Les défis qui attendent le nouveau ministre de la santé
Manaouda Malachie est le nouveau ministre de la santé publique. Il devient ministre de la santé publique, au moment où le Cameroun doit faire face à de nombreux défis, dans le domaine sanitaire.
Nommé le 04 Janvier, le nouveau patron de la santé publique est appelé à mettre en place, un système d’assurance de santé universelle, à renforcer le système sanitaire qui existe déjà, ouvrir de nouveaux hôpitaux et, mettre en place un dispositif de sécurité sociale efficace.
Couverture de santé universelle
Le Cameroun aura besoin de 1.300 milliards de francs CFA pour mettre en place son système de la Couverture santé universelle (CSU). Pour mobiliser cette enveloppe, en dehors de la contribution de chacun, le pays va devoir compter sur ses partenaires institutionnels et financiers. Cette enveloppe va permettre de satisfaire les divers domaines de la médecine interne, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la stomatologie, l'otorhinolaryngologie, la vaccination et divers services communautaires.
Pour avoir accès à la CSU, chaque citoyen camerounais devra disposer d'une carte de couverture en santé avec un numéro d'identifiant unique. Il pourra de cette façon, recevoir des soins et services de santé. La mise en place de cette procédure requiert l'immatriculation biométrique de chaque citoyen. Le but de la couverture universelle en matière de santé est de faire en sorte que tous les individus aient accès aux services de santé sans encourir de difficultés financières.
Pour cela il faut : - un système de santé solide, efficace et bien géré – Des soins à un coût abordable- L’accès aux médicaments et technologies médicales - Des personnels de santé en nombre suffisant, bien formés et motivés.
L’ensemble des pays et la communauté internationale possèdent l’information, les politiques, les capacités, les pratiques et l’accès aux ressources, aux compétences et aux réseaux nécessaires pour tenir les populations informées et les protéger des risques, dangers et urgences importants pour la sécurité sanitaire et y contribuent activement.
Mise sur pied d’une riposte efficace en cas de nouvelle épidémie, pandémie ou risque majeur de sécurité sanitaire lié aux aliments. Établissement durable par tous les pays des principales capacités nationales au titre du RSI.
Élaboration d’un plan stratégique mondial contre la résistance aux antimicrobiens définissant clairement les rôles des principaux secteurs et de l’OMS et mettant en œuvre les principales fonctions de l’OMS. Application du Codex Alimentarius et du Cadre de préparation en cas de grippe pandémique (PIP). Une approche plus résolue et plus efficace de la surveillance mondiale des risques majeurs d’épidémie ou de pandémie de maladies infectieuses.
Assurance maladie
L'assurance maladie est encore très rare au Cameroun. Selon une étude réalisée en juin 2016 par l'équipe d'appui technique du Bureau international du travail (BIT) pour l'Afrique centrale, il y a moins de 2% de la population camerounaise qui bénéficie d'une assurance maladie. Et, jusqu’en 2018, rien n’a véritablement évolué. Selon cette étude, la majeure partie de la population n'a pas accès aux soins de santé, 37% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté monétaire, selon l'enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM) 2014).
Construction des nouveaux hôpitaux
Le Cameroun dispose de nombreux hôpitaux de référence, malheureusement qui ne se trouvent que dans les villes principales et, quelques unes dans les chefs lieu de département. Quand bien même ils existent, les médecins spécialisés sont obligés de quitter les deux principales métropoles, lorsqu’ils sont sollicités. Les populations les moins nanties, ne peuvent donc bénéficier des soins de qualité et, en temps réel. Les centres de santé n’ont pas toujours le plateau technique indiqué, pour soigner leurs maux. Les soins de santé, en plus des longues distances qu’ils sont obligés de parcourir, demeurent hors de portée, pour cette tranche de la population.
Il est par ailleurs important de relever que Manaouda Malachie, en plus de la construction des hôpitaux de référence, va devoir affecter des médecins spécialisés sur l’ensemble du triangle nationale et, veiller à la mise en place d’une politique afin que, ces derniers ne passent plus trop de temps dans leurs cliniques privées et accordent à tous les malades, la même attention qu’à leur clientèle…
Les défis qui interpellent Henri Eyebe Ayissi, Ministre du domaine, du cadastre et des affaires foncières
Le ministère du domaine, du cadastre et des affaires foncières est l’un des départements qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, depuis de nombreuses années.
C’est l’un des ministères dont les plaintes de corruption ont atteint un niveau tellement élevé que nombreux sont les camerounais qui ont résolu de passer par des voies peu orthodoxe, pour obtenir satisfaction. Ne possédant aucune notion de cours de droit foncier, ils ont perdu d’énormes sommes d’argent, en plus de leurs terres.
Il ne se passe pas un seul jour, sans que l’on ne vive, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, des points de divergences liés aux litiges fonciers. D’autres pommes de discorde sont dues aux atteintes à la propriété foncière et, ces dernières, peuvent aussi conduire le titulaire d’un titre foncier à se plaindre contre l’exploitation de son terrain par une tierce personne sans son autorisation. Ceci parce que le titre foncier est la seule preuve officielle de la propriété immobilière.
Le Mindcaf renseigne par ailleurs qu’en plus du nombre important des affaires, le contentieux foncier et domanial occupe environ 85% du rôle des juridictions administratives et 65 % de celui des juridictions judiciaires. D’où l’organisation, à de nombreuses reprises, des assises dans la capitale politique camerounaise, orientées vers des solutions liées à la gestion des conflits fonciers.
Les principaux chantiers qui interpellent le nouveau ministre du domaine, du cadastre et des affaires foncières
La complexité des procédures et des régimes juridiques applicables en la matière, le défaut de mise à jour des dossiers administratifs et techniques, et le non-respect de la réglementation en matière de bornage, sont autant de manquements remis en cause par tous et dont il aura à s’atteler à plus ou moins long terme.
En plus, Il est plus qu’important aujourd’hui, de réduire de manière significative, le volume des affaires, les Procédures d’obtention du titre foncier, la mutation du titre foncier, la redevance foncière, les coûts et délais des procédures et, d’améliorer la qualité des décisions rendues.
L’apport des partenaires au développement
Au Cameroun, l’Union Européenne a réaffirmé il y’a quelques mois à Yaoundé, sa détermination à financer la réforme foncière à travers le projet «LandCam » à hauteur de 2,1milliards de FCFA. Ce projet vise entre autres, à sécuriser les droits liés aux terres et aux ressources et améliorer la gestion des zones forestières du Cameroun. Il est aussi question de contribuer aux efforts actuels du Gouvernement visant à améliorer la gestion des terres et des ressources naturelles, par la promotion d’une gouvernance plus efficace.
En plus de l’Union Européenne, l’Institut International pour l’environnement et le développement (IIED), le Centre pour l’environnement et le développement (CED), le Réseau de lutte contre la faim (RELUFA), sont des parties prenantes à ce projet et leurs partenaires. Tous entendent mettre leur expérience à contribution pour œuvrer à la gestion inclusive et transparente des régimes fonciers, garantissant la coexistence pacifique de tous les détenteurs de droits sur les terres et les ressources naturelles ».
Pour Samuel Guiffo, secrétaire général du Ced, « le projet LandCam, va également promouvoir, la bonne gouvernance foncière pour éviter que les questions foncières continent d’être mal gérées et entrainent des conflits entre communautés ».
Bassilekin III Achille est le nouveau ministre des petites et moyennes entreprises.
Parmi les chantiers qui l’interpellent, l’amélioration de l’accès des PME aux TIC avec la multiplication des formations, la sensibilisation et la formation des PME à la préservation de l’environnement. Il sera ensuite interpellé dans le cadre du renforcement du dialogue public-privé, le soutien des PME aux procédures des marchés publics.
Pour atteindre ces objectifs, ce département ministériel aura à mettre l’accent sur la promotion des missions de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises.
Le Cameroun a marqué depuis 2016, son accord pour l’entrée en vigueur des APE ainsi que la libéralisation effective de la circulation des biens entre les pays CEMAC. Cela a fléchi de 5,3%, sa croissance, à cause de la baisse de la production pétrolière. Face à cette situation, le gouvernement a dû prendre des réformes, afin d’inverser la tendance, d’autant plus que la majorité des PME utilise les fonds propres pour se lancer.
En général, les dirigeants des PME, les promoteurs eux-mêmes, estimés à 82, 5%, se situent dans la tranche d’âge de 35 ans plus. Et en majorité, c’est des Camerounais à 96, 4%, soit 54, 5% ayant un niveau supérieur. Plus de 60% des PME expriment leur satisfaction quant à leur capacité de production. Cependant 15% d’entre elles, jugent leur niveau de production faible, et près de 46% la trouvent moyenne. Dans ce tableau, plus de 58, 4% n’ont pas de capacités matérielles et financières pour stocker les matières premières.
Les débats actuels relatifs à la compétitivité économique sont nombreux tant du point de vue des entreprises que celui de l’État, notamment depuis que les négociations de l'Union Européenne et des pays dits ACP achoppent sur la fixation des conditions de conclusion d'un nouvel accord de libre échange.
Ce qu'est la compétitivité d'une entreprise
La compétitivité d'une entreprise peut être définie comme la capacité d'une entreprise à faire face à la concurrence avec succès sans en subir les conséquences néfastes, c'est-à-dire maintenir et/ou accroître ses parts de marché face à la concurrence directe d'entreprises nationales ou étrangères. Pour l’améliorer, il faut dégager de grands axes simples d'amélioration de la compétitivité, tant les facteurs de compétitivité pour les entreprises comme pour les États sont nombreux et interagissent entre eux.
L'un des facteurs clés de la compétitivité d’une entreprise et auquel le nouveau ministre est appelé, reste le facteur L (Labour) qui vient s'ajouter au facteur K (Capital). Une politique gouvernementale doit être mise en place afin que l’entreprise puisse avoir la maitrise du coût du travail (Labour), qui inclut les salaires versés, les cotisations sociales salariales et patronales. Il faut également prendre en compte, les divers impôts et taxes sur la main d'œuvre, et comprend aussi, la capacité des entreprises à trouver des financements et capitaux pour accompagner leurs activités à Court, Moyen et Long terme.
A cela, il faut ajouter la recherche l’innovation dans les secteurs porteurs, ainsi que le soutien à l’exportation, la prise en compte des facteurs de développement durable, la stabilité de l’environnement fiscal et social, l’existence d’une véritable politique industrielle.
A ces éléments liés aux facteurs humains, il reste important que l'entreprise maitrise également ce que l'on appelle les facteurs clés de succès ou facteurs clés de compétitivité comme certains auteurs les appellent qui eux, se rapportent aux inputs et aux conditions amont dune filière économique.
Nicole Ricci Minyem
Les défis qui interpellent Henri Eyebe Ayissi, Ministre du domaine, du cadastre et des affaires foncières
Le ministère du domaine, du cadastre et des affaires foncières est l’un des départements qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, depuis de nombreuses années.
C’est l’un des ministères dont les plaintes de corruption ont atteint un niveau tellement élevé que nombreux sont les camerounais qui ont résolu de passer par des voies peu orthodoxe, pour obtenir satisfaction. Ne possédant aucune notion de cours de droit foncier, ils ont perdu d’énormes sommes d’argent, en plus de leurs terres.
Il ne se passe pas un seul jour, sans que l’on ne vive, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, des points de divergences liés aux litiges fonciers. D’autres pommes de discorde sont dues aux atteintes à la propriété foncière et, ces dernières, peuvent aussi conduire le titulaire d’un titre foncier à se plaindre contre l’exploitation de son terrain par une tierce personne sans son autorisation. Ceci parce que le titre foncier est la seule preuve officielle de la propriété immobilière.
Le Mindcaf renseigne par ailleurs qu’en plus du nombre important des affaires, le contentieux foncier et domanial occupe environ 85% du rôle des juridictions administratives et 65 % de celui des juridictions judiciaires. D’où l’organisation, à de nombreuses reprises, des assises dans la capitale politique camerounaise, orientées vers des solutions liées à la gestion des conflits fonciers.
Les principaux chantiers qui interpellent le nouveau ministre du domaine, du cadastre et des affaires foncières
La complexité des procédures et des régimes juridiques applicables en la matière, le défaut de mise à jour des dossiers administratifs et techniques, et le non-respect de la réglementation en matière de bornage, sont autant de manquements remis en cause par tous et dont il aura à s’atteler à plus ou moins long terme.
En plus, Il est plus qu’important aujourd’hui, de réduire de manière significative, le volume des affaires, les Procédures d’obtention du titre foncier, la mutation du titre foncier, la redevance foncière, les coûts et délais des procédures et, d’améliorer la qualité des décisions rendues.
L’apport des partenaires au développement
Au Cameroun, l’Union Européenne a réaffirmé il y’a quelques mois à Yaoundé, sa détermination à financer la réforme foncière à travers le projet «LandCam » à hauteur de 2,1milliards de FCFA. Ce projet vise entre autres, à sécuriser les droits liés aux terres et aux ressources et améliorer la gestion des zones forestières du Cameroun. Il est aussi question de contribuer aux efforts actuels du Gouvernement visant à améliorer la gestion des terres et des ressources naturelles, par la promotion d’une gouvernance plus efficace.
En plus de l’Union Européenne, l’Institut International pour l’environnement et le développement (IIED), le Centre pour l’environnement et le développement (CED), le Réseau de lutte contre la faim (RELUFA), sont des parties prenantes à ce projet et leurs partenaires. Tous entendent mettre leur expérience à contribution pour œuvrer à la gestion inclusive et transparente des régimes fonciers, garantissant la coexistence pacifique de tous les détenteurs de droits sur les terres et les ressources naturelles ».
Pour Samuel Guiffo, secrétaire général du Ced, « le projet LandCam, va également promouvoir, la bonne gouvernance foncière pour éviter que les questions foncières continent d’être mal gérées et entrainent des conflits entre communautés ».
Nicole Ricci Minyem
Les défis qui interpellent Henri Eyebe Ayissi, Ministre du domaine, du cadastre et des affaires foncières
Le ministère du domaine, du cadastre et des affaires foncières est l’un des départements qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, depuis de nombreuses années.
C’est l’un des ministères dont les plaintes de corruption ont atteint un niveau tellement élevé que nombreux sont les camerounais qui ont résolu de passer par des voies peu orthodoxe, pour obtenir satisfaction. Ne possédant aucune notion de cours de droit foncier, ils ont perdu d’énormes sommes d’argent, en plus de leurs terres.
Il ne se passe pas un seul jour, sans que l’on ne vive, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, des points de divergences liés aux litiges fonciers. D’autres pommes de discorde sont dues aux atteintes à la propriété foncière et, ces dernières, peuvent aussi conduire le titulaire d’un titre foncier à se plaindre contre l’exploitation de son terrain par une tierce personne sans son autorisation. Ceci parce que le titre foncier est la seule preuve officielle de la propriété immobilière.
Le Mindcaf renseigne par ailleurs qu’en plus du nombre important des affaires, le contentieux foncier et domanial occupe environ 85% du rôle des juridictions administratives et 65 % de celui des juridictions judiciaires. D’où l’organisation, à de nombreuses reprises, des assises dans la capitale politique camerounaise, orientées vers des solutions liées à la gestion des conflits fonciers.
Les principaux chantiers qui interpellent le nouveau ministre du domaine, du cadastre et des affaires foncières
La complexité des procédures et des régimes juridiques applicables en la matière, le défaut de mise à jour des dossiers administratifs et techniques, et le non-respect de la réglementation en matière de bornage, sont autant de manquements remis en cause par tous et dont il aura à s’atteler à plus ou moins long terme.
En plus, Il est plus qu’important aujourd’hui, de réduire de manière significative, le volume des affaires, les Procédures d’obtention du titre foncier, la mutation du titre foncier, la redevance foncière, les coûts et délais des procédures et, d’améliorer la qualité des décisions rendues.
L’apport des partenaires au développement
Au Cameroun, l’Union Européenne a réaffirmé il y’a quelques mois à Yaoundé, sa détermination à financer la réforme foncière à travers le projet «LandCam » à hauteur de 2,1milliards de FCFA. Ce projet vise entre autres, à sécuriser les droits liés aux terres et aux ressources et améliorer la gestion des zones forestières du Cameroun. Il est aussi question de contribuer aux efforts actuels du Gouvernement visant à améliorer la gestion des terres et des ressources naturelles, par la promotion d’une gouvernance plus efficace.
En plus de l’Union Européenne, l’Institut International pour l’environnement et le développement (IIED), le Centre pour l’environnement et le développement (CED), le Réseau de lutte contre la faim (RELUFA), sont des parties prenantes à ce projet et leurs partenaires. Tous entendent mettre leur expérience à contribution pour œuvrer à la gestion inclusive et transparente des régimes fonciers, garantissant la coexistence pacifique de tous les détenteurs de droits sur les terres et les ressources naturelles ».
Pour Samuel Guiffo, secrétaire général du Ced, « le projet LandCam, va également promouvoir, la bonne gouvernance foncière pour éviter que les questions foncières continent d’être mal gérées et entrainent des conflits entre communautés ».
Les défis qui attendent le nouveau ministre de la santé
Manaouda Malachie est le nouveau ministre de la santé publique. Il devient ministre de la santé publique, au moment où le Cameroun doit faire face à de nombreux défis, dans le domaine sanitaire.
Nommé le 04 Janvier, le nouveau patron de la santé publique est appelé à mettre en place, un système d’assurance de santé universelle, à renforcer le système sanitaire qui existe déjà, ouvrir de nouveaux hôpitaux et, mettre en place un dispositif de sécurité sociale efficace.
Couverture de santé universelle
Le Cameroun aura besoin de 1.300 milliards de francs CFA pour mettre en place son système de la Couverture santé universelle (CSU). Pour mobiliser cette enveloppe, en dehors de la contribution de chacun, le pays va devoir compter sur ses partenaires institutionnels et financiers. Cette enveloppe va permettre de satisfaire les divers domaines de la médecine interne, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la stomatologie, l'otorhinolaryngologie, la vaccination et divers services communautaires.
Pour avoir accès à la CSU, chaque citoyen camerounais devra disposer d'une carte de couverture en santé avec un numéro d'identifiant unique. Il pourra de cette façon, recevoir des soins et services de santé. La mise en place de cette procédure requiert l'immatriculation biométrique de chaque citoyen. Le but de la couverture universelle en matière de santé est de faire en sorte que tous les individus aient accès aux services de santé sans encourir de difficultés financières.
Pour cela il faut : - un système de santé solide, efficace et bien géré – Des soins à un coût abordable- L’accès aux médicaments et technologies médicales - Des personnels de santé en nombre suffisant, bien formés et motivés.
L’ensemble des pays et la communauté internationale possèdent l’information, les politiques, les capacités, les pratiques et l’accès aux ressources, aux compétences et aux réseaux nécessaires pour tenir les populations informées et les protéger des risques, dangers et urgences importants pour la sécurité sanitaire et y contribuent activement.
Mise sur pied d’une riposte efficace en cas de nouvelle épidémie, pandémie ou risque majeur de sécurité sanitaire lié aux aliments. Établissement durable par tous les pays des principales capacités nationales au titre du RSI.
Élaboration d’un plan stratégique mondial contre la résistance aux antimicrobiens définissant clairement les rôles des principaux secteurs et de l’OMS et mettant en œuvre les principales fonctions de l’OMS. Application du Codex Alimentarius et du Cadre de préparation en cas de grippe pandémique (PIP). Une approche plus résolue et plus efficace de la surveillance mondiale des risques majeurs d’épidémie ou de pandémie de maladies infectieuses.
Assurance maladie
L'assurance maladie est encore très rare au Cameroun. Selon une étude réalisée en juin 2016 par l'équipe d'appui technique du Bureau international du travail (BIT) pour l'Afrique centrale, il y a moins de 2% de la population camerounaise qui bénéficie d'une assurance maladie. Et, jusqu’en 2018, rien n’a véritablement évolué. Selon cette étude, la majeure partie de la population n'a pas accès aux soins de santé, 37% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté monétaire, selon l'enquête camerounaise auprès des ménages (ECAM) 2014).
Construction des nouveaux hôpitaux
Le Cameroun dispose de nombreux hôpitaux de référence, malheureusement qui ne se trouvent que dans les villes principales et, quelques unes dans les chefs lieu de département. Quand bien même ils existent, les médecins spécialisés sont obligés de quitter les deux principales métropoles, lorsqu’ils sont sollicités. Les populations les moins nanties, ne peuvent donc bénéficier des soins de qualité et, en temps réel. Les centres de santé n’ont pas toujours le plateau technique indiqué, pour soigner leurs maux. Les soins de santé, en plus des longues distances qu’ils sont obligés de parcourir, demeurent hors de portée, pour cette tranche de la population.
Il est par ailleurs important de relever que Manaouda Malachie, en plus de la construction des hôpitaux de référence, va devoir affecter des médecins spécialisés sur l’ensemble du triangle nationale et, veiller à la mise en place d’une politique afin que, ces derniers ne passent plus trop de temps dans leurs cliniques privées et accordent à tous les malades, la même attention qu’à leur clientèle…
Nicole Ricci Minyem
Le nouveau ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat était avant sa nomination le 4 janvier 2019 secrétaire général au ministère du Commerce après un passage au ministère des Relations extérieures.
Il faut dire que Bassilekin III Achille entame sa carrière en Novembre 1993, à la Direction des Nations Unies et de la Coopération multilatérale au Ministère des Relations Extérieures. Puis il est nommé Chef de Service à la Direction Asie-Pacifique en janvier 1997. En 2001, il rejoint le Secrétariat du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et est nommé Conseiller économique à la Représentation Permanente de cette organisation internationale auprès de l’OMC et de l’Office des Nations Unies à Genève.
En 2008, il est promu Adjoint au Représentant Permanent au sein de la même mission. En 2010, il deviendra Sous-Secrétaire Général, chef du Département du Développement Economique Durable et du Commerce au siège de cette institution à Bruxelles jusqu’en 2015. Pendant toutes ces années, il a contribué à la mise en place du processus des négociations des Accords de Partenariat Economiques (APE) qui régissent les relations commerciales entre l’Union Européenne et les pays ACP, tout en administrant plusieurs programmes d’assistance technique au bénéfice des pays ACP.
Revenu au Cameroun, il est nommé le 22 décembre 2015 aux fonctions de Secrétaire Général du Ministère du Commerce où il initiera certains chantiers en matière de commerce extérieur dont celui du renforcement des exportations du Cameroun vers l’Union Européenne (pour tirer pleinement parti de l’APE), le développement du commerce électronique avec l’appui du Commonwealth, la construction d’un «label Cameroun» pour aller à l’assaut des marchés extérieurs, etc.
«C'est avec cet état d'esprit que je me suis entièrement remis au service de mon Pays le Cameroun, pour servir ses ambitions et contribuer à la formulation des politiques publiques dans le domaine du commerce à travers les responsabilités de Secrétaire Général du Ministère du Commerce, qu'a bien voulu me confier le Président de la République depuis le 22 Décembre 2015», dira-t-il.
C’est donc un féru de la diplomatie économique et commerciale, rompu aux processus multilatéraux et habitué des négociations qui arrive ainsi au ministère des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat. Ses nombreux travaux de recherche et ses publications dans le domaine de la diplomatie commerciale lui seront certainement d’une grande utilité.
Otric N.
Après les Transports et la Communication, le natif de Garoua autrefois virulent opposant va occuper son troisième poste ministériel comme chef du département de l'Emploi et de la Formation professionnelle, à la faveur d’un décret de Paul Biya le 4 janvier 2019.
Issa Tchiroma Bakary, né vers 1949 à Garoua, est un ingénieur des chemins de fer et homme politique camerounais, député, ministre des Transports du 27 novembre 1992 au 19 septembre 1996, puis ministre de la Communication à partir du 30 juin 2009. Il fait à nouveau partie du gouvernement Philémon Yang, du 31 mars 2015 au 4 janvier 2019. Suite au remaniement survenu le 4 janvier 2019, il est nommé ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle dans le gouvernement Joseph Dion Ngute. Il est président du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), parti politique minoritaire, soutien du régime en place.
Né vers 1946 à Garoua, Issa Tchiroma Bakary fait ses études primaires à l’Ecole Principale de Garoua, où il obtient le CEPE avant d’entrer au Centre d’Apprentissage du chemin de fer de la REGIFERCAM de Douala. Grâce à cette formation, il accède au Cours Supérieur Professionnel du deuxième Degré de Douala. Puis c’est le départ pour la France où il obtient le Baccalauréat C à Paris, au cours de l’année scolaire 1970 – 1971. De 1971 à 1974, il suit des études à l’Ecole Supérieure des Cadre de Chemin de Fer Français ; il en sort ingénieur. Et de 1974 à 1976, il est régulièrement inscrit à l’Institut Supérieur des Matériaux et de la Construction, où il obtient le diplôme d’ingénieur.
Nanti de ces diplômes, il rentre au Cameroun et débute sa carrière le 02 janvier 1977 aux ateliers de la REGIFERCAM à Bassa (Douala) où il assume les responsabilités ci-après : chef de Section de Groupe Electronique, Chef du Dépôt, Inspecteur de la Formation Professionnelle, Chef de Service Entretien Général, et Directeur Adjoint des Transports. En 1984, il est nommé Chargé d’Etudes à la direction générale de la REGIFERCAM avec rang de Directeur. Cette année- là, il est arrêté et incarcéré à la suite du putsch de 1984.
Après une période d’emprisonnement, il est placé en résidence surveillée jusqu’à 1990, lorsqu’il recouvre sa liberté, puis commence une intense période d’activité politique en étroite collaboration avec Samuel EBOUA pour la création de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP). Il est d’abord Secrétaire National au sein du bureau directeur provisoire chargé des affaires politiques et de l’administration rurale, avant de devenir secrétaire National chargé de l’Administration en 1992. Le 1er mars 1992, cet initiateur de la marche du 17 janvier 1991 à Garoua est élu député à l’Assemblée Nationale. Du 27 novembre 1992 au 19 septembre 1996, il occupe le portefeuille de Ministre des Transports. Et depuis le 30 juin 2009, il est Ministre de la Communication.
Son entrée au gouvernement du 27 novembre 1992 ayant suscité de vives critiques au sein de l’UNDP, Issa Tchiroma Bakary est exclu du parti avec son acolyte Hamadou Moustapha le 21 janvier 1995 par le Comité Central dudit parti, par 106 voix pour 4 contre. Les deux hommes politiques décident de créer leur propre parti, l’ANDP. Issa Tchiroma Bakary a été par ailleurs Conseiller et Trésorier Général de la Section UNC de France.
Un visage peu connu au ministère des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique
Gabriel Dodo Ndoke arrive à la tête d'un département ministériel hautement sensible et qui a vu passer plusieurs de ses aînés, tous successivement originaires de la région de l'Est.
Gabriel Dodo Ndoké est un haut commis de l’Etat qui a intégré l’administration camerounaise par le corps des inspecteurs des Impôts le 08 juillet 2002. Diplômé de l'Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) de Yaoundé, il était jusqu’à sa nomination Secrétaire Général du ministère des Domaines, du Cadastres et des Affaires foncières (Mindcaf).
Cet ancien élève conseiller principal de jeunesse et d’animation à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) de Yaoundé, promotion 1998-2000 est en outre titulaire, entre autres, d’une licence en droit privé francophone, d’une maîtrise en droit privé général, du diplôme d’études supérieure spécialisée en administration fiscale et du diplôme d’études approfondies en droit des affaires.
Marié, père de 7 enfants, il a occupé tour à tour les fonctions de Directeur administratif et financier à la Chambre de l’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage et des Forêts du Cameroun(CAPEF), Sous-directeur du Budget, du Matériel et de la Maintenance au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative (Minfopra), Inspecteur-Vérificateur au Centre spécialisé des Impôts des professions libérales et de l’immobilier du Mfoundi, Inspecteur en service au Centre Régional des Impôts du Centre, Chef du Centre Divisionnaire des Impôts de Douala 14, Chef du Centre spécialisé des Impôts de l’Est et Inspecteur-vérificateur à la Brigade régional de contrôle et de vérification des entreprises de l’Est.
Originaire de l'arrondissement de Ketté dans le département de Kadey, le décret présidentiel de ce fils Gbaya de pure souche a été accueilli favorablement par les siens. En rappel, Gabriel Dodo Ndoké remplace Ernest Gbwaboubou, jusqu'ici considéré comme le plus ancien membre du gouvernement de l'Est, encore en poste avant qu'il ne soit débarqué hier 4 janvier 2019.
Otric N