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L’enveloppe a été remise à Michael Mbuwir le président du Catholic Education Secretariat - diocèse de Buea par Osawa Tsutomu l’Ambassadeur du Japon au Cameroun.

53 millions de FCFA, c’est la somme disposée par le Japon et qui va servir au Catholic Education Secretariat qui doit procéder à la rénovation d’une école maternelle et primaire dans le cadre de son projet intitulé «The Project for construction of St. Laetitia catholic Nursery and Primary School in South West Region». La somme sus mentionnée a été remise en présence de Laurent Etoundi Serge Ngoa le Ministre de l’Education de Base, par le diplomate japonais Osawa Tsutomu. Et c’est Michael Mbuwir le président du Catholic Education Secretariat-diocèse de Buea.

Il faut souligner que l’une des conséquences de la crise anglophone qui dure déjà quatre années, se voit dans le domaine de l’éducation. De nombreuses écoles au Sud-Ouest comme au Nord-Ouest, ont été réduites en cendre surtout au tout début de cette crise. Selon des sources, on compte plus de 4500 école qui ont fermées. La plupart des écoles parties en fumée, ont été incendiées par les séparatistes qui réclament la sécession du Cameroun. Ils souhaitent établir leur république qu’ils appellent Ambazonie. Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), fait savoir que plus de 800 000 enfants sont privés d’éducation dans les deux régions anglophones à cause de la crise. Pour empêcher le déroulement de l’école, de nombreux enseignants et élèves ont été bastonnés, kidnappés et même assassinés.

Le projet du Catholic Education Secretariat pour lequel, le Japon pays partenaire du Cameroun a décidé de contribuer, vise donc l’amélioration de l’environnement d’étude pour les enfants de l’arrondissement de Tiko, dans le département de Fako. Le journal L’œil du Sahel paru en kiosque le 10 février 2021, indique que  «l’objectif du gouvernement japonais à travers cette œuvre de générosité, est de contribuer aux efforts louables entrepris par le gouvernement camerounais en vue de rétablir le système éducatif en région anglophone».

Liliane N.

 

 

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Des informations puisées à bonne source, l’armée a récemment lancé un raid sur Balangui, localité située sur la route reliant la ville de Kumba à Buea, chef-lieu de la région anglophone du Sud-Ouest. Une opération qui a permis de neutraliser le 08 février dernier, des miliciens séparatistes opérant dans cette partie du pays en crise. Parmi ceux-ci, le chef de guerre sécessionniste Ambe Augustin alias « General Above the Law », le commandant de la milice séparatiste dénommée « Fako-Meme Black Tar Council ».  

 

Ce groupe neutralisé par l’armée camerounaise est à l’origine de plusieurs forfaits et attaques meurtrières commis dans le département de la Meme, qu’il considérait comme sa zone d’influence, indiquent des sources sécuritaires. En effet, le capitaine de vaisseau Serge Atonfack Guemo, chef de la division communication au ministère de la Défense (Mindef) explique, « Il importe de préciser que « Above the Law » (parfois appelé Mirror) est le chef de la horde de barbares qui a également perpétré le 24 octobre 2020 au quartier Fiango, arrondissement de Kumba II, l’attaque du complexe scolaire privé « Mother Francisca International Bilingual Academy », et ouvert froidement le feu sur des élèves en salles de classe, faisant sept (07) morts et une quinzaine de blessés graves ».  

Ce mardi, 09 février à travers un communiqué rendu public, l’armée a fait point sur cette opération. L’on apprend que les forces de défense ont neutralisé en tout 5 combattants séparatistes dont le nommé Wache Celestine alias « T Boy », lui aussi chef d’une milice séparatiste. Par ailleurs, l’armée a récupéré plusieurs armes de guerre utilisées par les miliciens.

Indiquons tout de même que cette opération militaire est intervenue quatre jours après une attaque menée le 04 février dernier par la milice Black Tar Council contre des forces de défense dans cette localité. Et c’est d’ailleurs au cours de cette attaque filmée que ce groupe séparatiste avait coupé la circulation et blessé deux soldats de l’armée Républicaine.

Innocent D H

 

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Selon le décret du Chef de l’Etat Paul Biya, le «Public Independent Conciliator» aura comme missions entre autres, examiner et régler à l’amiable les litiges qui opposent les usagers à l’administration régionale et communale.

C’est hier jeudi 24 décembre 2020, que le Président de la République a signé le décret N°2020/773 déterminant les modalités d'exercice des fonctions de «Public Independent Conciliator» auprès des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’article 2 dudit décret précise que le «Public Independent Conciliator» est une autorité indépendante, qui a une compétence régionale. Celui-ci doit jouir d’une autonomie financière et est doté d’une personnalité juridique. L’article 3 souligne que le siège du Public Independent Conciliator»  dans la région du Nord-Ouest est la ville de Bamenda située dans le département de la Mezam. Pour ce qui est de celui du Sud-Ouest, son siège sera à Buea dans le département du Fako.

Missions du «Public Independent Conciliator»   

Aussi bien au Nord-Ouest qu’au Sud-Ouest, selon l’article 4, le «Public Independent Conciliator» est chargé examiner et régler à l'amiable les litiges entre les usagers et les administrations régionales et communales; de défendre et protéger les droits et libertés en ce qui concerne la relation entre les citoyens et la région ou ses conseils; de concevoir et mettre en œuvre des mesures pour prévenir et combattre la discrimination directe ou indirecte pouvant affecter les utilisateurs des services régionaux ou communaux; de veiller à ce que les personnes qui servent dans l'administration régionale ou communale respectent leurs obligations déontologiques; de mener toute enquête sur le fonctionnement des services publics régionaux et communaux, à la demande de 5 (cinq) parlementaires ou de 5 (cinq) conseillers régionaux; de préparer un rapport sur le fonctionnement des services régionaux et communaux. En plus, il peut proposer au Président de la République des modifications législatives et réglementaires, en vue de l’amélioration de la qualité des services régionaux et communaux.

Profil

Pour postuler au titre de «Public Independent Conciliator», il faut être de nationalité camerounaise et originaire de la Région de l'exercice des fonctions. Il faut être âgé d'au moins 35 ans et avoir une grande expérience et une intégrité et une objectivité éprouvées. Il faut pouvoir s'exprimer dans les deux langues officielles.

Aussi le candidat à ce titre ne doit pas avoir fait l'objet d'une disqualification ou d'une condamnation définitive pour un crime ou un délit. L'article 8 du décret ajoute que les fonctions de « Public Independent Conciliator » sont incompatibles avec l'exercice d'une fonction élective, l'exercice d'une profession libérale, un emploi public ou privé, ou l'exercice de toute activité professionnelle rémunérée. Son mandat est de six ans non renouvelable, sur proposition concertée du représentant de l'État et du président du conseil exécutif régional. .

Liliane N.

 

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Ce groupe de chercheurs de l’Edinburgh International Justice Initiative, de l’université de Leiden et de l’université de Toronto ont travaillé sur les atrocités commises en régions anglophones depuis 2016.

Selon Radio France Internationale (RFI), il s’agit d’«un travail de vérification de photos ou de vidéos pour déterminer la date, l'heure et la géolocalisation précises» que des chercheurs de l’Edinburgh International Justice Initiative, de l’université de Leiden et de l’université de Toronto ont fait sur les atrocités commises au Nord-Ouest et au Sud-Ouest depuis 2016. Les résultats de ce travail, ont été présentés par lesdits chercheurs sous forme de rapport. Pour être précis, il y en a 8.

Les chercheurs sus mentionnés indexent l’armée au front dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et les séparatistes comme étant les auteurs des atrocités, étudiées. Interrogé à ce propos par RFI, Carine Frenk, du service Afrique affirme que «c’est un travail très sérieux, très fouillé qui peut servir de base à d’éventuelles poursuites devant la justice». Les chercheurs font remarquer au terme de leurs investigations, qu’il y a une «détérioration des méthodes meurtrières à mesure que le conflit s’aggrave». Sur les huit atrocités citées par ceux-ci, ils indiquent que l’armée est responsable de 5 et les séparatistes de 2. Et pour celle qui reste, les responsables ne sont pas identifiées.

Les rapports parlent par exemple du massacre des civils de Ngarbuh, des brutalités contre des étudiants qui manifestaient à Buea en novembre 2016, l’incendie de trois villages en 2018 et 2019, les incendies du marché de Bali Nyonga et de l’église Mbufung au début de l’année ou encore l’explosion d’un engin artisanal dans un marché de Tiko en septembre.

Ces rapports sont révélés au moment où le Conseil de sécurité des Nations unies se penche sur l’Afrique centrale.

Liliane N.

 

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Les patrons des deux régions anglophones sont sûrs du fait que les élections régionales se dérouleront sans entrave dans leur zone de commandement.

La campagne électorale a aussi débuté en régions anglophones. S’adressant à la CRTV, Bernard Okalia Bilaï le gouverneur de la région du Sud-Ouest a indiqué que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti politique au pouvoir a tenu un meeting dans le cadre de ladite campagne samedi dernier. Ce meeting s’est déroulé à la place des fêtes de Buea.

« Les responsables politiques viennent de tenir un grand meeting avec des groupes de danse et la participation de tous les principaux acteurs c’est-à-dire les conseillers municipaux, les chefs traditionnels ainsi que les chefs politiques et les membres du gouvernement originaires de la région…Les mesures sécuritaires sont les mêmes. Ce sont celles que nous avons toujours mises en place lors des dernières élections.  Et cette fois-ci, comme les choses évoluent, nous évoluons aussi. Nous montons en puissance», a-t-il déclaré au micro de la CRTV.

Le gouverneur Okalia Bilaï rassure sur le fait que le processus électoral d’Elecam sera exécuté sans entraves. «Nous avons déjà eu à faire par le passé à des élections. Tout est sous contrôle. Le matériel électoral va être déposé. Les électeurs iront aux urnes », a-t-il ajouté.

Les assurances du gouverneur Okalia Bilaï sont partagées par Adolphe Lele Lafrique, patron de la région du Nord-ouest.

« Les acteurs sociaux politiques impliqués dans le processus sont à pied d’œuvre. Ils ont déjà déposé auprès des autorités administratives leurs programmes d’activités politiques. Les services de sécurité sont mobilisés pour les accompagner », informe-t-il.

Il se trouve que comme au Sud-Ouest, le RDPC a également lancé sa campagne électorale dans la ville de Bamenda le dimanche 22 novembre.

« Les mesures de sécurité autour des élections ne peuvent pas être déclinées. Sous les hautes instructions du chef de l’Etat, elles ont été transmises lors de la conférence des gouverneurs. Tout est mis en œuvre pour assurer des élections tranquilles. Nous avons adapté des mesures de sécurité aux enjeux du moment », a déclaré le gouverneur Adolphe Lele Lafrique.

En dépit des assurances des patrons des deux régions anglophones, il convient de noter que les séparatistes ont proféré des menaces contre les conseillers municipaux électeurs et les chefs traditionnels. D’ailleurs le chef supérieur de Nso a été kidnappé. Et les séparatistes qui ont fini par le relâcher, lui ont intimé l’ordre de retirer sa candidature de ces élections régionales.

Liliane N.

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L’information est relayée ce dimanche par nos confrères certains sites d’information camerounais. Selon ces sources concordantes, la militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) a été arrêté à Idemau, par la suite ses bourreaux ont pris une destination inconnue. 

 

L’on apprend qu’une source proche du Mrc indique que Me Michelle Ndoki est aux arrêts. Cette source informe également qu’elle a été arrêtée le samedi, 21 novembre 2020 à Idenau, une ville du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest, département du Fako. Elle était dans cette ville dans le cadre de certaines activités. Il se dit également que l’avocate a été par la suite conduite vers une destination inconnue. Pour l’heure, la direction du Mrc n’a pas encore fait une sortie sur le sujet.

Rappelons qu’en octobre 2019, Michelle Ndoki avait été condamnée à Douala à 06 mois de prison avec mandat d’arrêt. Une décision qui était rendue par le tribunal de première instance de Douala-Bonadjo. C’était une condamnation dans le cadre de l’affaire des marches organisées par l’avocate vice-présidente des femmes du Mrc en octobre 2018.

La décision avait été alors rendue en l’absence des avocats des personnes qui sont accusées de co-action de rébellion, apologie de crime, réunions et manifestations illégales. Le tribunal avait d’abord abandonné les poursuites avant de les reconsidérer plus tard. Les avocats des accusés avaient demandé leur extraction de la prison centrale de Yaoundé où ils sont pour l’essentiel détenus. Une demande qui avait était ignorée par le Tribunal de première instance de Douala.

Innocent D H 

 

 

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Les 11 ex-combattants séparatistes ont intégré le Centre de Buea du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration.

Un nouveau groupe de combattant sécessionnistes vient de renoncer à lutter contre la Nation. On en compte selon les sources officielles, 11 séparatistes. Accueillis au Centre de Buea du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration, ils ont présenté leurs armes le mercredi 18 novembre 2020. On a noté qu’il y avait des dizaines de fusils de plusieurs calibres. Les ex-combattants sont depuis hier, connu des autorités notamment Okalia Bilaï le Gouverneur de la région du Sud-Ouest.

Selon des informations glanées à bonne source, les désormais ex-combattants de la république fantôme d’Ambazonie étaient dirigés par un certain «Général Tiger ». Celui-ci passe pour être un puissant leader de groupe armé. Ils opéraient dans les zones de Wabane et Alou, situées dans le département du Lebialem. Leur présentation s’est révélée être une bonne occasion pour les autorités qui ont demandé à ceux qui restent encore dans les rangs des séparatistes à suivre l’exemple de leurs désormais anciens camarades. Elles ont lancé pour une énième fois, lancé un appel à déposer les armes.

A titre d’information, il faut noter que selon Françis Faï Yengo, le coordonnateur du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration, depuis les centres créés pour accueillir les ex-combattants de la Nation compte à ce jour, 800 personnes. Il y en a environ 500 dans les centres de Buea, Bamenda et Mora. Il indique que 100 de ces ex-combattants ont véritablement réintégré la société; environ 200 autres, originaires d'autres pays, ont également été renvoyés chez eux pour être réintégrés.

Liliane N.

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C’est l’une des recommandations faites par Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense, qui a été dépêché dans cette région du Sud-Ouest par le Président de la République.

Le 9 novembre 2020, Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) était en mission dans les villes de Kumba et de Buea, dans la région du Sud-Ouest. Il était question pour le Mindef de faire le point sur la situation sécuritaire de ladite région, en proie à des violences meurtrières des groupes armés qui y sévissent. Le Mindef a recommandé que la sécurité soit renforcée. Les Forces de défense et de sécurité vont intensifier leur déploiement et la neutralisation des groupes armés qui mettent de plus en plus en mal le quotidien des populations.

Il faut savoir que le Mindef qui a fait cette descente avec le Directeur général de la Recherche extérieure (DGRE), la Délégation générale à la Sûreté nationale et de nombreux officiers généraux conduits par le chef d’état-major des armées, a fait une évaluation exhaustive « des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre » dans la région.

A titre de rappel, Joseph Beti Assomo a été dépêché au Sud-Ouest après le meurtre des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic. Ce meurtre qui s’est produit le 24 octobre 2020, a fait suite à d’autres malheureux événements, dans lesquels l’école a été mise en mal. Il y a eu entre autres l’enlèvement de 11 enseignants du Presbyterian School. On peut également citer les élèves et les enseignants du Kulu Memorial qui ont été bastonnés par des hommes armes soupçonnés d’être des séparatistes.

D’ailleurs le Ministre Beti Assomo a declare que «tout est mis en œuvre pour rechercher les coupables, démanteler leurs bases installées dans les forêts et écarter toute autre possibilité d’attaque».

Liliane N.

 

Published in Défense

Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense a pour mission, de faire le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre, ainsi que de protection des populations de leurs biens dans la région du Sud-Ouest.

C’est une mission conjointe du haut-commandement militaire et des chefs de corps de sécurité dans les villes de Buea et de Kumba, que Joseph Beti Assomo le Ministre de la Defense (Mindef) conduit actuellement au Sud-Ouest. Cette région ayant enregistre ces derniers jours, de nombreux événements tout aussi malheureux les uns comme les autres, il sera question pour le Mindef, d’avoir le point des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre, ainsi que de protection des populations de leurs biens dans la région du Sud-Ouest.

Pour parler de certains des évènements tristes qui se sont produits au Sud-Ouest, il y a l’assassinat des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic du samedi 24 octobre 2020. Ces élèves ont été tous enterrés jeudi dernier a Kumba. Il y a eu aussi le kidnapping de 11 enseignants de la Presbyterian School. Il convient tout de même d’indiquer qu’ils ont été relâchés par les séparatistes. On oublie pas entre autres le commando d’hommes armés qui a fait irruption au Kulu Memorial Collège de Limbe. Ces hommes armes ont déshabillé élèves et enseignants. Ils ont mis le feu dans certains bâtiments. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vies humaines.

Liliane N.

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Ce mercredi 4 novembre 2020, des individus non identifiés ont attaqué le Kulu Memorial College, à Mile IV à Limbé. Selon les sources sur place, des personnes armées ont battu et déshabillé les enseignants et les élèves. Un geste qui ne laisse indifférent le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn). 

 

Après cette autre attaque de trop perpétrée par des hommes armés non identifiés contre une école à Limbé, dans le Sud-Ouest Cameroun, Cabral Libii décrit les faits qu’il condamne avec la dernière énergie. Sur sa page Facebook, le président du Pcrn écrit : « Une vidéo virale circule en ce moment et montre des terroristes se livrant à des actes de brutalité et d’humiliation des jeunes élèves dans un établissement scolaire de la partie anglophone du pays. Hier encore on rapportait le cas d’enseignants kidnappés par une horde de bandits à Kumbo ».

L’homme politique poursuit par ailleurs, « L’objectif est manifestement de perturber la reprise des cours après 04 longues années blanches dans cette partie du pays. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles qu’aucune personne de bonne foi ne pourrait inscrire dans le cadre des revendications sécessionnistes pacifiques ».

Cabral Libii garantit tout son soutien aux élèves, aux enseignants et parents qui vivent l’enfer du terrorisme dans cette partie du Cameroun en crise. « Je réitère ma proposition au Président de la République d’apporter une réponse sécuritaire à la hauteur de la menace actuelle. La situation n’est manifestement pas maîtrisée. Un état d’urgence devrait être rapidement décrété pendant que le règlement politique de la crise se poursuit », souhaite le candidat arrivé troisième à la présidentielle de 2018.

Innocent D H

 

 

Published in Tribune Libre
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Sunday, 05 June 2022 11:01