Des sources dignes de foi annoncent la libération de la journaliste Fame Bunyui Ayiseh. Pour l'instant, les conditions de sa libération n'ont pas encore été élucidées.
Fame Bunyui Ayiseh est libre. Ines Sob Ondoa Balla, présidente de la section Sud-Ouest du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) confirme cette information. Même si cette dernière n'a pas pu entrer directement en contact avec la consoeur en service à la CRTV Buea, elle affirme toutefois avoir appris sa libération de façon fiable. La journaliste aurait été relâchée le 14 mars 2021 vers minuit. Seulement comme l'indique Ines Sob Ondoa on ne sait encore rien des circonstances entourant sa libération.
On sait de façon exacte que les ravisseurs de Fame Bunyui Ayiseh demandaient une rançon de 10 millions de FCFA. Ladite rançon a-t-elle été payée? Y'a-t-il eu des négociations? Pour l'instant, rien a encore fuité en ce qui concerne sa libération. Selon nos sources, elle a été enlevée par des hommes armés dans la nuit du 13 mars 2021 à Buea, alors qu’elle regagnait son domicile. L’information de son kidnapping a été relayée ce matin de lundi 15 mars 2021 par la chaîne de télévision privée Equinoxe émettant à partir de la ville de Douala.
Enlevée par des hommes dont l’identité reste inconnue, Fame Bunyui Ayiseh a été conduite vers une destination méconnue. Pour le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), l’enlèvement de la consoeur est un acte qui nuit gravement à la liberté de la presse. D’ailleurs, Inès Ondoa Balla, présidente de la branche régionale du SNJC avait produit dans ce sens un communiqué. Dans ledit communiqué, qu’elle signe, elle dénonçait un acte «inexplicable» et rappelait que le rôle du journaliste est d’avoir un œil sur la société et que ses activités concourent à l’édification d’une société des libertés.
L’enlèvement de Fame Bunyui Ayiseh rappelle le cas de la journaliste Eyabo Becky Jeme, déléguée départementale de la Communication de la Momo (Nord-Ouest). Celle-ci avait été tuée dans une embuscade tendue par des séparatistes dans la localité de Njikwa. La jeune consœur faisait partie du cortège du Préfet dudit département, qui revenait d’une visite de travail dans sa circonscription.
Liliane N.