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Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint au Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, questionne le bilan de Joseph Alphonse Bibehe en colère après le rejet de sa candidature pour les élections régionales du 6 décembre 2020.

Grégoire Owona a décidé de répondre à Joseph Alphonse Bibehe le frère aîné du Ministre des Transports, qui se plaint de Jean Nkuete le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc). Il convient de noter que le frère du Ministre Ernest Ngalle Massena Bibehe militant du Rdpc a vu sa candidature déposée dans la région du Littoral pour les élections du 6 décembre 2020 être rejetée. Il a ouvertement accusé Jean Nkuete, en indiquant que celui-ci commettait une faute politique et qu’il le sacrifiait avec Perrial Nyodog dont la candidature a été aussi rejetée.

«Monsieur le Secrétaire général. Lorsque vous sacrifiez des cadres du parti démocratiquement choisis par la base en toute connaissance et lucidité, au moment où nous vivons de véritables mutations, vous empêchez aux jeunes de rêver en s’identifiant à ces cadres et vous affaiblissez de ce fait le parti», a déclaré Alphonse Joseph Bibehe, au cours de la conférence de presse, qu’il a donné la semaine dernière.

Grégoire Owona trouve à l’attitude de Joseph Alphonse Bibehe une sorte de chantage. Dans une publication faite le 13 octobre 2020, sur sa page Facebook, il questionne le bilan de celui-ci.

«Le Chantage ne passera pas au Rdpc. Quel est le bilan du militant qui parle ainsi après que le Rdpc ne lui ait pas accordé l’investiture aux régionales ? Où sont les propositions qu’il a faites un jour pour « transformations structurelles et profondes » ? Qui est-il pour faire du chantage à un grand parti politique ? », a écrit le Sga du Comité central du Rdpc.

Poursuivant dans sa réplique aux différentes sorties d’Alphonse Bibehe qui a affirmé hier soir sur Vision 4, que le rejet de sa candidature par Nkuete brisait sa légitimité même au niveau de la base du parti, Grégoire Owona lui demande ce qu’il a fait pour le Rdpc.

«Demandons-nous ce qu’on a fait pour notre Rdpc et non ce qu’il fait pour nous s’il vous plaît ! Militantisme de chantage, quand tu nous tiens ! Le chantage ne passera pas au Rdpc et je vous invite à lire et à relire les circulaires du Président national et les instructions du Secrétaire général du Rdpc : ça pourrait aider à ne pas tomber dans le chantage et la colère ! Rappelez-vous qu’on entre au Rdpc sans condition par un contrat d’adhésion », a conclu le Sga du Comité central.

Liliane N.

 

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Banda Kani affirme que les élections régionales du 6 décembre 2020 vont permettre de consolider la dynamique de la décentralisation.

Son parti politique le Nouveau Mouvement Populaire (NMP) ne va pas prendre part aux premières élections régionales du Cameroun, qui sont programmées pour le 6 décembre 2020. Cependant André Banda Kani encourage les autres formations politiques à concourir. Parce que, pense-t-il, les régionales auront un impact positif dans la dynamique de la décentralisation.  

«Nous faisons la part entre les intérêts partisans du NMP et l’intérêt du Cameroun. Et, l’intérêt général du Cameroun exige que les partis qui sont en droit de compétir à ces élections, y aillent pour consolider la dynamique de la décentralisation; ce qui conduira à boucler l’Architecture Institutionnelle de notre décentralisation qui, du point de vue du NMP, est la solution aux problèmes structurels de notre Etat. Vous comprenez donc que le NMP n’est pas pour le fédéralisme. Le NMP est pour un Etat Unitaire Décentralisé», déclare André Banda Kani dans les colonnes du journal Le Messager, édition du 22 septembre 2020 parue en kiosque.

Tout en indiquant que son parti politique ne va pas aux élections régionales pour des raisons qui lui sont propres, André Banda Kani, souligne que le processus de décentralisation a vocation à s’approfondir au fur et à mesure; et l’expérience aidant, il faut explorer toutes les perspectives  offertes par la décentralisation.

«Nous sommes à la première génération du processus réel de décentralisation dans notre pays(…) Nous, au NMP, sommes dans cette dynamique d’approfondissement et d’expérimentation du processus, pour booster le plus loin possible, la gouvernance locale dans notre pays. Le NMP ne prendra pas part à ces élections parce qu’en tant que Parti Politique, elles n’ont pas d’enjeu électoral particulier pour nous mais nous encourageons d’autres partis politiques à y aller si il y va de leur intérêt», déclare-t-il.

Liliane N.

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Christophe Mien Zok le Directeur des organes de presse, de l'information et de la propagande du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais affirme qu’avec la mise en place des régions, le statut spécial accordé aux régions anglophones sera bien appliqué.

Pour Christophe Mien Zok, les élections régionales les premières du Cameroun qui auront lieu le 6 décembre 2020, sont une solution à la crise socio-politique présente au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis la fin de l’année 2016. S’exprimant dans l’édition du 16 septembre 2020 du quotidien Le Jour, le Directeur des organes de presse, de l’information et de la propagande du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) croit savoir qu’avec la mise en place des régions qui découleront de ces élections, le statut spécial accordé aux deux régions anglophones sera bel et bien appliqué.

«La solution dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et dans d’autres régions c’est à travers la mise en place des régions. L’occasion est donc donnée aux partis politiques de prendre part au scrutin pour élire les conseillers régionaux. Pour ces deux régions particulièrement, ces élections permettront l’application du statut spécial qui a été consigné dans le code général des collectivités territoriales décentralisées. C’est un enjeu important; pas seulement pour le RDPC, cela c’est de la politique. Pour le Cameroun, cette élection est importante», a-t-il déclaré.

Il convient de rappeler que le statut spécial qui a été accordé aux deux régions anglophones de notre pays fait partie des recommandations du Grand dialogue national, qui s’est déroulé du 30 septembre au 4 octobre 2019. Avec ledit statut, on a reconnu à ces régions, un régime juridique particulier qui, outre celles reconnues aux autres régions, leur confère des compétences découlant de leur spécificité. Celles-ci portent sur la participation à l’élaboration des politiques publiques nationales relatives au sous-système éducatif anglophone et à l’administration de la Justice conformément au sous-système de la « Common Law » (système judiciaire héritée de la Grande-Bretagne), la création des missions régionales et de développement de la chefferie traditionnelle.

L’autre élément de spécificité porte sur les organes régionaux dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest : l’assemblée régionale et le conseil exécutif régional.

Liliane N.

 

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Avec la convocation le 06 décembre prochain du collège électoral en vue de la tenue de l’élection des conseillers régionaux au Cameroun, les réactions de certains partis politiques de l’opposition n’ont pas tardé à inonder les plateformes de communication physiques et numériques. Dans le Social Democratic Front(SDF) par exemple, les militants ont du mal à accorder leurs violons au sujet du boycott ou non de cette autre consultation électorale. Pour le président de la circonscription électorale de Yaoundé 3, l’idéal serait de tourner le dos à la politique de la chaise vide. Il s’est ainsi confié à notre rédaction dans le cadre de cet entretien.

 

  • Les élections régionales vont finalement se tenir au Cameroun le 06 décembre prochain. Quelle est votre réaction à la suite du décret du président de la république relative à la convocation du collège électoral de cette élection?

Pour la première fois dans l’histoire de notre démocratie, le collège électoral pour l’élection des conseillers régionaux a été convoqué par le président de la république. Cet événement politique majeur de la marche vers l’avant de notre système démocratique marquera enfin la mise en œuvre complète des institutions politiques consacrées par la constitution de notre pays.

  • Partagez-vous l’avis de certaines personnes qui pensent que le chef de l’Etat a mis la charrue avec les bœufs?

Oui! Il y a lieu de regretter, d’une part, que cette élection ait été convoquée alors que la qualité de conseiller municipal est encore contestée à certains membres du collège électoral, en égard au contentieux post électoral encore pendant devant la cour constitutionnelle. D'autre part, que le décret fixant le nombre de conseillers régionaux par département et par catégorie se soit gardé de prendre en compte les femmes, les jeunes et même la personne handicapée.

  • Au sein de votre parti, vous faites partie de ceux qui combattent fermement l’option d’un boycott. Peut-on comprendre les fondements de votre position?

Il importe d’éviter de prêter le flanc au boycott. Deux raisons au moins peuvent être évoquées pour soutenir cette nécessaire prudence. Premièrement, la ligne idéologique du SDF est comme celle de la grande majorité des camerounais. La méthode républicaine qui a toujours caractérisée notre parti oblige que nous répondions à l’appel nationaliste, en prenant une part active à ce rendez-vous historique qu’offre les prochaines élections régionales.

Deuxièmement, il faut bien convenir que l’enjeu des élections régionales se situe dans le contrôle de la scène politique et partout de la chaîne de gestion du pouvoir et de satisfaction des besoins immédiats des populations camerounaises. Il va donc sans dire que, c’est le bien d’expression par excellence dont devrait se servir le SDF pour créer une véritable démarcation avec la gestion des autres partis comme c’est déjà le cas dans les exécutifs communaux. Cela a le mérite de fidéliser notre base électorale et de conquérir les indécis.

  • Au-delà de votre position actuelle, il y a ce débat sur une éventuelle alliance avec le MRC de Maurice Kamto qu’en est-il exactement ?

Le SDF a une histoire politique au Cameroun et celle-ci renseigne à suffisance sur les conséquences immédiates et lointaines du boycott des échéances électorales. Si l’on fait froidement le bilan, ces conséquences ont largement pour effet d’affaiblir notre parti et n’ont pas véritablement servi à la construction du jeu démocratique dans notre pays. Sur un tout autre plan, ce parti concurrent ne partage avec le nôtre, ni l’idéologie, ni la méthode républicaine. Convenons et, il s’en faut, que si en démocratie il est légitime qu’un parti aspire à l’accession à la magistrature suprême, il est difficile de justifier l’irrespect des institutions que l’on souhaite incarner.

  • Dites nous, pour sortir, quelle est la situation politique actuelle au niveau de la circonscription dont vous êtes le président ?

Nonobstant les difficultés rencontrées lors de la dernière élection couplée législative et municipale, notre circonscription électorale reste debout plus que jamais mobilisée et prête à remporter avec brio les défis politiques à venir. Sans doute, si le NEC convient de la participation de notre parti aux élections régionales du 06 décembre prochain, nous jouerons notre partition avec satisfaction dans l’intérêt supérieur des populations camerounaises et en particulier de celle des hommes et des femmes de Yaoundé III qui nous renouvellent sans cesse leur confiance.

Convocation du Collège Electoral : Le point de vue du Mouvement Réformateur (Entretien)

 

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Célestin Bedzigui affirme que sa formation politique le Parti de l’Alliance libérale est prête à accueillir tous ceux qui veulent être candidat aux élections régionales du 6 décembre et qui ne tombent pas sous le coup des conditions d’inéligibilité prévues par les lois en vigueur.

 

Le Parti de l’Alliance Libérale (Pal) de Célestin Bedzigui est prêt à investir pour les élections régionales, les militants des autres formations politiques qui jouissent de tous leurs droits civiques et qui ne tombent pas sous le coup des conditions d’inéligibilité prévues par les lois en vigueur. Comme autre condition, le président du Pal demande à ceux-ci de s’assurer qu’ils aient démissionné officiellement de leurs anciens partis. « Peuvent notamment solliciter l’investiture du Pal les élus locaux libérés de manière formelle de leur adhésion à toute autre formation politique », peut-on lire dans le communiqué qu’il a sorti à cet effet.

Pour Célestin Bedzigui, les élections régionales se présentent comme un moyen qui leur est offert pour contrer le champ d’influence du parti au pouvoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

« Nous avons la volonté de convaincre les élus locaux qui constituent le Corps électoral de la nécessité d’un changement d’esprit et de figures qui ont pris en otage la représentation des populations, sans résultat depuis des décennies et qui à l’occasion des élections régionales voudraient élargir leur champ d’influence stérile. Pour les contrecarrer, nous entendons insuffler une pensée dynamique et novatrice pour arrêter la déliquescence de notre système de représentation des populations », a écrit le premier adjoint au maire de la localité de Monatélé.

Les élections régionales étant fixées au 06 décembre 2020, pour le président du Pal, de cette période à cette date, il y a assez de temps pour convaincre l’électorat.

« Nous devons mettre toute nos énergies pour barrer la route à ceux-là qui veulent faire du Conseil régional le réceptacle des rétributions politiques indue à des individus n’ayant jamais manifesté le moindre intérêt pour les populations et de ce fait incapables de soutenir sur le tard leurs revendications. Nous aurons deux mois pour rappeler au corps électoral leur responsabilité citoyenne et morale envers les populations qui les ont choisis en premier ressort et les libérer des manœuvres d’intimidation et d’exploitation politique dont ils sont victimes », a écrit Célestin Bedzigui.

Serge Espoir Matomba : « Il est important de prendre part à ces Élections régionales »   

 

Liliane N.

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Le Chairman Ni John Fru Ndi va s’exprimer sur les sujets brûlants du Cameroun à savoir les élections régionales, la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones.

C’est un rendez-vous que le Chairman Ni John Fru Ndi actuellement aux Etats-Unis donne aux camerounais qui pourront se connecter sur le réseau social Facebook. Le président fondateur du Social democratic front (Sdf), entend parler des élections régionales qui vont se dérouler pour la toute première fois au Cameroun le 6 décembre 2020. Il reviendra sur la position du Sdf qui est déjà connue. Le parti de la balance ne compte pas participer au scrutin. Les raisons étant que la crise anglophone sévit encore au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, et il y a un besoin de réforme du Code électoral.

Dans une de ses déclarations faisant suite à l’annonce de la programmation des régionales, le Pr Jacques Fame Ndongo a indiqué qu’en choisissant de boycotter les premières élections régionales, le Sdf ne cherche qu’à exister.

«En réalité, M. Ni John Fru Ndi opte sciemment pour la politique-fiction et le nihilisme ou le négationnisme. Il sait que, jadis 2è force politique du Cameroun, son Parti ne cesse de perdre du terrain. Le SDF veut donc exister : c’est le propre de tout parti. Mais, au lieu de reconquérir l’électorat perdu, et redoutant un « Waterloo » dans les urnes, il choisit la fuite en avant et le saut dans l’abime. Or, la politique est un système de signes (une sémiotique). Elle est fondée sur la quantification cohérente des faits, l’intelligibilité d’un programme actanciel, la rationalisation des arguments et la traçabilité d’une vision stratégique et opérationnelle», a écrit le Pr Fame Ndongo en sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Pour revenir au Chairman, le Sdf fait savoir qu’il parlera également des récents malheureux évènements qui se produits dans la ville de Bamenda. Des évènements qui ont conduit à l’opération «Bamenda clean» et au cours desquels, il y a eu des affrontements entre l’armée et les séparatistes.

C’est à 19 heures, que le Chairman Ni John Fru Ndi va parler aux camerounais.

Liliane N.

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Paul Eric Kingue le Maire de la Commune de Djombé-Penja affirme qu’il faut prendre toutes les dispositions pour mettre hors d’état de nuire, les personnes qui veulent mettre en mal la cohésion du Cameroun.

 

En sa qualité d’homme politique, Paul Eric Kingue s’est exprimé au micro de la chaîne de télévision privée Canal 2 international, sur les élections régionales programmées pour le 6 décembre 2020. Maurice Kamto qui a été l’allié du Maire de Djombé-Penja avant le décret du Président de la République qui a rendu public la date de déroulement de ces élections, avait déjà menacé de lancer un nouveau Plan de résistance nationale, au cas où le corps électoral est convoqué. Tout en riant de celui dont il fut le Directeur de campagne lors de l’élection présidentielle de 2018, Paul Eric Kingue recommande aux autorités de ne pas prendre à la légère la menace du leader du Mrc.

« Ça me fait rire que quelqu’un qui n’a pas été à une élection municipale décide de boycotter une élection régionale. Ça n’a pas de sens. Parce que, pour aller à une élection régionale, il faut avoir été à l’élection municipale, car les votants de l’élection régionale sont les conseillers municipaux des communes… J’interpelle les autorités de ce pays à ne pas négliger ce que Monsieur Kamto est en train de faire. Et de prendre toutes les dispositions pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui veulent mettre à mal la cohésion de ce pays », a déclaré le Maire de Djombé-Penja.

Hors mis cela, Paul Eric Kingue salue l’avenue de ces élections régionales. Pour lui, la régionalisation va compléter la décentralisation.

« Je suis très satisfait, parce qu’enfin, le Cameroun va traverser une nouvelle étape qui est celle de la régionalisation, qui vient compléter l’arsenal de la décentralisation. Il fallait commencer par les communes et achever par les régionales. Maintenant, nous y sommes […] La décentralisation est une chance que le Président Paul Biya est en train de vouloir léguer aux Camerounais. Car, avec la décentralisation, les populations prennent elles-mêmes leur destin entre les mains », a déclaré le Maire de Djombé-Penja.

 

Liliane N.

 

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Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale voit en ces élections régionales, la matérialisation de la décentralisation tant souhaitée.

 

Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) le parti de Serge Espoir Matomba fera partie des formations politiques en lice lors des toutes premières élections régionales, que le Cameroun va organiser le 06 décembre 2020. Dans une publication faite par son premier Secrétaire, il est rappelé que le parti avait également répondu présent aux assises du Grand dialogue national qui se sont déroulées du 30 septembre 2019 au 4 octobre 2019.

« Nous avons vivement appelé à un Grand Dialogue National et nous avons pris part à ce grand dialogue. À l'issue de ces assises républicaines, certaines recommandations ont été formulées. Parmi lesquelles, l'implémentation de la décentralisation accentuée et un statut spécial pour le Nord-ouest et le sud-ouest », écrit Serge Espoir Matomba.

L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 se montre rassuré par les textes qui régissent le fonctionnement des régions. C’est la raison pour laquelle, il convie les acteurs des 10 régions du Cameroun à prendre part aux élections tant attendues. En plus de cela, Serge Espoir Matomba voit à l’arrivée des régions, un moyen pouvant conduire à la résolution de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du pays.

« En parcourant les textes, on peut  comprendre rapidement que les régions vont se gérer de manière autonome. Il est donc important que les acteurs des différentes régions puissent prendre part à ces Élections afin que les régions elles même  se gèrent désormais  par ces derniers. Pour ces différentes raisons et pour être en accord avec la pensée qui est la nôtre, et selon laquelle la résolution de la crise anglophone passe par plusieurs facteurs dont entre autres et surtout la dévolution du pouvoir aux collectivités territoriales décentralisées, il est  en effet important de prendre part à ces Élections régionales. Nous prendrons part à ces échéances électorales et par conséquent nous invitons les camerounais à y prendre activement part à ces élections régionales », écrit le premier Secrétaire du Purs.

Elections régionales : voici ce qui dérange Serge Espoir Matomba  

 

Liliane N.

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Le 06 Décembre prochain, ceux qu’on pourrait assimiler aux grands électeurs vont choisir les premiers conseillers municipaux du Cameroun. Mais, avant de se lancer dans la course, les candidats, issus des différents partis politiques se doivent d’assimiler les fondamentaux de l’élection régionale.

 

C’est ainsi que le Code Electoral, dans son article 251 prescrit que :

Nul ne peut être candidat à un mandat de Conseiller régional s’il ne réside de manière effective dans le ressort de la région concernée.

Les conditions d’éligibilité à un mandat de Conseiller régional sont définies par l’article 175 du Code électoral.

Pour faire acte de candidature il faut :

– Être citoyen camerounais, jouissant du droit de vote et régulièrement inscrit sur une liste électorale

– Avoir 23 ans révolus à la date du scrutin

– Savoir lire et écrire le français ou l’anglais

– Justifier d’une résidence effective d’au moins 6 mois sur le territoire de la commune concernée.

Par ailleurs, l’alinéa 2 de cet article précise que les personnes non résidentes peuvent être candidates, à condition de justifier d’un domicile dans le territoire de la commune concernée.

Quant aux ressortissants des pays étrangers qui ont acquis la nationalité camerounaise par naturalisation, ils ne sont éligibles qu’à l’expiration d’un délai de 10 ans à compter de la date d’acquisition.

Article 254 : Tout conseiller régional placé dans l’une des situations d’incompatibilité prévues à l’article 253 alinéa 1 et 2 ci – dessus est tenu d’opter, dans un délai maximum d’un (01) mois, pour son mandat ou pour la fonction concernée.

Il en informe, par tout moyen laissant trace écrite, le représentant de l’Etat dans la région qui fait connaître son option au président du Conseil Régional.

A défaut d’option conformément aux dispositions des alinéas 1 et 2 ci-dessus, le conseiller régional est déclaré démissionnaire d’office de son mandat par arrêté du ministre en charge des collectivités territoriales décentralisées.  

Les incompatibilités

Les articles 176 à 180 du Code électoral sont clairs. Ne peuvent prétendre à la candidature de Conseillers régionaux, les personnes, qui de leur propre fait, se trouvent dans une situation de dépendance. Ou encore d’intelligence vis-à-vis d’une organisation, d’une puissance étrangère, voire d’un Etat étranger.

Sont également inéligibles :

– Les conseillers municipaux en exercice de leurs fonctions et pendant les 6 mois qui suivent la cessation de ces fonctions,

– Les personnels des services concourant à la défense, à la sécurité du territoire. Notamment de la sûreté et de la police,

– Les fonctionnaires et agents de l’administration régionale.

L’inéligibilité est constatée par la juridiction administrative compétente dans un délai de 3 jours de la saisine, stipule l’article 176 (2).

Elections régionales : Mise en garde des « politiciens véreux et sans scrupules » ayant pour ambition de déstabiliser le processus électoral  

 

N.R.M

 

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Le Social democratic front et le Front démocratique révolutionnaire n’ont pas souhaité l’organisation des élections régionales.

Avant même la convocation des collèges électoraux, le Social democratic front (Sdf) et le Front démocratique révolutionnaire ont indiqué ne pas être favorable à la tenue des premières régionales du Cameroun. Il y a bien avant eux, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui s’est montré hostile à l’organisation de ces élections qui paraissent pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) comme élections historiques. On ne s’appesantira pas sur le Mrc de Maurice Kamto qui en boycottant les élections législatives et municipales du 9 février 2020, s’est disqualifié de celles-ci.

SDF

Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi a décidé de ne pas concourir. Il évoque deux problèmes à savoir la crise anglophone et le code électoral. Le préalable qu’il demande pour pouvoir aller à ces élections est de mettre fin à la crise anglophone qui met en mal son fief électoral qui se trouve au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, terrain d’affrontements entre les groupes séparatistes et l‘armée. Seulement du point de vue du Pr Jacques Fame Ndongo, ces motifs pour décider de ne pas aller aux régionales ne sont pas valables.

«Par son communiqué du 4 septembre 2020, M. Ni John Fru Ndi a basculé dans le camp nihiliste qui subordonne la tenue des futures élections à la révision du Code électoral et à la résolution de la question anglophone. Un ultimatum ubuesque. Il feint d’ignorer que la révision du Code électoral est consécutive au dépôt d’un projet de loi ou d’une proposition de loi au Parlement : a-t-il un nombre suffisant de Députés ou de Sénateurs pour faire voter une proposition de loi, puisque le projet de loi émane du gouvernement ?», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

FDR

Le Front démocratique révolutionnaire qui se montre aussi hostile aux élections régionales se retrouve quelque peu dans la situation identique au Mrc. Toutefois, il évoque la crise anglophone comme un obstacle à la tenue des élections au Cameroun.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01