Il s’agit de ceux qui ont été clairement identifiés dans une vidéo il y’a quelques jours alors qu’il donnait des coups de machettes à un individu soupçonné d’avoir commis un vol par effraction
Dans le communiqué rendu public ce Vendredi, Martin Mbarga Nguele - Délégué général à la Sûreté Nationale fait savoir qu’au terme de l’enquête diligentée dans une affaire de vol avec effraction et dans laquelle Tchoumi Cyrille est suspecté, “ la responsabilité personnelle de chacun des fonctionnaires de police - ci après est établie:
L’officier de police de 1er Grade Aroh André Anatole - l’inspecteur de police de 2ème grade Kweyo David - le gardien de la paix principal Kolwe Patrick - la gardienne de la paix de 2ème grade Ngo Kouya Marguerite - le gardien de la paix de 1er grade Ndjea Foaleng Jean Marie…
Ils ont été déférés ce vendredi 24 Septembre 2021 à 09 heures au Parquet d’Instance du Centre Administratif de Yaoundé, en même temps que le nommé Kamga William, auteur de la vidéo, plaignant dans le vol, objet de l’intervention et actif dans l’action incriminée…”.
Une police professionnelle, qui s’inscrit dans la logique de la continuité
“ Tel est le message porté par le chef de la police Camerounaise, qui insiste sur le fait que: “ Depuis plus d’une décennie, la sûreté nationale s’est engagée sur la voie du professionnalisme, de sa modernisation, du changement de mentalité et de moralité...
Les mesures appliquées à l’occasion des faits en cours ne sont que la continuité de l’action permanente en marche pour une police citoyenne, véritablement engagée au service de tous et de chacun, car l’acte quotidien du policier ne doit tendre aujourd’hui que vers le bien - être du citoyen…”.
Le plaidoyer de Martin Mbarga Nguele envers les populations
Les populations se doivent, par conséquent et en retour, de respecter la police et collaborer avec elle. C’est pourquoi le numéro Vert ‘ 1500”, fonctionnant, sur appel gratuit 24H/24H, est à leur disposition pour toutes les dénonciations et informations utiles”.
L’interpellation et le défèrement de ces éléments de la police suscite moult débats au sein de l’opinion nationale
S’il est clairement établi qu’il existe, au sein des Forces de Maintien de l’Ordre, des éléments qui font honte à ce corps, à cause des comportements qu’ils affichent mais surtout parce qu’ils sont considérés comme des mythomanes professionnels, il n’en demeure pas moins que nombreux sont ceux qui font honneur à la Police Nationale Camerounaise.
Ce sont ces derniers qui suent sang et eau, afin de garantir la sécurité des personnes et des biens, n’hésitant pas à se mettre personnellement en danger.
Ce sont ceux là qui, faisant fi de tout danger, interpellent ces hors la Loi qui s’invitent nuitamment dans les domiciles privés, prenant en otage de nobles citoyens, les privant en quelques minutes du fruit d’un dur labeur et d’immenses sacrifices.
C’est cette catégorie de policier qui sillonnent nuits et jours, les artères des villes et campagnes Camerounaises, afin d’assurer la quiétude de ceux qui, au coin d’une rue, au détour d’un chemin, devant les portes de leurs maisons, sont agressés et parfois assassinés par des bandits de grands chemins.
Il y’a beau jeu de convoquer la notion de “ respect des Droits de l’Homme” lorsque les comptes sont demandés à ces criminels qui, en commettant leurs forfaits n'utilisent pas des fleurs, mais plutôt des armes.
Les Droits auxquels n’ont peut être pas droit les victimes quotidiennes de ces individus, qui ne vivent que pour perpétrer les crimes.
Les policiers qui font acte de bravoure, qui travaillent avec abnégation et professionnalisme doivent être protégés par tous car, ce sont eux qui permettent à leurs concitoyens de dormir en toute quiétude.
Nicole Ricci Minyem