D’aucuns parlent de “Scène d'horreur”, d’autres n’arrivent même pas à raconter cette histoire tellement elle est ignoble, abject, répugnante...Surtout lorsqu’on donne l’âge des enfants: 7 et 9 ans.
Selon nos confrères de la “ Voix du Moungo”, l’individu qui médite désormais sur son sort dans les geôles de la gendarmerie de Melong est âgé de 39 ans; Il se fait appeler Ehowe Jules et après le départ de sa “ femme”, il n’a pas voulu se mettre en couple avec une autre, estimant certainement que Noloh Aïcha - 7 ans et Akoum Aurèle - 9 ans, élèves à l'école publique de new melong pourront assouvir ses envies bestiales. Le 28 octobre dernier, il est passé à l’acte.
Les faits tels que relatés par nos confrères
“L'histoire qui défraie la chronique en ce moment dans la ville de Melong, serait partie de l'absence de ces deux enfants pendant une longue période de leurs salles de classes respectives; Lorsqu’elles sont revenues, les enseignants leur ont demandé de se justifier.
C'est à ce moment que les deux petites filles leur ont révélé le calvaire qu’elles vivent; Elles ont dit avec leurs mots d’enfants, les atouchements et autres actes sexuels auxquels se livre leur “ géniteur” sur leur petit corps.
C'est ainsi que choqué, abasourdi, ébranlé, le personnel de l'école va convoquer les parents des enfants violés. Au regard de la gravité de la situation, le directeur de l'école de new melong va saisir l'inspecteur d'arrondissement de l'éducation de base;
Ce dernier à son tour va saisir le sous-préfet qui va à son tour donner les ordres au commandant de Brigade pour qu’il fasse la lumière dans cette affaire…”.
Sur le post facebook, on peut encore lire que:
Alanga Raphaël Bienvenu - Commandant de brigade de Melong, va remonter l'information auprès de son commandant de compagnie, Mebouinz Daniel Fritz et ce dernier, dans le cadre de ses investigations va, dans un premier temps mettre la main sur le présumé violeur car ayant eu vent que ses pratiques occultes sont connues, a pris la fuite;
L’enquêteur a aussi amené les enfants faire une visite médicale et pour cette opération, il s’est fait accompagner par Flore Kadjeu - assistante sociale de l'Ong Cipcre.
Les résultats de la visite médicale vont confirmer que les deux petites filles ont effectivement été violées. Plus grave encore l'aînée âgée de 9 ans ne pourra plus jamais avoir d’enfants et celle de 7 ans a été dépistée d'un chlamydia.
La cabale du présumé violeur n’a pas fait long feu; il a été interpellé et conduit sous bonne escorte ce jeudi 4 novembre, devant le procureur de la république de première instance de Nkongsamba, où il répondra de ses actes.
Les filles partageaient le même toit que leur “papa” et leur grand-mère, la maman ayant quitté le foyer depuis longtemps. Elles vont bénéficier des soins dans un centre hospitalier approprié.
Nicole Ricci Minyem
Il était environ 13h, dans cette commune d’arrondissement, située dans le département du Moungo, région du Littoral et, la scène s’est déroulée en début de semaine, dans le domicile de maman Fotso Odette.
Selon les témoignages des différents acteurs, la dame est partie de son domicile en mi journée, pour effectuer quelques achats en laissant chez elle ses deux petits fils, Fotso Jean, l’aîné âgé de 09 ans, Kounga Jean Dieu, âgé de 07 ans ainsi que le fils du voisin, le nommé Djiofack Weston âgé de 05 ans.
Ce dernier était assis au dessus d'un puits couvert de tôle, situé dans la cour. Malheureusement, la vétusté de ce couvert n’a peut être pas pu supporter le poids de l’enfant, toujours est–il qu’il s’est retourné, se refermant immédiatement sur le petit enfant.
Alerté peut être par le bruit du plongeon, Jean De Dieu se met à appeler son petit compagnon de jeu, mais ce n’est qu’un faible filet de voix qui lui parvient du puits. Se rendant compte de la situation, il court vers leur aîné et le met au courant de ce qui se passe. Tous les deux reviennent sur la cour et, jettent immédiatement une corde munie d'un sceau. Ils invitent le petit Djiofack Weston à entrer dans le récipient, pendant qu’ils le tirent. La charge est pourtant trop lourde pour leurs petits bras et, leurs efforts se révèlent infructueux.
Fort heureusement, arrive Ramsès, un autre enfant du quartier qui venait effectuer une commission que lui a confiée maman Odette, la grand-mère des deux enfants. Comprenant ce qui se passe, il joint ses efforts à ceux des autres et, tous les trois parviennent à sortir le petit Djiofack du puits, couvert d'eau, de boue et dans un état peu critique. Conduit à l’hôpital, il est maintenant hors de danger.
Les parents et les voisins ne tarissent pas d’éloges pour les trois petits sauveurs. Ils ne parviennent pas à expliquer la sagesse dont a fait preuve Fotso Jean et Kounga Jean Dieu. Et, la grand–mère ne sait pas non plus où se mettre, tout en pleurant, elle explique : « C’est Dieu à qui je dis merci, qui a donné la sagesse à mes petits enfants. Je suis partie au marché, ils étaient tous vivants et, ils jouaient. Est-ce que je pouvais savoir que ce drame se prépare. Je dis que c’est un miracle de Dieu, oui, c’est un miracle de Dieu et, je lui dis merci, je dis aussi merci à mes petits enfants, Dieu les a utilisé pour sauver leur frère, leur ami… ».
Nicole Ricci Minyem