée».
Liliane N.
Séraphin Magloire Fouda le Secrétaire général du Premier Ministère dans une correspondance adressée au Ministre de l’Education de base, justifie l’interdiction de la tenue des Jeux Fenasco ligue B par la résurgence de la pandémie du Coronavirus.
Selon la correspondance du Secrétaire général au Premier Ministère adressée au Ministre de l’Education de Base, la décision de surseoir à l’organisation des Jeux FENASCO ligue B vient de Joseph Dion Ngute le Chef du gouvernement. Au lieu de penser à l’organisation de ces Jeux, le Premier Ministre instruit à la place que le Ministre de l’Education de base se préoccupe de la mise sur pied de toutes les mesures barrières nécessaires pour barrer la voie au Coronavirus.
A titre de rappel, les Jeux Fenasco regroupent les élèves du secondaire qui viennent des dix régions du pays. Ceux-ci s'affrontent dans 13 disciplines sportives. A la 22ème édition qui s'était déroulée sous le thème "Sport scolaire, pour la paix et l'unité dans la diversité", il y avait eu l'introduction de nouvelles disciplines comme le tennis et l'haltérophilie, la lutte au niveau des ENIEG et une catégorie supplémentaire dans le judo.
Liliane N.
Certains hommes des médias et de la rue pensent qu’un second confinement est possible, malgré que les autorités jusqu’ici n’y font pas allusion.
Des hommes de médias comme le journaliste Bruno Bidjang en service à la chaîne de télévision privée Vision 4, laisse entendre que le Cameroun pourrait se reconfiner. «Possible reconfinement au Cameroun dans les prochains jours...Concertation actuellement au Sommet de l’Etat », a écrit le confrère sur sa page Facebook.
Dans les rues de la capitale, dans les marchés et supermarchés, cette question fait aussi partie des sujets de conversation des camerounais. Est-ce qu’on sera confirmé ? C’est la question la mieux partagée. Un conducteur de moto taxi exerçant au quartier Ancienne Sonel affirme avoir porté sur son engin un officier de police qui lui aurait dit qu’un confinement s’annonce et qui serait bien que dans les ménages, qu’on fasse un plein du garde-manger.
Hier 1er mars 2020, le Maire de la commune d’arrondissement de Douala 1er a décidé de fermer toutes les écoles maternelles communales de sa zone de compétence. Dans le communiqué qu’il a signé, il indique «que malgré les prescriptions du gouvernement dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, les écoles restent un foyer de contamination».
Toutefois, si de façon officielle la question d’un second reconfinement n’a pas été évoquée, hier en conférence de presse René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication porte-parole du gouvernement a indiqué que la courbe de contamination au Coronavirus est croissante. Le pays a enregistré 25 mille738 cas positifs à la date du 23 décembre 2020, à 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19, au 25 février 2021, soit une augmentation de neuf mille neuf cent soixante-seize nouveaux cas positifs dans notre pays, en l’espace de deux mois et deux jours.
Coronavirus au Cameroun: le Ministre de la Communication lance une alerte maximale
Liliane N.
En même temps qu’ils assurent la sécurité de l’école publique de Bounderi, les militaires de la Force mixte multinationale ont décidé de dispenser les cours aux élèves.
L’école de Bounderi située dans le département du Mayo-Sava, à l’Extrême-Nord, est la seule ré ouverte dans le coin. Elle fait partie de ces écoles victimes des exactions de la secte terroriste Boko Haram. Les militaires de la Force mixte multinationale (FMM) ont donc décidé d’apporter leur secours dans l’éducation des enfants scolarisés dans ladite école. Et ce, en plus d’y assurer la sécurité. Ce sont eux qui vont dispenser les cours aux élèves de ladite école de Bounderi.
Il convient de noter que l‘armée est habituée de ce genre d’actions humanitaires. Pour la rentrée scolaire 2019-2020, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) a réhabilité dans la localité de Gossi, dans le département de Mayo-Sava des salles de classes et des points d’eau potable. Ce geste avait soulagé énormément les habitants de cette localité qui avaient perdu goût à la vie après avoir été la cible du groupe terroriste Boko-Haram.
«C’est l’action de développement du Haut-commandement, qui est non seulement à Gossi, mais qui va s’étendre partout où les Force de défense et de sécurité sont déployées. Il s’agit pour le commandement de faire comprendre aux populations qu’ils sont là pour eux, et qu’ils devront faire cause pour la sécurité ensemble », avait expliqué le Lieutenant-Colonel Ndikum Azieh, Commandant du Bir Zone Sud, au micro de la CRTV.
On peut aussi citer comme autre action posée par l’armée pour le soutien de l’éducation dans les zones en conflit du pays, la remise du matériel didactique à l’école primaire bilingue de Kumba Mbeng, en novembre 2019.
Liliane N.
René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication parle d’une augmentation de 9 976 nouveaux cas de coronavirus en l’espace de deux mois et deux jours.
La situation épidémiologique du Cameroun est telle que les autorités ont décidé de s’activer davantage dans la communication autour de la pandémie. En conférence de presse donnée hier 1er mars 2021, René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication par ailleurs porte-parole du gouvernement a indiqué d’après les données du Ministère de la Santé, qu’il y a une recrudescence des cas de contamination au Coronavirus sur toute l’étendue de notre pays. Il y a aussi de plus en plus de morts dues à cette pandémie.
«…A la date du 25 février 2021, le Cameroun compte officiellement : 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19; 32 mille 594 personnes guéries, 551 personnes décédées, 2672 cas actifs, dont 228 sous traitement dans les unités de prise en charge et 53 compatriotes sous assistance respiratoire. A l’analyse le Cameroun est passé de 25 mille738 cas positifs à la date du 23 décembre 2020, à 35 mille 714 cas confirmés de COVID-19, au 25 février 2021, soit une augmentation de neuf mille neuf cent soixante-seize nouveaux cas positifs dans notre pays, en l’espace de deux mois et deux jours. Par ailleurs, comme nous l’avons indiqué en son temps, à la date du 23 décembre 2020, le Cameroun enregistrait un total de quatre cent quarante-six décès, contre cinq cent cinquante et un décès, enregistrés lors de la dernière évaluation hebdomadaire, le 25 février 2021. Soit cent cinq cas de décès déplorés dans notre pays, au cours de la même période, c’est-à-dire ces deux derniers mois», a déclaré le Ministre de la Communication René Emmanuel Sadi.
A ces données, le Ministre René Emmanuel Sadi ajoute qu’il y a également une augmentation du nombre de patients sous assistance respiratoire et de façon générale du nombre de cas d’hospitalisation de plus en plus élevé. Rapportant les observations des experts et des analystes, le membre du gouvernement indique que la recrudescence de la pandémie du Coronavirus dans notre pays est due au relâchement des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Aussi, il rappelle que le port du masque dans les espaces publics restera obligatoire jusqu’à nouvel ordre. Et chaque camerounais doit faire preuve de responsabilité et apporter sa contribution au combat contre la propagation de ce virus.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda pense qu’à l’heure actuelle, les tests de dépistage au Coronavirus doivent se faire à un intervalle régulier dans les administrations, entreprises publiques et privées, sans oublier les organisations.
La courbe des cas de contamination au Coronavirus dans notre pays devient croissante. A en croire les déclarations du Dr Malachie Manaouda, l’heure est aujourd’hui à la remobilisation. D’ailleurs, le Ministre de la Santé (MINSANTE) dans un tweet de ce 1er mars 2021, vient de faire une recommandation aux administrations, entreprises publiques et privées mais aussi aux organisations.
«Je conseille vivement aux administrations, aux entreprises publiques et privées ainsi qu’à toutes les organisations de faire tester systématiquement leurs personnels à un intervalle régulier en vue de mieux surveiller la transmission du Covid. L’heure est à la remobilisation !!», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Avec cette sortie du MINSANTE, faut-il donc s’attendre dans les prochains jours, à ce que l‘accès dans les administrations et entreprises publiques soit conditionné par un test du Covid-19 ? Si cela arrivait à être adopté, ce ne sera pas la première fois que cela est fait au Cameroun. Lors du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui s’est joué du 16 janvier au 7 février 2021, la Confédération Africaine de Football l’avait imposé à ses employés, aux joueurs et encadreurs, aux volontaires, aux journalistes, aux arbitres…, ce à des intervalles de temps régulier.
Tout compte fait et en attendant de voir ce qui sera décidé, il convient de rappeler que le Cameroun pratique deux types de tests à savoir: le test de diagnostic rapide (TDR), dont les résultats sont spontanés, et le test virologique Polymerase Chain Reaction (PCR), pour lequel les résultats durent 24 heures au moins.
A titre de rappel, à la date du 25 février 2021, la situation épidémiologique du pays faisait était de 35 714 cas confirmés, 32 594 cas de guérison et 551 décès.
Liliane N.
En plus des deux matches programmés, la reprise des championnats professionnels Elite One et Two a été marquée par la remise des médailles et trophée du titre de champion gagné l'année dernière par Pwd de Bamenda.
Les championnats professionnels ont bel et bien repris ce weekend. Comme l’indiquait la programmation faite par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), les matches Renaissance de Ngoumou vs AS Metelos en Elite Two et PWD de Bamenda vs FC Yaoundé II en Elite One se sont déroulés ce weekend.
Pour ce qui est des scores, Renaissance de Ngoumou est arrivé à bout d’AS Metelos avec un score de 2 buts contre 1. Ce sont les joueurs d’AS Metelos qui ont ouvert le score à la 35ème minute par Al Boua Boubakan. Après avoir mené durant une bonne partie de la rencontre, l’équipe de Douala s’est quand même affaiblie et a fini par encaisser deux buts. Du côté de Renaissance de Ngoumou c’est le footballeur Freddy Lionel Atemengue qui a égalisé à la 69ème minute. Son coéquipier Jean Bosco Epila Epila a marqué le second but à la 90ème minute.
En Elite One, c’est Pwd de Bamenda qui a remporté la partie sur un score de 1 but contre 0. Le seul but de ce match a été inscrit à la 49çme minute par François Enyegue, qui a fait sin entrée en cours de match.
En plus de ces matches qui ont été suivis par une poignée de spectateurs au Stade Omnisport de Yaoundé, l’un des temps marquants a été la remise des médailles et trophée à Pwd de Bamenda champion de l’année dernière.
Liliane N.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale apporte son soutien aux députés qui ont écrit au gouvernement américain pour s’opposer à une ingérence dans les affaires internes du Cameroun.
Serge Espoir Matomba a plutôt une position opposée à celle de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), pour ce qui est de la correspondance adressée au gouvernement américain par certains députés à l’instar de l’honorable Joshua Osih. En gros, cette correspondance vise à montrer l’opposition des parlementaires à une intervention étrangère pour des affaires internes au Cameroun à l’instar de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Si le leader du MRC a trouvé que cette correspondance sus mentionnée est une trahison des parlementaires envers le peuple, Serge Espoir Matomba pense tout le contraire. Apportant son soutien aux parlementaires signataires de cette lettre, le premier Secrétaire du peuple uni pour la rénovation sociale affirme qu’il n’accepte pas d’ingérence dans les affaires de son pays.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba
NI INGERENCE, NI EXTRADITION !
J’apporte mon soutien à la démarche des élus de la nation qui ont écrit au Sénat des Etats-Unis d’Amérique afin de demander que cesse toute ingérence Américaine dans les affaires intérieures du Cameroun.
Le peuple Camerounais est majeur et responsable, apte à résoudre le douloureux conflit qui agite nos régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans intervention extérieure surtout si elle consiste à jeter de l’huile sur le feu plutôt que d’apaiser la situation.
Rappelons que la conception musclée de la médiation « made in USA » passe souvent par une ingérence militaire. Les forces politiques camerounaises, au premier rang desquelles les PURS ont formulé des propositions concrètes qui peuvent enclencher une désescalade et conduire à un retour à une situation normale, dépassant la situation de crise actuelle qui freine la croissance économique et instaure un climat d’insécurité croissante.
Si tout le pays souffre de cette situation, c’est pour nos compatriotes des deux régions concernées que les conséquences sont les plus lourdes. Le PURS, par ma voix, a eu l’occasion de dénoncer les manipulations extérieures dans le conflit du NOSO du fait d’une petite minorité agissante de la diaspora depuis les USA.
Nous demandons donc formellement aux autorités américaines que non seulement elles n’interfèrent plus dans nos affaires intérieures, mais,qu’elles prennent aussi toute mesure afin d’empêcher que les irresponsables qui encouragent la rébellion et les massacres qui en découlent, ne soufflent sur les braises en toute impunité.
Le PURS par contre, ne saurait joindre sa voix, à celle de ceux qui demandent que soient extradés nos compatriotes de la Diaspora, sauf naturellement s’il était avéré que tel ou tel individu a commis des crimes de sang sur notre sol, puis s’est enfui à l’étranger. Ni ingérence, ni extradition mais une solution intérieure construite par le peuple d’un pays mature, le Cameroun.