L’armée rejette toutes les accusations de viol de femmes, meurtre et destruction de maisons portées contre elle par l’Organisation non gouvernementale Human Rights Wacth. Elle affirme avoir bel et bien menée une opération de bouclage, dont l‘objectif était de mettre hors d’état de nuire des séparatistes qui avaient fait de la localité d’Ebam, une base arrière de planification des attaques dans l'arrondissement de Eyumojock et ses environs.
C'est par la plume du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo le Chef de Division de la Communication au Ministère de la défense, que l'armée apporte des éclairages sur les évènements qui se sont produits dans la nuit du 1er mars 2020 à Ebam, une localité située dans la région du Sud-Ouest. Contrairement aux allégations portées contre elle par l'Organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo affirme que l'armée n'a ni violé des femmes, ni tué et encore moins détruit des maisons. Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le porte-parole de l'armée indique que c'est une opération de bouclage qui a été menée à Ebam. Elle avait pour but de neutraliser des séparatistes qui ont fait de cette localité, la base arrière de planification des attaques dans l'arrondissement de Eyumojock et de ses environs.
Selon le communiqué du Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Nguemo, l'armée a saisi une arme de fabrication artisanale et des munitions, 16 motocyclettes. Il y a aussi eu au terme de l'opération un séparatiste neutralisé, 35 individus interpellés et mis à la disposition de la Compagnie de Gendarmerie de Mamfé pour exploitation.
A titre de rappel, en date du vendredi 26 février 2021, l'ONG Human Rights Watch dans un rapport rendu public a affirmé que l'armée a violé au moins 20 femmes. Et parmi elles, quatre sont des personnes qui vivent avec un handicap. L'ONG a affirmé que les mêmes soldats ont tué un homme et ont arrêté 35 autres.
L’ONG Human Rights Watch porte de nouvelles accusations contre l’armée
Retrouvez ci-dessous le communiqué de l'armée