Cabral Libii affirme que sa formation politique le Parti camerounais pour la réconciliation nationale gagnera en expérience, en prenant part aux élections régionales.
Le tweet du Député Cabral Libii affiche clairement sa position par rapport aux toutes premières élections régionales du Cameroun. Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) sera de la partie. Son président y voit un moyen de gagner en expérience. Il encourage d’ailleurs ses militants à participer à ces élections sans tenir compte du fait que le terrain leur soit acquis ou pas.
« Les Régionales ne sont en théorie qu'un prolongement-formalité des élections municipales. Le PCRN y gagnera bien plus que des Conseillers régionaux: l'expérience. Allez-y chers camarades! Que le collège électoral vous soit favorable ou pas. Les électeurs sont d'abord citoyens », a écrit Cabral Libii.
Il faut rappeler que le Pcrn fait donc partie des partis politiques qui ont déjà confirmé leur participation aux élections régionales, qui vont se dérouler le 06 décembre prochain. Déjà le parti repris par Cabral Libii a concouru aux élections législatives et municipales du 09 février 2020. Il a pu obtenir 05 Députés et entrer à l’Assemblée nationale.
On sait que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) prendra part également à ce rendez-vous électoral convoqué par son président national. D'ailleurs le Pr Jacques Fame Ndongo opérant en sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rdpc, l’a indiqué dans un document publié hier 06 septembre 2020.
« Le Chef de l’Etat S.E Paul Biya vient de signer un décret historique : les toutes premières élections régionales jamais organisées au Cameroun, auront lieu le 6 décembre 2020. Le Rdpc est partant. Il est prêt. Il est d’attaque. Ce n’est ni un canular ni un conte de fée », a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
Liliane N.
Le Chef de l’Etat a signé le décret indiquant la date des élections régionales ce lundi 7 septembre 2020.
La date de la tenue des toutes premières élections régionales est connue. Paul Biya le Président de la République a décidé de convoquer les collèges électoraux le 6 décembre 2020 au chef-lieu de chaque département pour élire les conseillers régionaux. Dans l’article 2 du décret rendu public ce jour, le Chef de l’Etat précise que les bureaux de vote seront ouverts ce jour-là, à partir de 8 heures et fermés à 18 heures.
Ce décret annonçant la date de déroulement des élections régionales ne surprend pas. Etant donné que la semaine dernière, le Président de la République a sorti le décret fixant le nombre de Délégués par Département et le nombre de Représentants du Commandement traditionnel. Ledit décret a été pris en application de la loi du 25 Avril qui fixe le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des Conseillers municipaux.
Il en est donc qu’au terme des élections régionales du 06 décembre 2020, la région de l’Adamaoua qui compte cinq (5) Départements aura Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Le Centre qui compte dix (10) départements, aura le même nombre de Délégués de département, dont Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région de l’Est avec quatre (4) Départements va avoir Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
Boycott des élections régionales/Oumarou Fadil : «L'attitude du Sdf ne nous surprend plus»
L’Extrême-Nord avec six (6) départements avec Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région du Littoral avec quatre départements et Soixante-dix (70) Délégués de département plus vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Idem pour la région du Nord divisée en quatre Départements, qui verra l’élection de Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Le Nord-Ouest avec ses sept départements, aura la même répartition de sièges : Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région de l’Ouest avec ses huit départements, aura également soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
La région du Sud avec ses quatre départements aura Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Enfin la région du Sud-Ouest avec ses six (6) départements aura également soixante-dix (70) délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.
Grand dialogue national: Le gouvernement a évalué son action un an après les assises
Liliane N.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale s’interroge sur l’identité des personnes qui devront élire les conseillers régionaux étant donné que la légalité et la légitimité des actuels conseillers municipaux restent contestées.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) ne dit pas clairement, s’il suggère une annulation ou bien un report des élections régionales qui se précisent de plus en plus. Dans un tweet qui date de ce lundi 7 septembre 2020, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 appelle à réfléchir sur un fait, qui pourrait mettre en mal la crédibilité des élections régionales. Il s’interroge sur comment les régionales vont se passer alors qu’on sait que le contentieux électoral des élections municipales du 9 février 2020 n’a pas été totalement vidé.
«Le contentieux électoral des dernières élections municipales n'étant pas entièrement vidé ?qui donc élira les conseillers régionaux à venir ? Les actuels conseillers municipaux dont la légalité et la légitimité continuent d'être contestées dans les tribunaux ou pas ?», peut-on lire dans le tweet de Serge Espoir Matomba.
Il n’est pas le seul homme politique qui s’interroge sur les régionales qui doivent se dérouler et le contentieux électoral des élections municipales qui n’est pas entièrement vidé. Franck Hubert Ateba homme politique affirme qu’il fera recours à la justice, dans le cas où les élections régionales s’organisent dans le contexte sus rapporté par lui et Serge Espoir Matomba.
« Si l'élection régionale se déroule alors que plusieurs communes n'ont pas de conseillers municipaux légitimes ni légaux, alors c'est encore la justice qui sera solliciter pour trancher. Elle peut toujours trahir le peuple, mais lorsqu'on est républicain, c'est l'unique recours pour exiger justice! En tout cas, à Elig-Mfomo le PDC compte revendiquer son bon droit, donc son conseiller départemental ; le tout premier de notre histoire », avait-il écrit sur Facebook le jeudi 3 septembre 2020.
Liliane N.
Oumarou Fadil le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais affirme que le Social democratic front, est habitué à déclarer sa non-participation à la veille d’une élection puis faire un rétropédalage.
L’annonce de la non-participation du Social democratic front (Sdf) aux toutes premières élections régionales qui seront organisées au pays, ne surprend guère Oumarou Fadil le militant influent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir. Dans une interview accordée au quotidien Le Messager, édition parue en kiosque ce lundi 7 septembre 2020, il déclare « l'attitude du Sdf ne nous surprend plus. Il en a toujours été ainsi à la veille de chaque élection, et après on observe un rétropédalage. Le Sdf a pris part au double scrutin du 09 février 2020 avec même le code électoral et a obtenu des conseillers municipaux et des députés. Et bien avant ça des Sénateurs ».
On sait que pour justifier sa non-participation aux élections régionales qui se précisent, le Sdf a évoqué des raisons présentées aussi par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun pour demander l’annulation de ce rendez-vous électoral. Ces raisons sont la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral. Pour ce qui est de la réforme du Code électoral, pour Oumarou Fadil il s’agit là d’un préalable dénué de tout fondement.
En ce qui concerne la résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le militant influent du Rdpc déclare : « je pense comme tous les camerounais d'ailleurs que le Chef de l'État qui est un mendiant de la paix a pris toutes les dispositions dans ce sens à travers des concertations, la mise sur pied d'une commission de désarmement. Sur le plan des idées, nous savons tous qu'il a apporté des solutions à toutes les revendications corporatistes. Et l'année dernière encore, il s'est agi du grand dialogue national présidé par le Premier ministre Chef du gouvernement. Nous avons vu des sécessionnistes abandonner des armes et souhaiter la paix et l'amour de la patrie ».
Liliane N.
Le Social democratic du front du Chairman Ni John Fru Ndi justifie son refus de prendre part aux toutes premières élections régionales, par la persistance de la crise dans les régions anglophones.
Alors que les choses se précisent de plus en plus pour les toutes premières élections régionales que le Cameroun va organiser, le Social democratic front (Sdf) fait se déclare cheval non partant. L’information a été véhiculée par Radio Equinoxe. Et le parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi justifie ce refus par tout naturellement la crise anglophone qui continue de mettre en mal le Nord-Ouest et le Sud-ouest (Noso).
On peut peut-être comprendre la posture du Sdf. Parce qu’on sait que le parti de la balance n’a que fait multiplier les pires scores de ses participations aux élections, depuis la survenue de la crise socio-politique qui paralyse son bastion, son fief électoral : le Noso.
On se souvient que pour la toute première fois de son histoire, le Sdf n’est pas arrivé deuxième à une élection présidentielle. Le parti du Chairman Ni John Fru Ndi a fini troisième avec un score de 3,36% de suffrages. Le parti avait investi Joshua Osih comme candidat. Pour cette Présidentielle qui a eu lieu en 2018, il a été devancé par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun de Maurice Kamto qui est sorti deuxième avec un score de 14,23%. Et il a également été devancé par le parti Univers qui avait investi Cabral Libii. Univers est sorti troisième avec un score de 6,28%.
Si le faible score de 3,36% inférieur aux 10% habituellement obtenu par le Sdf a été par certains militants du parti de la balance notamment ceux de la branche d’Allemagne attribué à Joshua Osih, d’autres ont évoqué la perte du bastion de l’électorat du Sdf. La deuxième justification semble donner aujourd’hui raison à ceux des militants du parti de la balance qui l’ont évoqué. Parce que le Sdf lors des dernières élections législatives et municipales s’en est sorti avec moins de 10 députés.
Liliane N.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais le parti au pouvoir a fourni à ses militants les informations nécessaires pour se présenter aux élections régionales, dont le corps électoral n’a pas encore été convoqué.
Si on s’en tient à la note du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), on peut bien affirmer que de ce côté, les élections régionales annoncées par Paul Biya le Président de la République se préparent déjà. Il se trouve que le parti politique a instruit ses militants sur les conditions prévues par la loi électorale. Le Rdpc tient également ses militants informé sur les conditions qu’il a arrêtées pour être candidat à ce scrutin qui sera organisé au Cameroun, pour la toute première fois.
De cette note du Rdpc, on retient donc que si la loi exige du candidat d’avoir au moins 23 ans révolus à la date du scrutin, le parti de Paul Biya demande à chaque militant désirant être conseiller régional, de faire preuve de loyauté envers les institutions républicaines. Il requiert l’engagement et l’expérience politiques, le militantisme et les services rendus au parti, la crédibilité et la compétence, etc.
Aussi le Rdpc présente d’une part et d’une autre rappelle la composition du dossier autant du point de vue de la loi que du parti à tout postulant à l’investiture. Pour ce qui est des exigences légales, chaque postulant doit produire une déclaration sur l’honneur en cinq exemplaires par laquelle ce dernier certifie qu’il n’est que sur cette liste et ne se trouve dans aucun cas d’inéligibilité prévu par la loi, une attestation d’inscription sur une liste électorale, le paiement d’une caution de 50 000 FCFA et une attestation de domicile ou de résidence dans la Région concernée. En plus le RDPC un état des services rendus au parti et les justificatifs de cotisation des cinq dernières années avant le scrutin.
Liliane N.
C’est ainsi que l’honorable Cabral Libii a titré la réflexion inscrite sur sa page officielle il y a quelques heures et dans laquelle il a relevé l’importance des Départements dans ce processus électoral.
« La circonscription des élections régionales est le Département. Mais à ce jour nous ne pouvons pas dire combien de délégués de départements comptera chaque Département.
Le code électoral (art 243) nous enseigne qu'il y a 02 catégories de conseillers régionaux:
- Les délégués de départements (mais combien par Département)?
- Les représentants du Commandement traditionnel élus par leurs pairs (si ce commandement existe, comment se déroule le scrutin du Commandement? Combien sont-ils élus par département puisque ce dernier est la circonscription électorale) ?
Le code des CTD du 24 décembre 2019 (art 275) nous enseigne qu'il y a 90 conseillers régionaux par Région. Soit 900 dans tout le Cameroun
Un autre texte la loi du 25 avril 2019 qui fixe le nombre et la proportion des Conseillers Régionaux par catégorie, nous enseigne que sur les 90 conseillers par Région, 70 seulement relèvent de la catégorie de Délégués de Départements et 20 sont de la catégorie du Commandement traditionnel.
Ainsi dans tout le Cameroun, Il y aura 700 Délégués de Départements et 200 représentants du Commandement traditionnel.
La même loi du 25 avril 2019 (art 5-3) nous enseigne que chaque conseil régional est constitué d'au moins un délégué de chaque Arrondissement. Ainsi dans chaque département, chaque Arrondissement aura obligatoirement au moins 1 conseiller.
Quand on a lu tout ça, on comprend vite qu'on aura au moins 360 Conseillers Régionaux, chiffre qui correspond au nombre d'arrondissements. Mais ceci est juste le plancher.
Quel est le plafond que chaque parti politique doit se fixer pour constituer sa liste de Délégués départementaux? Car on doit avoir au total 700 Délégués départementaux. Si on soustrait 360 à 700, il reste 340 sièges de Conseillers Regionaux à repartir.
Qui doit le faire? La réponse est donnée par la loi du 25 avril 2019 (art 6): C'est le Président de la République. D'ailleurs c'est le même décret qui doit repartir les 200 représentants du Commandement traditionnel par Département.
Quand on sait que ce "Commandement" est lui même structuré en 1er, 2eme et 3eme degré (texte de 1977), on attend de voir le dosage par degré et par arrondissement... Gare aux Chefs qui parlent « n'importe comment » aux sous-préfets...
Il ne reste plus à espérer que ce décret précède la convocation du corps électoral. Corps électoral dont on ignore en partie l'assiette en ce qui concerne le commandement traditionnel...
Car il nous tarde de savoir comment le commandement va tenir son vote à lui qui ne concerne pas les conseillers municipaux. Elecam va procéder comment?
Le Commandement traditionnel n'ayant pas de partis politiques (en principe), son élection sera un scrutin de liste ou uninominal? Leur processus électoral est une loi ou un décret?
Ils battront campagne comment? En cas de fraude entre chefs traditionnels, vont-ils vraiment suivre le code électoral qui renvoi leur contentieux à celui des Conseillers municipaux ou alors ça va se régler « tradionnellement »?
A bien y regarder, le principal attrait des Régionales annoncées, ce ne sont ni ceux qui vont y participer ou pas, encore moins l'issue... mais le dévoilement des contours du Commandement Traditionnel.
En attendant, comme l'éligibilité du « Commandement » est le même que celui des Conseillers municipaux, j'invite nos dignitaires traditionnels à s'inscrire massivement sur les listes électorales. De leur côté, ça s'annonce très intéressant... ».
N.R.M
Cyrille Sam Mbaka le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun pense que les partis politiques de l’opposition doivent se retrouver pour analyser et apporter quelque chose au code alternatif, qui a été sorti au niveau de l’opposition, la société civile et les syndicats.
L’homme politique Cyrille Sam Mbaka n’est pas pour la non-organisation des élections régionales comme Maurice Kamto. Cependant, il pense qu’il est important que l’opposition se réunisse pour parler du code alternatif qui a déjà été sorti. Il faut préciser que le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a posé la réforme du Code électoral comme l’une des conditions préalable avant l’organisation de toute élection au Cameroun.
« Le processus électoral au Cameroun est vissé et cadenassé, et nous pensons qu'un travail a été fait au niveau de l'opposition, la société civile et les syndicats pour sortir un code électoral alternatif. Ça date depuis des années. Nous n'avons pas réussi à le mettre sur la table de l'Assemblée nationale. Je crois que la première chose qu'il faut faire c'est que l'opposition se retrouve pour analyser et apporter quelque chose à ce code alternatif, s'il est nécessaire, parce que plusieurs partis politiques se sont créés après que nous ayons fait ce travail. Donc c'est important de réactualiser cela », déclare le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dans une réaction publiée dans le quotidien Le Jour édition parue en kiosque ce 27 août 2020.
En parlant précisément des élections régionales annoncées par le Président de la République, Cyrille Sam Mbaka a indiqué qu’elles ne correspondent pas à l'idée qu’ils se faisaient de la démocratie et des mécanismes de fonctionnement des territoires décentralisés. Pour lui, il y a des aménagements à faire sur le Code de la décentralisation.
« En ce qui concerne la région, aujourd'hui, je peux vous garantir que c'est source de conflits et de problèmes, dualisme, bicéphalisme et autres. Est-ce qu'on a déjà amené les fonctionnaires à comprendre qu'il y a des élus locaux qui doivent désormais impulser le développement ? Tant que nous n'avons pas atteint ce stade, nous irons aux élections, mais ça ne va pas changer grand-chose. Donc il faudrait revoir tout ça. Il y a beaucoup de réformes à apporter. C'est notre point de vue », déclare le vice-président de l’Udc.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a décidé de reprendre Maurice Kamto après sa menace d’appel au départ du Président de la République, si le régime organise les élections régionales.
En conférence de presse hier 24 août 2020, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a indiqué, qu’il appellerait non seulement à un nouveau plan de résistance nationale mais aussi au départ de Paul Biya le Chef de l’Etat, si les élections régionales étaient organisées.
C’est une déclaration que Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint (Sga) du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) par ailleurs du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) a décidé de ne pas laisser passer. Il a réagi en précisant qu’aucune entreprise de bouleversement de la quiétude politique du Cameroun ne prospèrera. Et encore le Sga du Comité central du Rdpc souligne qu’il n’y a pas que par les urnes, que le pouvoir peut être pris au Cameroun.
« L’action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. Notre Constitution étant la boussole commune. Toute autre approche visant à déstabiliser les institutions ne passera pas. Le Pouvoir parcimonieusement construit ne se prend pas dans la rue mais par les urnes. Le peuple camerounais, fier de sa maturité et de sa culture démocratique patiemment construite sous l'impulsion de S.E Paul Biya, ne cédera pas aux sirènes du chaos de quelques entrepreneurs politiques en quête de reconnaissance », a écrit le Mintss.
Grégoire Owona affirme que le plus important à l’heure actuelle se trouve dans la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise sociopolitique et l’Extrême-Nord mais aussi dans le développement du Cameroun.
Liliane N.
Maurice Kamto affirme qu’en plus d’appeler au départ du Chef de l’Etat, il va de nouveau organiser une campagne de résistance nationale.
Maurice kamto ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a donné une conférence de presse ce lundi 24 août 2020. Au cours de ladite conférence de presse, il s’est exprimé sur les élections régionales qui ont été annoncées par Paul Biya le Président de la République en février 2020. Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) menace d’appeler au départ du Chef de l’Etat et d’organiser un nouveau plan de résistance national.
« Si jamais le régime en place s’aventure à organiser les régionales, j’appellerai à nouveau, à une campagne de résistance nationale et au départ de l’actuel président de la république, Paul Biya », a déclaré l’ancien Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, aujourd’hui devenu farouche opposant du régime qu’il a servi par le passé.
Appelant à une prise de conscience collective, Maurice Kamto a indiqué que son combat de résistance nationale est rendu à une étape très critique. « Nul ne devra manquer à cet appel. Nous devons sortir de la dictature féroce. La violence qui surviendra ne pourrait donc être que le fait du régime Biya. Si l’heure est arrivée, alors l’heure est arrivée. Je ne vous trahirai point », a-t-il déclaré.
Selon certaines sources, les élections régionales pourraient bien se dérouler dans un futur proche. Surtout que le 21 juillet 2020, Paul Atanga Nji a écrit aux dix gouverneurs des régions du Cameroun, en vue de la mise en place des Conseils régionaux. Le ministre de l’Administration Territoriale (Minat) a demandé à ses collaborateurs de lui faire parvenir la liste des chefs traditionnels du Cameroun.
Le Minat a précisé dans le message fax envoyé aux gouverneurs, de lui signaler les cas de vacances et de contestations dans les chefferies de 2ème et 3ème degré. Et s’adressant aux préfets, il leur a demandé de procéder au plus vite au règlement des litiges relatifs aux contestations soulevées lors du choix (désignation ou élection) des autorités traditionnelles, pour qu’enfin les vides soient comblés.
Liliane N.