L’information a été donnée à Garoua au cours de la réunion d’évaluation à mi-parcours du programme de coopération Cameroun-UNICEF pour 2018/2020 dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord.
Dans leurs efforts de développement local, des communes sont appelées à prendre en compte le respect des droits des enfants. Telle est la nouvelle et noble dynamique qui devra constituer la toile de fond le programme de coopération Cameroun-UNICEF 2018/2020 dont Garoua, la cité capitale de la région du Nord vient de servir de cadre à la cérémonie d’évaluation pour les régions du Nord et de l’Extrême-Nord.
« Le mandat de l’UNICEF est social. Il est question de voir comment dans un partenariat gagnant/gagnant, on peut mener des interventions pour atteindre les communautés à la base. Faire en sorte que plus 60.000 enfants qui n’ont pas des actes aujourd’hui et qui doivent passer des examens aient leur acte de naissance », mentionne Arsène Azandossessi, représentant adjoint de l’UNICEF au Cameroun.
Le programme vieux de deux ans a à son actif, plusieurs réalisations. Il a permis d’apporter des réponses pour faire face à la résurgence des épidémies telles que le choléra, la rougeole, à des inondations et bien d’autres dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord. « Dans les deux régions, nous avons investi environs 3 millions de dollars pour impacter sur la santé, l’éducation, la nutrition et la malnutrition chronique, l’aménagement hydrauliques », ajoute le représentant adjoint de l’UNICEF au Cameroun.
Innocent D H