Valere NZEYIMANA est Fonctionnaire chargé des Terres et des Eaux au bureau Régional de la FAO pour l’Afrique (FAORAF)
Merci de répondre à nos questions. Je vais vous inviter à vous présenter
Je suis Valere NZEYIMANA, fonctionnaire principal, chargé de la gestion des ressources en Eau au sein du Bureau Régional de la FAO Afrique. Je suis le responsable de toutes les questions en relation avec le développement des ressources en eau, ainsi que de la gestion en eau. Mon travail consiste surtout de conseiller les gouvernements, en matière de développement des ressources en eau mais aussi, de recueillir les connaissances et les disséminer au niveau des pays, membres de la FAO.
Quelle est la raison de votre venue dans notre pays ?
C’était pour participer à l’atelier de validation du Schéma Directeur de l’Utilisation Intégrée des Ressources en Eau, centrée sur l’irrigation et autres usages au Cameroun, mais beaucoup plus dans les trois régions septentrionales de votre pays : l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua.
Plus précisément ?
C’est un projet qui a été financé entièrement sur fond propre de la FAO, mais qui apportait la réponse à une demande qui venait du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (Minader). Ce projet consiste d’abord, à établir un diagnostic sur la situation actuelle de l’utilisation des ressources en eau et, définir les meilleures options devant permettre l’utilisation rationnelle des potentialités offertes par la ressource.
Et, de ces options, ont découlé trois programmes :
– Le Programme de mobilisation de l’Eau et Développement Durable de l’Agriculture irriguée, de l’Elevage et de la Pêche et Aquaculture dans les régions cibles
– Le Programme d’appui au Développement durable du maraîchage et, d’arboriculture fruitière et Développement des chaînes de valeur dans les régions septentrionales du Cameroun
– Le Programme d’appui à la gestion Intégrée des Ressources en Eau, dans les régions de l’Extrême Nord, du Nord et de l’Adamaoua.
A ces derniers, il faut ajouter deux axes stratégiques : La mise en valeur durable des ressources en eau dans les zones concernées, la gouvernance et la capitalisation des connaissances.
Quelques contraintes rencontrées dans l’implémentation de ce projet ?
Si on parle des contraintes liées à la réalisation de cette étude, c’est beaucoup plus au niveau technique. Nous avons trouvé qu’il y’a une méconnaissance de la ressource existante, les cartes étaient non actualisées. Les programmes dataient de très longtemps et ne couvraient pas toute la zone sur laquelle nous voulions mener nos études, l’insuffisance du personnel ou alors de techniciens et, ceux qui devaient mener les études ne possédaient pas la qualification requise parce que justement au niveau du pays, ce n’est pas évident.
Quand on pose les questions, chacun essaye d’apporter une réponse, ce n’est pourtant pas suffisant. Je vous prends un exemple, au niveau des données hydrologiques, ce n’était pas très maîtrisé. On avait des données non actualisées et, les plus récentes qu’on a eues, sur certains tableaux datent de 1989. Cela fait longtemps.
On a également constaté l’absence d’un cadre de concertation, pour l’utilisation intégrée des ressources en eau dans le cadre technique. Ce qui suscite des conflits d’intérêt dans les AG. On trouve aussi, comme une inadéquation entre le Projet et les capacités des communautés.
D’autres contraintes, concernent la mauvaise gouvernance de la ressource, pas de l’administration. Cela signifie que la distribution est mal faite. Il y’en a qui ont de l’eau alors que d’autres, non. Un manque d’intérêt général, de suivi, parce que même si la ressource existe, le suivi n’y est pas et, cela découle de ce que nous avons relevé plus haut, le manque de professionnalisme des techniciens.
Auprès des populations cibles qui sont les principales bénéficiaires de la mise en œuvre de ce projet, nous déplorons leur manque d’implication. La première phase du projet dont nous parlons aujourd’hui est la suite de l’atelier de lancement organisé au Cameroun le 29 Mars 2017. Pourtant, lorsque le projet a été pensé, ces populations n’étaient pas considérées comme des bénéficiaires mais plutôt comme des partenaires, des acteurs à part entière. Ce qui aurait permis de connaître leurs besoins. Dans le cas contraire, il est difficile de proposer des solutions.
La deuxième option a un impact négatif à la longue. Vous savez, le fait de ne pas se sentir concerné par le projet, n’incite pas à prendre soin des réalisations déjà existantes. Je pense par exemple aux points d’eau crées pour leurs besoins. Lorsqu’ils estiment que ces derniers ne leur appartiennent pas, ils ne s’en préoccupent pas plus que ça et, c’est ce que nous déplorons
Peut être parce que les autorités de la place s’en approprient et, cela exonère les populations de toute responsabilité ?
Même si c’est le cas, dès lors qu’une telle infrastructure te sert, avant qu’on ne vienne te dire que cela t’appartient ou pas, tu devrais en prendre soin. Les uns et les autres doivent savoir qu’l s’agit de leurs impôts. Et, cela demande donc de faire acte d’une certaine responsabilité. Les populations doivent s’en approprier. On le voit dans de nombreux pays. Et, je le précise ici parce qu’il en va de la responsabilité des populations bénéficiaires. Nous ne pouvons nous limiter au manque d’information encore moins au fait qu’il arrive que des ouvrages ne sont pas réalisées à temps.
Avez-vous évoqué la question des financements des ouvrages que vous pensez construire, au cours de cet atelier ?
Lors du diagnostic, l’atelier a tout pris en compte. Les projets existants, ceux qui ont été exécutés, ceux qui sont entrain d’être exécutés et ceux qui ont été conçus pour exécution. C’est un développement intégré, donc on prend en compte ce qui existe déjà et, on relie à ceux qui étaient indépendants. Nous avons ainsi les moyens d’agir dans une perspective de multifonctionnalité.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem
Sud Cameroun Hévéa se dote d’un training Center qui accompagne les petits planteurs, dans la pratique de cette activité. Un aspect social, développé par le staff administratif de cette entreprise.
Encore appelé « or blanc », l’Hévéa est une culture qui prend de plus en plus d’ampleur au Cameroun, notamment dans les zones tempérées. Et parce qu’ils sont nombreux à s’y intéresser, le gouvernement a décidé de la création d’un Training Center. Un Centre de Formation Technique du Sud Cameroun Hévéa, qui est le cadre dans lequel l’on enseigne les métiers de l’hévéa culture, notamment l’abattage, la préparation du terrain, le greffage des plants, la formation sur les pépinières, la saignée, la conduite d’engins, l’hygiène et la salubrité qui sont accessoires.
Cette formation, selon Madame Camille Toutat, épouse Enouga, Coordonnatrice de training center et des écoles, se déroule généralement sur cinq jours, dont deux en théorie et trois en pratique. Elles sont assurées par six formateurs, employés de Sudcam Hévéa. Il y’a en sus, une assistance technique qui se fait sur le terrain, en fonction de l’étape de la formation de la vague des petits planteurs.
Mais, Sudcam hévéa ne se limite pas à ce niveau : « Les planteurs villageois, c’est un partenariat qui se fait sur le long terme, en réalité, nous commençons à les former pour leur donner des plants, c’est sur les généralités. Trois ans après, lorsque la formation a évolué, nous les formons sur l’entretien de leur formation, a la 5ème ou 6ème année, nous les formons à la saignée ou encore la récolte du latex, qui est le nœud, c’est à ce niveau que le partenariat devient plus intéressant parce que nous allons utiliser le produit de leur récolte dans nos usines... ».
Cela, d’après André Emmanuel Meka, CSR.Foodcrop, ces formations permet de développer des activités génératrices de revenus, tout en permettant aux petits planteurs d’acquérir l’expertise nécessaire qui va leur permettre à la longue d’être autonome. Il convient de préciser ici que les apprenants bénéficient des certificats, à la fin, grâce au partenariat signé entre SudCam Hévéa et, les ministères de l’Agriculture et du Développement Rural et, celui de l’Emploi et de la Formation Professionnel.
La place du Cameroun dans la production de l’or blanc
En Afrique, le Cameroun est loin d’occuper la première place, dans la culture de l’Hévéa. Le pays ne produit pas cent mille tonnes par an, même si on espère améliorer la production avec l’arrivée de SudCam hévéa. Pour André Emmanuel Meka, il sera désormais possible d’atteindre cent vingt mille tonnes même si les petits planteurs apportent moins trente pour cent de contribution.
Etude de l’impact environnemental
Accusé de se préoccuper uniquement du volet spéculatif et de la rentabilité, de contribuer à la pollution atmosphérique, du sol et de l’eau, SudCam Hévéa affirme le contraire, comme le précise André Emmanuel Meka, CSR.Foodcrop : « On voudrait nous reprocher de ne pas nous soucier de la protection de l’environnement, mais non, nous coupons les arbres, nous en replantons d’autres. Il faut toutefois préciser qu’il y’a des personnes qui ne veulent pas qu’on développe l’hévéa culture. Et pourtant, nous n’encourageons par exemple pas les gens à aller dans les zones à écologie fragile que nous protégeons. Les petits planteurs doivent rester à une certaine distance des cours d’eau et, s’ils ne le font pas, nous ne leur donnons pas les plants... Nous travaillons en outre avec le ministère de l’Environnement qui a les résultats de l’étude environnementale que nous avons réalisé… ».
Les difficultés rencontrées
Au-delà des difficultés liées aux questions foncières, il en existe d’autres qui sont énumérés par Madame Camille Toutat, épouse Enouga : « Nous avons quelques difficultés, tout simplement parce qu’en plus de la formation, les planteurs souhaitent que nous mettons à leur disposition, des personnels dans leur plantation, ce qui n’est pas possible, il y’a certaines difficultés aussi qui sont liées à certains coûts, en réalité, les planteurs voudraient qu’on les assiste au-delà de la partie technique, or, je pense que le partenariat devient plus efficace au niveau de la récolte, parce qu’on va acheter leur production pour pouvoir alimenter notre usine… ».
D’autres projets sont envisagés, qui, vont se mettre en place, tout au long de cette année, notamment la mise en place d’une usine et, les formations qui vont se poursuivre. Une promesse de Patrick Grandcolas, Directeur Général de SudCam Hévéa S.A.
Nicole Ricci Minyem
Grand-frère,
Kamto sera certainement condamné par la justice. Son casier judiciaire entaché, il ne pourra plus être candidat à rien. Son doux rêve de croiser le fer avec le vieux candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) après sa mort là au pouvoir va donc s’évaporer. D’où il se trouve, il a compris le stratagème.
Si notre parti échappe à une dissolution qui se dessine, il lui faudra se chercher un nouveau leader parce que rassembler la famille autour d’un nouveau parti et d’un nouveau leader sera compliqué. Mota, premier vice-président doit logiquement lui succéder, mais il n’est pas des nôtres, il ne sera pas accepté à ce niveau de responsabilités. Quelles que soient les critiques que nous allons affronter, le successeur légal doit être un Bamileke. C’est une question d’efficacité politique.
Notre peuple est mûr pour le combat politique, n’éteignons pas cette lumière. J’ai des candidats en tête pour reprendre le flambeau, mais ce n’est pas encore le moment d’en discuter. Il doit être d’un poids intellectuel incomparable et en rupture de banc avec le régime. Son nom doit créer un électrochoc. Je vais demander aux Youbi, Boris, Tchouta de temporiser, le temps d’observer. Toi, continue avec tes Unes comme celle de lundi, moi je vais essayer avec la grande interview de faire quelque chose même comme Tchatue est très frileux. Je pense aussi que ce que font nos frères dans les ambassades ne nous aident pas beaucoup. C’est un moyen de pression qui ne rend pas favorable le ralliement de l’opinion à notre cause. Or nous en avons besoin, on doit donc mettre la pédale douce.
Les réactions pleuvent depuis l’arrestation de Maurice Kamto, candidat du MRC classé officiellement deuxième à l’issue de la Présidentielle 2018
AKÉRÉ MUNA
Les gens ont crié « arrêtez la corruption », ils ont été réprimés, ils ont réclamé la justice, ils ont exercé leur droit constitutionnel de marcher pacifiquement, mais ils ont été fusillés et arrêtés. La population et la communauté internationale appellent au dialogue. On leur a répondu par des menaces.
Le peuple est aux prises avec le gouvernement. Maintenant, le professeur Kamto, dirigeant du MRC et d’autres personnes ont été arrêtés.
En essayant de montrer sa force, le gouvernement expose ses faiblesses. Maintenant que le peuple a vu et compris, nous devons nous préparer, car le gouvernement gère le nord-ouest et le sud-ouest ainsi que tout un pays qui se dirige vers l'insurrection.
Le gouvernement devrait immédiatement libérer toutes les personnes arrêtées dans la crise actuelle et la crise anglophone. Si ce gouvernement veut la paix, il devrait immédiatement organiser un dialogue national inclusif.
*Maître Akéré Muna*
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Edith Kah Walla
Ce lundi 28 janvier 2019, deux jours après les violences inacceptables perpétrées sur les manifestants pacifiques à l'occasion de la marche blanche et cinq jours après celles exercées sur les militants.es du SDF, le régime de Mr Paul Biya a, une fois de plus et une fois de trop, fait arrêter des citoyens camerounais, leaders et militants du MRC.
Ces arrestations surviennent alors que ces derniers n'ont pas fini de panser les plaies causées par des tirs des forces de police et d'organiser les secours pour la centaine de personnes toujours séquestrées.
Elles surviennent alors que des blessures réelles, des violences avérées et des traumatismes certains sont considérés par le Gouvernement camerounais comme de pures inventions.
À travers cette vague répressive, le régime de Mr Biya confirme, pour ceux qui en doutaient encore, sa nature fondamentalement répressive et arbitraire.
Ces arrestations font saisir à ceux et celles qui ne le comprenaient pas assez, tout le drame que vive les camerounaises du Nord Ouest et du Sud Ouest depuis deux ans, victimes d'une répression infiniment plus grave.
En prenant cette décision de résoudre par la force et la violence des problèmes politiques, les dirigeants de ce régime illégitime renforcent en réalité la détermination de tous ceux et celles qui ont soif de justice et de changement.
Ce traitement violent des demandes politiques ne manquera pas d'exacerber les tensions et rendra la situation de plus en plus explosive.
Le CPP condamne fermement cette approche.
Le CPP est convaincu que cette démarche gouvernementale aura des effets amplificateurs de la tension sociale et politique.
Le CPP exige que les personnes interpellées soient relâchées et surtout, que leurs droits et libertés soient scrupuleusement respectés.
Le CPP appelle les Camerounais / es épris de justice et assoiffés de changement à lever la voix pour demander que cesse ces violences.
Le CPP reste convaincu que la solution à ses crises multiples est et demeurera une transition politique.
Le CPP est disponible pour les actions dont le but est de défendre nos libertés contre les abus de l'État.
*Pour le Cameroon People's Party,*
*Kah Walla*
*Presidente Nationale*
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Hilaire Kamga
L’offre Orange vient d’apprendre l’arrestation et la déportation du Professeur Maurice KAMTO, leader du parti politique MRC. Il aurait été arrêté avec d’autres cadres de ce mouvement et des leaders alliés à sa candidature lors de la dernière élection.
Il s’agit là d’une nouvelle provocation du Régime illégitime de Yaoundé qui définitivement a choisi la voie de la force face aux désidératas de la population.
L’Offre Orange condamne vigoureusement ces actes d’arrestation et demande la libération immédiate et sans condition du Professeur Maurice Kamto et de toutes les personnes arrêtées dans le cadre des marches du 23 et 26 Janvier 2019.
L’offre Orange met en garde le régime de Yaoundé sur les conséquences sur la stabilité du Cameroun de tels actes d’arrestation des leaders qui animent la scène politique camerounaise en portant la voix d’un portion importante de la société Camerounaise.
L’Offre Orange appelle tous les orangistes et les citoyens engagés à rester mobilisés en attendant les mots d’ordre imminent. Ensemble Nous vaincrons..
La liberté ou la mort, nous vaincrons !
Fait à Yaoundé le 28 janvier 2019 à 22h10mn
Le Mandataire
Citoyen Hilaire Kamga
Mandataire de l’Offre Orange
Otric N.
Le président du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun), Maurice Kamto a été interpellé ce lundi 28 janvier dans la journée.
Si l'on connaissait son implication pour les manifestations illégales qui ont eu lieu dans plusieurs villes du Cameroun comme Douala, Yaoundé, Bafoussam, Dschang ou encore Mbouda, nous attendons avec impatience de savoir s'il a eu un quelconque lien avec le malheureux saccage de l'Ambassade du Cameroun à Paris.
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux fait polémique.
Effectivement, a travers la vidéo, nous remarquons très facilement que la police française est effectivement présente sur les lieux, mais ne fais rien.
Pourtant, les conventions internationales imposent à tous de respecter l'intégralité de l'Ambassade ainsi que le personnel diplomatique qui travaille à l'intérieur.
Des éléments importants durant la visite de la police sur les lieux du saccage ont montré un lien indirect avec Maurice Kamto.
Les questions s'entrechoquent donc dans les esprits du moment : Kamto y est-il pour quelque chose? A-t-il corrompu la police ou le gouvernement français pour ne voir aucune protection de leur part envers les camerounais présents à l'Ambassade au moment de l'attaque?
De plus, d"après les sources de l'Agence Cameroun Presse, Maurice Kamto devrait être relâché dans la soirée.
Pour regarder la vidéo, cliquez sur le lien :
https://www.facebook.com/AgenceCamerounPresse/videos/323101938314947/
La "grande marche" organisée par les leaders de ce parti d'opposition, le 26 janvier dernier, fait encore des échos. D'après des sources de haut niveau que l'Agence Cameroun presse (Acp) a pu contacter, Maurice Kamto est appelé à répondre de toutes les manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes du pays, notamment Yaoundé, Douala, Bafoussam, Mbouda et Dschang.
Mais son interrogatoire devrait également permettre de faire le jour sur son rôle présumé dans l’attaque et le saccage de l’Ambassade du Cameroun à Paris.
Toujours selon les sources de l’Agence Cameroun Presse, Maurice Kamto devrait être relâché dans la soirée.
L’enquête visant à faire le jour sur les violences de ces derniers jours devrait continuer et, si le Professeur Kamto s’est vraiment rendu coupable d’avoir organiser les manifestations illégales et d’avoir incité aux violences, alors il pourrait de nouveau être interpelé. Plus encore s’il persiste à vouloir organiser une nouvelle marche « révolutionnaire » le 2 février, à Yaoundé.
Suite aux violences du 26 janvier au Cameroun, 117 manifestants ont été interpellées par les forces de sécurité. Le gouvernement, qui avait annoncé l’illégalité de ces marches, affirme qu’il ne cédera pas face aux violences des manifestants et promet que la justice sera sévère pour les contrevenants à la loi.