Sous haute surveillance des forces de l’ordre, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés dans différents points de Paris, dès les premières heures de ce samedi.
Une journée qu’on présageait pleine de tension
Selon nos confrères de RFI, avant même le début des manifestations, les autorités avaient déjà interpellé au moins trente personnes. À la mi-journée, ce sont pas moins de 106 personnes qui ont été interpellées à paris, indique la préfecture de police.
Le préfet a mobilisé un dispositif serré avec 7 500 forces de l'ordre, des lanceurs d'eau, et le retour dans les rues de véhicules blindés de la gendarmerie. Des quartiers entiers du centre de la capitale étaient quadrillés de patrouilles, des policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes.
Gaz lacrymogène à Saint-Lazare
Les forces de maintien de l’ordre ont tiré une fois du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui se dirigeaient ensuite vers l'avenue des Champs-Élysées, déclarée zone interdite aux manifestants par les autorités et, où des magasins avaient été saccagés lors de précédentes manifestations. Les manifestants, la plupart sans gilets jaunes, mais se revendiquant de ce mouvement social né en novembre 2018, ont été bloqués par les forces de l'ordre dans le quartier de la gare Saint-Lazare.
Ces dernières ont par ailleurs dispersé environ 300 personnes, qui tentaient de se rassembler place de la Madeleine à l'appel d'Attac et Solidaires, malgré l'interdiction formulée vendredi 19 septembre par la PP.
Selon une source au sein de cette dernière, les forces de l'ordre ont pour mission d'intervenir rapidement dès que des attroupements se forment : « Nous sommes traités comme des criminels », s'est énervée Brigitte, militante écologiste. Parmi les slogans entendus : « la rue, elle est à nous. Cette journée est symbolique pour nous, pour la convergence des luttes entre le climat, les retraites », a expliqué Eric, gilet jaune venu de Toulouse avec sa compagne, tous deux cadres. Ils ont prévu d'aller à la marche pour le climat, également prévue samedi après-midi à la capitale.
Champs-Élysées bouclés, lanceur d'eau et stations de métro fermées
Les quartiers symboliques de l'Étoile et des Champs-Élysées sont quadrillés de patrouilles de policiers en uniforme et en civil, contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes. Une trentaine de stations de métro et de RER de la région parisienne sont partiellement ou totalement fermées.
Un lanceur d'eau était stationné sur le haut de l’avenue des Champs-Élysées, en face du drugstore Publicis, tandis que le restaurant Fouquet’s, saccagé il y’a quelques mois, était barricadé et gardé par deux policiers. Plusieurs monuments fermés aux Journées du patrimoine
Pour cette journée de manifestations multiples à Paris – dont la marche pour le climat et des rassemblements contre la réforme des retraites - les autorités disent craindre un retour des violences, comme au plus fort du mouvement des « gilets jaunes ».
Alors que certains activistes se prennent à espérer une « convergence », comme Aurélie Trouvé du mouvement altermondialiste Attac, pour qui « les préoccupations de fin du monde et de fin du mois sont articulées ». Car les appels de groupes « gilets jaunes » à monter sur la capitale se sont multipliés, certains faisant des ouvertures aux écologistes. Ceux-ci entendent de leur côté maintenir la pression sur le gouvernement, au lendemain d'une « grève mondiale pour le climat » historique.
N.R.M
Selon nos confrères de RFI, avant même le début des manifestations, les autorités avaient déjà interpellé au moins trente personnes. À la mi-journée, ce sont pas moins de 106 personnes qui ont été interpellées à paris, indique la préfecture de police.
Le préfet a mobilisé un dispositif serré avec 7 500 forces de l'ordre, des lanceurs d'eau, et le retour dans les rues de véhicules blindés de la gendarmerie. Des quartiers entiers du centre de la capitale étaient quadrillés de patrouilles, des policiers en uniforme et en civil contrôlant et fouillant massivement les personnes présentes.
Gaz lacrymogène à Saint-Lazare