Dr Ebongo Zacchaeus le Délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest affirme qu’il y a presque rupture de stocks de kit pour les tests de Coronavirus.
Selon la Délégation régionale de la santé publique pour le Sud-Ouest, la riposte engagée contre la pandémie du Coronavirus dans ce côté ne se fait pas de façon aisée de ce côté du pays. En plus du fait qu’on se trouve dans une zone en proie à une crise socio-politique, il y a que, les outils nécessaires pour effectuer notamment les tests de dépistage manquent.
«Nous avons des difficultés énormes. Nos équipes n’ont pas de matériels roulants. Nous faisons avec les moyens de bord parce que pour nous, l’équipe qui nous anime c’est de travailler, avant de nous plaindre. Les pouvoirs publics nous ont quand même aidé avec certaines ressources pour mener à bien notre travail mais nous avons beaucoup de challenges, d’insuffisance des kits pour le testing, nous sommes presque en rupture de stocks. Nos équipes ont des difficultés pour se déployer. Mais nous arrivons quand même à travailler. Nous sommes là pour aider tout le monde. Quand il y a quelqu’un travailler devant nous, nous voyons à travers lui un malade. Donc nous arrivons à faire entendre notre voix d’un corps humanitaire, qui est professionnel, qui est là pour aider les populations. Donc c’est par ces moyens avec bien sûr, l’intervention des autorités locales», a déclaré sur les antennes de la CRTV, le Dr Ebongo Zacchaeus le Délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest.
Pour ce qui est de la situation épidémiologique de la région du Sud-Ouest, le Dr Ebongo Zacchaeus fait savoir que du déclenchement de la pandémie chez eux, c’est-à-dire le 24 mars 2020 à ce jour, ils sont à 1712 cas confirmés, 33 décès, avec un taux de létalité de 2,1%.
«Vu notre courbe épidémiologique qui en elle-même est construite à travers les résultats qui viennent des 18 districts de santé dans le Sud-Ouest, nous constatons que la situation ne fait que s’empirer. Nous enregistrons de plus en plus de cas», ajoute-t-il.
Pour lui, ce qu’il faut c’est faire un testing massif sur le terrain. De son point de vue, cela permet de connaître le statut et de renforcer par la même occasion, les mesures barrières.
Liliane N.