Une réponse claire et nette qui transparaît dans cette lettre ouverte envoyée par Marcel Olivier Ndi – Communicateur d’Olivier Bile à Me Alice Nkom qui, dans un récent article publié dans Jeune Afrique avait affirmé de manière péremptoire que le « Cameroun sera obligé de légaliser l’homosexualité ».
« Ma chère compatriote Me Alice Nkom, j'ai lu avec grand intérêt vôtre sortie épistolaire publiée dans Jeune Afrique au sujet de l'homosexualité.
Vous soutenez qu'il est temps de dépénaliser l'homosexualité au Cameroun en vertu (1) de l'obligation de soumission du Cameroun à la législation internationale (DUDHL), (2) de la Constitution du Cameroun (préambule) et, (3) du respect de la diversité.
Je ne suis pas juriste, donc, prière d'accepter que le raisonnement scientifique qui édicte les lois et que vous avez exploité s'exprime...
Y faisant suite, je me permets de vous rappeler un principe élémentaire et basique en matière d'exploitation des lois et, en réponse aux références à vous citer, relatives à la primauté, soit, du droit international sur le droit national.
Chaque fois qu’une règle générale est en confrontation avec une règle spécifique, la règle spécifique s’impose sur la règle générale, en vertu de la maîtrise des ingrédients particuliers que recèle la spécificité et qui sont d’emblée survolés par la règle générale du fait de son caractère globalisant.
En d'autres mots, la loi camerounaise s'impose sur la loi internationale dans certaines circonstances jugées pertinentes par le législateur camerounais dont la souveraineté est indiscutable.
Assurément et selon vôtre référence à la législation internationale, cette dernière, effectivement ne s'impose pas Automatiquement sur la loi nationale.
J'en ai comme preuve irréfutable, la non adhésion du Cameroun à la Cour Pénale Internationale pourtant souhaité par cette dernière. Cette abstention renforce la liberté et la souveraineté de ratifier ou non une loi internationale. C'est nôtre droit !
Après avoir incontestablement établi ce principe élémentaire et basique du rapport de choix entre les législations, je me permets ainsi de vous rappeler ce que vous connaissez déjà fort mieux que moi.
Les us et coutumes sont indiscutablement l'épicentre de toute législation, quelle qu'elle soit. Cet épicentre, au Cameroun ne reconnaît pas L'Homosexualité comme convenable à reproduction qui vous a procréé et qui perpétue l'humanité.
C'est même d'ailleurs le fait que cette pratique interrompt, sans état d'âme, l'existence continuelle que l'Homme l'assimile à une abomination inacceptable au Même Titre que l’Usage de la Bombe atomique, malgré que certains en disposent. Il me semble, sauf erreur de ma part, que l'homosexualité priorise le plaisir charnel au détriment du plaisir utilitaire.
Laissez-moi vous poser cette question, Si Vos Parents Avaient Été homosexuels, Seriez – vous en train de défendre cette pratique ? Si vous répondez par l'affirmative, alors j'en déduirais qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Par contre, si vous répondez par la négative, je vous proposerais de laisser cette pratique s'épanouir dans les ténèbres comme cela est depuis la nuit des temps. Les homosexuels étaient hier, sont aujourd'hui et seront demain. Mais de grâce, qu’ils restent dans leur anonymat habituel...
Pour finir, comme acte de défense d'une cause, vôtre plaidoyer tient la route uniquement si l'on vous suit dans vôtre Déni Incompréhensible du rapport de choix entre les Législations Internationale et Nationale.
Il faut le dire avec autorité, La Norme Spécifique Sampi sera toujours sur la Norme Globale… ».
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N.R.M