Les travaux qui se sont déroulés dans la ville aux sept collines et qui ont pris fin le 5 Novembre dernier, avaient pour thème central: “ Le cancer du sein: quelles avancées en 2021?”
Quelques réactions
Professeur Jacques Fame Ndongo - ministre de l’Enseignement Supérieur
“ Le plaidoyer est arrivé à son port. Je suis venu pour montrer l’importance de cette spécialité médicale au Cameroun, voire en Afrique. Nous avons reçu des savants venant de plusieurs pays africains;
Le plaidoyer a bien porté, je suis vraiment heureux de constater que ces moments de partage, d’échanges d’expérience et d’apprentissage ne seront pas les dernières, d’autres viendront, plus enrichissantes, ce qui va permettre d’approfondir tout ce qui a trait à la pathologie du sein;
J’ai d’ailleurs appris et, l’une des leçons retenue est que même les hommes ne sont pas à l’abri de cette pathologie et, nous mettrons tout en œuvre pour que les résolutions prises soient véritablement implémentées”.
Mohamed Karim Ben Becher - Ambassadeur de Tunisie au Cameroun
“ Je garde une très bonne impression à la fin de ces journées et je ne regrette pas d’avoir favorablement répondu à l’invitation de l’une de mes compatriotes, professeur d’Universités qui d’ailleurs faisait partie du panel. J’ai été édifié, notamment sur l’état des lieux de cette pathologie en Tunisie...Nous allons nous inscrire dans la même logique en organisant, dans les principales villes du Cameroun que sont Yaoundé et Douala, les deuxièmes journées médicales tunisiennes au Cameroun. Jusqu’au 11 Novembre, toute la chaîne de valeurs médicales sera représentée”.
En rappel,
Les Premières journées Camerounaises de Sénologies et des Pathologies Mammaires ont permis aux spécialistes de la Gynécologie Obstétrique du Cameroun et d’Afrique, de dresser l’état des lieux de la prise en charge des affections du sein, et adapter les pratiques réalistes et réalisables dans un environnement aux ressources limitées.
Au regard des exposés présentés lors de la cérémonie protocolaire, l’on a retenu que le Cancer du sein est la première infirmité mammaire chez les femmes Camerounaises depuis de nombreuses années.
Malheureusement, il arrive qu’il soit diagnostiqué tardivement, en raison du manque d’informations mais beaucoup plus à cause du niveau de développement du plateau technique.
Envisager dès lors la médecine traditionnelle comme mesures alternatives afin d’en venir à bout est de plus en plus envisagé; ce qui pourrait, du point de vue des spécialistes, limiter le nombre de décès.
Nicole Ricci Minyem