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Dans un communiqué lu à la télévision nationale algérienne dimanche 3 mars, le président Abdelaziz Bouteflika a annoncé sa candidature à l'élection du 18 avril pour un cinquième mandat. Il s'est toutefois engagé, s'il est élu, à ne pas aller au bout de son mandat et à se retirer à l'issue d'une présidentielle anticipée.

C’est une annonce qui, peut être n’a surpris personne mais a provoqué la révolte de  la population algérienne. En effet, dimanche 3 mars, dans une lettre lue à la télévision publique et adressée aux rédactions, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a fait lire son dossier de candidature à l'élection du 18 avril par son nouveau directeur de campagne, Abdelghani Zaalane . « Le candidat Abdelaziz Bouteflika m’a mandaté, conformément à (…) la loi électorale pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle », a déclaré M. Zaalane devant la presse au Conseil constitutionnel, avant de donner lecture d’une lettre de Bouteflika, dont des extraits avaient été lus auparavant par la présentatrice du journal de la télévision nationale.

« Si le peuple algérien me renouvelle sa confiance" le 18 avril, "je prends solennellement devant Dieu, et devant le peuple algérien" l’engagement d’organiser "une élection présidentielle anticipée" dont la date sera arrêtée par une "conférence nationale" mise en place après le scrutin. "Je m’engage à ne pas être candidat à cette élection qui assurera ma succession dans des conditions incontestables de sérénité, de liberté et de transparence »

Abdelaziz Bouteflika précise dans cette lettre avoir écouté et entendu le cri du cœur des manifestants et en particulier des milliers de jeunes qui l'ont interpellé sur l'avenir de leur patrieSelon le dirigeant algérien, ces jeunes ont exprimé une inquiétude compréhensible face aux incertitudes qui les animent.

Malgré cette annonce du président Abdelaziz Bouteflika, des centaines de personnes ont manifesté en Algérie dans la nuit de dimanche à lundi afin de protester contre la candidature du dirigeant algérien. Des marches nocturnes ont été organisées à Alger, dans différentes villes du pays et sur les campus des universités.

Cette journée de dimanche a surtout été marquée par la défection d'Ali Benflis, présenté comme le traditionnel challenger du chef de l'État. « Le peuple a pris la parole, et je l'ai entendu. L'élection présidentielle, dans les circonstances actuelles, n'a ni sens ni raison d'être », a déclaré Ali Benflis.

« Ils ont compris qu'il était risqué de se lancer dans cette aventure tant l'élection est délégitimée », commente pour Le Figaro Soufiane Djilali, coordinateur du mouvement d'opposition Mouwatana, qui appelle au boycott du scrutin. «La mobilisation est un référendum à ciel ouvert au cours duquel les Algériens ont décidé qu'il n'y aurait pas de cinquième mandat. Il est temps de passer à une solution plus sage, qui respecte la souveraineté du peuple.» Un appel à une grève générale a été lancé pour lundi. «Un million et demi», de personnes sont également invités par un nouvel appel anonyme à manifester vendredi 8 mars dans tout le pays.

Au total, huit candidatures ont été reçues par le Conseil constitutionnel, dont celle du président sortant Abdelaziz Bouteflika. 

                                                                         

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Le président sortant qui s’est présenté à sa propre succession, a remporté la présidentielle dès le premier tour, selon les résultats provisoires proclamés ce jeudi, par la Commission nationale de recensement des votes.

Ces chiffres doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel. Les quatre autres candidats ont annoncé ne pas vouloir déposer de recours devant le Conseil constitutionnel. le président sortant a en effet remporté la présidentielle dès le premier tour, avec  58,27 % des suffrages exprimés. Idrissa Seck, crédité de 20,50 %, arrive second, devant Ousmane Sonko (15,67%), Issa Sall (4,07%) et Madické Niang (1,48%) .

Le taux de participation, selon la CNRV, est de 66,23%.

Détails :

6 683 043 électeurs inscrits ; 4 426 344 votants ; 42 465 bulletins nuls ; 4 383879 suffrages valablement exprimés.

Macky Sall : 2 554 605 voix, soit 58,27 %

Idrissa Seck : 898 674 voix, soit 20,50%

Ousmane Sonko : 687 065 voix,  soit 15,67%

 Issa Sall : 178 533 voix, soit 4,07%

Madické Niang : 65 002 voix, soit 1,48%

« La représentante d’Idrissa Seck n’a pas signé le procès-verbal », a précisé le juge Demba Kandji, président du CNVR, qui a souligné par ailleurs que « les observations des représentants d’Ousmane Sonko, Madické Niang et Issa Sall » ont été annexées au procès-verbal de proclamation des résultats, en vue d’être soumis à l’appréciation du Conseil constitutionnel. 

L’opposition rejette les résultats mais, n’entend pas déposer le moindre recours

Dans un communiqué commun diffusé quelques minutes après la proclamation des résultats, les quatre candidats malheureux, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang, affirment qu’ils ne  feront aucun recours devant le Conseil constitutionnel.

« Nous rejetons fermement et sans aucune réserve ce résultat », écrivent les quatre candidats de l’opposition, qui évoquent  un résultat qui reflète parfaitement la commande du président sortant ». Ils accusent par ailleurs Macky Sall d’avoir confisqué la volonté du peuple souverain et sera seul à assumer les conséquences face au peuple et face à l’histoire.

Entre temps, le camp de Macky Sall célèbre son champion

Aminata Touré, mandataire de la campagne de Macky Sall, s’est adressée aux militants de la majorité depuis le siège de l’APR, peu après la proclamation des résultats provisoires. Elle a exprimé sa satisfaction et adressé ses « remerciements au peuple sénégalais ».

« Nous avons réalisé ce à quoi nous avons œuvré pendant des mois. Maintenant on se remet au travail », a ajouté El Hadj Hamidou Kassé, ministre conseiller à la communication de Macky Sall. Le président sortant, Macky Sall qui était resté à son domicile, ne s’est pour sa part pas exprimé.

 

 

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Le candidat au scrutin du 7 octobre 2018 du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, est engagé avec le rappeur Valsero, pour la sécurisation des résultats des urnes.

Depuis qu’ils ont matérialisé et officialisé leur alliance, Maurice Kamto et Valsero leader du mouvement «les enfants de la révolution» sont en ordre de bataille. Dans la plupart des meetings aujourd’hui organisés par le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le rappeur engagé auteur de «Lettre au Président» répond toujours à l’appel. Il écume désormais les plateaux télévisés pour convier la population à plébisciter Kamto, qui pour lui, est celui qui est capable de gérer le pays après l’élection présidentielle. Ce dernier a en commun avec le tireur de penalty, une même préoccupation: protéger à tout prix le vote des camerounais le 7 octobre 2018. C’est cette préoccupation qui justifie l’accord signé le samedi 1er septembre 2018 à Yaoundé.

La question de la sécurisation des votes est devenue récurrente dans cette élection présidentielle. Au MRC, on redoute des cas de fraude qui pourraient nuire au couronnement de Maurice Kamto. Interviewé par Radio France internationale (RFI) Kamto n’y est pas allé d’une main molle. Il a pointé du doigt le parti politique au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). «La fraude est dans l’ADN du RDPC. Et il faudrait un miracle pour qu’ils s’en défassent», a-t-il déclaré.

Sans s’arrêter qu’aux accusations, le candidat du MRC, a indiqué qu’en cas de ce qu’il qualifie de «fraude», il y a des actions qui vont être posées par ses concitoyens. «Mais tout ce que je peux dire, c’est qu’ils sachent qu’ils trouveront les Camerounais en face d’eux parce que plus que jamais, notre peuple est mobilisé. Donc les Camerounais seront là, ils vont aller voter, ils vont surveiller le vote, ils vont le défendre si nécessaire. En ce qui concerne les coupures d’internet, oui c’est une perspective qu’il ne faut pas écarter. On a vu les coupures d’internet dans la zone anglophone. Pourquoi ne seraient-ils pas tentés de le faire à l’occasion de la prochaine élection ? Mais on sera là d’une manière ou d’une autre. Nous nous assurerons que nous avons des résultats sortis des urnes», a-t-il déclaré.

Pour revenir à Valsero, rappelons que celui-ci en date du 20 septembre 2018, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il a invité les jeunes à se porter volontaire pour surveiller leur vote. «Le 7 octobre prochain, quel que soit les résultats, nous serons comptables soit parce que nous n’avons pas voté, soit parce que nous avons mal voté, soit encore parce que nous n’avons pas surveillé nos votes», a-t-il déclaré.

Grégoire Owona le vice-président de la Commission nationale de la campagne du RDPC pense qu’en brandissant ces histoires de fraude et en menaçant d’aller dans les rues, certains candidats de l’opposition ne veulent pas seulement accepter le moment venu la victoire de Paul Biya. «Dommage que certains ayant fait du «Paul Biya doit partir» leur unique ambition électorale et appréhendant le rejet de leurs promesses fallacieuses par la grande majorité des électeurs veuillent user de violence en promettant la descente dans la rue en cas de défaite. Ils devraient encore y réfléchir et j’espère que l’Etat prendra tout simplement ses responsabilités pour préserver et consolider nos acquis républicains», déclare-t-il dans l’édition du 4 octobre 2018.

Liliane N.

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La présidente du Cameroon People’s Party (Cpp) invite les camerounais à participer massivement au scrutin de dimanche prochain afin de mettre fin au régime de Biya et éliminer le système qui retient notre pays en otage depuis 58 ans.

Bien que n’étant pas en course pour la présidentielle 2018, Edith Kah Walla a tenu à ne pas passer inaperçue en cette période électorale. A quatre jours du scrutin qu’elle qualifie de «moment clé de notre histoire», la femme politique et candidate à l'élection présidentielle 2011 appelle les camerounais de tous bords à participer au vote sans violence ni discours de  haine.

Pour elle, l’élection de dimanche prochain comporte une dynamique, celle de la transition politique. En y participant, chaque camerounais pourra mettre fin au régime de Biya et éliminer le système qui retient notre pays en otage depuis 58 ans; s'engager dans un processus de réconciliation nationale et de reconstruction.

Notamment, «traiter le problème anglophone et développer le sentiment d'identité nationale assurant à chaque Camerounais de jouir de l'égalité des droits et de l'égalité des chances dans la nation; traiter la question de la guerre pour l'indépendance, son impact sur la vie des citoyens, sur notre histoire politique et de tirer les leçons utiles pour construire notre avenir», estime Kah Walla.

Mais aussi, poursuit-elle, «redéfinir et reconstruire les institutions de l'État afin d'abolir leur conception coloniale et de bâtir des institutions modernes et fonctionnelles adaptées à nos principes et à nos valeurs. Déterminer la forme de l'État qui permettra aux citoyens de notre pays d'affirmer leurs identités infranationales spécifiques et d'assurer la fourniture de biens et services publics de base à la population. Réécrire la constitution et réformer les institutions clés, y compris le système électoral, sur la base du dialogue national et du processus de reconstruction».

Selon la présidente du Cpp, le dynamisme politique observé par les Camerounais ordinaires au cours des dernières semaines fait croire que le Cameroun est plus proche que jamais de cet objectif de transition politique.

«Cette élection se déroule sous une menace extrême de violence. Des groupes armés luttant pour l'indépendance dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ont menacé de recourir à la violence. Le gouvernement s'est engagé à organiser des élections dans les régions secouées par la violence.

En outre, nous assistons à un niveau de discours de haine tribale au cours de cette élection comme jamais vu auparavant au Cameroun. En tant que Cameroon People’s Party, nous rappelons à tous les Camerounais que ce pays tout entier nous appartient à tous. Notre richesse réside dans notre diversité ethnique et culturelle.

Nous devons, à tout moment, garder ces éléments fondamentaux à l'esprit et exercer nos droits politiques sans violence ni animosité. La capacité d'accepter et de respecter les différences d'opinions politiques est essentielle pour la nouvelle nation que nous avons déjà commencé à construire», écrit Kah Walla.

Enfin, le Cpp souhaite inciter tous les Camerounais à rester engagés, actifs et déterminés à apporter des changements et une transition politique dans notre pays, au-delà du 7 octobre. Car, «il ne suffit pas de voter, nous devons nous appuyer sur la dynamique créée ces dernières semaines pour poursuivre l'action politique en vue d’obtenir la transition politique».

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01