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Mfoungo

Mfoungo

 

Publié en début de cette année, le rapport de cette Organisation Non – Gouvernementale classe le Cameroun parmi les dix pays en conflits à surveiller en 2019.

Il n’est pas évident de comprendre clairement sur quelle base, avec quelles données, cette organisation relève que la situation sécuritaire s'est considérablement dégradée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, durant l'année écoulée. Elle estime aussi que ni le gouvernement, ni les groupes séparatistes n'ont l'intention de dialoguer aujourd'hui, une étape pourtant indispensable pour que la situation s'améliore dans les deux régions en crise.

 

Tanda Theophilus, chercheur au sein de International Crisis Group, estime que « les groupes armés des terroristes de l’ambazonie réussissent des attaques contre l’armée parce qu’ils auraient la maîtrise du terrain. Ces milices ont des campements dans la forêt. Ils frappent et ils retournent dans leur cachette ».

 

Une assertion tout à fait inexacte, car, tout au long de l’année qui semble être le base de l’étude menée par Tanda Theophilus et ses collaborateurs, l’on a vu les actions des forces de défense et  de sécurité. Elles ont, à plusieurs reprises, mis à mal la tranquillité de ceux qui sont appelés séparatistes, en détruisant les campements dans lesquels ces derniers pensaient se retrancher. Ils sont nombreux qui ont été appréhendés et leurs armes saisies. Ce sont les mêmes forces de défense et de sécurité qui, bien que violemment agressées, ont réussi à  libérer les otages de ces hors la loi. Certains terroristes, se sentant acculés, ont d’ailleurs répondu favorablement à l’appel lancé par le Président de la République, à travers le comité de désarmement et de réinsertion. Des éléments que n’ont pas pris en compte les responsables d’International Crisis Group.

 

D’autres réalités, viennent corroborer la pensée de ceux qui estiment qu’il existe bel et bien une réelle ouverture pour le dialogue, d’autant plus que les populations citées dans ce rapport, sous prétexte qu’elles apportent leur soutien aux terroristes sont celles qui, plus d’une fois, se sont levées pour dire au gouvernement qu’elles en ont assez. L’on a vu des sœurs, des mères, des épouses et des filles, pleurer à chaudes larmes, dans les rues des chefs lieux des régions en crise et même à dans la ville aux sept collines, afin de  dire à leurs parents ayant pris le mauvais chemin, d’abandonner les armes. Et, bien que très peu perceptibles, les résultats sont là, pour démontrer que leurs cris ont été entendu.   

Dans un esprit d’apaisement et, parce que cela répond à leurs devoirs régaliens de protection et de développement, les éléments des forces de défense et de sécurité ont apporté du réconfort aux populations en détresse et, des témoignages recueillis auprès des victimes des terroristes amabazoniens, l’on a pu lire une certaine complicité ainsi qu’une envie de participer au retour à la paix. Bien que conscientes de ce qu’elles risquaient, il y’a des personnes qui ont dénoncé les amba boys, réfractaires à l’esprit de cohésion, de partage, de fraternité national.   

 

International Crisis Group estime en plus qu’au moins 500 civils et plus de 200 membres des forces de sécurité ont été tués depuis le début des violences. L'ONG considère ainsi que cette crise anglophone est l'un des dix conflits à surveiller en 2019 dans le monde ». C’est possible mais, la politique mise en place par le gouvernement et, la posture républicaine des forces de défense et de sécurité va permettre que les données soient différentes au cours de cette année.

 

La quête permanente du Président de la République, afin que les fils et les filles de ce pays se mettent ensembles pour la construction de la nation Cameroun est certainement entendue.

 

Mais, parce que nous sommes dans un Etat de Droit, l’ordre doit régner et, il est tout à fait logique, dans le strict respect des droits de l’Homme que des mesures soient prises, afin de préserver les acquis, d’où ce message du Président Paul Biya : «Si l’appel à déposer les armes que j’ai lancé aux entrepreneurs de guerre reste sans réponse, les forces de défense et de sécurité recevront instruction de les neutraliser. Je suis bien conscient en effet de la désolation que ces insurgés infligent aux populations de ces régions. Cette situation ne peut plus durer».

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
 
 
 
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Le général Djibrill Bassolé, l'un des auteurs présumés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a refusé lundi, lors du procès, d'évoquer les écoutes téléphoniques, pièce maîtresse du dossier d'accusation.

 

L’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères est poursuivi sur la base de l’enregistrement d’une conversation téléphonique qu’il aurait eue avec le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, dans laquelle celui-ci semble affirmer son soutien au putsch du 16 septembre 2015 : «  Je ne souhaite pas faire la moindre commentaire… », a déclaré Djibrill Bassolé à la barre, interrogé par le parquet sur le contenu des écoutes téléphoniques, au troisième jour de sa comparution, le procès ayant été suspendu pendant deux semaines pour les fêtes.

 

D’après lui, les écoutes dont la retranscription a été lue par le parquet, ont été fabriquées, manipulées : « ce sont des enregistrements sauvages, placés à dessein dans le dossier pour m’accabler. Qu’on me dise d’où viennent ces écoutes, qui les a enregistrées et comment elles se sont retrouvées sur la place publique », a-t-il lancé au parquet.

 

Djibrill Bassolé risque la prison à perpétuité

 

Selon le procureur militaire Alioune Zanré, un rapport d’expertise conclut que les analyses acoustiques et linguistiques  n’ont produit aucun indice ni trace de trucage ou de montage. Mais il a refusé de dévoiler le procédé par lequel ces enregistrements ont été obtenus.

 

« Le même expert a dit que la gamme de fréquences surpasse le standard international pour GSM mobile. En clair, ce n’est pas le résultat d’une écoute classique mais un contenu obtenu autrement », a rétorqué le général Bassolé.

 

Accusé de trahison, complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtres, coups et blessures  au cours du putsch qui a fait 14 morts et 270 blessés, il risque la prison à perpétuité.

 

Au total, 84 personnes sont accusées et jugées depuis février 2018, dont le général Gilbert Diendéré, considéré comme acteur principal et cerveau présumé du coup de force manqué, qui a comparu pendant deux semaines avant Djibrill Bassolé. Le 16 septembre 2015, des soldats du régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute du président Blaise Compaoré.

 

Devant les juges, au cours du procès de novembre, il a martelé : « Je n’ai ni commandité, ni planifié, ni organisé, ni exécuté ce que les gens appellent coup d’État. Le 16 septembre, on a fait appel à moi parce que des soldats du RSP [Régiment de sécurité présidentielle, ont fait irruption dans le Conseil des ministres et ont arrêté le président de la Transition Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida et certains ministres… ».

 

Le RSP était la garde prétorienne de Blaise Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire après 27 ans au pouvoir. Djibrill Bassolé était l’un des barons du régime Compaoré, dont il fut le chef de la diplomatie. Contrairement au président déchu, il n’avait pas fui le Burkina après la chute du régime.

 

Nicole Ricci Minyem

Le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a annoncé sa démission, ce lundi 7 Janvier,  une surprise qui donnera à l'administration Trump, hostile au multilatéralisme, l'occasion de désigner la nouvelle direction de l'institution-phare du développement économique.

 

Dans un communiqué, Jim Yong Kim, qui a présidé la Banque mondiale pendant six ans, a simplement indiqué qu'il va rejoindre une société d'investissements et se focaliser sur les investissements dans les infrastructures dans les pays en développement.

 

La Succession

 

L’on pense, comme de coutume au sein de cette institution bancaire, que c’est un américain qui va prendre les commandes de la Banque mondiale, tandis que la direction du FMI est confiée généralement à un Européen.

 

Ce partage des rôles, fortement contesté par les pays émergents, ouvre la voie à une nomination d'un nouveau dirigeant par l'administration Trump, qui est très critique vis-à-vis des prêts de la Banque mondiale envers certains pays comme la Chine.

 

Agé de 59 ans, Jim Yong Kim, dont la démission sera effective le 1er février, sera remplacé dans l'intérim par Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale. Et, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, dit sa hâte de travailler avec les autres gouverneurs pour désigner un nouveau dirigeant, a indiqué une porte-parole.  

 

Il avait été promu par le président démocrate Barack Obama à la tête de la BM en 2012, puis reconduit en 2016, et son mandat devait durer jusqu'en 2021: « Cela a été un grand honneur que de servir en tant que président d'une institution remarquable, forte d'un personnel passionné dédié à sa mission qui est d'éliminer l'extrême pauvreté de notre vivant », a-t-il dit dans un communiqué, qui ne donne pas la raison de son départ.

 

Il a ensuite affirmé que « Le travail de la Banque mondiale est plus important que jamais alors que les aspirations des pauvres progressent dans le monde et que les problèmes comme celui du changement climatique, des épidémies, des famines et des réfugiés continuent de croître en ampleur et en complexité… ».

 

 

Bilan contesté

 

Sous la houlette de M. Kim, un médecin de formation, l'institution de développement, qui compte 189 pays membres, est parvenue à boucler une augmentation de capital et a eu davantage recours au secteur privé pour financer des projets dans les pays en développement.

 

Mais en interne, son bilan avait été hautement contesté, même avant son renouvellement à la tête de l'institution internationale. Il avait dû affronter une grogne interne inédite alimentée par une réorganisation contestée et une controverse sur le versement de bonus à de hauts dirigeants en 2014.

 

Son plan d'économies de 400 millions de dollars, accompagné de licenciements, avait déstabilisé à l'époque les quelque 15.000 salariés de cette institution, qui a toujours été présidée par un Américain depuis sa création en 1945.

 

Avant son renouvellement à la présidence, l'association des personnels de la BM avait dénoncé une crise de leadership. Plusieurs anciens cadres avaient déploré dans une lettre ouverte l'absence d'une stratégie claire et appelé à un processus de sélection plus transparent et ouvert.

 

Un appel à candidatures avait été lancé avant la fin de son premier mandat, mais avait été verrouillé par les Etats-Unis, premiers actionnaires de la BM, qui s'étaient empressés d'apporter leur soutien à un deuxième mandat du président sortant, décourageant ainsi toute candidature dissidente.

 

Ce fils d'un Nord-Coréen échappé au Sud est né en 1959 à Séoul, à l'époque une ville très pauvre. Il est arrivé aux Etats-Unis à cinq ans, dans l'Iowa, où il a suivi les pas de son père en faisant des études de médecine. Il a décroché deux doctorats, en médecine et anthropologie.

 

Sa carrière, largement consacrée à la recherche (sur la tuberculose et le sida), l'a mené vers l'humanitaire. Il est le cofondateur de Partners in Health, une association qui fournit des traitements et des moyens de prévention aux populations défavorisées des pays pauvres.

 

Il est ensuite passé par l'Organisation mondiale de la santé, et est devenu en 2009 président de l'université de Dartmouth, dans le New Hampshire. Parmi ses nouvelles fonctions, Jim Yong Kim a indiqué lundi qu'il allait joindre à nouveau le conseil d'administration de Partners in Health.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
 
 

La Commission vérité et réconciliation de Gambie, chargée d'enquêter sur les crimes commis pendant les 22 ans du régime de l'ex-président Yahya Jammeh, a entamé lundi ses auditions, deux ans après le départ du pouvoir de M. Jammeh.

 

Cette commission a été lancée en octobre 2018 et, elle est  formée de 11 membres. Le premier témoin a été  auditionné. Ebrima Chongan, un responsable de la police pendant le coup d'Etat ayant porté au pouvoir M. Jammeh en 1994 est le premier à répondre aux questions des responsables de cet office qui va tenter , au cours des prochaines, de démêler l’écheveau mis en place par le système de l’ex président de la Gambie. Et, les premiers avis semblent aller en défaveur de l’ancien dirigeant : « Je connais très bien Yahya Jammeh. Je l'ai formé dans la gendarmerie. Il était un soldat indiscipliné et un comploteur permanent. Il prenait de l'alcool… », a déclaré le témoin.

 

Il a en outre affirmé qu’il a été arrêté quelques semaines après le coup d'Etat de M. Jammeh avec un autre responsable de la police, Pa Sallah Jagne, et emprisonné dans la banlieue de Banjul : « Après l'arrestation au quartier général de la police à Banjul par des soldats, nous avons été emmenés à la prison Mile (Two, dans la capitale) où nous avons été confinés à l'isolement », a dit M. Chongan.

 

L’officier a déploré les conditions de détention auxquelles ils ont été astreints : « La cellule où nous avons été détenus était infestée de rats et de la mauvaise nourriture nous a été  servie. Nous avons eu ce traitement parce que la junte nous a accusés de vouloir attenter à la sécurité nationale… », a t-il poursuivi.

 

Instituée par une loi en décembre 2017, la TRRC dispose de pouvoirs d'enquête et pourra, au terme de ses travaux dans deux ans, recommander des poursuites ou des réparations.

 

Présidée par un ancien diplomate auprès des Nations unies, Lamin Sise, la Commission comprend quatre femmes, dont la vice-présidente, Adelaide Sosseh, et représente l'ensemble des communautés ethniques et religieuses du pays.

« Le début des auditions de la Commission est un important premier pas vers la garantie de justice, de vérité et de réparations en Gambie et montre un fort engagement du gouvernement de rompre avec un passé fait de systématiques violations des droits humains », a déclaré ce 7 Janvier, la directrice d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Evelyne Petrus Barry, dans un communiqué.

 

Parvenu au pouvoir par un putsch sans effusion de sang en 1994, Yahya Jammeh s'était fait largement élire et réélire sans interruption jusqu'à sa défaite en décembre 2016 face Adama Barrow, candidat de l'opposition.

 

Après six semaines d'une crise à rebondissements provoquée par son refus de céder le pouvoir, il a finalement dû quitter le pays le 21 janvier 2017 pour la Guinée équatoriale à la suite d'une intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest et d'une ultime médiation guinéo-mauritanienne.

 

Les défenseurs des droits de l'homme accusaient le régime Jammeh d'actes systématiques de torture contre des opposants et des journalistes, d'exécutions extra-judiciaires, détentions arbitraires et disparitions forcées.

 

Nicole Ricci Minyem

Les retrouvailles entre les deux personnalités était certes empreinte de solennité mais, à travers l’accolade qu’ils se sont donnés, on a ressenti la chaleur de l’accueil, malgré cette visite inattendue.  

 

L’information a été rendue publique ce mardi, par les médias des deux pays, notamment les agences de presse officielles nord-coréenne et chinoise. Et partout, le leader Coréen Kim Jong-un est présenté comme un  homme qui aime les surprises. Pendant quatre jours, les deux homologues vont longuement échanger sur les dossiers qui interpellent leur pays respectif et certainement aussi, sera évoqué les rapports avec les autres Etats, à l’instar des Etats Unis.

 

Parmi les membres de la délégation qui l’accompagne pour cette visite officielle, son épouse Ri Sol-ju ainsi que plusieurs hauts dignitaires. Tous sont  partis de la gare de Pyongyang à bord d’un train spécial, a rapporté l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

 

Cette visite a t- elle un lien avec un nouveau sommet avec le président des Etats – Unis Donald Trump ?

 

La Chine est un important acteur diplomatique dans le dossier sensible des programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord, car le géant asiatique est son principal allié diplomatique et commercial. La rencontre pourrait servir à préparer deuxième sommet avec le Président des Etats – Unis,  alors que les négociations sur la dénucléarisation de la péninsule restent un sujet très sensible.

 

Pour mémoire, c’est en 2017 que les tensions entre la Corée du Nord et les Etats Unis avaient été des plus vives. Pyongyang avait à ce moment, réussi à miniaturiser ses têtes nucléaires, pour les placer sur des missiles intercontinentaux. Un média avait à ce moment cité un rapport confidentiel de l’Agence américaine de renseignement militaire. Pourtant, les experts américains pensaient qu’il faudrait encore quatre ou cinq ans à la Corée du Nord, pour miniaturiser suffisamment une tête nucléaire afin de la mettre sur un missile intercontinental et atteindre les côtes des Etats-Unis.

 

Et, en 2018, Kim Jong-Un et Donald Trump se sont rencontrés après des mois d’affrontements verbaux. Leurs échanges avaient essentiellement tourné vers le dossier dénucléarisation. Les deux dirigeants avaient précisé rassuré sur les nouveaux fondements d’une relation très spéciale, même comme la teneur du document qu’ils avaient signé, à l’issue de leur rencontre n’a cependant pas été dévoilée.

 

Les images que l’on avait crues inimaginables à cause du parcours ainsi que des styles radicalement différents des deux hommes ont fait le tour du monde. Et,  Donald Trump l’a fait remarqué, au terme de leur entretien à huis clos, intervenu trente ans de silence : « Je suis honoré, nous allons avoir une excellente relation, je n’en ai aucun doute… ».

 

Un avis que partage Kim Jong-un « Nous avons surmonté les obstacles et les préjugés du passé pour être ici- Nous pouvons maintenant voir un chemin vers l’objectif final…».

 

C’est à l’issue de cette rencontre que les deux présidents avaient pensé à une deuxième entrevue. Celle-ci aura pour objectif de peaufiner les détails qui doivent entrer en jeu, pour une dénucléarisation partielle ou complète, car, pour ces Etats, c’est un véritable sujet d’inquiétude.

 

Ce n’est pas la première visite de Kim Jong-Un en Chine. L’an dernier, pour rendre hommage à son homologue, il s’y est rendu à trois reprises. De ce côté également, on parle de relations quelque peu tendues et, qui se seraient dégradé depuis 2011, date à laquelle le dirigeant Coréen est arrivé à la tête de son pays. Mais, puisque le dossier nucléaire interpelle les uns et les autres, ils ont résolu de mettre un peu d’eau dans leur vin.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Mis en examen depuis le 10 Décembre 2018, l’ancien directeur général de Renault – Nissan, vêtu d’un costume sombre, a semblé amaigri devant les juges. Pour sa première comparution, Il est arrivé menotté, une corde nouée autour de la taille.

 

Au moment om on lui a passé la parole, l’ancien directeur général na eu de cesse de clamer son innocence, en se disant « faussement accusé et détenu de manière injuste. J’ai agi avec l’approbation des dirigeants de groupe… ». Une sortie qui n’a pas eu l’air de convaincre le juge qui a maintenu la détention de Carlos Ghosn, qu’on soupçonne de vouloir prendre la fuite.    

 

Il est soupçonné d’avoir dissimulé aux autorités boursières, une partie de ses revenus perçus chez Nissan. On parle d’un montant, d’une valeur d’environ cinq milliards de Yens (38 millions d’euros), pendant cinq ans (2010- 2015). A l’issue de cette première garde à vue, il avait fait l’objet d’un nouveau mandat d’arrêt. Accusé pratiquement pour les mêmes faits : Minoration similaire d’émoluments pour la période allant de 2015 – 2018. Un troisième chef d’accusation a été ajouté aux premiers : Abus de confiance, on le soupçonne d’avoir effectué des virements d’un compte Nissan au bénéfice d’une ami saoudien, ce dernier lui aussi nie toute implication.

 

Un système judiciaire japonais implacable   

 

Le tribunal a été pris d’assaut ce lundi, à l’occasion de l’ouverture du procès de Carlos Ghosn. Dès les premières de la matinée, une longue file de personnes s’était formé devant les portes. On parle de plus d’un millier de personnes qui attendaient, malgré le froid, tentant tant bien que mal d’obtenir l’une des rares places mises à leur disposition. Il faut préciser que seuls quatorze (14) tickets ont été alloués par tirage au sort à des membres du public, afin qu’ils puissent prendre part à la comparution de l’accusé.

 

A côté de monsieur – madame tout le monde, les juges, avocats représentant les deux parties. Dans la foule, on ne s’attend pas, au regard des accusations portées sur l’ancien directeur général de Renault – Nissan, à ce que le juge se montre clément. Il se dit qu’il encoure la peine maximale sans aucune circonstance atténuante. Mais, ce ne sont là que de simples spéculations, en attendant le verdict final.

 

Un verdict qui sera lu, au cours des prochains jours, devant les membres des corps diplomatiques de certains pays. L’ambassadeur de France au japon, Laurent Pic est attendu, dans le cadre de la protection consulaire, selon le porte – parole de l’ambassade. Autres diplomates dont on espère la présence, celui du Liban ainsi que le Consul du Brésil, d’après la chaîne de télévision publique NHK.

 

Certains parlent d’une procédure rare, seul 0,6 % des détenus ont fait une telle requête l’an dernier. Elle n’a quasiment aucune chance de changer le cours des choses mais la portée symbolique est forte pour l’ex responsable, Carlos Ghosn, qui a là, une occasion de rompre le silence médiatique dans lequel il est muré depuis plusieurs semaines et de donner sa version des faits. Il est toutefois conscient de ce qui l’attend, au terme de ce procès.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Les exactions continuent dans les régions en proie à des crises sécuritaires. Depuis quelques heures, une image circule dans les réseaux sociaux, celle d’un homme dont les membres sont entravés et, qui promènent sur ses tortionnaires, un regard hagard

 

L’on ignore encore les raisons qui l’ont jeté entre les bras de ses ravisseurs mais, il a visiblement très envie de se retrouver dans un autre lieu. Et, des informations que l’on a recoupées depuis que les exactions sont commises au sein des populations au Nord Ouest et au Sud Ouest, ces bandits de grand chemin n’ont pas besoin d’une raison quelconque, pour s’en prendre à ces personnes qui n’aspirent qu’à vivre en paix.

 

A l‘instar du jeune homme dont les actes de tortures sont visibles, ils sont parfois enlevés dans leur domicile, pendant qu’ils sont dans leurs champs, dans leurs établissements commerciaux, les établissements scolaires, les lieux de culte…Tout ce que désirent ces barbares assoiffés de sang, c’est la panique qu’ils peuvent inspirer.

 

Autour de ce monsieur dont la terreur est palpable et, qui a été certainement été contraint d’adopter une attitude humiliante, on peut voir les images de ses ravisseurs. Comme certains animaux qu’on n’oserait nommer ici, ils se déplacent en meute, des bandes de plusieurs dizaines d’individus, drogués et, complètement plongés dans le cauchemar que semble être leur vie et, qu’ils tentent de faire partager aux autres.

 

Les questions qu’ils posent à leurs victimes sont les mêmes : Le lieu d’origine -  le métier exercé dans la vie – les aspirations  ou penchant politique – leur avis sur la gestion politique et sécuritaire du Président de la République – leur avis  sur l’ambazonie … Lorsque les réponses données ne rencontrent pas l’assentiment des tortionnaires, ce sont des coups qui pleuvent, le plus souvent avec des armes blanches, des bâtons, des barres de fer, bref, tout ce qui tombe entre leurs mains pleines du sang des innocents.

 

On pourrait prétendre que l’on s’est habitué à de telles images ! Mais, que non. Il n’est pas évident de le faire, voir un être humain souffrir, suppliant pour qu’on lui laisse la vie sauve, refusant l’idée selon laquelle il serait peut être entrain de vivre ses derniers moments sur terre. Un homme qui se sait encore tout jeune, donc avec un avenir brillant qui l’attend. Et, que dire du traumatisme que vivent les parents des victimes des terroristes ?

 

Malheureusement, depuis que certains individus ont résolu de prendre les armes contre leurs concitoyens, c’est à ce genre de spectacle que les camerounais sont soumis. Des tableaux  sombres qui laissent entrevoir qu’on pourrait être loin, mais alors, très loin de ce retour au calme, tant souhaité par le Président de la République, qui, dans l’un de ses discours a dit qu’il « est un mendiant de la paix ».

 

Les ambazoniens ou terroristes, ou encore amba boys semblent vouloir instaurer un no mans land dans certaines localités des régions du Nord et du Sud Ouest. Ils exercent intentionnellement des douleurs aigües, physiques et mentales et, chaque jour apportent son cortège de traumatisme. Vivement que des solutions drastiques soient prises, pour que les populations reviennent à une vie normale, avec son cortège de vicissitudes, mais, que le sang des camerounais cessent de nourrir ce sol qui les a vu naître et, pour lequel ils ont, pour certains choisi de se sacrifier.

 

Et, face à cet énième acte de torture, que les organisations non gouvernementales, les organismes de défense de droit de l’Homme montent au créneau afin de dénoncer, condamner et prendre des mesures qui s’imposent, afin que cela cesse. Ces mesures dont ils ont, pendant longtemps, menacé le Gouvernement camerounais.

 

Nicole Ricci Minyem

Les généraux Ojong Elvis Ojong et Obi ont été tués dimanche, au cours d’une opération militaire dans la ville de Mamfé, région du Nord-Ouest, a-t-on appris de source médiatique.

Les éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) ont neutralisé deux leaders des factions armées ambazoniennes. Victor Obi A.k.a « général Ibo » a été tué lors d’un raïd mené par l’armée aux premières heures de la journée de dimanche. Ce jeune homme de 26 ans avait rejoint les forces de défenses de l’Ambazonie (Adf) après avoir fui l’arrivée des soldats à Kajifu (département du Manyu, région du Sud-Ouest) en décembre 2017.

Ojong Elvis Ojong, alias «General Eyong», un autre chef de guerre séparatiste, a été tué au cours de ces mêmes opérations. Les concernés qui avaient trouvé refuge en divers lieux en brousse ont été surpris par les militaires. Leurs camps ont été rasés et des armes récupérées.

Le 4 janvier dernier, un général ambazonien a survécu à une opération militaire menée par les forces camerounaises dans la localité de Menji, région du Sud-Ouest. Il se serait enfuit vers le Nigeria. Selon des sources concordantes, Field Marshall, leader des «Red dragons», serait bel et bien en vie, contrairement à l’annonce de sa mort qui circule depuis le 31 décembre dernier. Ce chef de milice aurait été touché par balle au cours de combats avec l’armée camerounaise, mais aurait réussi à s’échapper vers le Nigeria.

La nouvelle a été confirmée par le porte-parole de l’armée, qui a recommandé de la prudence face aux informations en circulation. « Nous savons qu’il a été blessé. Mais c’est un grand acteur et manipulateur. Il se fait passer pour mort pour réapparaître afin de cultiver le mythe sur sa personne», a affirmé le 2 janvier le colonel Didier Badjeck, interrogé par Jeune Afrique.

Quelques jours avant la rumeur de la mort de Field Marshall, l’armée camerounaise avait engagé une opération militaire d’envergure à Menji, dans le département du Lebialem (région du Sud-Ouest). Située à environ 40 km de la ville de Dschang, cette localité est le bastion des «Red dragons», la milice armée à la tête de laquelle trône Field Marshall. Les combats, qui avaient commencé peu après la fête de Noël, se sont poursuivis jusqu’au Nouvel An.

Plusieurs morts seraient à dénombrer chez les sécessionnistes, selon le porte-parole de l’armée, mais Field Marshall et ses hommes ont néanmoins réussi à faire face aux soldats camerounais. Cet ancien chef de la sécurité du royaume de Fontem, à qui l’on prête des pouvoirs mystiques, continue de s’imposer comme l’un des chefs de guerre les plus résistants de l’Ambazonie. «Il est très puissant. Du temps où il travaillait pour le roi d’Azi [village du Lebialem, ndlr], il avait accès à tous les secrets. À sa mort, il a presque assuré l’intérim car le successeur du roi était au Canada», explique un déplacé de Menji, sous couvert d’anonymat.

Le 21 décembre dernier, un autre chef de guerre ambazonien, le général Ivo, commandant des Ambazonia Defense Forces (ADF), a été tué par l'armée camerounaise à Teke, une localité proche de Kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest. Selon une source sécuritaire, le combattant sécessionniste connu sous le nom de Général Ivo, qui dirigeait les ADF sur le terrain, a été victime d’un raid effectué par le Bataillon d’intervention rapide (BIR) de l’armée camerounaise, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 décembre 2018.

 

Otric N.

Le programme de dépense a été adopté vendredi 28 décembre 2018 à Yaoundé, au cours de la 61ème session ordinaire du conseil de direction.

En plus de l’examen et de l’adoption du budget de l’Office du Baccalauréat pour l’exercice 2019, le conseil s’est penché sur l’examen et l’adoption des procès-verbaux des conseils ordinaires et extraordinaires du 27 juin 2018. Ensuite à l’évaluation du plan directeur 2018 et l’adoption de celui du nouvel exercice. Selon le procès-verbal, «la performance globale de l’Office du Baccalauréat du Cameroun au cours de cet exercice a été réalisé à 96,97%».

Et après avis du contrôleur financier, le budget 2019 a été adopté à hauteur de 7 992 094 500 FCFA. Pour Catherine Ndoumbe Manga, présidente dudit conseil, parce que l’OBC est classé dans la catégorie d’établissement public à caractère administratif depuis le 12 juillet 2017, il a le devoir de se conformer.

Ainsi, précise-t-elle que la lettre du 20 octobre 2017 du ministère des Finances clarifie les contours de la mise en oeuvre de la décision du 12 juillet de la même année. «Il s’agit d’accompagner le gouvernement dans la quête de bonne gouvernance, en vue de l’atteinte des résultats prescrits, pour éviter toute demande récurrente de subvention non justifiée», argue-t-elle. Un défi à relever pour Etienne Roger Minkoulou, nommé à la tête de cette institution depuis le 31 janvier 2018, par décret du Premier ministre, pour une période de trois ans renouvelable.

Notons tout de même que le budget 2019 de l’OBC est en hausse par rapport à celui de l’exercice 2018 qui s’élevait à 7,5 milliards de FCFA. Lequel était pourtant en baisse de plus d’1,5 milliards par rapport à celui de 2017 fixé à 9,196 988 591 milliards FCFA.

Créé par Décret N°93/255 du 28/09/93 modifié par Décret n°97/044 du 05/03/97, l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) est un établissement public à caractère administratif (EPA), chargé de l’organisation des examens en langue française et conduisant au Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire Général, au Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire Technique, au Brevet de Technicien, au Brevet Professionnel et au Brevet d’Etudes Professionnelles.

L’Office du Baccalauréat du Cameroun est chargé de la préparation et de l’organisation des examens du second cycle de l’enseignement secondaire, de la collation des diplômes avec la Tutelle Technique; des études visant à l’évaluation et à l’amélioration du système éducatif; de la perception des droits d’inscription auxdits examens; des travaux de recherche et des études sur les examens dont il assure l’organisation; de la collaboration avec des organismes similaires au Cameroun et à l’étranger; de la facturation des prestations de l’OBC.

L’office est placé sous la tutelle financière du ministre en charge des finances. A ce titre, la tutelle financière s’assure de la conformité des opérations de gestion à incidence financière de l’Office à la réglementation  sur les finances publiques d’une part, et de la régularité a posteriori des comptes d’autre part; de la régularité des résolutions du conseil d’administration à incidence financière, de la soutenabilité des engagements financiers et de la cohérence générale des plans de performance de l’Office aux programmes sectoriels.

Otric N.

Narcisse Mouelle Kombi, né le 6 mai 1962 à Douala, est un universitaire et écrivain camerounais. Agrégé de droit public et de science politique, professeur à l’Université de Yaoundé II, il a été nommé Ministre des Arts et de la Culture du Cameroun le 2 octobre 2015 dans le gouvernement de Philémon Yang. Au sein du nouveau gouvernement du Cameroun de 2019 avec comme Premier ministre Joseph Dion Ngute, il occupe désormais le poste de ministre des Sports et de l'Éducation physique.

Personne ne dira qu’il est sorti du ministère des Arts et de la Culture (Minac) sans laisser de traces indélébiles. A propos justement du concours de beauté Miss Cameroun, le gouvernement a décidé de se réapproprier le concept. Face aux dérapages de toutes sortes survenues au cours des précédentes éditions, cette décision plutôt salutaire a été rendue publique via un communiqué en date du 20 décembre 2018, du ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi, pour qui il s’agit essentiellement, de préserver l’image de cet évènement vitrine de la culture camerounaise.

Désormais, à l'image d'un sapeur-pompier, le Professeur titulaire des universités, auteur de «la démocratie dans la réalité camerounaise», sera engagé sur un autre front: celui du sport qui, autant que l’univers culturel, reste un sujet de préoccupation majeur pour les pouvoirs publics, en même temps qu’il déchaîne des passions. En un mot, le nouveau Minsep n’aura pas de temps de grâce.

Narcisse Mouelle Kombi va rapidement tenter de calmer plusieurs foyers de tensions. Il va marquer un arrêt au sein des Fédérations sportives civiles nationales. Le mandat des différents exécutifs élus en 2013 est forclos depuis 2017. Bidoung Mkpatt, l’ex Minsep, ne jurait qu’au nom de la CAN. Compétition qui a glissé entre les doigts, en fin de compte.

Alors que tout le mouvement sportif attendait les directives relatives au renouvellement des organes dirigeants, il a plutôt signé une circulaire le 19 janvier 201, instruisant les responsables de ces associations, de lanser leur saison sportive dans la période allant du 20 janvier au 31 mars 2018.

Narcisse Mouelle Kombi est aussi attendu au tournant, pour ce qui est de l'implémentation de la nouvelle loi sur le sport au Cameroun. Même si elle définit le régime juridique des acteurs tels les athlètes, les agents sportifs, le personnel d'encadrement sportif et les médecins du sport, celle-ci ne fait pas l'unanimité sur plusieurs points malgré l'organisation il y a quelques mois, d’un séminaire d’imprégnation à l’intention des présidents de fédérations et autres acteurs.

Les points de discordes concernent l’intrusion supposée de la Fifa, la volonté de restreindre les pouvoirs de la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun, les contestations relatives au contentieux électoral, l’existence de corps de métiers, etc. Même avec un tel cahier de charges, le contentieux postélectoral à la Fecafoot occupe une place prépondérante dans l'agenda de M. Mouelle Kombi.

Sur le plan politique, Narcisse Mouelle Kombi est membre suppléant du comité central du RDPC, le parti de Paul Biya (depuis le congrès de Yaoundé de 2011). Il a accompli différentes missions politiques sous la bannière de ce parti depuis 1997 au niveau de l’arrondissement de Yabassi, du département du Nkam ou de la région du Littoral; et à l’échelon national, en tant que Vice-président de la Sous-Commission de Communication instituée à l’occasion de diverses manifestations ou échéances électorales. Il est entre autres, l’initiateur et le porte-parole de l'Appel de l’Intelligentsia camerounaise en faveur de la candidature du président Paul Biya à l’élection présidentielle de 2004.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01