La section Europe du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a rendu public un communiqué dans lequel, il est dit que le meeting annoncé, aura lieu le 1er février 2020.
C’est une annonce en grande pompe que fait la section Europe du parti politique de Maurice Kamto. Le communiqué signé par ladite représentation fait le tour de la toile, depuis l’après-midi de ce 26 décembre 2019. On apprend dudit communiqué, que le grand meeting sera organisé à Paris la capitale de France. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dit attendre plus de 100 000 personnes dans cet évènement.
Pour ce qui est de l’ordre du jour de ce grand meeting, on apprend que Maurice Kamto le président national du Mrc va s’adresser à la diaspora camerounaise. Il profitera de cet évènement pour adresser ses remerciements à celle-ci, pour les voix qu’elle lui a accordées lors de l’élection présidentielle de 2018. Maurice Kamto entend comme on peut bien l’imaginer entretenir les camerounais de France sur la crise socio-politique qui se passe dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ce sera certainement l’ouverture par laquelle l’ancien candidat à la Présidentielle de 2018 pourra passer pour parler de la non-participation de son parti aux élections législatives et municipales de 2020. Il faut rappeler que le Mrc a justifié son boycott des prochaines élections locales par le fait qu’entre autres, la crise anglophone demeure non résolue.
Selon le communiqué signé par Henri Djoko, après ce grand meeting, le Pr Maurice Kamto va mettre le cap sur en Amérique du Nord. Dans ce continent, il se posera aux Etats-Unis et au Canada. Il va rencontrer dans ces deux pays, la diaspora camerounaise qui y réside. Les rencontres se feront du 5 au 11 février 2020.
On apprend qu’au cours de toutes ces rencontres, on pourra avoir une forte grande mobilisation de personnes, qui sera manifeste par des charters annoncés dans plusieurs capitales des villes européennes.
Liliane N.
Profitant des assises organisées par le Emmanuel Macron, le Chef de l’Etat Tchadien a saisi l’occasion afin d’évaluer la situation sécuritaire au Tchad et dans le G5 Sahel.
C’est dans un contexte d’instabilité forte mais aussi de résurgence terroriste dans le Sahel notamment, la frontière Niger-Burkina-Mali, que le forum se tient. Une autre condition liée à ce forum est le multilatéralisme agité. Co-animant le débat avec ses homologues du Mali et du Niger, Idriss Deby Itno a énuméré point par point les questions de l’heure dans les relations internationales et précisément au sein du G5 Sahel.
La non-tenue des engagements des donateurs
La question de financement du G5 Sahel ne cesse de faire l’objet des débats au sein même de l’institution, mais aussi des grandes rencontres avec les bailleurs et donateurs. En effet, le financement selon IDI conditionne l’efficacité de la force mixte qui, depuis un certain temps peine à anéantir les terroristes au Tchad, Niger, Mali, Mauritanie entre autres. Il déplore le manque de sérieux dans les engagements que les bailleurs ont pris : « Aujourd’hui, le G5 n’est pas du tout opérationnel. Les donateurs n’ont pas tenu leurs engagements et on nous a refusé un mandat offensif de l’ONU. Résultat : les soldats ont l’arme au pied».
La réforme du conseil de sécurité avec une représentativité africaine avec un droit de vote
La question du multilatéralisme égalitaire a été abordée par le président tchadien. Une représentation africaine est imminente au Conseil de sécurité. Idriss Déby Itno estime que le multilatéralisme débute par une réforme de l’Organisation des nations unies (ONU) et une meilleure représentativité des pays africains au sein de ses instances décisionnaires.
Lire aussi : Lettre ouverte à Emmanuel Macron : Comment résoudre définitivement la crise en régions anglophones ?
« La réforme du Conseil de sécurité des Nations unies est un impératif qui s’impose. On ne doit pas exclure une partie importante des membres soi-disant à une référence de la Deuxième Guerre mondiale. Tous nos pays ont participé à la Deuxième Guerre mondiale ! Cette guerre a été gagnée avec la contribution du continent africain. Et cela s’impose que le continent africain soit représenté au Conseil de sécurité avec droit de vote».
Le manque de projet concret
Au sujet du développement, IDI a félicité les bonnes intentions qui sont derrière les projets de développement entrepris par les bailleurs. Mais il déplore malheureusement l’impact de ces projets dans la vie des Africains : « De bonnes intentions ont été affichées, mais sur le terrain, rien n’a été réalisé et la pauvreté gagne».
N.R. M
Face à ses interlocuteurs, le Chef de l’Etat Camerounais est resté lucide au cours du débat portant sur la paix qui se tient à Paris. Contre toute attente et à contrario des campagnes teintées d'insultes, de dénigrement et autres que l’on a pu lire dans les réseaux sociaux après son passage sur le plateau animé par Mohamed Ibrahim, le Chef de l’Etat Camerounais s’est montré cohérent et très attaché au fait de l’actualité.
C’est la lecture que l’on peut faire, après avoir écouté l’intégralité du passage du Président de la République ce mardi. Il a su développer les sujets, portant notamment sur les fluctuations macroéconomiques d'un monde essentiellement dynamique.
Un avis partagé par Jean Kendjo : « J'ai surtout admiré cette capacité à synthétiser l'histoire atypique de notre pays et proposer sa vision pour la gestion du conseil de sécurité de l'ONU. Voilà ce que j'ai retenu de celui-là même que certains veulent au forceps coller une fatigue physique et morale, des maladies en phase terminale et des pertes de mémoire dues au poids de l'âge, que bien-sûr nul ne peut nier ni déconvenir la véracité...
Ce camerounais de la diaspora croit savoir qu’ « Au delà de cette performance singulière du chef de l'État, il est à noter la très haute considération du Président français S. E. Emmanuel Macron, qui a bien voulu offrir une place de choix à son homologue camerounais en l'invitant à participer aux échanges les plus prestigieux. Remarquons que c'est le seul chef d'Etat Africain à y avoir été convié. Les détracteurs n'y verront certainement pas le respect qu’imposent son âge et la notoriété... ».
Un autre, Serge Eric Epoune, n’a pas pu contenir sa colère, en lisant ce que les pourfendeurs du régime n’ont eu de cesse de mettre dans les réseaux sociaux : « Si je ne m’en tenais qu’au contenu des échanges entre Paul Biya et ses interlocuteurs, j’aurais pu ne rien dire, tellement le message était clair…Mais, face à la déferlante d’une meute incertaine qui veut rejeter sur le Sage, les incohérences et les inaptitudes de la Team de Moh, il m’a semblé opportun de donner mon point de vue…
L’amateurisme et l’empressement d’un milliardaire à réaliser un rêve, échanger avec Paul Biya. Moh Ibrahim n’a pas facilité la tâche des techniciens qui au final, ont été incapables d’offrir des écouteurs de traduction adaptés
Un interlocuteur, le même Moh Ibrahim originaire d’un pays miné et divisé par la guerre, le Soudan, complexé par l’Occident, incapable de prendre auprès du Sage d’Afrique, Son Excellence Paul Biya, des conseils qui pourraient aider son pays
Je retiens aussi un plateau complètement unijambiste linguistique, incapable de formuler une seule phrase en français, au cours d’un forum international qui se tient en France : Quelle ignorance et quelle méprise » !
Lire aussi : Forum de la Paix à Paris : Le Chef de l’Etat Camerounais répond à l’invitation de son homologue Emmanuel Macron
« Moh Ibrahim», comme il se fait communément appelé, est né en 1946. Il s’agit d’un milliardaire anglais d'origine soudanaise, entrepreneur dans le domaine des télécommunications.
En 2006, il a crée la Fondation qui porte son nom et, qui a pour mission d'aider l'Afrique à se débarrasser de ses « dictateurs corrompus ». Sa directrice générale est actuellement la Française Nathalie Delapalme.
Le milliardaire, modérateur de la conférence sur la paix dont le pays est séparé (Soudan et Soudan du Sud) passe son temps entre la suite d’un hôtel de la principauté de Monaco et Mayfair, quartier très huppé de Londres, qui abrite les bureaux de sa fondation. Il serait très certainement souhaitable qu’il mette ses talents de modérateur, à la résolution de la guerre au Soudan, ou il pourra alors passer plus de temps.
Nicole Ricci Minyem
Accompagné de son épouse et d’une forte délégation, Paul Biya est arrivé dans la capitale française ce Dimanche afin de prendre part à la deuxième édition de ces assises qui s’ouvrent ce Mardi, 2019 à la Grande Halle de La Villette.
Lors de la première édition du Forum de la Paix, organisée du 11 au 13 Novembre 2018, Emmanuel Macron, en prononçant son allocution de circonstance, avait peint un tableau très sombre : « Le monde dans lequel nous vivons est fragilisé par des crises qui déstabilisent nos sociétés (crise économique, écologique, climatique, défi migratoire). Il est fragilisé par la résurgence de menaces capables de frapper à tout moment à l’instar du terrorisme, de la prolifération des armes chimique ou nucléaire, de la cybercriminalité. Ce monde est fragilisé par le retour des passions tristes, comme le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme, qui remettent en cause cet horizon que nos peuples attendent… ».
Par ailleurs, avait – il poursuivi, « Pendant que la coopération internationale s’amenuise, les périls géopolitiques montent et le populisme brise les ressorts de l'action collective. Les dépenses militaires augmentent, alors que les espaces démocratiques reculent. Les normes et les droits de l'Homme sont bafoués. La justice internationale est remise en cause. L'internet est dominé par les hackers, les propagandistes et les prédateurs de données, et la bataille contre le réchauffement climatique poursuit… ».
Des maux qui, à quelques exceptions, touchent le Cameroun, malgré le fait que le Président de la République s’est présenté comme un « mendiant de la paix », prenant des mesures qui visent à ramener la quiétude par exemple dans les régions du Nord et du Sud Ouest, en proie aux exactions criminelles.
Importance du Forum de la Paix
Il s’agit d’un rendez- vous annuel, qui a pour but de réaffirmer l’importance du multilatéralisme et de l’action collective face aux défis actuels. Inspiré par le modèle de la COP 21. Il s’agit d’un lieu de partage d’expériences et de solutions novatrices réunissant tous les acteurs de la gouvernance, notamment Chefs d’Etat et de Gouvernement, Elus locaux et nationaux, Organisations régionales et internationales, Société civile au sens large (entreprises, associations, ONG, fondations, think tank, médias, représentants religieux, syndicats, experts…).
Nonobstant l’avis de quelques rares apôtres du chaos, la présence du Chef de l’Etat camerounais, loin d’être celle d’un « élève fidèle » parti rendre des comptes à ses maîtres, est d’une importance capitale. Il a su démontré de part ses actes, sa détermination à consolider la paix et la stabilité aussi bien à l’intérieur du triangle national qu’en Afrique. Sa dernière grande action dans ce sens est l’organisation réussie, du 30 septembre au 04 octobre 2019 à Yaoundé, du Grand Dialogue National qui a permis aux Camerounais d’examiner entre autres, les voies et moyens de résoudre la crise qui secoue les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
La deuxième édition du Forum de la Paix de Paris s’achève le 13 Novembre prochain.
Nicole Ricci Minyem
Sous haute surveillance des forces de l’ordre, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés dans différents points de Paris, dès les premières heures de ce samedi.
Une journée qu’on présageait pleine de tension
Selon nos confrères de RFI, avant même le début des manifestations, les autorités avaient déjà interpellé au moins trente personnes. À la mi-journée, ce sont pas moins de 106 personnes qui ont été interpellées à paris, indique la préfecture de police.
Le préfet a mobilisé un dispositif serré avec 7 500 forces de l'ordre, des lanceurs d'eau, et le retour dans les rues de véhicules blindés de la gendarmerie. Des quartiers entiers du centre de la capitale étaient quadrillés de patrouilles, des policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes.
Gaz lacrymogène à Saint-Lazare
Les forces de maintien de l’ordre ont tiré une fois du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui se dirigeaient ensuite vers l'avenue des Champs-Élysées, déclarée zone interdite aux manifestants par les autorités et, où des magasins avaient été saccagés lors de précédentes manifestations. Les manifestants, la plupart sans gilets jaunes, mais se revendiquant de ce mouvement social né en novembre 2018, ont été bloqués par les forces de l'ordre dans le quartier de la gare Saint-Lazare.
Ces dernières ont par ailleurs dispersé environ 300 personnes, qui tentaient de se rassembler place de la Madeleine à l'appel d'Attac et Solidaires, malgré l'interdiction formulée vendredi 19 septembre par la PP.
Selon une source au sein de cette dernière, les forces de l'ordre ont pour mission d'intervenir rapidement dès que des attroupements se forment : « Nous sommes traités comme des criminels », s'est énervée Brigitte, militante écologiste. Parmi les slogans entendus : « la rue, elle est à nous. Cette journée est symbolique pour nous, pour la convergence des luttes entre le climat, les retraites », a expliqué Eric, gilet jaune venu de Toulouse avec sa compagne, tous deux cadres. Ils ont prévu d'aller à la marche pour le climat, également prévue samedi après-midi à la capitale.
Champs-Élysées bouclés, lanceur d'eau et stations de métro fermées
Les quartiers symboliques de l'Étoile et des Champs-Élysées sont quadrillés de patrouilles de policiers en uniforme et en civil, contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes. Une trentaine de stations de métro et de RER de la région parisienne sont partiellement ou totalement fermées.
Un lanceur d'eau était stationné sur le haut de l’avenue des Champs-Élysées, en face du drugstore Publicis, tandis que le restaurant Fouquet’s, saccagé il y’a quelques mois, était barricadé et gardé par deux policiers. Plusieurs monuments fermés aux Journées du patrimoine
Pour cette journée de manifestations multiples à Paris – dont la marche pour le climat et des rassemblements contre la réforme des retraites - les autorités disent craindre un retour des violences, comme au plus fort du mouvement des « gilets jaunes ».
Alors que certains activistes se prennent à espérer une « convergence », comme Aurélie Trouvé du mouvement altermondialiste Attac, pour qui « les préoccupations de fin du monde et de fin du mois sont articulées ». Car les appels de groupes « gilets jaunes » à monter sur la capitale se sont multipliés, certains faisant des ouvertures aux écologistes. Ceux-ci entendent de leur côté maintenir la pression sur le gouvernement, au lendemain d'une « grève mondiale pour le climat » historique.
N.R.M
Selon nos confrères de RFI, avant même le début des manifestations, les autorités avaient déjà interpellé au moins trente personnes. À la mi-journée, ce sont pas moins de 106 personnes qui ont été interpellées à paris, indique la préfecture de police.
Le préfet a mobilisé un dispositif serré avec 7 500 forces de l'ordre, des lanceurs d'eau, et le retour dans les rues de véhicules blindés de la gendarmerie. Des quartiers entiers du centre de la capitale étaient quadrillés de patrouilles, des policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes.
Gaz lacrymogène à Saint-Lazare
Ils ont baptisés cette nouvelle action, Opération asphyxie de l’appareil de l’Etat. Une action qui vise à paralyser le fonctionnement des institutions de la république en commençant par les ambassades en occident. C’est la raison de leur présence ce mardi matin au 75 Rue d’Auteuil à Paris.
Ils se sont retrouvés très nombreux devant les portes de l’ambassade du Cameroun en France ce matin. Criant et scandant des slogans contre le pouvoir de Yaoundé qu’ils accusent d’organiser et d’entretenir un génocide dans les régions anglophones. Au même moment, certains militants présents clamaient « Kamto Président ». Entre leurs mains une banderole sur laquelle on peut lire « STOP AU GÉNOCIDE DANS LES RÉGIONS ANGLOPHONES ». Les militants de la Brigade Anti Sardinards, déchaînés s’en sont pris aux murs de l’ambassade. Une partie d’entre eux ont réussi à franchir le portail de l’ambassade et vont être interpellés par les forces de l’ordre. Près de 50 militants vont être retenus au sein de l’ambassade.
Toute chose qui va envenimer un peu plus les manifestations. C’est alors que vont intervenir les forces de la police française. La police va progressivement et poliment repousser la foule jusqu’à désengorger les entrées de l’ambassade. Puis va s’en suivre un face à face entre les militants de la Brigade Anti Sardinards et la police. Pendant plusieurs heures, des « combattants » de cette organisation vont s’adonner à des cours d’histoire et de civisme sur le Cameroun à l’endroit des policiers français qui visiblement n’en avaient cure. Des leçons d’histoire qui revenaient sur les parcours des nationalistes camerounais, Ernest Ouandié, Ruben Um Nyobé et autres.
Lire aussi : Insolite : Le chef supérieur Bangoulap humilié par la BAS en France
Il y aura quelques échauffourées entre militants de la Brigade Anti Sardinards et forces de police. Des éclats de voix et des frottements qui rentreront très vie dans le calme grâce à la grande maîtrise dont a su faire preuve les hommes de la police française.
Ils auront été environ 15O militants venus manifester ce matin devant l’ambassade (selon des chiffres avancés par les membres de la BAS). Et ils annoncent d’autres actions plus significatives jusqu’à ce que le régie de Yaoundé jette l’éponge et quitte le pouvoir.
C’est la suite des actions initiées par ce mouvement qui se veut nationaliste, depuis le lendemain de l’élection présidentielle d’octobre 2018. Depuis la fin de cette élection, les actions de ce mouvement ont augmenté en intensité.
Stéphane NZESSEU
« Vers 5h05 du matin, des gens ont crié au feu et l'alarme incendie de ma copine a sonné. Je l'ai réveillée et on a appelé les pompiers. Ils nous ont dit de rester à l'intérieur mais c'était trop suffocant », raconte au Parisien Sébastien, 25 ans, qui passait la nuit chez sa petite amie.
Rapidement et malgré un linge positionné au bas de la porte d'entrée, les fumées ont envahi l'appartement : « On n'y voyait presque plus rien. Des voisins ont tapé à notre fenêtre pour nous dire qu'il fallait sortir pour se sauver », raconte encore Sébastien, 25 ans, qui avec son amie commencent sérieusement à envisager de s'enfuir par échafaudage de cet immeuble actuellement en travaux de ravalement de façades.
200 pompiers au plus fort de l'incendie
En bas, tout autour de l'immeuble en proie aux flammes, un impressionnant dispositif de secours est déjà en train d'être déployé. Au plus fort de l'incendie, près de 200 pompiers sont intervenus pour secourir les habitants et maîtriser l'impressionnant sinistre. À 10 heures du matin, le feu n'était toujours pas éteint, selon le capitaine des pompiers Florian Lointier.
Une fois dans l'autre immeuble, Sébastien, son amie et dix autres occupants, désormais à l'abri, ont attendu une trentaine de minutes, avant de pouvoir enfin sortir. Si lui n'a pas vu de flammes, d'autres habitants de l'immeuble, logeant dans les autres bâtiments, ont par contre pu en observer.
Dans les rues alentour, des voisins ont eux aussi été réveillés par le sinistre, et évoquent un incendie impressionnant : « On dormait et vers 5 heures, j'ai senti de la fumée. J'ai ouvert la fenêtre et il y avait déjà un camion de pompiers dans la rue. On a vue sur la cour de l'immeuble incendié et on a vu une énorme de colonne de fumée qui sortait. On a entendu crier, plein de bruit et on est sorti direct », affirme Jérôme Cariati, qui habite rue Oberkampf
Sébastien son amie et les autres à avoir escaladé les échafaudages pour fuir ont eux aussi été pris en charge par les secours mais n'ont pas dû être hospitalisés. Ce n'est pas le cas de 26 autres habitants du 7 rue de Nemours, qui était alors en urgence relative pour des blessures légères ou des intoxications par les fumées dégagées. Un pompier a lui aussi était légèrement blessé durant l'intervention.
Plus dramatique, une personne a été hospitalisée en urgence absolue et trois autres sont décédées. Une des victimes s'est défenestrée et les deux autres ont été retrouvées carbonisées.
Les origines du sinistre pour l'instant inconnues
« Le feu a pris dans une cage d'escalier, dans un restaurant et dans un hammam principalement des commerces situés au bas de l'immeuble. Les fumées sont montées sur ce premier immeuble de six étages et ensuite sur deux autres immeubles, dans des cages d'escalier qui font quatre étages chacune », a précisé le capitaine Florian Lointier.
Un bâtiment datant des années 1970 en travaux, donc, et dont les parties communes « n'étaient pas en bon état », estime encore Sébastien, dont le terrible bilan du sinistre fait « relativiser » le réveil brutal que son amie et lui ont vécu.
Quant aux origines du sinistre pour l'instant encore inconnues, le laboratoire central de la préfecture de police de Paris était sur place pour réaliser les premières constatations, a indiqué à l'AFP une source policière. Le parquet de Paris a ouvert une enquête et le deuxième district de la police judiciaire a été saisi.
Nicole Ricci Minyem
Ce n'est un secret pour personne, le samedi dernier l'on a assisté au 23ème mouvement des gilets jaunes. Selon des informations concordantes et puisées à bonne source, Gaspard Glanz était à la tête d'une société de production avant sa mise en garde à vue le samedi 20 avril 2019.
Les faits reprochés au journaliste
On lui reproche au moins deux faits, notamment d'avoir "participé à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations", et "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique". Comme preuve palpable, une vidéo diffusée sur Youtube, laisse apparaître, le journaliste dans une posture où il interpelle des forces de l'ordres sur la Place de la République sous le fallacieux prétexte d'avoir été visé par un grand désencerclement. N'est pas aussi exclus le droit d'honneur fait par le journaliste aux forces de l'ordre, après avoir été poussé au préalable par un policier.
Le syndicat des journalistes ayant appris l'arrestation n'a pas fait attendre son sa dénonciation. Selon le syndicat, il s'agit purement et simplement des actes de répression qui ont débordé les limites pour cibler des groupes corporatistes qui ne font qu'exercer leur profession sur le terrain.
Innocent D.H
Le palmarès a été dévoilé ce dimanche 17 mars dernier sur le podium du pavillon Ile de France du Salon Livre Paris. Ainsi, après l'auteur gabonaise Honorine Ngou, auteure-éditrice à Libreville au Gabon, distinguée en 2018, c’est au tour de la sahélienne Djaïli Amadou Amal de recevoir ce prix prestigieux.
Dans le même temps a été saluée la mémoire de Bernard Dadié dont la plume s’est arrêtée le 09 mars 2019. Il restera le père de la littérature ivoirienne moderne. La particularité de ce prix littéraire, créé en 2018, est qu’il attribué par un jury exclusivement constitué de journalistes originaires de l’Afrique subsaharienne.
Biographie de l’auteur
Djaïli Amadou Amal entreprend des études supérieures en gestion commerciale. Mariée à dix-sept ans dans le cadre d'un mariage arrangé, Djaïli a connu tout ce qui rend si difficile la vie des femmes du Sahel.
« Dans tout ce que je fais, j'essaie surtout de parler des discriminations faites aux femmes ; c'est mon cheval de bataille. La presse camerounaise m'a même surnommée la "Voix des sans voix" ». Djaïli Amadou Amal dénonce les pesanteurs sociales liées aux traditions et aux religions.
À travers l'écriture elle dénonce en somme les problèmes sociaux de sa région, notamment les discriminations faites aux femmes, mais promeut aussi la culture peuple. Elle est reconnue comme étant la première femme écrivaine du Septentrion camerounais. Son premier roman Walaande ; l'art de partager un mari, paru en 2010, lui conféra une renommée immédiate. C'est un témoignage au biographique car il a été écrit par une femme qui a vécu cette situation de l'intérieur.
« Quand tu entres dans une famille polygamique, tu dois être aveugle et sourde. Que tes yeux ne voient rien, tes oreilles n'entendent rien, ta bouche ne dise rien ». Le Prix du jury de la Fondation Prince de Claus à Paris, obtenu dans la foulée de sa parution, a valu à l'ouvrage d'être traduit en langue arabe et diffusé dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient .
En 2012, au lendemain de son retour des États-Unis d'Amérique où elle a pris part à un programme du Gouvernement américain, International Visitor Leadership Program(IVLP) axé sur la Société civile et les femmes leaders aux États-Unis, elle créa l'Association Femmes du Sahel soutenue par l'Ambassade des États-Unis au Cameroun. La même année elle est l'invitée du Salon du livre de Paris où elle effectuera un passage très remarqué. Son deuxième roman, Mistiriijo ; la mangeuse d'âmes, paru en 2013, confirme le talent de la romancière.
En août 2016, un décret du Ministre des Arts et de la Culture l'intègre au Comité d'Organisation du Festival national des arts et de la culture (FENAC), qui se tiendra à Yaoundé au mois de novembre de la même année. À l'occasion de cet événement, lors de la cérémonie d'ouverture, elle recevra la haute distinction de Chevalier de l'Ordre de la Valeur, actée par le décret du Chef de l’État camerounais, Son Excellence Paul Biya.
L'année suivante, elle sera élue au Conseil d'Administration de la SOCILADRA (Société Civile des droits d'auteurs de la Littérature et des Arts Dramatiques).
Son troisième roman, Munyal ; les larmes de la patience, paraît en septembre 2017, la classant définitivement parmi les valeurs sûres de la littérature africaine, et une des plus importantes écrivaines peules de l'histoire.
Djaïli Amadou Amal est mariée à Hamadou Baba, un ingénieur également issu de la région septentrionale du Cameroun, et écrivain sous le pseudonyme de Badiadji Horrétowdo.
Félix Swaboka
La journée du 16 mars 2019, a été peu orthodoxe pour la France. Ce samedi, l’on a assisté à une montée en puissance des actions de violences engagées dans le cadre des manifestations des gilets jaunes. L’acte 18 qui renvoie à la 18ème journée de mobilisation à Paris, a débordé le seuil de la tolérance avec des casses inqualifiables, des incendies à ciel ouverts. Une situation qui ne pouvait laisser indifférente, le Chef de l’Etat. Il a frappé du point sur la table pour que l’ordre règne et que force revienne à la loi. C’était, lors d’une réunion de crise qui a eu lieu au ministère de l’intérieur dans la nuit du samedi.
Des prescriptions fortes du Chef de l’Etat
« Je veux qu’on analyse les choses, et que dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes, complémentaires, pour que cela n’advienne plus ». C’est en ces termes que Emmanuel Macron s’exprimait face à ses collaborateurs pour trouver une réponse urgente devant permettre de juguler les débordements observés ce samedi dans le cadre des manifestations instaurées par les gilets jaunes.
Le Président a tout de même reconnu que beaucoup de choses ont été faites depuis novembre. Mais très clairement, il pense que la journée de la plus récente manifestation montre que sur ce sujet-là, beaucoup restent encore à faire.
Ce qu’il faut faire dans l’avenir
L’objectif de cette réunion de crise était justement de trouver des solutions pour que dans l’avenir de telles exactions ne puissent plus advenir. C’est ce qui justifie aussi des propositions faites par les ministres et le Premier ministre. « Nous avons aujourd’hui des gens qui essayent par tous les moyens (…) d'abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l’a encore vu avec l’incendie qui s’est produit ce matin », a souligné le Chef de l’Etat lors de la réunion.
Il convient de noter que le Président était à cette réunion entouré du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l’intérieur Christophe Castner et de Nicole Belloubet, Ministre français en charge de la justice.
Cette réaction de l’appareil gouvernant, au regard des propositions met en avant des mesures d’ordre sécuritaire, celles politiques n’étant pas privilégiées. On n’oublie surtout pas que le président entrevoyait il y a quelques jours la saisine du Conseil constitutionnel sur la loi anti casseurs. Malgré ces mesures qui ont à priori une dimension répressive, rien a changé dans le concret, au contraire, l’on assiste à une escalade des violences.
Innocent D.H