Le ministère de la Défense fait savoir que l’armée a été prise à partie par une meute criminelle sur l’axe Mbonge-Kumba, dans la matinée du 26 mars 2021.
Depuis des jours, l’armée essuie des accusations de meurtre de civils à Mbonge, un village situé dans la région du Sud-Ouest. Le journal en ligne de la femme des médias Mimi Mefo dans une de ses publications parle de pas moins de 20 jeunes dont des femmes, des personnes âgées et des enfants qui ont été tués à Mbonge.
«Parmi les personnes exécutées sommairement lors du raid militaire de vendredi, il y a «environ neuf combattants séparatistes», peut-on lire dans la publication du journal de Mimi Mefo.
Portant les accusations similaires contre l’armée Sosthène Médard Lipot du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a requis l’ouverture d’une enquête pour élucider les évènements du 26 mars 2021. L’homme politique affirme aussi que les Forces de Défense et de Sécurité ont en plus de tué des séparatistes, ont assassiné des civils.
Ces accusations sont suffisamment graves. Le ministère de la Défense a décidé de faire une mise au point sur ce qui s’est véritablement produit le 26 mars 2021 à Mbonge.
«Il s’est agi d’une patrouille des éléments du 21e Bataillon de Fusiliers Marins Commandos prise à partie par une meute criminelle lourdement armée sur l’axe Mbonge-Kumba dans la matinée du 26 mars 2021. Le bilan de cet accrochage est de 02 terroristes neutralisés, 05 engins explosifs improvisés, des détonateurs télécommandés et plusieurs armes de guerre récupérés (…) Quelques terroristes rescapés avaient rassemblé de force les populations apeurées sur la place du village pour reconstituer risiblement dans des postures morbides, ce qui est aujourd’hui malheureusement et maladroitement brandi comme preuves de massacres », explique le ministère de la Défense dans sa mise au point.
Liliane N.