En plus des séparatistes neutralisés, l’armée a détruit un camp d’entraînement et de fabrication d’armes artisanales à Bui.
Durant une semaine, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont ratissé la ville de Bui située dans la région du Nord-Ouest. L’opération baptisée «Bui 1» a permis de neutraliser 12 séparatistes et de détruire un camp d’entraînement et de fabrication d’armes artisanales à Yeloum, localité située entre Oku et Nkoo.
Il convient de souligner que pour mener cette opération, l’armée a mobilisé plus de 400 soldats. Ceux-ci ont été conduits par le Colonel Charles Alain Matiang, Commandant de la 51e Brigade d’infanterie motorisée. Intervenant au sujet de ladite opération sur les antennes de la CRTV, le Général Valère Nka, Commandant de la 5e région militaire interarmées a déclaré que «je leur ai dit de continuer dans le respect des droits humains, des règles d’engagement et de comportement. Nous devons pacifier le Nord-Ouest. Nous sollicitons aussi la collaboration des populations parce que ce sont elles qui souffrent contre les exactions des terroristes sécessionnistes».
Il faut aussi noter que l’opération «Bui 1» n’est pas le fruit du hasard. Elle a été motivée par les attaques séparatistes devenues récurrentes dans cette ville du Nord-Ouest. Des attaques qui ont couté la vie déjà à deux soldats et qui mettent en mal les populations. Les Forces de Défense et de Sécurité avaient donc l’objectif de ratisser large pour neutraliser l’ennemi qui continue à semer la désolation dans ce département.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense fait savoir que des séparatistes ont planifié de détruire des pylones appartenant aux opérateurs Mtn, Orange et Camtel.
Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) a fait parvenir à ses collaborateurs un message porté. L’objet de ce message porté est de faire prendre en compte ceux-ci, la menace de destruction des pylones des opérateurs Mtn, Orange et Camtel. Une opération qui si elle venait à être exécuter mettrait en mal la diffusion des images du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), qui a débuté depuis le samedi 16 janvier 2021. Le Mindef révèle que sur la base de renseignements dignes de foi, les auteurs de la menace sus rapportée sont des séparatistes. Aussi, il demande à ses collaborateurs de chercher à sécuriser les pylones suscitées dans leurs différents plans de sécurisation du CHAN Total 2021.
Il convient de rappeler qu’à la fin de l’année dernière, précisément le 31 décembre 2020, l’un des leaders ambazoniens appelé Samuel Ikome a déclaré que le CHAN 2021 est interdit dans leur territoire imaginaire de l’Ambazonie.
«Le CHAN a été interdit sur tout le territoire national de l’Ambazonie…l’Ambazonie est en guerre et n’est ouverte à aucune activité sportive de plein air jusqu’à nouvel ordre…Concernant le Cameroun français, l’organisation prévue de leur compétition Caf – Chan 2021 dans certaines parties de notre nation l’Ambazonie, du 16 janvier au 7 février 2021, Cela ne doit pas arriver sur notre territoire II! Nous avons déclaré tous les joueurs, officiels des matchs et entraineurs persona non grata en Ambazonie. (…) Nous voulons avertir toutes les structures retenues -hôtels et / ou particuliers, les personnalités publiques et facilitateurs qui pourraient envisager de participer à cette compétition à n’importe quel niveau à s’abstenir», avait alors déclaré Samuel Ikome.
Liliane N.
Le domicile de Peter Chenwi Maire de Bamenda 2 a été réduit en cendres par l’incendie dans la nuit du 8 au 9 décembre 2020.
Les proches du Maire de Bamenda 2 soupçonnent les séparatistes d’être les auteurs de l’incendie qui a réduit en cendre sa maison. Ils soupçonnent ces derniers, parce qu’ils avaient menacé de répression tous ceux qui prendront part aux élections qui se sont déroulées le dimanche 6 décembre 2020. Le Maire ayant été menacé, il n’était pas dans son domicile au moment de l’incendie. Ce qui fait qu’hormis les dégâts matériels, on ne compte pas de pertes en vies humaines heureusement.
Cet incendie survient après l’assassinat d’un conseiller municipal de Widikum qui s’est produit le jour du scrutin. En dépit de cela, le gouvernement s’est montré plutôt satisfait du déroulement des élections régionales dans l’ensemble du pays. «Malgré les menaces proférées par les terroristes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et l’assassinat d’un conseiller municipal de Widikum et malgré les appels au boycott lancés par des partis politiques en perte de vitesse ou animés par un projet insurrectionnel, le scrutin s’est déroulé partout avec un taux de participation confortable», peut-on lire dans le communiqué de René Emmanuel Sadi Ministre de la Communication.
Liliane N.
Les séparatistes demandent aussi au chef traditionnel Sehm Mbinglo II de se désintéresser de tout ce qui se rapporte à la politique.
C’est avec des conditions que la faction de séparatistes fideles à Samuel Ikome a consenti à relâcher le Fon de Nso Sehm Mbinglo II, qu’ils ont enlevé jeudi dernier avec le Cardinal Christian Tumi. Dans un message audio qu’ils ont réalisé, ils affirment que le chef est coupable des faits qui lui sont reprochés. Selon eux, il a été trompé par certaines élites qui sont dans les régions francophones.
Toutefois, les «Warriors Bui» déclarent que Fon Sehm Mbinglo II a accepte les conditions qui lui ont été posées. Ces conditions sont «qu’il se désintéresse complètement de tout ce qui a trait a la politique et au Cameroun français». Ils indiquent que le chef va de ce fait remettre une lettre de retrait de sa candidature aux élections régionales aux Ambazoniens. C’est après cela qui lui sera permis de rentrer dans son village Nso. Dans le cas contraire, il pourra aller a Yaoundé ou ailleurs.
Les séparatistes précisent aussi que si le Fon de Nso ne se plie pas aux conditions posées, il sera de nouveau enlevé. Ils affirment que l’autorité traditionnelle a accepte de travailler comme un chef non corrompu pour le peuple de Nso comme l’a été son père. Ils soulignent que son mélange avec la politique camerounaise française l’a corrompue.
Par ailleurs, ils disent que le Fon va envoyer une lettre au Président de la République. L’objet de cette lettre va porter sur la libération de Sisiku Ayuk Tabe et les autres. Il sera question aussi d’exhorter le Chef de l’Etat à se mettre sur la table des négociations et ordonner le retrait de l’armée de l’Ambazonie.
Liliane N.
Le Cardinal Christian Tumi a été libéré alors que les chrétiens de Bui se rendaient au camp séparatiste de Babessi.
Après une nuit passée dans les mains des séparatistes, le Cardinal Christian Tumi a enfin été libéré. La journaliste Mimi Mefo affirme qu’il était retenu par les groupes armés à BABA 1. A l’heure actuelle le prélat a pris la direction de KUMBO, pour son arrondissement Natal dans le département du Gog Ketunja situé dans la région du Nord-Ouest. Pour l’instant, rien ne filtre sur les conditions de sa libération.
On apprend par ailleurs que la Conférence épiscopale a dépêché une délégation d'évêques qui est en route pour KUMBO où le cardinal, qui est âgé de 90 ans est attendu. Il faut préciser aussi que les chrétiens de Bui sont sortis en masse ce matin pour se rendre au camp séparatiste de Babessi. Ils voulaient demander que le prélat soit remis en liberté.
Liliane N.
L’ex-combattant séparatiste connu sous le nom de général Nambere a passé en public, son numéro de téléphone aux populations, en leur demandant de le contacter, si elles sont victimes des attaques ou des menaces de la part des éléments des Amba Boys.
Le meurtre des élèves de Mother Francisca International Bilingual Academic n’a pas laissé indifférent le général Nambere, présenté comme un ancien combattant séparatiste. Accompagné des Forces de défense et de sécurité, il est allé à la rencontre des habitants de la ville de Kumba dans la région du Sud-Ouest, hier dimanche 1er novembre 2020. Celui qui est venu porter le message de paix, a indiqué à la foule qui l’a écouté, que l’opération des villes mortes imposée par les Ambazoniens prend fin ce jour 2 novembre 2020. Il a appelé à une synergie d’actions, une mobilisation de tous pour un retour au calme.
« Alors que je vous parle, la paix commence demain à Kumba. Je serai en ville en patrouille. Nous devons, collectivement, mettre fin aux activités des séparatistes armés. Nous devons vaincre la peur et la confiance dans la sécurité fournie par l'État. Nous devons être capables de dénoncer les hommes armés », a déclaré Nambere.
Revenant à l’époque où il militait dans les rangs des Ambazoniens, il a précisé qu’il n’a ni violé ni kidnappé quelqu’un. Et après un moment d’observation et de réflexion, il est arrivé à la conclusion que la quête d'Ambazonie est utopique.
« Je ne suis pas puissant mais je n'ai qu'une seule peur. C'est la crainte de Dieu. J'ai combattu ce combat sans avoir à violer ou à kidnapper contre rançon… Quiconque dit que le drapeau national ne volera pas haut, qui dit que les enfants ne devraient pas aller à l'école et que les affaires devraient rester fermées à Kumba est fou. Je ne suis ni maire ni gouverneur. Je ne suis pas non plus un politicien. Cependant, je veux vous dire que si vous êtes assez homme, sortez ce lundi et verrouillez n'importe quel lieu d'affaires », a-t-il lancé comme défi aux séparatistes.
Il a ajouté que : « personne né d'une femme ne peut arrêter le chemin de la paix. Sans vous, le gouvernement ne réussira pas. Nous devons aider le gouvernement à assurer un retour à la paix. J'ai décidé de venir à Kumba après avoir appris le meurtre horrible de sept écoliers le samedi 24 octobre. Je connais une femme qui a lutté pendant dix ans pour avoir un enfant et cet enfant faisait partie des personnes tuées par les séparatistes armés. Tous ces garçons qui portent des armes sont des ennemis. Arrêtez tout le terrorisme au Cameroun ».
Liliane N.
Les séparatistes refusent l’exécution de l’hymne national dans les établissements scolaires situés dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Pour qu’ils laissent les enfants aller librement à l’école et fréquenter normalement, les séparatistes posent au gouvernement, les conditions suivantes. «Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19 », peut-on lire dans la déclaration qu’ils sont sortie. Dans ladite déclaration, les ambazoniens menacent ouvertement les parents qui enverront leurs enfants dans les écoles gouvernementales. Ils leur font savoir qu’ils seraient dans ce cas, responsables de tout ce qui arriverait à leurs enfants.
Il faut rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le lundi 5 octobre 2020. Elle a été fixée à cette date à cause de la pandémie du Coronavirus qui a conduit à l’arrêt momentané des cours. En adoptant les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie, le gouvernement a décidé de fermer momentanément écoles, lycées et universités. Maintenant où la situation épidémiologique du pays a changé positivement, ce sont les séparatistes qui viennent créer un climat de terreur autour de la rentrée tant attendue par les élèves las de rester dans les maisons.
Liliane N.
Cette mesure vise à limiter les actions des séparatistes.
A partir de ce lundi 7 septembre 2020, les motos taxis ne sont plus autoriser à circuler dans des endroits jugés stratégiques de Bamenda, le chef-lieu de la région du Nord-Ouest. La mesure est la résultante des évènements tristes qui se sont passés dans la vile ces derniers jours. Ces évènements alimentés par les séparatistes ont causé le décès d’un policier. Toutefois il convient de noter que la mesure qui devient effective dès ce lundi, a été arrêtée de concert avec les associations syndicales et des motos taxis de Bamenda.
«Nous avons vécu à Bamenda, la scène macabre de l’assassinat d’un agent de la police dans l’exercice de ses fonctions. Face à cette situation, le Préfet du département de le Mezam ainsi que le maire de la ville de Bamenda, ont eu rencontre avec les associations syndicales et des mototaxis. Au terme de cette rencontre, ils se sont accordés sur la nécessité de restreindre la circulation des mototaxis dans certaines artères de la ville de Bamenda», a expliqué Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest à radio Equinoxe.
En profitant de l’antenne de radio Equinoxe, le gouverneur Adolphe Lele Lafrique avait lancé un appel en direction des populations et de tous ceux qui souhaitent que la mesure ci-dessus rapportée et celles arrêtées lors du Grand dialogue national soient effectives.
«Je voudrai dire qu’à partir de la semaine prochaine ces mesures seront d’application. Et c’est l’occasion pour moi, de demander aux populations, à travers les comités de vigilance et autres âmes de bonne volonté d’apporter leur soutien aux administrations forces de défense et à la Commune urbaine de Bamenda, dans l’implémentation de cette mesure. Ainsi que des autres mesures résultant des travaux du Grand dialogue national », a déclaré Adolphe Lele Lafrique.
Liliane N.
Ces présumés séparatistes ont été arrêtés au cours d’une opération faisant suite à l’attaque du domicile d’Ali Malex le Directeur de l’unité industrielle de la Cameroon development corporation-Penda Mboko.
Près de quarante présumés séparatistes ont été arrêtés dans les installations de la Cameroon development corporation (Cdc) Penda Mboko. Il convient de préciser que cette unité de la Cdc 2ème employeur au Cameroun se trouve dans la région du Littoral. L’expédition qui a été menée et qui s’est soldée par l’arrestation de ces présumés sécessionnistes a été motivée par l’attaque des séparatistes au domicile d’Ali Malex, le Directeur de l’unité industrielle de la Cdc Penda Mboko.
Saisies de l’expédition
En plus de mettre la main sur ces suspects, selon nos sources, les premiers résultats de l’expédition révèlent qu’un important stock de munitions a été aussi saisi. « Les vérifications se poursuivent encore sur le terrain », déclare le Colonel Eyenga Severin, Commandant de la 21e Brigade d’infanterie motorisée (Bim).
Il apparaît également que les les présumés séparatistes se sont infiltrés au sein de la population. Et les Forces de sécurité et de défense ont besoin que les populations collaborent avec elles. « Actuellement, ils vivent avec la population, mais commettent des actes de violence dans la nuit. Les soldats font cela de manière professionnelle et la population devrait savoir que les personnes que nous avons envoyées sur le terrain remplissent correctement leur mission. Nous assurons à la population que nous avons besoin qu’elle coopère pour que nous puissions extraire les méchants de leur milieu », explique le général de brigade Eba Eba Bede Benoit, Commandant de la 2e région militaire basée à Douala.
Rappel
A titre de rappel, le 13 août 2020, Ali Malex le Directeur de l’unité de la Cdc Penda-Mboko a été enlevé par des séparatistes. « Ils ont pris d’assaut la maison du Directeur de l’unité industrielle, ont brûlé toutes les voitures et incendié toute la maison. Comme si cela ne suffisait pas, les garçons armés ont tiré et tué un élève de 5 ans qui vit dans la cour du Directeur et ont finalement enlevé le Directeur de l’unité industrielle », racontait un membre de sa famille.
Liliane N.
La famille de Confort Tumassang a reçu des menaces de personnes inconnues qui refusaient que la défunte repose dans la concession familiale.
La famille de Confort Tumassang précisément sa mère ne s’est pas laissée intimidée par des personnes agissant sous anonymat, qui ne voulaient pas que la maman qui a laissé 4 enfants orphelins, soit enterrée dans la concession familiale. La mère de la défunte qui a reçu la visite de Confiance Ebune le chef de cabinet de Joseph Dion Ngute le Premier ministre qui l’y a envoyé, affirme avoir pris le soin de mettre ses petits-enfants en lieu sûr. Il faut préciser que Confort Tumassang a été mis sous terre le samedi dernier. Son inhumation s’est faite en collaboration des Forces de défense.
«Un homme masqué qui s'adressait à moi en me tournant le dos, est venu jusqu'ici m'intimider, me demandant de ne pas l'enterrer ici. J'ai refusé de céder à ce chantage en disant qu'ils n'ont qu'à venir me tuer aussi, c'est ici quo je vais mourir J'ai enterré ma fille parce que ici c'est chez moi, je n’ai plus un autre village et où aller, Aujourd'hui, je suis seul. Pour la sécurité de mes petits-enfants, on a dû les emmener ailleurs », déclarait-elle face à l'émissaire du Premier Ministre en début de semaine.
Il faut rappeler que Confort Tumassang était âgée de 32 ans. Elle a été tuée à coups de machette à Muyuka, dans le département du Fako, région du Sud-Ouest. C’était le 11 août 2020. Les séparatistes qui l’ont tuée, l’accusaient de collaborer avec les Forces de l’ordre. Pour manifester leur ras-le-bol, les femmes sont descendues dans les rues de Buea dans la journée de mardi, pour dénoncer cet acharnement contre la gente féminine. Des violations, et brutalité humiliante qui continuent d'être perpétrée sur les femmes. Elles appellent une fois de plus à la fin des actes barbares contre les femmes.
Liliane N.