Fai Ndishangong le chef du village de Jikenjem reçoit à l’heure actuelle des soins.
Selon nos sources, les séparatistes en veulent à Fai Ndishangong le chef du village de Jikenjem, dans la région du Nord-Ouest. Leur ressentiment à l’endroit de l’autorité traditionnelle, ils l’ont manifesté par une attaque perpétrée dans sa chefferie. Ladite attaque a eu lieu dans la nuit du 6 au 7 décembre 2019. D’après nos sources, ils sont arrivés tout en étant lourdement armés.
Après avoir ouvert le feu sur lui, ils ont pris la clé des champs. Le chef a été blessé au niveau des blessures. Les populations alertées par les cris, sont venues lui prêter main forte. Ce sont elles qui ont conduit l’autorité traditionnelle dans un centre hospitalier du coin où il est pris en charge. Les nouvelles venant de là au sujet de son état de santé ne sont pas du tout réjouissantes.
De nos sources, on apprend que Fai Ndishangong est dans le collimateur des séparatistes, du fait de sa proximité, sa collaboration avec le gouvernement. Pour elles, cette thèse est logique parce qu’avant l’attaque qui l’a conduit sur un lit d’hôpital, le chef a reçu de nombreuses menaces de mort.
Fai Ndishangong est donc une cible des groupes séparatistes comme l’a été Patrick Ekema Esunge le défunt Maire de Buea. Celui-ci n’a jamais caché sa collaboration avec l’administration centrale. Le Maire Ekema a toujours porté haut la position du gouvernement. Cette position qui consiste à dire que la question de la sécession du pays n’est pas possible. La défunte autorité municipale s’est illustrée par une lutte acharnée contre les villes mortes. Généralement connu sous l’appellation de Ghost Town, elle vise un arrêt d’activités de toutes sortes dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ekema faisant preuve d’une opposition vive à cela, a toujours appelé les populations à défier les groupes séparatistes.
Toutefois, cette attaque du chef du village de Jikenjem remet à l’ordre du jour, la question de la protection des autorités traditionnelles, administratives.
Liliane N.
La décision a été prise ce Vendredi par le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji.
Les motifs relevés dans le document sont entre autres : Instigation et Incitation à l’insurrection - Insubordination caractérisée à l’endroit des autorités administratives - Participation active à une manifestation publique interdite.
Jusqu’à la décision ministérielle, l’homme qui milite au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun occupait les fonctions de de chef de 3ème degré dans l’arrondissement de Yaoundé 2ème.