Samira Daoud, la responsable d'Amnesty International pour l'Afrique Centrale, basée à Dakar au Sénégal est en guerre contre le Cameroun. Depuis juillet 2018 et la publication d'un rapport incendiaire, elle n'a cessé de tenter de mettre en place son agenda politique contre ce pays.
Il faut dire qu'avec une carrière passée dans les pattes de George Soros (Oxfam, Amnesty, etc...), elle connaît toutes les techniques visant à déstabiliser le pouvoir. Peut-être fait-elle d'ailleurs partie de ceux qui incitent aux violences insurrectionnelles au Cameroun. Peut-être fait-elle partie de ceux qui encouragent les saccages et pillages de nos ambassades en occident.
Quoi qu'il en soit, il est légitime de se demander si Amnesty International a toujours un rôle honnête à jouer. Car plutôt que de demander à ce que le choix du peuple soit respecté, à savoir l'élection sans triche du chef de l'Etat Paul Biya, Amnesty considère le Professeur Kamto comme un prisonnier politique. Pire, il semble qu'Amnesty milite en faveur du Professeur Kamto.
Et ce, alors que ce dernier a été arrêté pour les violences qui entourent les manifestations du 26 janvier, à Paris, Yaoundé et Douala. Ce dernier a enfreint la loi et a été interrogé pour connaître son rôle exact dans les violences.
Il serait judicieux qu'Amnesty International soit un peu plus équitable quand il s'agit du pays des Lions Indomptables. Samira Daoud, qui n'est pas venue au Cameroun ces dernières années, ne semble pas vraiment connaître la situation réelle sur le terrain. Elle se fie, visiblement, à ceux qui font le plus de bruit sur les réseaux sociaux. Mais la période de "la loi du plus fort" est terminée en Afrique. Il est temps que la parole du peuple, de la démocratie, et du respect de la loi, soit appliquée.
Samira Daoud, vous détestez peut-être notre Président et peu importe ce que j'en pense personnellement, nous, camerounais, ne vous permettrons pas de semer la zizanie et de troubler nos espoirs de paix et de sérénité. Le Cameroun est uni. Il est fier. Il est fort. Et plutôt que de divisions et de viols de la loi, il a besoin de rassemblement et de respect de nos valeurs.
L’appel au boycott du pagne du 8 mars au Cameroun a été lancé par des blogueurs et activistes de la société civile à travers les réseaux sociaux.
A l’occasion de la Journée Internationale de la femme qui se célèbre le 08 mars 2019, les internautes demandent aux femmes de ne pas se procurer le pagne du 08 mars 2019 en solidarité aux victimes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et aux autres femmes en détresse à travers le Cameroun, rapporte Radio Balafon.
L’une des pionnières de cet appel au boycott du pagne du 08 mars 2019, apprend-on, c’est la blogeuse Louise Blanche Ngo Masso connue sous le pseudonyme de « Binku la Nerveuse ». Pour elle : « Les femmes camerounaises n’ont mené aucun combat et n’ont remporté aucune victoire qui mérite une célébration occasionnant toutes les dépenses effectuées autour du pagne ».
Selon Louise Blanche Ngo Masso : « Le problème n’est pas le 8 mars mais le fait que ce pagne bénéficie à quelques personnes au grand mépris des problèmes des femmes. Défendre les droits des femmes n’a aucun lien avec le pagne. Il faut donc boycotter ce pagne. On peut défiler mais en noir avec des messages forts pour améliorer les conditions des femmes ».
Cet appel au boycott vise également à dénoncer toutes les dépenses liées à cette célébration qui ne rentrent pas dans le cadre d’une lutte des droits des femmes. « Si une entreprise qui emploie plus de 1700 personnes octroie un pagne à chacun on évalue les dépenses à hauteur de 06 millions de Fcfa environs seulement pour ce tissu sans compter les agapes et les frais de couture. Il y’a pourtant des quartiers dans la ville de Douala par exemple qui n’ont pas d’eau. Cette somme mobilisée juste pour le côté festif peut construire au moins trois forages dans des quartiers défavorisés ». Poursuit-elle.
La gestion de la journée internationale de la femme au Cameroun tournerait donc autour du pagne du 8 mars. Toutefois, ajoute Louise Blanche Ngo Masso « Si le gouvernement décidait d’octroyer un pourcentage des revenus de ce pagne à une cause précise des femmes comme les victimes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ce boycott n’aura pas lieu ».
Pour rappel, la Journée internationale des femmes est célébrée dans de nombreux pays à travers le monde. C’est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu’elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques.
En cette Journée internationale de la femme, l’interpellation de tous à nous engager à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour en finir avec les préjugés éculés, encourager la mobilisation et le militantisme et promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
C’est une occasion de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et surtout, de préparer l’avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes. La Journée internationale des femmes est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du 20ème siècle en Amérique du Nord et en Europe.
Otric N.
A l’occasion d’une réunion de concertation tenue le 24 Janvier à Douala entre ELECAM et les acteurs du processus électoral, il a été dévoilé le nombre de nouveaux inscrits dans la Région du Littoral depuis le début de la révision du fichier électoral de 2019 dans La Région du Littoral.
Selon Emmanuel Kwa Dika, la région du Littoral enregistre un total d’un million quarante-quatre mille huit cent soixante un (1044861) inscrits en 2019. Dans les quatre départements du Littoral, le Wouri enregistre le plus grand nombre d’inscrits avec 533.436, suivi du département du Mungo avec 198.688 inscrits. La Sanaga Maritime enregistre 88.076 inscrits et le Nkam 24.661 inscrits.
Depuis le début de la révision du fichier électoral le 02 Janvier 2019, la Région du Littoral enregistre 4470 nouveaux citoyens inscrits. Un nombre qui s’ajoute aux 92.132 inscrits enregistrés en 2018.
Les inscriptions sur les listes électorales, sous la supervision d’Elections Cameroon (Elecam), ont commencé le 02 janvier dernier sur toute l’étendue du territoire camerounais ainsi que dans les représentations diplomatiques du pays à l’étranger. « Le processus que nous avons lancé ce jour entre dans le cadre de la révision et non de la refonte des listes électorales », a précisé Erik Essousse, le directeur général d’Elecam, l’organe chargé de l’organisation et de la gestion du processus électoral.
En effet, le Code électoral prévoit le toilettage des listes électorales entre le 01er janvier et le 31 août de chaque année. Lors de cette opération qui vient de s’achever, l’on a enregistré 6 667 754 inscrits dont 19 420 à l’étranger. 3,5 millions de Camerounais avaient voté à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, soit un taux de participation de 53,85 %.
Erik Essousse, le directeur général d’Elecam a invité « tous les jeunes justifiant de l’âge de la majorité électorale, c’est-à-dire 20 ans révolus, de s’inscrire sur les listes électorales ainsi que les autres indécis afin d’exercer le droit de vote et de participer au choix des dirigeants du pays ».
Selon le calendrier électoral, le Cameroun organisera au moins deux élections en 2019, notamment les législatives et les municipales prévues au mois de septembre prochain. Par ailleurs, dans le cadre du renforcement de la décentralisation, le Cameroun va tenir cette année ses premières élections régionales avec la mise en place des Conseils régionaux dans les dix régions du pays.
L’instruction présidentielle est contenue dans le communiqué sanctionnant le Conseil ministériel du 16 janvier au palais de l’Unité. Paul Biya, dans la feuille de route qu’il a déroulé aux ministres, « la préparation des prochaines élections législatives, municipales et régionales ».
Selon la Constitution de 1996, amendée en 2008, les élections régionales sont encadrées par la loi n° 2006/004 du 14 juillet 2006 fixant le mode d’élection des Conseillers régionaux. L’article 3 de la loi citée supra dispose que les conseillers régionaux sont : les délégués des départements élus au suffrage universel indirect, les représentants du commandement traditionnel élus par leurs pairs. Ils sont élus pour un mandat est de 5 ans. Ils sont rééligibles.
Otric N.
La maire de Podor soutiendra la réélection du président Macky Sall lors de la prochaine élection présidentielle au Sénégal. Une décision qui suscite l’amertume dans la classe politique et sur les réseaux sociaux, tant cette dissidente socialiste, qui s’affichait hostile à l’actuel chef de l’État, donne l’impression d’avoir transhumé à quelques jours de l’élection.
La députée et maire de Podor a provoqué une vague d’amertume sur les réseaux sociaux en annonçant face aux caméras qu’elle et son mouvement (“Osez l’avenir”) soutiendraient la réélection du candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), le président sortant Macky Sall. “Notre coalition est en phase avec elle-même, avec ce qu’elle croit être l’intérêt du Sénégal […]. Voilà pourquoi nous avons décidé, de façon consciencieuse, méticuleuse, studieuse, de soutenir le candidat Macky Sall”, a-t-elle annoncé en conférence de presse, le 28 janvier, après en avoir référé à sa base.
Éthique en politique
Sur les réseaux sociaux, les Sénégalais se sont déchaînés suite à cette volte-face, sans toutefois manquer de respect à cette socialiste historique, devenue frondeuse avant d’être purement et simplement exclue du parti d’Ousmane Tanor Dieng. Autrefois proche de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall incarnait, pour beaucoup de Sénégalais, une figure de la conviction et de l’éthique en politique.
La désillusion semble d’autant plus forte, pour certains internautes qui l’ont soutenue ou parrainée, que celle-ci avait fustigé l’apologie de la transhumance et s’était régulièrement érigée en défenseur de la fidélité à ses idéaux en politique.
Cette ancienne porte-parole du Parti socialiste avait été exclue de la formation en décembre 2017, en même temps que 64 militants – dont Khalifa Sall, Bamba Fall (maire de la Médina) ou Barthélémy Dias (maire de Mermoz-Sacré-Coeur), pour s’être montrée hostile à l’alliance nouée par son parti avec Macky Sall. La lionne du Fouta avait par la suite exhorté Khalifa Sall à “prendre ses responsabilités” pour se lancer à l’assaut du pouvoir.
Candidate à la présidentielle
Lorsque l’édile de la capitale s’est retrouvé incarcéré, en mars 2017, son entourage a commencé à exprimer des doutes sur la loyauté d’Aïssata Tall Sall. Aux élections législatives de juin 2017, alors que des tractations avaient lieu entre les principaux partis de l’opposition pour aboutir à une liste commune, la maire de Podor a fait cavalier seul. Un an plus tard, elle se déclarait candidate à la présidentielle de 2019 sous la bannière d’“Osez l’avenir”, le mouvement qu’elle a créé.
Face aux rumeurs grandissantes de son ralliement à l’actuel président, au cours des derniers jours, certains de ses soutiens l’avaient suppliée de ne pas se renier. C’est le cas du rappeur Kilifeu, du groupe Keur Gui, qui invectivait ainsi l’avocate : De grâce, Maman, restez digne comme vous l’avez toujours été !
De nombreux internautes, pour expliquer leur amertume, ont rappelé l’affection qu’ils portaient à celle qu’ils considèrent désormais comme une transhumante.
La fille de la députée, Fatima Zahra Sall, très active sur les réseaux sociaux, a elle aussi fait face à une volée de bois vert en tentant de justifier la démarche de sa mère. Elle a fermement nié toute transhumance, estimant que le fait d’apporter son soutien à Macky Sall pour une élection ponctuelle ne signifiait en rien l’abandon de son propre mouvement, Osez l’Avenir, et encore moins un ralliement au parti du président sortant.
Nicole Ricci Minyem
La crise politique et diplomatique du Venezuela oppose les Etats-Unis qui soutiennent le président du parlement qui s’est autoproclamé « président par intérim du Venezuela » et la Russie qui soutient le président en exercice du Venezuela Nicolas Maduro.
C’est le 28 Janvier dernier que les USA ont appelé l’armée vénézuélienne à accepter le transfert « pacifique » et « démocratique » du pouvoir de Nicolas Maduro à Juan Guaido, reconnu par les États-Unis comme le président par intérim : « Nous appelons l’armée vénézuélienne et les forces de sécurité à accepter la transition pacifique, démocratique et constitutionnelle du pouvoir », a déclaré lors d’un point de presse John Bolton, conseiller à la sécurité nationale américaine cité par lci.fr. Interrogé sur une possible intervention militaire, il a réaffirmé, comme l’avait fait Donald Trump, que« toutes les options » étaient sur la table.
De même, les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions contre la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne Petróleos de Venezuela SA (PDVSA), dans un effort pour accentuer la pression sur le régime de Maduro. PDVSA est la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien. Il est important de souligner que le Venezuela est l’un des plus gros exportateurs de pétrole au monde et, ce cette compagnie est accusée par le Trésor américain d’être « un véhicule de corruption ».
Les raffineries de Citgo, filiale de PDVSA, pourront continuer à fonctionner, les transactions financières passant par un compte bloqué, a précisé le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. Face à cette prise de position des Etats-Unis et les sanctions annoncées contre Maduro, la Russie n’a pas tardé à sortir de ses gonds. Elle a fustigé et a dénoncé les tractations diplomatiques des USA contre le Venezuela. Elle estime qu’une intervention militaire des américains au Venezuela serait fatale.
Cette dénonciation des actions du pays de Donald Trump, de la part de Moscou s’inscrit en droite ligne du soutien affiché à Nicolas Maduro. Soutien qu’a renouvelé ce mardi, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, promettant de faire « tout ce qui est en [son] pouvoir pour soutenir le gouvernement légitime du président Maduro ».
Le porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Rupert Colville, a déclaré aux journalistes qu’« un peu plus de 40 personnes avaient été apparemment tuées dans diverses circonstances ».
Offensive judiciaire contre l’opposant Juan Guaido
Lors d’une conférence de presse aux portes du Tribunal suprême de justice (TSJ), le procureur général, réputé proche du président socialiste Nicolas Maduro, a annoncé l’ouverture d'une enquête préliminaire et demandé l’application de mesures de précaution contre Juan Guaido, dont l’interdiction de sortir du pays et le blocage de ses comptes .
Le président de l’Assemblée nationale et chef de l’opposition Juan Guaido avait appelé à deux nouvelles manifestations : mercredi, « pour exiger des forces armées qu’elles se mettent du côté du peuple », puis samedi, « pour accompagner le soutien de l’Union européenne et l’ultimatum ». Il a par ailleurs, annoncé le 28 janvier prendre le contrôle des actifs du Venezuela à l’étranger, pour éviter que le président élu Nicolas Maduro ne les dilapide au cas où il quitterait le pouvoir.
Nicole Ricci Minyem
La Banque mondiale, à travers sa filiale qu’est l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), a annoncé l’apport d’une enveloppe en garantie de l’ordre de 108 milliards de FCFA pour la couverture des investissements de projet de barrage hydroélectrique dans la localité camerounaise de Nachtigal, située dans la région du Centre. Ladite garantie, qui couvre une période de 15 ans, est prévue pour couvrir une éventuelle rupture de contrat par le pays.
D’un coût global d’environ 786 milliards de FCFA pour une puissance de 420 mégawatts, cette infrastructure a, en novembre 2018, permis à l’État de mobiliser une enveloppe de 98 milliards FCFA auprès de la Société financière internationale (SFI, groupe BM), en posture de chef de file des 15 prêteurs internationaux que sont la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), la Société électricité de France (EDF) ainsi que des banques locales, au rangs desquelles Standard Chartered Bank (SC), la Société générale Cameroun (SGC), la Société commerciale de banque (SCB) et la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC).
Concrètement, le projet Nachtigal est financé à hauteur de 24% par des capitaux propres et à 76% par une dette sénior, portée à 15 % par des prêts de banques locales garantis par la BM, et à 61% par des prêts d’institutions de financement du développement dont l’Agence française de développement (AFD, 59 milliards FCFA), Proparco-AFD (23 FCFA) et la banque de développement allemande FMO (19 milliards FCFA), dans le cadre de leur facilité de cofinancement.
En mi-août 2018, l’entreprise belge Besix Group avait annoncé sa désignation officielle pour la construction de cette centrale hydroélectrique, appelée à fournir 30% d’énergie au Cameroun et dont la mise en service est prévue en 2023, en partenariat avec Nouvelles générations d’entrepreneurs (NGE) et la Société générale des travaux du Maroc.
Voici deux semaines, Nachtigal a reçu le prix de meilleur projet mondial dans le domaine de la structuration du financement, à lui décerné par le magazine Project Finance International (PFI) en raison de la structuration du financement, marquée par un assortiment entre endettement et fonds propres des partenaires techniques, mais aussi pour son attractivité ayant suscité l’intérêt de plus d’une vingtaine de prêteurs.
Ce prix est du magazine de réputation établie, Project Finance International (PFI), édité par Thomson Reuters. D’après PFI, la structuration du financement de ce projet hydroélectrique, situé à 65 km au nord-est de Yaoundé, la capitale camerounaise, a été jugée remarquable pour une double raison: d’abord parce qu’elle fait ressortir un mixage parfait entre endettement et fonds propres des partenaires techniques; ensuite pour son attractivité qui a suscité l’intérêt de plus d’une vingtaine de prêteurs, dont une quinzaine de prêteurs internationaux de renom.
A la fin, c’est un montant de 786 milliards FCFA qui a été levé sous la forme d’un partenariat public-privé avec la participation, aux côtés de l’Etat du Cameroun, de partenaires techniques et financiers de réputation internationale.
Dans cette veine, une société a été créée et baptisée Nachtigal Hydro Power Company (NHPC). Elle est détenue à 40% par Electricité de France (EDF), 20% par la Société financière internationale (SFI), 15% par l’Etat du Cameroun, 15% par Africa50 et 10% par STOA Infra & Energy. NHPC va exploiter l’ouvrage pour une durée de 35 ans. La mise en service du barrage aura lieu en 2023. La centrale produira plus de 2 900 GWh/an.
Otric N.
Selon les articles 187 et 188 du Code pénal camerounais portant dégradation des biens publics, les auteurs de tels actes s’exposent à de lourdes sanctions.
Un groupe de manifestants, une centaine selon le gouvernement camerounais, s’est introduit dans les locaux de l’ambassade du Cameroun, située dans le 16è arrondissement de la capitale française. Ils ont tout saccagé ou presque, avant d’être dispersé par la police française. Des événements survenus quelques heures après des violences policières sur des manifestants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), dans plusieurs villes du Cameroun.
Les fauteurs de troubles comme certains les militants du MRC qui ont saccagé l’Ambassade du Cameroun à Paris, le 26 janvier 2019, courent d’énormes sanctions. Cela a causé « des dégâts matériels considérables » déplore le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi. Les responsables s’exposent ainsi aux sanctions prévues par la loi.
D’après le législateur camerounais, ces agissements constituent des crimes réprimandés par les articles 187 et 188 du Code pénal. En effet, ces dispositions s’appliquent également aux faits commis à l’étranger par un citoyen ou par un résident.
L’article 187 du Code pénal se veut formel. Cet article stipule que : "Est puni d’un emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une amende de 20 mille à 120 mille FCFA, celui qui détruit ou dégrade un édifice public. Ou en co-action, un objet mobilier, monument naturel ou site. Même patrimoine culturel dans l’intention de : provoquer une situation de terreur, contraindre le gouvernement et/ou une organisation nationale ou internationale, à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque, adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes, perturber le fonctionnement normal des services publics, la prestation de services essentiels aux populations, créer une situation de crise au sein des populations.
L’article 188 ajoute : est puni d’un emprisonnement de 1 à 5 ans et d’une amende de 10 mille à 200 mille FCFA, celui qui détruit toutes pièces placées sous la garde de l’autorité publique.
Pour la loi du 23 décembre 2014, la destruction des édifices publics est assimilable aux actes de terrorisme. Ainsi, le texte prévoit qu’en cas d’admission des circonstances atténuantes : la peine d’emprisonnement ne peut être inférieure à dix (10) ans, la peine d’amende ne peut être inférieure à 20 millions de FCFA dans tous les cas, le sursis ne peut être accordé.
Otric N.
L’essentiel L’Observatoire des pratiques policières s’inquiète des violences policières qui émaillent les manifestations des Gilets jaunes. Depuis le 17 novembre, une dizaine de blessés graves auraient été recensés à Toulouse.
Chaque samedi et ce, depuis de nombreuses semaines, les manifestations des Gilets jaunes virent à l’affrontement à Toulouse. Des heurts systématiquement violents qui font chaque fois des dizaines de blessés et, même des morts. L’Observatoire des pratiques policières lancé il y a deux ans et constitué de la LDH, la fondation Copernic et le Syndicat des avocats de France (SAV), est particulièrement vigilant depuis le début du mouvement.
À chaque manifestation, entre huit et quinze observateurs se mêlent aux manifestants pour signaler d’éventuels dysfonctionnements. Ils livraient leurs conclusions ce mardi matin. Leur constat est sans appel : les moyens engagés par les policiers sont « disproportionnés ».
« Nous sommes dans une dynamique de répressions policières »
« À partir de 16 h 30, il y a une volonté de dégagisme. Ceux qui ne veulent pas quitter la manifestation sont alors traités comme des délinquants », dénonce Marie Toustou de la Ligue des droits de l’homme. « Le but de ces opérations de maintien de l’ordre est de multiplier les interpellations, les déferrements. Nous sommes dans une dynamique de répressions policières qui viennent servir une politique du chiffre », affirme pour sa part Julien Bref du SAV.
Pour étayer leurs accusations, les militants se basent sur leur vécu : « Le 26 janvier dernier, nous étions à 150 mètres des policiers. Alors qu’il ne se passait rien et sans sommations, il y a eu un déferlement de gaz lacrymos », raconte par exemple Pascal Grassiot, de la fondation Copernic. « J’ai vu des policiers tirer dans le dos des manifestants. Nous sommes également intervenus pour dire «stop » à une interpellation violente. Nous avons été bousculés, pourchassé pendant des heures », ajoute Julien Brel.
« Un niveau de violences policières au-delà de Mai 1968 »
Les observateurs prennent un certain nombre de photos et de vidéos lors des manifestations. Ce sont ces dernières qui vont permettre d’alimenter le rapport en cours d’élaboration qui sera dévoilé en mars : « Nous sommes dans un niveau de violences policières qui est au-delà de Mai-68 et qui se rapproche plus de celui de la guerre d’Algérie » a même comparé, Pascal Grassiot.
Pour mettre fin à ces violences, les observateurs préconisent l’interdiction des grenades, des lanceurs de balles de défense, le retrait des unités de Brigade anti-criminalité et un audit sur les compagnies d’intervention. Pour Didier Martinez, secrétaire régional du syndicat Unité SGP police Occitanie, les observateurs n’ont pas « une approche globale et intégrale des choses ». Pour lui, les policiers sont dans une « posture de riposte ». « Lorsque les manifestations se transforment en violences urbaines, avec des jets de projectiles, des incendies, des barricades, nous sommes obligés de changer de techniques », explique le policier.
Nicole Ricci Minyem
Le président américain Donald Trump prononcera son discours sur l'état de l'Union le 5 février devant les membres du Congrès à Washington, avec une semaine de retard sur la date initiale pour cause de "shutdown", a annoncé lundi la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Cette nouvelle date a été "mutuellement" acceptée lors d'une conversation entre les deux responsables politiques, a précisé dans une lettre Mme Pelosi, à qui il revient d'inviter officiellement le président au Congrès.
« C'est un grand honneur d'accepter", lui a répondu Donald Trump : « Nous avons une grande histoire à écrire et toujours de grands buts à atteindre », a-t-il poursuivi.
Cet échange entre les deux dirigeants marque un apaisement dans leurs relations.
La tenue du discours sur l'état de l'Union, lors duquel les présidents américains exposent chaque année leur programme et leur vision de l'avenir du pays, avait donné lieu à un bras de fer entre le milliardaire républicain et son opposante démocrate.
Trump avait été forcé de reporter ce discours, prévu le 29 janvier, en raison du "shutdown", la fermeture partielle des administrations fédérales, qui a pris fin vendredi après plus d'un mois de paralysie touchant plus de 800.000 fonctionnaires et plus d'un million de sous-traitants.
Mme Pelosi avait demandé au président de reporter son intervention au prétexte qu'il serait trop difficile d'assurer la sécurité au Congrès à cause du shutdown. Donald Trump est sorti affaibli de cette bataille, qu'il avait provoquée, après avoir renoncé temporairement au financement du mur qu'il réclame à la frontière avec le Mexique, afin de sortir du shutdown le plus long de l'histoire des Etats-Unis.
Il a accepté de rouvrir les administrations le temps qu'une commission parlementaire trouve un accord sur des mesures de contrôle de l'immigration clandestine. Il a toutefois menacé d'une nouvelle paralysie budgétaire à partir du 15 février si aucun consensus n'était trouvé sur son projet de mur frontalier. Il a aussi brandi la menace de déclarer le pays en situation "d'urgence", une mesure qui lui permettrait d'activer des pouvoirs extraordinaires afin de contourner le Congrès.
Le blocage du shutdown
Pour suivre le conseil de Mme Pelosi, le président des Etats – Unis a souligné que d’après lui, ce grand discours sera prononcé dans un futur proche : « Je ferai le discours quand le shutdown sera fini. Je ne recherche pas d'autre enceinte pour le discours sur l'état de l'Union parce qu'il n'y en a aucune qui puisse rivaliser avec l'histoire, la tradition et l'importance de la Chambre des représentants », a-t-il écrit sur Twitter il y a plusieurs semaines.
Le discours sur l'état de l'Union est un événement annuel aux Etats – Unis lors duquel le Président présente son programme pour l'année en cours devant la branche législative du gouvernement fédéral. Le discours est prononcé à Washington D.C au Capitole des Etats- Unis au où les deux chambres — la Chambre des représentants et le Sénat sont réunies en Congrès.
Nicole Ricci Minyem