25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

Displaying items by tag: Poisson

Une rareté qui intervient suite à l'instauration du repos biologique sur la retenue d'eau de Lagdo depuis le 01er juillet dernier. Les étals sont presque vides, et les commerçantes sont désorientées. 

 

Selon les experts, le repos biologique est instauré chaque année du 01er juillet au 30 septembre depuis 2013. Il a pour objectif de permettre une bonne reproduction des poissons. Durant cette période, toute activité de pêche est interdite sur la retenue d'eau de Lagdo. Une situation qui entraîne inévitablement, la rareté de poissons sur les marchés dans la ville de Garoua. Cas pratique au marché dit "Sous le pont de la Bénoué", les étals de poissons sont quasiment vides, ce qui met en difficulté les vendeuses qui, avouent faire de bonnes affaires pendant le reste de l’année. "Les quelques carpes que nous avons là sortent de Lom Pangar. La retenue d'eau de Lagdo qui nous aidait beaucoup est fermée et c'est difficile pour nous en ce moment. Parfois, nous préférons même rester à la maison", regrette Colette Mingo Kole, vendeuse. 

Une réalité dure à surmonter par les clientes qui sont obligées à revoir les menus de leurs plats. Pour Esther Saratou : "La rareté de poissons sur le marché a entraîné la cherté, le tas de 1.000 francs s'achète aujourd'hui à 2.000 francs cfa. On se bat seulement comme ça. On préfère acheter encore de la viande pour nourrir la famille", déclare-t-elle.

Pour l'instant, les fervents consommateurs du poisson doivent garder leur mal en patience, en attendant le 30 septembre pour avoir leur denrée en qualité et en quantité sur les marchés.

A la Délégation régionale des pêches et des industries animales, toutes les dispositions sont prises pour amener les populations au respect de ce repos biologique qui est très important pour assurer la survie et la pérennité des ressources halieutiques. 

 

Innocent D H

Published in Société

Le ministre du Commerce et les importateurs réunis le 20 mars à Yaoundé, pour s’assurer que ces denrées restent accessibles.

 

Le riz et le poisson étaient au menu des concertations mercredi au ministère du Commerce. « Mais le repas a bien failli ne pas passer, n’eût été l’ajout des ingrédients dialogue et patience. C’est ce qui aura marqué les deux réunions présidées par Luc Magloire Mbarga Atangana, Mincommerce », commente Cameroon Tribune.

D’abord le riz. Il était question, apprend-on, de faire le point sur l’approvisionnement du marché national. Le prétexte étant l’augmentation des prix. Jacquis Kemleu, secrétaire général du groupement des importateurs de riz va dans un premier temps rassurer l’opinion sur la disponibilité des stocks.

Plus de 200 000 tonnes sont actuellement dans les entrepôts, ce qui va couvrir un peu plus de quatre mois de consommation, la demande mensuelle étant de 46 000 tonnes. Par contre, même s’ils ont une visibilité sur les six prochains mois, les importateurs craignent des difficultés quant à la suite de leur activité d’importation au regard des nombreux obstacles qu’ils rencontrent désormais. Il s’agit entre autres de la disponibilité des devises dans les banques, mais également des taxes douanières dont le taux est passé de 1,5% à 3,14%, entre autres.

Mais pour le Mincommerce, tout ce qui précède ne justifie pas la flambée des prix. « Le constat que nous faisons, c’est qu’il existe un stock consistant. Il était essentiel de repréciser les prix en concertation avec les opérateurs et en fonction du type de riz», explique Luc Magloire Mbarga Atangana. Concernant le riz 25% (qui représente 75% de l’approvisionnement sur le marché), le prix applicable est de 330F le kg à Douala et 350 F à Yaoundé. Pour le riz 5%, les prix sont de l’ordre de 400 à 425 F en fonction des villes.

Une fois le riz servi, c’était au tour du prix du poisson d’être consommé. Pour ce produit en effet, en plus de sa faible accessibilité, sa disponibilité est fortement remise en question ces derniers jours. Avant de comprendre les raisons de cette situation, on apprendra que pour 2019, à ce jour, un quota d’importation de 188 000 tonnes a déjà été accordé par le ministère en charge de l’Elevage à neuf structures. Les importateurs disent ignorer les raisons de la disparité des prix.

« Il y a une foultitude d’intervenants plus ou moins connus. Là aussi, nous avons clarifié les rôles. Ce que je peux dire c’est qu’il n’y a pas de maquereau 25%. Mais le prix du maquereau 20+ a été établi. Il est cédé au consommateur final dans une fourchette comprise entre 1000 et 1200 F en fonction de la taille et la grosseur du poisson », va conclure le ministre.

D’autres types de poissons ont aussi vu leurs prix applicables fixés. Des descentes inopinées vont suivre pour s’assurer de l’effectivité de ces mesures.

Otric N.

Published in Economie

 

Les habitants de la cité balnéaire affirment que depuis deux semaines, c’est à vil prix qu’ils achètent le poisson.

Actuellement pour toutes les espèces confondues, le kilogramme du poisson se vend à Kribi entre 500 FCFA et 3000 FCFA. Le kilo du bar se situe entre 1500 F et 2000F, la brochet est à 1400 F, la sole à 3000 F, les dorades à 1000 F. Pour ce qui est des tas de maquereaux  de mer, ils se vendent à 500 FCFA. Cette baisse de prix draine aujourd’hui la clientèle qui vient d’autres villes du Cameroun comme Bafoussam, Douala, Edea et Yaoundé.

Les pêcheurs expliquent l’abondance actuelle du poisson par le fait qu’on est actuellement à la fin de la saison des pluies. C’est le moment où le poisson ne se fait pas rare et la pêche est aussi facile. Certains pêcheurs de Kribi déclarent avoir réussi à vendre plus de 75 kilogrammes poisson juste en quelques minutes. Une revendeuse de cet aliment indique avoir vendu ses produits à 143 500FCF. Elle affirme qu’elle fait de très bons chiffres d’affaire depuis des semaines.

De façon générale, le Cameroun connaît depuis déjà cinq années, une hausse de sa production halieutique de 80.000 tonnes. Selon le Ministère de l'élevage, des pêches et des industries animales en abrégé Minepia, cette augmentation résulte de la politique de développement de l'aquaculture mise sur pied en 2011. Cette politique vise à faire face à la forte demande nationale en poissons évaluée à 400.000 tonnes par an. Bien que l'évaluation de la production des années 2017 et 2018 soit en cours, le ministère entend intensifier ses efforts afin de couvrir les 15.000 Km de plateau continental et les 4 millions d'hectares de superficie des plans d'eaux continentaux que compte le Cameroun.

Dans sa logique, apprend-on, le Minepia accentue sa stratégie qui consiste au renforcement des capacités des producteurs locaux de poissons. Cette stratégie s'articule autour de deux points. Le premier porte sur la facilitation de l'insertion des nationaux dans l'exploitation des ressources halieutiques au niveau continental et maritime. Il s'agit pour le second point, de développer la filière de l'élevage des poissons en boostant l'aquaculture à petite échelle.

En misant sur le développement de l'aquaculture, le gouvernement apporte une solution pour palier au déficit de poissons souvent enregistré au Cameroun. Cette mesure est positivement appréciée par les leaders des mouvements écologiques. Selon eux, l'intensification de l'aquaculture contribuera à la «protection des ressources halieutiques mondiales». Ils présentent comme autre avantage la réduction de la surpêche.

La pisciculture intéresse davantage les acteurs du secteur de l'élevage au Cameroun. Ces derniers la trouvent moins onéreuse comparativement à l'élevage bovin. Les consommateurs sont tout aussi flattés. «Les poissons provenant de la pisciculture, en termes de goût, ne sont nullement différents de ceux issus de la pêche», se réjouissent-ils.

Liliane N.

 

 

Published in Société
Tagged under






Sunday, 05 June 2022 11:01