Clarence Seedorf l’ancien sélectionneur des Lions indomptables recevra cette somme de 206 millions de FCFA pour rupture abusive de son contrat.
La FIFA a donné gain de cause à Clarence Seedorf dans l’affaire qui l’opposait à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). L’instance faîtière du football mondiale condamne la FECAFOOT à verser la somme de près de 316000 € soit 206 millions de FCFA à Clarence Seedorf pour la rupture de son contrat avec la sélection des Lions indomptables qui a été jugée abusive.
On se rappelle que le néerlandais Clarence Seedorf avait été limogé de son poste de sélectionneur de l’équipe fanion des Lions indomptables, après la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qui s’est jouée en Egypte. Informant l’opinion, la FECAFOOT dans son communiqué avait indiqué se baser sur les clauses du contrat de Clarence Seedorf et Kluivert pour interrompre leur collaboration.
«Après, d’une part, consultation des membres du Comité Exécutif, et d’autre part concertation avec le Ministre des Sports et de l’Éducation Physique, suite à la sortie prématurée de la Sélection nationale masculine de football « A » (séniors fanion) du Cameroun, « les Lions Indomptables », la Fédération Camerounaise de Football a, conformément aux stipulations des clauses résolutoires de leurs contrats de travail respectifs, décidé de mettre fin aux fonctions de l’entraîneur - sélectionneur, Clarence Clyde SEEDORF et de l’entraîneur adjoint, Patrick Stephan KLUIVERT à compter de ce jour », avait écrit la FECAFOOT à cette époque.
Il faut rappeler que Clarence Seedorf a remplacé Hugos Broos à la tête de l’équipe nationale des Lions indomptables, lui-même limogé en fin 2017, pour ne pas avoir réussi à qualifier le Cameroun pour le Mondial 2018 en Russie. Le néerlandais est donc devenu coach des Lions le 10 août 2018. Il avait pour adjoint Patrick Stephan Kluivert.
Liliane N.
L’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch accuse l’armée d’avoir violé et tué au village Ebam, dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest.
Les accusations sont contenues dans un rapport qui a été rendu public ce vendredi 26 février 2021. Dans ledit rapport, Human Rights Watch affirme qu’à la date du 1er mars 2020, des soldats ont violé un minimum de 20 femmes. Et parmi elles, quatre sont des personnes qui vivent avec un handicap. En plus du viol, l’Organisation non gouvernementale (ONG) affirme que les mêmes soldats ont tué un homme. 35 autres ont été arrêtés.
Affirmant dans son rapport que l’évènement qu’il dit rapporter est passé inaperçu, Human Rights Watch ajoute que les soldats camerounais ont incendié une maison, piller de nombreuses autres, et infligé des sévices corporels à des hommes embastillés dans cette localité, qui ont par la suite été conduits dans un camp militaire. L’ONG accuse les autorités d’être au courant de cet évènement qu’il qualifie d’être le pire dans lequel, les soldats sont impliqués. Il affirme que les autorités n’ont même pas ouvert d’enquête pour établir les responsabilités.
« Un an plus tard, les survivants de l’attaque d’Ebam ont désespérément besoin de justice et de réparations et sont choqués de voir que ceux qui leur ont fait subir des violences sont libres et que leurs actes sont restés sans conséquence », commente Ida Sawyer, Directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch.
Pour ce qui est de ses sources d’information, Human Rights Watch affirme avoir échangé entre le 1er août et le 5 janvier 2021 avec 20 femmes survivantes du viol. L’Ong dit avoir parlé aussi avec quatre hommes arrêtés et passés à tabac, quatre témoins de l’attaque, deux proches de l’homme tué, un médecin qui a examiné les victimes du viol, et deux travailleurs humanitaires, et des responsables de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) au courant de cet incident.
L’ONG dit avoir par ailleurs saisi la Présidence de la République du Cameroun, sans avoir eu un feedback.
Liliane N.
Le championnat élite Two sera lancé le samedi 27 février 2021 et celui d’élite One, ce sera le dimanche 28 février 2021.
La Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a décidé de lancer le championnat élite Two, avec un match qui va opposer Renaissance de Ngoumou à AS Metelos de Douala. Ce match va se jouer au Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Le jour suivant c’est-à-dire le dimanche 28 février 2021, en Elite One, la FECAFOOT a programmé comme rencontre d’ouverture, FC Yaoundé II vs PWD de Bamenda, toujours au stade Omnisport de Yaoundé. Selon la CRTV, chaîne à capitaux publics, tout est fin prêt.
Surtout que cette fois-ci, la FECAFOOT dont la présidence est dorénavant assurée de façon intérimaire par Seidou Mbombo Njoya, a tout le soutien du gouvernement. Le 24 février 2021, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique a signé une correspondance dans laquelle, il fait savoir à la FECAFOOT, que les stades ont été mis à sa disposition. Et Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) a écrit aux gouverneurs des régions pour leur signifier que le seul responsable de la gestion des affaires de la FECAFOOT reste Seidou Mbombo Njoya, jusqu’à l’organisation des prochaines élections.
Il convient de rester que le pays est resté sans championnat à cause du conflit qui opposait la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) à la FECAFOOT. La Fédération avait suspendue la LFPC. Celle-ci a été réhabilitée dans ses fonctions par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Cependant, les deux instances n’ont jamais réussi à trouver un terrain d’entente. Aujourd’hui la reprise d’Elite One et Elite Two va se faire sans la LFPC.
S’exprimant dans le magazine Dimanche Midi de la CRTV, Seidou Mbombo Njoya a rappelé que «les membres de La ligue de football professionnel du Cameroun ont prononcé sa dissolution». Il a indiqué que la reconstruction de cette Ligue doit précéder sa remise en marche. La participation des 25 des 35 présidents de club à la réunion du 16 février dernier à la FECAFOOT a montré selon lui, que ces derniers ont rejoint le train de la reprise.
Liliane N.
Après ce premier lot de 10 ambulances, le Cameroun prévoit recevoir par la suite 15 autres dans le cadre de son plan de riposte contre le Coronavirus.
Ce vendredi 26 février 2021, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé va réceptionner au nom du Cameroun 10 ambulances qui seront utiles pour le plan de riposte mis en place contre la pandémie du Coronavirus. La note d’information qui a été rendue publique par son département ministériel fait savoir que ces ambulances et les autres équipements médicaux ont une valeur de 13,8 millions de dollars. Leur acquisition a été financée par la Banque Islamique de Développement avec pour agence d’exécution le Programme des Nations Unies pour le Développement.
Il se trouve que pour renforcer son système de santé et apporter une réponse rapide au Coronavirus, le gouvernement a conclu un accord d’un montant global de 27 440 millions de dollars avec la Banque Islamique de Développement. En plus donc des ambulances, l’accord prévoit une fourniture au Cameroun entre autres d’équipements médicaux et non-médicaux vitaux notamment les scanners, appareils respiratoires, radios portatives pour les communications.
Parlant de cet accord, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait déclaré «au-delà de la riposte contre le coronavirus qui a exercé une forte pression sur les professionnels de santé, ce partenariat représente une opportunité de transformation de notre système de santé, pour mieux faire face à d’éventuelles résurgences d’épidémies et de pandémies au Cameroun».
Jean-Luc Stalon le représentant Résident du PNUD au Cameroun pour sa part a déclaré, «cet appui fait partie de l’approche «no regret» de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé NDLR) qui a pour objectif de rendre plus robuste le système de santé du Cameroun de manière durable et globale. Outre ce que nous avons déjà livré, je voudrais exprimer ma reconnaissance au gouvernement camerounais et à la Banque Islamique de Développement qui ont ainsi fait confiance au PNUD, dans le cadre de cette opération».
L’accord prévoit 25 ambulances à fournir au Cameroun. Après la réception de cette première dizaine, le pays réceptionnera d’autres.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé affirme que le Cameroun se prépare à l‘éventualité de l’introduction d’un vaccin contre le Coronavirus.
Alors que les pays du monde tous frappés par le Coronavirus se sont lancés dans la course à l’acquisition d’un vaccin contre le Coronavirus, au Cameroun on reste indécis sur cette question. Pourtant les autorités notamment du Ministère de la Santé ne cachent pas leur inquiétude de ces derniers jours due à la croissance de la courbe des décès et des cas de Covid-19. En moins d’un mois le Cameroun a enregistré 61 nouveaux décès de Covid-19, passant du même coup de 462 au 23 janvier à 523 morts au 18 février. A la même date, le pays compte au total 33 749 cas positifs, soit 4 132 nouveaux enregistrés dans ce laps de temps.
Dans une interview accordée à Cameroon Tribune, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait indiqué que le Cameroun dispose bel et bien d’un plan de déploiement et de vaccination contre le Covid-19. Le Ministre a ajouté que le Conseil scientifique national « travaille encore et ses propositions n’ont même pas encore été faites au gouvernement pour qu’il décide du type de vaccin à acquérir pour le Cameroun ».
Plus récemment, le 21 février 2021 au journal de 20H30 de la CRTV, le Ministre Malachie Manaouda, s’est montré plus précis sur cette question. Il n’a pas du tout écarté la possibilité de l’introduction d’un vaccin anti-covid-19 au Cameroun. Cela devra se faire si et seulement si la situation épidémiologique actuelle vient à s’empirer.
«Sur la question du vaccin contre le covid, je voudrais dire que la position du président de la République est claire. Cette position nous a été transmise par le premier ministre chef du gouvernement. Celle de dire préparer notre pays à une éventuelle introduction de ce vaccin, mais comme la situation épidémiologique est encore très bonne, on ne va pas courir vers le vaccin. Mais on ne sait jamais. Au cas où on aura recours à un éventuel vaccin, le président ne voudrait pas que ses compatriotes soient dépourvus de vaccins. Car nous sommes dans une situation où les pays riches se sont accaparés de tous les vaccins. Aujourd’hui, n’eut été la facilité Covax qui donne la possibilité aux pays qui n’ont pas assez de moyens de prétendre à une couverture de leur population en vaccins… le principe n’est pas rendre ce vaccin obligatoire. L’administration de ce vaccin va se faire sur la base du volontariat» a déclaré le Ministre de la Santé.
Liliane N.
Le gouvernement agissant par le biais du Ministère des Sports et de l’Education physique, a décidé de mettre les stades à la disposition de la Fédération camerounaise de sport, pour l’organisation des championnats professionnels.
C’est en quelque sorte un désaveu que subit le Pr Albert Mbida qui a été porté à la tête du comité exécutif transitoire de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), par d’anciens membres de l’assemblée générale de 2012 qui contestent le leadership de Seidou Mbombo Njoya. Hier 24 février 2021, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) a adressé une correspondance au désormais président par intérim de la FECAFOOT. Ladite correspondance indiquait à Seidou Mbombo Njoya que les stades sont mis à la disposition de l’instance qu’il dirige. Ainsi il peut bel et bien organiser les championnats Elite 1 et 2.
Dans la même veine, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) a saisi par voie de correspondance les gouverneurs des régions pour leur indiquer que le seul responsable de la gestion des affaires de la FECAFOOT reste Seidou Mbombo Njoya, jusqu’à l’organisation des prochaines élections.
«Dès lors, je vous demande de ne tolérer aucune entrave à cette directive d’où qu’elle vienne, quel que soit le rang social des contrevenants», instruit le Ministre Paul Atanga Nji.
Il convient de préciser que l’autorité administrative s’est ainsi conformée à la décision de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), qui a choisi de maintenir à la tête de la FECAFOOT Seidou Njoya à titre intérimaire. Et en dépit de l’annulation de son élection le 15 janvier 2021 par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Les choses ayant été précisées, la FECAFOOT a rendu public le calendrier de programmation des matches des championnats professionnels. En Elite Two, le coup d’envoi sera donné samedi prochain. Le match d’ouverture va opposer Renaissance de Ngoumou à AS Metelos de Douala au Stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, tandis que le lendemain c’est-à-dire le dimanche 28 février 2021, en Elite One, FC Yaoundé II va affronter PWD de Bamenda en match d’ouverture dans le même stade.
Liliane N.
Mgr Samuel Kleda affirme que ses produits restent disponibles dans les formations sanitaires catholiques.
Mgr Samuel Kleda l’archevêque métropolitain de la ville de Douala observe qu’il y a toujours des individus, qui tentent de vendre ses produits de lutte contre le Coronavirus. Non seulement il dit ne pas être associé à ces derniers, le prélat martèle fermement que ses produits Elixir Covid et Adsak Covid ne sont pas à vendre.
«Dans la plupart des formations sanitaires le produit est disponible. Si vous prenez le produit dans le cadre de nos formations sanitaires, on vous le donne gratuitement», a déclaré Mgr Samuel Kleda au cours de la conférence de presse qu’il a donné le 23 février 2021 à Yaoundé la capitale. Et pour ceux qui utilisent son nom dans les réseaux sociaux pour arnaquer les personnalités de la République, le prélat en déclinant sa responsabilité, a mis en garde contre les agissements des escrocs.
«Je ne me reconnais pas là-dedans. Si je donne le produit gratuitement, comment d’un autre côté je me mets sur les réseaux sociaux pour dire «envoyez-moi de l’argent ?» Ce sont des arnaques que je dénonce d’ailleurs. Je n’agis pas de cette manière-là», a déclaré l’archevêque métropolitain de la ville de Douala.
Il faut rappeler que l’année dernière, Mgr Samuel Kleda avait déclaré que le Cameroun a vaincu le Coronavirus. Aujourd’hui, le prélat observant la situation épidémiologique actuelle du pays, a indiqué que les contaminations ont repris.
«On constate quand même qu’il y a une légère reprise des infections au coronavirus. La première chose à dire c’est que tous les Camerounais puissent respecter les mesures barrières pour éviter de contaminer et de se faire contaminer», a-t-il déclaré.
C’est le 5 juin 2020 que Mgr Samuel Kleda a présenté les produits Elixir Covid et Adsak Covid dont il se sert pour traiter les personnes infectées par le coronavirus. Il avait alors indiqué que le premier de ces produits Elixir Covid, a pour principal élément le Trichilia emetica, communément appelé « Mafura », qui est un arbre de la savane présent dans les zones septentrionales, notamment les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Il est très prisé en pharmacopée traditionnelle. Le deuxième des produits, Adsak Covid, est fait avec une variété de l’Aloe Vera. A la date de mai 2020, le prélat revendiquait 1200 guérisons avec 0 décès.
Liliane N.
Le Chef de l’Etat a décidé de confier la présidence de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun à Martin Paul Mindjos Momeny en remplacement de Joseph Roland Matta décédé.
Ce 24 février 2021, Paul Biya le Chef de l’Etat a nommé Martin Paul Mindjos Momeny au poste de président de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF) du Cameroun. Il convient de préciser que depuis 5 mois, la CAPEF était restée sans président, après le décès de Joseph Roland Matta. Celui-ci n’a passé que 4 mois à la tête de l’institution. Il a passé l’âme à gauche le 23 septembre 2020.
Pour parler en bref du nouveau président de la CAPEF, il faut noter qu’il est ingénieur d'Agriculture. Il a assumé avant sa nomination survenue ce jour, le poste de Directeur des études, des programmes et de la coopération au Ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Pour ce qui est de ses missions, il aura en tant que président à représenter et à défendre les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs publics et des organismes nationaux et internationaux. Sur le plan économique, il doit avec son équipe organiser des campagnes promotionnelles visant à accroître les ventes de la production agricole, animale halieutique, forestière et faunique à l’intérieur, tout comme à l’extérieur du pays.
Pour parler des missions du CAPEF, elles vont de la représentation et la défense des intérêts à l’émission des avis consultatifs sur les questions concernant les différentes professions qui la constituent ; la promotion économique des activités et des acteurs relevant de ces secteurs ; la formation professionnelle de ses membres…Elle exerce ainsi des missions de consultation et de représentation. C’est pourquoi elle est consultée notamment sur les projets de loi et textes réglementaires portant sur les activités relevant de son domaine. Elle émet des avis et fournit des informations au gouvernement sur les questions relatives à la main d’œuvre et à la réglementation du travail dans son domaine de compétence.
Liliane N.
En plus de créer 2 nouveaux CES, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a aussi transformé 10 anciens Collèges en Lycées bilingues d’enseignement général.
Le 22 février 2021, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a signé 3 décrets en rapport avec l’enseignement secondaire. Le Chef du gouvernement a décidé de créer deux Collèges d’Enseignement secondaire (CES), soit l’un qui sera appelé CES bilingue de Mondoni. Il sera situé dans l’arrondissement de Tiko dans la région du Sud-Ouest. L’autre sera appelé CES de Mbrondong. Et il sera implanté dans l’arrondissement de Taïbong, département du Mayo-Kani dans la région de l’Extrême-Nord.
Le troisième décret signé par le chef du gouvernement transforme 10 CES en Lycée bilingue d’enseignement général. Dans la région du Centre, on compte 3 à savoir «le CES de Biakoa dans l’arrondissement de Mbangassina, département du Mbam et Kim. Et les CES de Voundou et de Minka dans l’arrondissement de Makak, département du Nyong et Kelle».
Pour ce qui est du reste de Collèges transformés, Cameroon tribune rapporte qu’«à l’Extrême-Nord, le CES de Galam dans le Mayo-Danay a été transformé. Tout comme celui de Golong-Dakri dans le Mayo-Kani. Il en est de même pour le CES de Maklingaï dans le Mayo-Sava et celui de Mandaka dans le Mayo-Tsanaga. Au Littoral, seul le CES de Bomono dans l’arrondissement de Dibombari, département du Moungo, est concerné. Au Nord-Ouest, le CES de Mbveh dans l’arrondissement de Kumbo Central, département du Bui, est désormais lycée bilingue. Et à l’Ouest, le CES King Place Batcham devient lycée bilingue».
La précision faite dans ces décrets est que «l’ouverture effective des deux établissements ainsi créés et des 10 transformés se fera par décision du ministre en charge des Enseignements secondaires, en fonction des moyens disponibles».
Liliane N.
Ces 4 faussaires ont réussi à extorquer de l’argent en se faisant passer pour Samuel Eto’o Fils à des internautes.
La police révèle que les 4 mis en cause qui sur la toile, usurpaient l’identité de Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables, répondent aux noms de Abbass Njutapmoui, Siddiki Ndjikam, Mouliom Omar et Vessah Samir. Ils sont âgés entre 19 et 22 ans. A l’aide des fausses pages Samuel Eto’o qu’ils avaient créé, ils sont parvenus à extorquer de l’argent à des citoyens qui sont tombés dans leur filet. Selon Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics, ils proposaient aux victimes de prendre part via des contributions financières à des soi-disant œuvres caritatives menées au nom de l’ancien capitaine des Lions indomptables. Ils ont fini par être arrêtés par les éléments de la Police judiciaire.
Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois où des personnes se faisant passer pour Samuel Eto’o Fils sur la toile, se font arrêter. Le 15 juin 2020, les éléments de la Police judiciaire avaient mis la main sur 3 cybercriminels. Ces derniers ont organisé une arnaque autour des œuvres d’art. L’une de leur victime s’était confiée au journal français 20 Minutes. Elle a raconté avoir déjà eu une demande d’ami du Pichichi. Son fils étant fan de Samuel Eto’o, elle ne s’est pas posée des questions avant d’accepter l’invitation.
Par la suite, il lui a été proposé de faire l'intermédiaire pour l'achat d'objets d'art africains. Coup de téléphone, photos, vidéos, certificat de l'Unesco… Les escrocs ont demandé en contrepartie des sommes d'argent de plus en plus importantes à la Française. 6 400 euros sont ainsi partis en fumée. C'est la certification Unesco qui lui avait finalement mis la puce à l'oreille.
Liliane N.