Ibrahim Talba Malla, ancien directeur général de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) et DG de la Société nationale de raffinage (Sonara) depuis février 2013, a été nommé, le 04 janvier 2018, ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics.
L’ancien patron du raffinage des produits pétroliers devra apporter son expérience pour améliorer les chiffres dans les délais de passation des marchés publics. Il remplace à ce poste Abba Saddou, qui était à la tête de ce département ministériel depuis décembre 2011.
Le DG de la Sonara – il le demeure tant qu’il n’est pas officiellement remplacé comme cela a été le cas entre mars et décembre 2018 pour le DG de la SCDP – est nommé ministre à la faveur d’un réaménagement du gouvernement décidé par le président de la République vendredi, 04 janvier 2018.
Pétri d’expériences dans la conduite des sociétés d’Etat, Ibrahim Talba Malla a le profil de l’emploi. Ȃgé de 53 ans, cet originaire du Moya-Sava, région de l’Extrême-Nord, était directeur de la Société nationale de raffinage (SONRA) avant sa promotion.
Membre titulaire du Comité central du RDPC, a aussi occupé d’autres hauts postes de responsabilités. Notamment, celui de directeur général de la caisse de stabilisation des produits des hydrocarbures (SNH). Son entourage parle d’un homme politique qui fait preuve d’abnégation, de dévouement et de disponibilité.
Inspecteur principal des impôts, Talba Malla Ibrahim adhère au RDPC sa création en 1985. Dès 1987, il est chargé de mission du RDPC ans le Mayo-Sava, à l’occasion des opérations de renouvellement des bureaux des organes de base. En 1988, il est chargé de mission pour le renouvellement des conseillers municipaux dans la commune de Mora. En mars et octobre 1992, il est respectivement chargé de mission de la délégation du Comité central pour les législative et présidentielle.
Président de la cellule d’animation et de promotion des activités culturelles (CEPAC) depuis 1993, Ibrahim Talba Malla est désigné en décembre 1996, membre titulaire du comité central du RDPC par le président national Paul Biya. A l’analyse, c’est un homme pétri d’expériences qui arrive à la tête des Marchés publics. De grands défis en perspective pour marquer le septennat des Grandes Opportunités.
Il arrive à la tête du ministère de Marchés public classé le plus corrompu du gouvernement ; selon le récent rapport de la Commission nationale anti-corruption. Ce département ministériel, à travers ses services centraux et déconcentrés, occupe le premier rang de l’indice de perception de la corruption au Cameroun avec une moyenne de 7,77 sur 10, précise le rapport d’après qui «le secteur des marchés publics est celui où l’on registre le plus les actes de corruption au Cameroun».
Rappelons que le ministère des Marchés public a pour missions d'assurer la régulation du système de passation des marchés publics et des conventions de délégation des services publics. A ce titre, il est chargée notamment: de procéder à la régulation des activités des marchés publics à travers soit des actes de sanction des procédures, soit des actes à caractère didactique; De procéder à l'évaluation périodique de la performance des acteurs du système; d'émettre des avis techniques, en tant que de besoin, à la demande du ministère chargé des marchés publics ou des administrations concernées; de proposer des réformes dans le cadre des marchés publics et des délégations des services publics; de participer à l'élaboration des textes en matière de régulation des marchés publics et de délégation des services publics.
Mais aussi d'élaborer un référentiel d'assurance qualité pour les organes opérationnels des marchés publics; d'assurer le suivi de l'application des décisions portant sur le règlement des litiges relatifs aux marchés publics; de recruter, par voie d'appel d'offres, les observateurs indépendants, de veiller à la bonne exécution de leur mission d'observation et d'exploiter leurs rapports; de contribuer à la formation des acteurs du système de passation des marchés publics à la demande des administrations concernées; de vulgariser les règles des procédures relatives aux marchés publics à travers des guides et des manuel.
Et enfin de concevoir et de diffuser des documents types auprès des acteurs du système de passation des marchés publics; d'apporter, en tant que de besoin, des appuis techniques aux acteurs du système de passation des marchés publics; d'éditer un journal d'analyses des marchés publics à la fin de chaque semestre; de tenir et mettre à jour le fichier de tous les acteurs du système de passation des marchés publics; de diffuser l'information relative aux marchés publics auprès de tous les acteurs concernés; de procéder à la publication dans le journal des marchés publics, des avis d'appel d'offres, des montants, délais et attributaires; entre autres.
Otric N.
Les deux internationaux depuis le début de la saison montrent des performances remarquables.
Joël Embiid affole les compteurs. Le 2 janvier 2019, il a fini la partie avec des statistiques ahurissantes. Pourtant en délicatesse avec un genou depuis plusieurs jours, il s'est offert son 33e «double double» (deux catégories de statistiques à dix unités et plus) en 37 matches disputés cette saison. Joël Embiid a assommé les Suns de Phoenix avec 30 points et 14 rebonds lors des deux premières périodes, devenant le premier joueur depuis Antawn Jamison, alors joueur de Golden State, en 2000, à rallier les vestiaires à la pause avec au moins 30 points et 10 rebonds. Joël Embiid bouscule vraiment la hiérarchie de la Nba. Le Camerounais de 2,13 m a fini la rencontre avec plus de 40 points et 15 rebonds pour la troisième fois cette saison, non sans une petite frayeur lorsque les Suns, portés par Devin Booker (37 pts), ont réduit leur retard de 30 à cinq points.
Philadelphie boucle donc sa tournée avec trois victoires en cinq matchs. Prochain défi face aux Mavs de DeAndre Jordan, un top match très attendu pour celui qu’on appelle «The Process». Les Sixers de Philadelphia pointent à la 4e place de la Conférence-Est avec 25 victoires 14 défaites.
A titre de rappel le 26 octobre 2016, pour son premier match de Nba, Joël Embiid avait déjà impressionné son monde avec 20 points, 7 rebonds et 2 contres inscrit en vingt-deux minutes. A 24 ans, celui qu’on surnomme «The Process» doit toutefois passer du statut d’attraction des Sixers à celui de meilleur pivot du championnat nord-américain de basket-ball. Son autre défi est de conduire Philadelphie en finales des play-offs, après avoir échoué en quarts de finale (demi-finales de conférence) de l’exercice 2017-2018.
Il y a un an, au micro de notre confrère Radio France international, Thomas Embiid, père de Joël Embiid, ancien handballeur professionnel, indiquait que c’est le travail qui a conduit son fils à ce haut niveau. «C’est une fierté pour le Cameroun et pour l’Afrique parce qu’on n’avait pas eu un joueur de si haut niveau depuis longtemps, savourait-il. Mais je ne suis pas du tout surpris, car c’est le travail qui paie», avait-il déclaré.
L’autre camerounais cité comme prétendant au titre de Mvp c’est Pascal Siakam. Il ne cesse aussi d’impressionner depuis le début de la saison. Il est désigné comme la révélation des Raptors de Toronto. Le 3 janvier dernier, Pascal Siakam a réalisé un véritable record en carrière de 28 points 10 rebonds en 32 minutes avec à la clé de la victoire 122-116. Au classement dans la conférence-Est, Toronto occupe la deuxième place avec 28 victoires, 11 défaites, pour un total de 39 matchs.
Pascal Siakam est passé de 7,3 points et 4,5 rebonds à 14,9 points et 6,6 rebonds par match. A cela il faut ajouter une belle progression au tir à trois points, passant de 22% à 35% de réussite. Déjà nommé joueur de la Conférence-Est au début du mois de novembre, le camerounais a encore une belle progression devant lui.
Il faut savoir que le titre de Mvp est en fait celui de meilleur joueur de la saison.
Liliane N.
Les troupes américaines vont assister leurs concitoyens ainsi que les personnels américains résidents en République Démocratique du Congo, afin de les protéger en cas de violences post électoral.
La décision a été prise en début de week – end dernier. Le président américain Donald Trump a déclaré devant le Congrès américain que le premier groupe d'environ 80 soldats se trouve depuis le 2 Janvier au Gabon. Ils ont pour ordre de protéger les citoyens américains et des installations diplomatiques en cas d'éclatement de la violence dans la capitale congolaise, Kinshasa.
Le premier de ces membres du personnel est arrivé au Gabon le 2 janvier 2019, muni du matériel de combat approprié et soutenu par un avion militaire, lit-on dans la lettre de Trump au Congrès. Des forces supplémentaires peuvent être déployées au Gabon, en République démocratique du Congo ou en République du Congo, si cela est nécessaire. Ces personnels déployés vont rester dans la région jusqu'à ce que la situation en matière de sécurité en République démocratique du Congo devienne telle que leur présence ne soit plus nécessaire. Peut – on lire dans le communiqué lu devant les membres du congrès américain.
Il faut préciser que le département d'État américain a en outre appelé la commission électorale, à veiller à ce que les votes soient comptés avec précision. Des menaces de sanctions planent au dessus des têtes de ceux qui sapent le processus ou menacent la paix et la stabilité en RDC. Par ailleurs, Human Rights Watch a également mis en garde contre toute manipulation des résultats.
« L'Union africaine et les autres gouvernements doivent faire comprendre aux dirigeants congolais que toute manipulation des résultats des élections aura de graves conséquences », a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe pour l'Afrique chez HRW.
Y aura-t-il un transfert pacifique du pouvoir en RDC?
Les responsables de Human Rights Watch ont remis sur le devant de la scène, les violences ethniques à grande échelle qui se sont déroulés à Yumbi, dans la province de Mai-Ndombe, dans l'ouest de la RDC, faisant au moins 150 morts. Une région jusqu’à date, connue par son côté pacifique. En rappel, Yumbi fait partie des trois régions où les élections ont été reportées au mois de mars, en plus de Butembo et de Beni, en raison des inquiétudes suscitées par l'épidémie d'Ebola et la violence ethnique
Les observateurs et la communauté internationale ont fait part de leurs préoccupations selon lesquelles un résultat contesté pourrait provoquer des troubles, comme ce fut le cas après les élections de 2006 et de 2011. Un avis que corrobore Al Kitenge, PDG du groupe de travail sur l'innovation basé à Londres, a déclaré qu'il y avait un risque énorme de problèmes dans les prochains jours : « Nous subissons la violence à la campagne depuis 40 ans ... Aujourd'hui, tout le monde est inquiet, car la violence pourrait s'étendre à Kinshasa. Les personnes les plus à risque dans un tel cas sont des civils et nous espérons que tout sera mis en œuvre pour éviter cela… ».
Nicole Ricci Minyem
Après trois années passées à la tête du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Henri Eyebe Ayissi vient de se voir confier de nouvelles missions au ministère du Domaine et des Affaires foncières à la faveur du remaniement gouvernemental du 4 janvier 2019.
Né le 24 septembre 1955 à Mbellé II dans le département de la Lekié, il fait ses études primaires à l’école de la Mission Catholique d’Obala. Ses études secondaires se déroulent aux Séminaires Saint-Joseph d’AKONO et Sainte – Thérèse de Mvolyé à Yaoundé, où il obtient le Baccalauréat A2 en juin 1973. Il poursuit ses études supérieures à l’Université de Yaoundé et obtient la Licence en Droit Public en 1978, puis le Doctorat en Droit Public en 1983. Parallèlement, il est admis à l’ENAM et sort Administrateur civil en 1981. Ensuite, en 1987, il est admis au concours professionnel pour le recrutement des Administrateur Civils Principaux.
Sa carrière professionnelle commence lorsqu’Henri Eyebe Ayissi intègre l’Inspection Général de l’Etat dès la sortie de l’ENAM et y travaille en novembre 1981 à septembre 1982. De septembre 1982 à février 1984, il occupe les fonctions de Chef de service des Etudes Juridiques, puis de Directeur Adjoint des Affaires Législatives t Règlementaires aux Services du Premier Ministre. De 1984 à 1985, il est Chef de la Division des Etudes et de la Réglementation au Ministre de la Fonction Publique. Puis, de 1985 à 1987, il est Chargé d’Etudes N° 1 à la Division des Affaires Juridiques au Ministère du Plan et de l’Aménagement du Territoire.
Et du 7 janvier 1987 au 7 septembre 1990, il est Secrétaire des Conseils Ministériels à la Présidence de la République. Du 7 septembre 1990 au 27 novembre 1992, il est Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. De 1998 à 2004, il occupe les fonctions d’Inspecteur Général au Ministère de l’Enseignement Supérieur. De 2004 à 2007, il est Inspecteur Général chargé des élections au Ministère de l’Administration Territoriale. De 2007 à 2015, il est ministre des Relations Extérieures. De 2015 à 2019 il est ministre de l’Agriculture et du Développement rural avant sa nomination le 4 janvier 2019 au ministère du Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières.
Son premier défi à la tête de ce nouveau département ministériel sera certainement l’informatisation des procédures relatives au bornage et autres activités des domaines et du cadastre. L’idée est de réduire les actes de fraudes sur les immatriculations et autres bornages de terrains. À travers l’informatisation des procédures il serait alors possible de savoir la situation exacte d’un terrain, s’il est déjà enregistré, si une procédure est en cours ou si le terrain fait l’objet d’un litige.
En outre l’informatisation pourrait indiquer des informations non seulement sur le propriétaire connu, mais aussi s’il existe ou pas des hypothèques et autres engagements sur une parcelle. Une autre initiative pourrait être une plus grande implication des géomètres dans les procédures domaniales et cadastrale. Ils devront signer les procès-verbaux de bornage, les plans et les autres documents.
En effet, les géomètres ne devraient plus être seuls lors des opérations de bornage. Il faut qu’ils soient assistés soit d’une commission Ad Hoc soit de la commission consultative. Très souvent, les géomètres descendent seuls sur le terrain c’est pourquoi parfois ces derniers ont l’impression qu’ils peuvent borner ce qu’ils veulent.
Otric N.
Il vient d’être porté à la tête du ministère de la Communication après sa sortie du gouvernement en 2018.
Fils d'un infirmier, il est scolarisé à Yoko, à Bafia et à Ngaoundéré suivant les affectations de son père. À l'issue de deux cursus parallèles à l'Université de Yaoundé, il obtient les deux licences en Droit et en Lettres modernes françaises. Il continue ses études à l’Institut des relations internationales du Cameroun. En 1975 il entre au ministère des relations extérieures et il remplit des fonctions au ministère et à l'ambassade du Cameroun au Caire.
En 1985, il devient directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence. Le 21 décembre 2004 il est nommé Secrétaire Général adjoint à la présidence dans le Gouvernement Ephraïm Inoni et dans cette fonction il est Ministre plénipotentiaire, représentant personnel du chef de l’État au Conseil permanent de la francophonie.
Proche de Paul Biya, il est nommé en avril 2007 Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. En 2009, il devient ministre Chargé de mission à la Présidence de la République dans le Premier gouvernement Philémon Yang. Lors de l'élection présidentielle camerounaise de 2011, le nom de René Sadi avait été avancé comme un candidat potentiel, mais Paul Biya décide finalement de postuler lui-même pour un nouveau mandat.
Le 9 décembre 2011, René Sadi est nommé ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation dans le Deuxième gouvernement Philémon Yang. A la faveur d'un remaniement ministériel du gouvernement Yang en mars 2018, il regagne la présidence de la République avec rang de Ministre chargé de missions. Ce redéploiement est interprété par nombreux commentateurs de la vie politique camerounaise comme une mise en réserve du potentiel dauphin en vue de le préparer pour la succession du Président Paul Biya.
Il est très apprécié de Paul Biya, qui l’a déjà choisi pour effectuer des missions délicates. En 2013, il a ainsi été envoyé à la Fifa pour tenter de résoudre la crise qui touchait la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et qui avait abouti à la suspension du pays de toutes les compétitions internationales.
Jeune Afrique le présente comme un proche d’Ibrahim Talba Malla, directeur de la Société nationale de raffinage (Sonara), de Dieudonné Bougne, son beau-frère, PDG de Bocom, ou encore de Paul Célestin Ndembiyembé, membre du comité central du RDPC et rédacteur de ses discours. Il disposerait de relais dans la presse, notamment au sein du journal Le Détective, de Patrick Tchouwa, ou de l’organe du RDPC, L’Action, de Benjamin Lipawing.
Enfin, dernier atout, René Sadi est un ami du sultan des Bamouns, Ibrahim Mbombo Njoya, qu’il a connu en Égypte et qui est lui-même très écouté par Paul Biya. Redouté et respecté, il entretient une réputation d’homme intègre, jamais atteint par les affaires, et que peu osent contrarier.
Otric N.
La présidence nigériane et le président de la Commission électorale indépendante (Céni) se sont défendus face aux critiques de l'opposition qui dénonce la nomination de la nièce du président Muhammadu Buhari au sein de la commission électorale, à six semaines d'un scrutin présidentiel auquel l'ancien général briguera sa propre succession.
« Je suis le seul responsable de la compilation des résultats », a déclaré le président de la Céni, Mahmood Yakubu, en fin de semaine, après une polémique lancée par le principal parti de l’opposition qui refuse la nomination de Amina Zakari, nièce par alliance du président Buhari, à la tête d’une branche de l’institution, le centre de compilation des résultats de la présidentielle du 16 février.
« Quelqu’un doit s’occuper de l’organisation des lieux du vote, de la distribution des réseaux internet, des accréditations des observateurs internationaux et des journalistes », s’est défendu le président de la Céni, affirmant que ces tâches ne peuvent influer le résultat de la présidentielle du mois prochain, à laquelle le chef de l’État est candidat à un second mandat.
Nièce par alliance
Auparavant, la présidence avait déjà voulu mettre un terme à la polémique, affirmant qu’Amina Zakari était sa nièce par alliance : « Dire qu’il y a des liens de sang entre le président et une commissaire électorale est un pur mensonge », a assuré Gerba Shehu, porte-parole de M. Buhari.
Le Parti populaire démocratique (PDP), principal parti d’opposition, a rejeté cette semaine la nomination d’Amina Zakari, à la tête de la délégation qui va révéler les résultats des élections, à laquelle son oncle, le président Buhari, est candidat.
Pour le PDP, qui affrontera directement le président sortant, cette nomination est une violation directe du code de l’élection présidentielle : « Nous ne l’accepterons pas », a affirmé le PDP, dans un communiqué.
Amina Zakari, la première femme nigériane à être la tête de l’Independent National Electoral Commission, la commission électorale indépendante au Nigeria, avant d’être redéployée sous les clameurs de haros de l’opposition à un autre poste peut-être plus stratégique.
C’est la veuve de Bala Zakari, banquier et président d’une des plus importantes du Nigéria. Née le 23 juin 1960, Amina Zakari est une princesse, car fille de l’émir de Kazaure dans l’État de Jigawa. Elle serait diplômée en pharmacie de l’Université Ahmadu Bello de Zaria. Pharmacienne en chef, elle aurait participé à des projets de santé financés par les PTF au Nigéria.
Cette mère de cinq enfants, aurait occupée de nombreuses fonctions au sein de l’institution, d’abord présidente du conseil consultatif multipartite, ensuite présidente du comité de suivi de la planification et de la stratégie et enfin commissaire nationale aux élections. Elle est nommée à la tête de l’INEC en juillet 2015, en intérim d’Attahiru Jega, dont le mandat était arrivé à expiration.
Des postes qu’elle devrait selon la presse nigériane, à son lien de parenté avec l’actuel Chef d’état. Amina Zakari serait la fille de la sœur ainée de Muhammadu buhari qui avait épousé en second noce l’émir de Kazaure, et auprès de qui le chef d’état avait passé une bonne partie de son enfance.
Nicole Ricci Minyem
Des incidents ont éclaté en début de week end à Antananarivo entre partisans de l'ex-chef de l'Etat Marc Ravalomanana, donné perdant de la présidentielle du 19 décembre et les forces de l'ordre qui ont dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène, ont constaté les hommes de média.
Pour la cinquième fois en une semaine, quelques 500 partisans de Marc Ravalomanana ont bravé l’interdiction de manifester sur la place centrale du 13-Mai dans la capitale malgache. Les forces de l’ordre les ont dispersés à coups de gaz lacrymogène, comme mercredi, et les protestataires ont riposté avec au moins deux cocktail Molotov. Quatre personnes ont été arrêtées samedi, selon les mêmes sources.
Les manifestants dénoncent des fraudes lors du second tour de la présidentielle, remporté par l’ancien président Andry Rajoelina entre 2009 et 2014, selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il a obtenu 55,66% des suffrages, contre 44,34% pour Marc Ravalomanana qui a déposé des recours devant la Haute Cour constitutionnelle (HCC) pour contester les résultats.
La HCC doit se prononcer sur la validité ou non de ces recours mardi. D’ici là, les partisans de Marc Ravalomanana ont prévu de manifester quotidiennement pour faire pression sur la principale instance judiciaire du pays : « C’est injuste qu’on nous disperse comme ça à coups de gaz lacrymogène, nous des simples citoyens qui réclamons juste la vérité des urnes - « Après ce 8 janvier, si on ne restaure pas la vérité, peu importe qui va gagner, on va entrer dans une crise », a estimé un manifestant, Jean-Paul Rasolon, 53 ans.
« Nous ne sommes pas ici pour troubler l’ordre public », On veut juste la vérité, parce que j’ai vu de mes propres yeux les fraudes massives … », s’est indigné une autre manifestante Ninia Donia.
Règlement de comptes
Après une chasse au chat et à la souris entre manifestants et forces de l’ordre, une pluie torrentielle s’est abattue sur la capitale, vidant la place du 13-Mai.
À sept mois du premier tour des élections générales, les adversaires du président en exercice s’étaient mobilisé pour dénoncer l’adoption d’une nouvelle loi électorale le favorisant et, l’accusent de vouloir faire taire l’opposition. Hery Rajaonarimampianina, élu depuis 2013 n’avait cependant pas encore fait acte de candidature pour un second mandat
C’est en revanche déjà le cas de Marc Ravalomanana, ancien président de 2002 à 2009, et d’Andry Rajoelina, au pouvoir de 2009 à 2014. Or la nouvelle loi électorale prévoit qu’un candidat à la présidentielle doit déclarer toutes ses condamnations en justice, ce qui désavantagerait Ramalomanana, reconnu coupable de délits lorsqu’il était en exil après le coup de force de son successeur en 2009.
L’élection de 2018, qui s’est déroulée sans incident majeur, a pris le tour d’un règlement de comptes entre Marc Ravalomanana, qui a quitté le pouvoir en 2009 sous la pression de la rue et de l’armée qui avait confié le pouvoir à l’opposant Andry Rajoelina.
Les deux hommes avaient été interdits de candidature à la présidentielle de 2013 dans le cadre d’un accord de sortie de crise validé par la communauté internationale.
Nicole Ricci Minyem
La publication des résultats provisoires des élections générales en République démocratique du Congo, initialement annoncée pour le 05 Janvier, a été reportée à la semaine prochaine, d’après une communication faite par le président de la Commission électorale en charge de la centralisation des résultats.
Il a poursuivi par ces propos : « Il n’est pas possible de publier les résultats dimanche. On avance bien mais,onn'a pas encore tout …On est encore autour de 45 à 48% ». Il n’a pas précisé le jour exact prévu pour la publication: «La semaine prochaine nous donnerons… ».
L’élection présidentielle du 30 décembre dernier, on l’a souligné à plusieurs reprises, a pour objectif de désigner le successeur du président Joseph Kabila, qui ne peut pas se représenter. Trois principaux candidats se disputent cette succession, l’ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, soutenu par le président Kabila, et les deux opposants Martin Fayulu et Félix Tshisekedi.
La Commission électorale nationale indépendante sous pression
La CENI et son président ont perdu leur tranquillité. Ils ont pour obligation de donner des résultats conformes à la vérité des urnes et au vote du peuple congolais.
Cette demande a été formulée par tous les observateurs tant natonaux qu'internationaux de ce srutin, notamment la puissante conférence épiscopale, le chef de la mission d’observation de l’Union africaine et l’Union européenne. « La Ceni doit maintenant faire en sorte que ces voix et ces suffrages soient respectés », a aussi indiqué le porte-parole du Département américain.
La Conférence épiscopale a estimé samedi que s’il y a soulèvement de la population, il relèverait de la responsabilité de la Ceni, si les résultats, quoique provisoires ne sont pas conformes à la vérité des urnes.
Le président Donald Trump a annoncé l’envoi de 80 militaires américains au Gabon en réponse à la possibilité que des manifestations violentes puissent survenir en RDC.
Le scrutin de toutes les attentes
Tous les espoirs étaient permis. Grâce à la formidable vivacité du peuple congolais et notamment de sa société civile, le scrutin du 30 décembre conservait des chances d’être une réussite. Depuis les élections de 2011, tout particulièrement, des milliers de militants d’organisations échappant aux partis politiques traditionnels ont réclamé le respect de la Constitution, n’hésitant pas à risquer leur sécurité et souvent, hélas, leur vie, pour obtenir une réelle alternance politique.
Partout dans le pays, des marches et des manifestations pacifiques ont eu lieu. Partout dans le pays, la répression s’est abattue, avec une violence criminelle, comme dans le Kasaï, à Lubumbashi, à l’Est ou encore à Kinshasa, où les forces de l’ordre n’ont pas hésité à tirer à balles réelles. Bilan : des dizaines de morts, des centaines de blessés, des militants arrêtés, emprisonnés, torturés. En vain. Par la seule force de cette volonté collective, ce mouvement de fond aura réussi l’impensable : faire reculer un pouvoir aux abois, avec la promesse d’un scrutin libre et transparent, et le départ du président Kabila
C’est d’ailleurs cette même révolte citoyenne, ce même sentiment d’appartenir à une communauté de valeurs, qui a poussé des milliers de citoyens de Beni ou de Butembo, privés de vote par le pouvoir officiellement pour une raison d’insécurité, à installer des bureaux de vote de fortune et braver de longues files d’attente pour faire entendre leurs voix.
Car le pouvoir a pris peur et, dès le début, craignant certainement que cette frustration engrangée au fil des ans ne se traduise par un cuisant échec dans les urnes, a tout fait pour saboter cet exercice démocratique.
Nicole Ricci Minyem
Il a été évacué ce samedi de ses bureaux, rue de Grenelle à Paris après une intrusion violente de gilets jaunes. Ces derniers ont fait irruption dans la cour de son ministère après en avoir défoncé la grille à l'aide d'un engin de chantier.
« Il y avait des gilets jaunes, des gens habillés en noir (…) qui ont pris un engin de chantier qui était dans la rue et, qui ont défoncé la porte du ministère (…) et cassé deux voitures », a affirmé Benjamin Griveaux.
Il a également tenu à remercier ceux qui ont permis qu’il soit mis en sécurité : « Merci aux agents du ministère qui ont été d’un très grand calme et aux forces de l’ordre qui sont intervenues avec courage. S’attaquer à un ministère, c’est s’attaquer à notre bien commun, la République. Les auteurs de ces actes inqualifiables sont des ennemis de la démocratie … ».
Le porte parole du gouvernement français pense que c’est le gouvernement, au-delà de sa personne, qui était visé par l’acte des agitateurs : « Ce n’est pas moi qui suis visé, c’est la République, par ceux qui souhaitent l’insurrection, renverser le gouvernement, mais la République tient debout », a souligné le porte-parole du gouvernement. Et d’ajouter : « C’est inacceptable et j’espère que les vidéos permettront d’identifier et de poursuivre les auteurs et, qu’ils seront très très durement condamnés. Ce qu’ils ont cassé aujourd’hui ce n’est pas mon ministère, ils ont cassé un bâtiment qui appartient aux Français. Ce n’est pas moi qui suis propriétaire de ma charge, ce sont les Français».
Les bureaux de Benjamin Griveaux sont situés dans les lieux qui abritent également le ministère des Relations avec le Parlement, non loin de Matignon. Interrogé sur des informations faisant état de « tentatives d’intrusion » dans d’autres ministères, le cabinet du porte-parole n’a pas confirmé.
Derrière les violences qui ont marqué ce qui est surnommé acte 6 des gilets jaunes ce samedi, il y a un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste », a dénoncé dans un tweet Benjamin Griveaux. Le porte-parole du gouvernement a notamment fustigé le fait qu'« on lynche » des policiers, après la prise à partie de motards de la police par des manifestants sur les Champs-Elysées.
Benjamin Grivaux faisait également référence à des images sur des réseaux sociaux d’une vingtaine de gilets jaunes, entonnant devant le Sacré-Cœur « la quenelle de Dieudonné » sur le chant des Partisans, allusion au polémiste Dieudonné M’Bala M’Bala, condamné plusieurs fois pour des propos racistes et antisémites.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a quant à lui aussi fustigé certains qui continuent à venir manifester, animés par la haine des institutions. Dans un autre tweet, il a salué une attitude exemplaire face à des attaques inqualifiables. Il y reprend une vidéo des incidents entre les motards pris à partie et des manifestants
L’exécutif a pointé du doigt, à plusieurs reprises, les groupes d’ultra droite qui ont participé à des violences lors des journées de manifestations des « gilets jaunes » depuis le 17 novembre.
Pour rappel, pour son acte 6 à trois jours de Noël, la mobilisation des gilets jaunes avait fortement baissé, de près de moitié par rapport à la semaine qui avait précédé, avec près de 40.000 participants dans divers défilés, barrages routiers et blocages aux frontières.
Nicole Ricci Minyem