Dans le courrier envoyé au bureau politique de cette formation ce Mercredi, l’homme aux multiples casquettes, dont la plus connue est celle d’artiste musicien évoque comme raison de son départ, « l’humiliation » subie pendant des années et son refus d’appartenir à des cercles « ésotériques ».
« Après avoir attendu 16 ans durant de voir la situation évoluer, vos trois promesses de me faire payer n’ayant pas été tenues, j’ai constaté que ne faisant pas partie des cercles ésotériques, ma situation au sein du Rdpc auquel j’ai adhéré en 1986 par idéal ne peut évoluer. L’espoir s’est éloigné des principes pour lesquels j’avais adhéré… ».
Il va plus loin
« La commande de mobiliser les artistes pour votre campagne de 2004 ayant tournée en escroquerie dans laquelle j’ai failli perdre ma vie en faisant deux Avc me conforte dans l’idée de prendre acte de ma mise à l’écart par les dirigeants du parti actuel… ».
Abandon des dettes et malédiction envers ses anciens camarades
« J’ai donc l’honneur par la présente de vous adresser ma démission du Rdpc et je fais cadeaux à votre parti le Rdpc des quatre vingt dix (90 000 000) millions de Fcfa qui me sont dus depuis 16 ans mais dieu rétribue chacun en fonction de ses actes… ».
Menaces – Colère – Ressentiment ?
« Si les ex camarades se comportent en responsables sans attaques, je garderais mon calme mais, s’ils m’attaquent comme ils ont commencé, tous les financements de la Snh aux campagnes du Rdpc seront avec preuves dans la rue…
Je pars sans haine et continuerais de vous marquer mon affection et engagement. Votre Dcc Ayolo m’a dit que je vous faisais du chantage car je revendiquais le paiement de mes quatre vingt dix (90 000 000) millions de Fcfa…
Je ne les demanderais plus. Je remets toutes mes prières entre les mains de Dieu, Maître du Temps et des destins. S’il veut que je sois quelqu’un dans l’opposition, il le fera et si on a abusé de moi dans le Rdpc, toutes ces personnes tomberont… ».
Refus d’une quelconque reconnaissance
A la fin de sa correspondance, Louis Roméo N’Doumbe Dika, pose une exigence : « Si je décède, qu’aucune médaille du renouveau ne me soit attribuée à titre posthume car de mon vivant, après 35 ans de carrière couronnées de trois disques d’or et deux disques du platine et produit plus de quatre vingt quinze (95) artistes, ma contribution pour la promotion de la culture n’a pas été reconnue donc elle ne devra pas être reconnue après ma mort… ».
N.R.M