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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que quels que soient les auteurs du meurtre de la femme de Muyuka, c’est le gouvernement qui en porte la responsabilité.

La sortie de René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication (Mincom) portant sur les horribles meurtres qui sont commis ces derniers jours dans les régions anglophones, visiblement n’a pas convaincue Maurice Kamto président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Si le gouvernement par la voix de son porte-parole le Mincom a appelé ses partenaires à se ranger à ses côtés pour mettre hors d’état de nuire les auteurs des crimes aujourd’hui condamnés, le leader du Mrc invite plutôt les dirigeants à ne pas se défaire de leur responsabilité. Pour lui, le gouvernement est coupable. Et ce, quel qu’en soit l’auteur de l’assassinat de la dame de Muyuka, c’est le gouvernement qui se doit de répondre.

«Quels que soient les auteurs de ce crime effroyable, le régime en place emporte une lourde responsabilité à l’égard de cette horreur, en raison de son opposition persistante à un règlement inclusif et définitif de la crise qui meurtrie les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre ans», peut-on lire dans le communiqué de Maurice Kamto.

Crise pas finie !

Le président national du Mrc qui a présenté ses condoléances à la famille de la victime, affirme que le meurtre de la dame de Muyuka rappelle celui de Florence Ayafor. Il fait remarquer que ce nouvel assassinat démontre que la crise qui sévit dans les régions anglophones, est loin d’être finie.

«Ce nouvel assassinat vient rappeler dans la douleur, à la conscience nationale, que la tragédie du NOSO (Nord-Ouest/Sud-Ouest Ndlr) est loin d’être derrière nous. Je formule, une fois de plus, le vœu que la responsabilité citoyenne, l’attachement aux valeurs humaines, et le sens élevé du devoir au service de la Patrie amènent toutes les forces politiques et sociales de notre pays à se fédérer autour de l'impératif d'un règlement urgent de la guerre civile qui ravage les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», a écrit Maurice Kamto.

Anne Féconde Noah

Il convient de souligner qu’Anne Féconde Noah la porte-parole du député Cabral Libii dans une sortie relative à ce meurtre, a demandé à ce qu’on dise la vérité aux séparatistes. Elle a demandé que l’affaire ne soit pas politisée et qu’on arrête de tenir le gouvernement pour responsable lorsque les séparatistes commettent des exactions.

«C'est  injuste et de mauvais aloi de continuer de tenir le gouvernement pour seul responsable de la crise dans le NOSO, et de responsable immédiat des atrocités perpétrées par les combattants sécessionnistes. On ne peut pas se permettre  de faire des nuances politiques lors que l'inimaginable se déroule impunément sous nos yeux. Les exécutions des citoyens sont plus insoutenables les unes que les autres…Ce n'est donc pas le moment de teinter l'horreur en politisant davantage la mort…A ce niveau de cruauté, la mauvaise foi est un luxe qu'un Camerounais conscient des enjeux ne peut se permettre…Les groupes sécessionnistes doivent immédiatement mettre un terme à cette animalité», a écrit Anne Féconde Noah.

Liliane N.

 

 

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L’élève Ngwang Suh, candidat au General Certificate of Education Ordinary Level a échappé belle à un kidnapping des séparatistes.

Les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie ont voulu enlevé l’élève Ngwang Suh, candidat au General Certificate of Education Ordinary Level. Selon Ndong Djenaga Nambi, proviseure du Lycée bilingue de Bamenda, ils sont venus le kidnapper à la sortie de l’école. L’incident s’est produit le 11 août 2020 autour de 16 heures. Mme la proviseure rapporte qu’à ce moment-là, elle a été alertée par des tirs de coups de feu. Faisant ses derniers rapports, la réaction normale qu’elle a eue dès l’entente des coups de feu a été de se cacher.

«J’ai pris peur et je me suis cachée. C’est en ce moment que les enfants qui rentraient se sont retournés et m’ont dit que les séparatistes voulaient kidnapper Ngwang Suh qui s’est opposé  et a reçu une balle», a-t-elle déclaré au micro de la Cameroon radio television (Crtv).

Le kidnapping de Ngwang Suh a échoué. Cependant l’élève candidat au General Certificate of Education Ordinary Level a été blessé par balle. Simon Mooh le Préfet du département de la Mezam mis au parfum de cet incident a fait une descente au Lycée. L’autorité administrative a tout d’abord apporté son réconfort à la victime. Il a prescrit sa prise en charge médicale. Ensuite il a rebooster le moral des autres élèves candidats et des examinateurs.

Selon nos sources, Ngwang Suh n’étant pas un blessé grave, il est revenu le 12 août 2020 soit au lendemain de son attaque pour poursuivre son examen. Surtout que le le Préfet Simon Mooh a rassuré sur le fait que les examens allaient se poursuivre dans les 3 arrondissements de la ville de Bamenda avec un dispositif sécuritaire renforcé.

Liliane N.  

 

 

  

Published in Faits divers

Tibor Nagy le Sous-secrétaire d'Etat américain en charge des Affaires africaines pense qu’il faut absolument que le gouvernement intègre les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dans la gestion de leurs affaires, pour que le plan de reconstruction de ces régions anglophones réussisse.

Face au  congrès américain, Tibor Nagy a déclaré que, pour qu’un projet en rapport avec les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso) marche, il faut absolument que le gouvernement accepte d’intégrer les populations dans la gestion des affaires de leur zone d’habitation. Le Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des Affaires africaines pense même que le Plan de reconstruction de ces deux régions anglophones ne peut pas réussir.

«Le gouvernement camerounais parle d'un Programme de reconstruction pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, mais malheureusement il n'y a pas de possibilité de le mettre en oeuvre. Et puis, le gouvernement camerounais semble oublier que le désir numéro un des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c'est d'avoir leur mot à dire dans la gestion de leurs propres affaires», a déclaré le diplomate américain au cours de son audition, face au congrès de son pays. Avant de poursuivre «c'est une chose de parler de développement, mais au coeur de celui-ci se trouve le désir profond des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d'avoir un contrôle dans la gestion de leurs propres affaires et tant que le gouvernement du Cameroun ne le comprend pas, tous ces programmes viendront et aucun d'eux n'aura du succès».

A titre de rappel, il faut noter que le Plan de reconstruction et de développement du Noso a été mis en place après les assises du Grand dialogue national. Le budget total arrêté pour son implémentation est de 89,6 milliards de FCFA. Le 13 mai dernier, Paul Tasong le coordonnateur dudit Plan lors de la première réunion du comité de pilotage a indiqué 36 milliards de FCFA vont être mobilisés pour la première année des travaux. Et lesdits travaux vont débuter par les localités pacifiées.

En outre, il convient de préciser que le programme de reconstruction du Noso s’étend sur une période de 10 ans. Les missions prévoient notamment la réhabilitation de 12 000 maisons, 40 ponts, 115 centres de santé, 600 kilomètres de routes, 400 points d’eau, 350 écoles, etc.

Liliane N.

 

 

 

 

 

Published in Diplomatie

La nouvelle Miss Cameroun vient de la région du Nord-Ouest. Seulement, si on s’arrêtait à elle, notre interrogation n’aurait pas tout son sens. Le fait est que sur le podium final du concours Miss Cameroun 2020, elles sont en tout trois filles sur six (soit 50% des vainqueurs) qui viennent des régions en crise. Les camerounaises seraient-elles subitement devenues belle et intelligente uniquement dans les régions en crise ?

 

La 14e édition du concours de beauté Miss Cameroun semble revêtir quelques couleurs politiques. Certainement le drapeau blanc de l’apaisement. Peut-être que les organisateurs de cette rencontre des plus belles filles du Cameroun ont souhaité distribuer des gratifications aux habitants de ces régions du Cameroun qui sont en crise depuis 4 ans aujourd’hui.

Le podium du concours se présente comme suit :

-          Vainqueur : Audrey Nabila Monkam numéro 07 (Miss Nord-Ouest).  Elle est âgée de 24 ans et titulaire d’une licence en banque et finance. Elle est désormais la reine de beauté, la Miss Cameroun 2020. Elle est une femme belle et intelligente, digne de représenter notre pays. 

-          1ere Dauphine : Marguerite Dieunie Kilama, numéro 01 (Diaspora Canada),

-          2e Dauphine :  Rose – Noëlla Moyou Arrey numéro 11 (Dauphine Sud-ouest),

-           3e Dauphine :  Charline Nkoa Amougou numéro 18 (Dauphine Centre),

-          4e Dauphine : Adama Ruth Ule Ayanuru numéro 19 (Miss Sud-ouest) et

-          5e Dauphine : Duchess Irène Kolle numéro 13 (Miss Littoral). Des résultats qui sont satisfaisants selon les organisateurs.

Soit trois jeunes demoiselles sur les six nommés comme vainqueurs. Dans un concours où on retrouve les Miss des 10 régions du pays et de leurs dauphines, sans oublier les nombreuses Miss venues de la diaspora camerounaise. Au milieu de cette flopée de candidate, la probabilité pour que les deux régions en crise repartent avec 50% des vainqueurs de la compétition est mince.

 

Le jury que présidait Marie Paula Obiang, ancien mannequin et épouse du conseiller du président de la république de Guinée Équatoriale, a dévoilé les noms lauréats du concours de beauté Miss Cameroun 2020 peut-être dans la naïveté de ce qui aurait été concocté à l’avance. Toute chose qui a permis à Aimée Caroline Nseke, après deux ans de règne, de remettre la couronne. D’ailleurs à propos, Mme Solange Ingrid Amougou félicite le jury pour l’excellent travail accompli. Car pour elle, toutes ses filles sont belles. Le rendez-vous est pris dans quelques jours pour la remise des récompenses aux heureuses gagnantes. Cette 14e édition était placée sous le thème : « la beauté au service de l’Excellence, du vivre Ensemble et de la Cohésion Nationale ».  le COMICA a aussi choisi cette circonstance pour honorer Mme Honorine AYISSI, celle qui fût la toute première Miss Cameroun en 1960.

 

Stéphane NZESSEU

 

 

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En pleine session plénière d’adoption du projet de loi fixant le nombre de conseillers régionaux par région au Cameroun, Chief Nfon Mukete a exprimé sa colère contre le sommet de l’Etat.

 

Chief Nfon Mukete s’en est une fois de plus pris au président Paul Biya pour la gestion de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. En effet, Le 5 avril dernier au Sénat, Victor Nfon a laissé exploser sa colère au cours d’une plénière d’adoption du projet de loi fixant le nombre de conseillers régionaux par région au Cameroun.

 « Je m’en fous. Allez le dire à n’importe qui. Allez dire à Paul [Biya]. Citez-moi n’importe où. Qu’est-ce que toutes ces absurdités ? Mon peuple meurt, il souffre et nous nous livrons à des jeux ici à Yaoundé. On devrait être prudent», a tonné Chief Nfon Mukete le sénateur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) pour le Sud-ouest, et doyen des élus de la Chambre haute du Parlement.

Dans un exposé qui a laissé l’audience étonné d’après plusieurs témoins, le chef supérieur des Bafaws (Sud-Ouest) a fustigé la gestion actuelle de la crise anglophone au Cameroun. « Le système a échoué, la fédération est l’unique solution. Dix états fédérés pour que chaque région puisse gérer ses affaires. Pourquoi les gens ont peur de la fédération ? Je ne parle pas comme cela parce que le pays devrait être divisé. Non ! Je me suis battu ardemment pour la réunification de l’ex Southern Cameroon et l’ex République du Cameroun. Et je ne pourrais jamais détruire cet acquis », a-t-il déclaré.

Rappelons que c’est la seconde fois, en un peu plus d’un an, que le doyen des sénateurs du Cameroun se prononce publiquement contre la politique du gouvernement en ce qui concerne la crise anglophone. En février 2018 en effet, dans les colonnes de Jeune Afrique, celui qui a fêté son 100e anniversaire en fin 2018, jetait déjà une pierre aux coupables.

Pour lui, la solution à la crise actuelle est le fédéralisme. « Il ne peut y avoir aucune ambiguïté : l’extrême centralisation actuelle est une erreur », avait alors estimé Chief Mukete. « Si l’on s’était abstenu d’emprisonner des leaders modérés qui n’avaient en définitive que des revendications sociales. Si l’on s’était abstenu aussi de brider la parole des protagonistes des deux camps, celui des modérés comme celui des sécessionnistes », avait regretté le sénateur.

Mais quelques jours après cette sortie, son fils Ekale Mukete, avait déclaré que la pensée du sénateur n’avait pas été bien comprise, et que ce dernier n’est pas pour un retour au fédéralisme. Celui-ci avait rappelé que son père reste un fidèle de Paul Biya.  Il accusait cependant Jeune Afrique de publier des propos qui avaient été tenus des mois à l’avance, donc hors contexte.

 

Danielle Ngono Efondo

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En visite de travail dans cette région anglophone le weekend dernier, le ministre de l’Administration territoriale a écouté ces autorités sur la crise socio-politique qui paralyse leur zone d’habitation.

 

C’est tour à tour que Paul Atanga Nji a accordé des audiences aux autorités religieuses et traditionnelles  du Nord-Ouest. L’objectif des deux rencontres était le même: donner la possibilité auxdites de s’exprimer et de faire leurs propositions sur la gestion de la crise qui a débuté depuis la fin de l’année 2016 au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Mgr Cornelius Esua Fontem au terme de l’audience avec le patron de l’Administration territoriale au Cameroun a déclaré face à la presse «nous avons exprimé au Ministre ce que nous vivons ici et notre souhait est que des mesures soient prises pour que la situation actuelle soit maîtrisée et que la paix revienne».

Il convient de préciser que les autorités religieuses qui ont échangé avec le Ministre étaient des représentants de l’église catholique. Ils ont été conduits par Mgr Cornelius Esua Fontem l’archevêque de Bamenda. Il y avait aussi le Révérend GodWill Ncham le président exécutif de la Cameroon Baptist Church et les dignitaires musulmans qui avaient à leur tête Sarki Usman le chef de la communauté. «La seule partie qui sera victorieuse de cette situation c’est la partie qui défendra la paix. Nous prions pour cela et nous espérons que tout ira mieux», a déclaré Hamaseribe Mallam le grand imam de la grande mosquée de Bamenda.

Paul Atanga Nji pour sa part a salué la bravoure de la trentaine de chefs traditionnels venus à sa rencontre. Il a interpellé les autorités traditionnelles sur la tenue des élections prévues cette année. Il les a demandé en tant que gardiens de la tradition de servir de relais dans la sensibilisation pour que les groupes armés déposent leur arme. Les Fons ont plaidé auprès du Ministre pour plus d’efficacité dans la synergie d’actions entre les Forces de maintien de l’ordre, les chefs traditionnels et la population.

« Nous avons des défis à relever en ce qui concerne la paix. Chacun doit prêcher à son niveau la paix et la tranquillité parce que le désordre ne profite à personne. Nous avons aussi expliqué tout ce que le Président de la République a fait pour que la paix revienne dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest », a déclaré le Ministre de l’Administration territoriale.

Liliane N.     

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En cette journée mondiale dédiée à l’arbre célébrée ce 21 mars 2019, la circonstance sied de s’interroger sur le rôle des pouvoirs publics et des partenaires au développement dans la nécessité de promouvoir la plantations d’arbres.

 

Il est une vérité d’évidence que dans le Nord, le couvert végétal est caractérisé par une extrême pauvreté d’arbres et une dégradation avancée. Ces réalités qui portent un sérieux coup à l’environnement entraînant le phénomène de réchauffement climatique et la désertification, des réalités qui peuvent laisser personne indifférente, que ce soit les pouvoirs publics, les partenaires au développement en générale, et la population en particulier.

« L’arbre crée un microclimat qui ne nous permet pas d’être en contact direct avec les rayons solaires. Il permet non seulement la fixation mais aussi l’enrichissement des sols qui par leurs engrais organiques permettent de nous donner les produits alimentaires pour les utilisations dans les ménages ». Ces propos sont de Jean David Djickba, Délégué régional des forêts et de la faune qui indique l’importance non négociable de l’arbre dans l’environnement au niveau de la nutrition de l’Homme. En plus, l’arbre joue un rôle indéniable dans la lutte contre le dérèglement climatique. « Les espèces d’arbres dégagent l’oxygène dont nous avons tant besoin pour respirer. Elles captent le Co2 que nous rejetons dans la nature et le transforme en oxygène », ajoute le Délégué pour insister sur l’apport de l’arbre dans la préservation de la vie à travers la respiration qui est une fonction vitale également non négociable.

Les efforts conjugués des pouvoirs publics, partenaires au développement et populations.

Il convient de reconnaître qu’en 2018, les pouvoirs publics avec la collaboration de ses partenaires au développement et les populations, ont permis la plantation d’environ 5000 arbres sur une surface d’environ 4000 hectares. Cette opération salutaire continue d’ailleurs de recevoir l’adhésion des acteurs dans la région du Nord du Cameroun.

Les opérations de sensibilisation des populations sont aussi en cours pour que chacun au moins à son niveau puisse mettre sous terre un arbre. Tout cela pour que l’environnement puisse être protégée grâce aux essences d’arbres. Des actions à encourager vivement.

Innocent D.H

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Alors que le conflit dans les deux régions anglophones soit entré dans sa troisième année, la population en otage dans les deux régions traverse une période de douleur et d’intenses souffrances. Des sacs mortuaires, des corps mutilés, des parties de corps découpées, des incendies d'hôpitaux et d'écoles, la non scolarisation des enfants, les enlèvements et des décapitations sont les fruits de cette guerre.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les États-Unis, grands donneurs de leçons universels, ne condamnent pas avec fermeté les atrocités commises par ces rebelles. Au contraire, l’Ambassade des États-Unis au Cameroun les met en veilleuse et s’acharnent contre le Gouvernement camerounais. En 2018, l'ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d'assassinats ciblés, de détentions illégales, d'incendies et de pillages de villages. Le mois dernier, le gouvernement Trump a annoncé qu'il allait réduire l'aide militaire au Cameroun et demander une enquête sur les violations des droits de l'homme dans les deux régions touchées. Des hommes armés tuent, brûlent, mutilent, enlèvent même des écoliers, prennent des otages contre rançons, ciblent des minorités (Mbororos) et maraudent. Pourtant, les États-Unis condamnent les forces gouvernementales qui les combattent ! Ils s'empressent de se plaindre de la prétendue conduite répréhensible des troupes gouvernementales qui, en dépit de quelques malheureux incidents, ne font que s'acquitter de leur devoir «régalien» de protection des personnes et des biens, ainsi que l'intégrité territoriale du pays. Le mois dernier, des hommes armés ont incendié des quartiers de l'hôpital du district de Kumba, brûlant vifs quatre personnes. L'Ambassade américaine au Cameroun a publié une déclaration dans laquelle les autorités ont appelé le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente pour retrouver et punir les incendiaires. Si les forces gouvernementales étaient coupables, les États-Unis auraient utilisé la massue de la diplomatie à Yaoundé, mais ils préfèrent se contenter de propos nuancés, exprimant une sorte de doute complice, lorsque les hors-la-loi attaquent. Quand bien même les sécessionnistes ont tué un missionnaire américain l'année dernière dans la région du Nord-Ouest, les États-Unis ont été réticents à publier une déclaration les condamnant.

Le gouvernement des États-Unis et ceux d’autres pays, de même que des organisations internationales intergouvernementales ou non, telles que les Nations Unies, International Crisis Group etc... ont appelé à un dialogue élargi comme solution au conflit dans les deux régions anglophones du Cameroun. À première vue, il semble que ce soient de vrais amis du Cameroun mais sous ce beau tableau, se cache un vil et scabreux plan de changement de régime au Cameroun. L’on se souviendra que les États-Unis ont orchestré de tels plans dans plusieurs pays africains (la Libye en 2011, le Soudan, l'Irak, etc.) et malgré des résultats catastrophiques dans ces précédents, ils n'hésiteront pas à en faire de même au Cameroun.

Fidèles à eux-mêmes, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays semblent vouloir apprendre au Gouvernement camerounais comment gérer « la crise ». Aucun geste de bonne volonté du Gouvernement camerounais, sur la pléthore des mesures prises, ne semble jusqu’ici les convaincre. Pourtant, il suffit à ces « partenaires » d’accompagner ces mesures et de les appuyer pour que la crise se meure naturellement. Comme d'autres, ils ont appelé à un dialogue inclusif. Néanmoins, les principaux instigateurs de cette crise (camerounais tapis sur leurs territoires) collectent des fonds là-bas et les renvoient chez eux au Cameroun pour financer la guerre (Achat d’armes, de drogues, salaire des combattants, etc.). Du sang est versé parce que ces Gouvernements permettent aux membres de la diaspora de collecter et d'envoyer de l'argent au Cameroun, mettant des armes à feu entre les mains de jeunes malléables et manipulables à souhait l'avenir du Cameroun. S'ils sont vraiment des « amis » du peuple camerounais comme ils le prétendent, ils devraient mettre un terme à ces collectes de fonds.

Les Camerounais se demandent comment un terroriste comme Eric Tataw peut, dans le confort et la sécurité des États-Unis, collecter des fonds pour financer l’achat d’AK47, les incendies criminels, les décapitations, les mutilations, les meurtres et que l’Ambassade / les autorités américaines restent silencieuses.

La propagande qui alimente le conflit vient de ces pays. Les États-Unis et les autres pays devraient clouer le bec de ceux qui provoquent le chaos, sauvant ainsi des vies dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais comment peuvent-ils le faire, alors que leur intérêt est de renverser subrepticement le régime de Yaoundé ? Plus longtemps le chaos durera, plus leur projet de renverser le Président Paul Biya se précisera. L'accent est mis sur un homme à abattre même si des milliers doivent pour cela périr. Sinon comment expliquez-vous l'intérêt soudain de l'Amérique pour l'affaire Marafa Hamidou Yaya et de la France pour celle d'Amadou Vamoulke ? Il est temps de placer leur "choix" à Etoudi.

Dans un câble diplomatique rendu public grâce à WikiLeaks en 2009, il est révélé que le Ministre de la Justice et garde des sceaux du Cameroun d’alors, Amadou Ali, l'un des loyalistes du président Paul Biya, originaire de la Région de l'Extrême-Nord, a déclaré à l'Ambassadeur américain qu’après le régime actuel, le pouvoir devrait revenir au Grand Nord (Régions de l’Adamaoua, du Nord ou de l’Extrême-Nord), le premier Président du Cameroun ayant été originaire du Grand Nord, qui regroupait les trois Régions actuelles du Septentrion. Il a ajouté que les habitants du Nord soutiennent sans réserve Paul Biya, originaire du Sud du pays et du clan Béti, et ils le feront aussi longtemps qu'il souhaitera rester aux commandes du Pays. Mais après, ils revendiqueront le pouvoir qui leur revient selon eux, de droit. Avec Paul Biya à l'écart, un Marafa Hamidou Yaya du Grand Nord formé par les Américains, serait donc un choix idéal pour protéger les intérêts américains dans la sous-région. Il purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour détournement de fonds.

Tout comme au Venezuela, où les États-Unis ont rapidement reconnu le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, formé par les Américains, Juan Guaido, lorsqu'il s'est autoproclamé président par intérim de ce pays d'Amérique du Sud riche en pétrole, il est dans l'ADN des États-Unis de se mêler des affaires des autres pays, d’y faire et défaire des régimes au gré de leurs intérêts.

Le débarquement de S.E. Paul Biya est donc stratégique pour eux. L’une de leurs stratégies est de créer une impasse dans les deux régions anglophones, alors que le 1er grand foyer de crise, Boko Haram, est encore ardent dans le septentrion. Instrumentaliser la différence culturelle, notamment la langue (importée), l’accentuer afin de semer la haine dans les cœurs des populations de ces deux Régions vis-à-vis de Yaoundé sur un fond de révolte. La crise dite anglophone est la nouvelle piste, après les échecs itératifs de fabriquer un leader providentiel de l’opposition, à travers deux pantins : Maurice Kamto et Oshi Joshua. Ces deux chefs de l’opposition (amis de l’Occident) n’ont pas pu sortir Paul Biya des urnes. Aujourd’hui de nombreuses voix averties s’élèvent pour accuser les Etats-Unis de financer ces deux leaders de l'opposition bien que l'administration Trump ait nié.

L'Amérique, une démocratie défectueuse, où l’on peut arriver au pouvoir avec moins de voix à l’élection présidentielle que son adversaire !!! Bien inspiré par ce modèle inique, un éminent enseignant, juriste internationaliste et constitutionnaliste averti a, certainement dans une crise d’amnésie profonde l’ayant amené à oublier les fondamentaux du droit public, décidé de s’autoproclamer vainqueur de l'élection présidentielle du 7 octobre, une nuit seulement après le scrutin. Maurice Kamto, puisqu’il s’agit de lui, a juré de protéger sa "victoire" par tous les moyens, y compris la rue. Il a littéralement enfreint une loi de la démocratie ! Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se sont sans surprise murés derrière un mutisme complice, espérant en secret un enchainement des manifestations de rue contre le président Biya, à l’image de celles du Venezuela contre le président Nicolas Maduro. En janvier dernier, le gouvernement a été contraint d'arrêter Maurice Kamto et ses partisans. A leur grand dam, les Camerounais apprécient diversement cette arrestation et canalisent plutôt leur énergie vers d'autres sujets de société.

Le chaos est la nouvelle option pour empêcher le président Paul Biya, élu démocratiquement, de mener à bien son mandat. Si les Camerounais sont décidés de s’aligner derrière un seul homme (Paul Biya), ils doivent savoir qu’au change, ils devront faire avec un pays brisé, accablé de toutes part et affaibli, au profit de l'Amérique et d'autres sangsues.

 

 

 

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Juste deux mois après sa création, la structure dirigée par Francis Faï Yengo s’est retrouvée à Yaoundé, dans le cadre de sa toute première session.

 

La session qui s’est tenue à huis clos, s’est déroulée en présence des représentants du Système des Nations unies. Francis Faï Yengo le Coordonnateur national du comité de désarmement, démobilisation et réintégration devant les chefs des centres régionaux a souligné l’importance et le bien-fondé de ces assises. Il a fait savoir qu’il va s’agir de procéder à une évaluation des activités menées sur le terrain, notamment dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord. Sur ce point d’après certains chefs des centres, notamment Sixtus Gabsa Nyagha ont indiqué que sur le terrain, le travail avance malgré le climat qui se veut délétère. Par ailleurs «certaines bases ont été jetées» dans la réalisation des missions du comité créé en novembre 2018 par Paul Biya le Président de la République. Il s’agit précisément de l’accompagnement des Nations unies dans la facilitation des contacts avec les combattants.

Pour ce qui est du Sud-Ouest, Bernard Fonju Njukang le chef de centre a indiqué que de ce côté l’emphase est mise sur la sensibilisation des populations, afin de gagner leur adhésion et leur soutien. «L’autre chantier c’est de convaincre les combattants. Nous avons des facilitateurs qui aident dans ce sens. Mais c’est un travail délicat et il faut être patient», a-t-il ajouté. Le chef de centre de Mora a souligné qu’il y a une avancée remarquable. D’après Oumar Bichaïr, près de 100 ex-combattants de Boko haram ont déposé les armes. Ils sont à l’heure actuelle au centre et attendre d’être réintégrés. De façon générale les différents chefs de centre ont indiqué nouer des contacts avec les chefs traditionnels pour mener à bien leur mission.

Pour parler des missions du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise, le décret qui le régit indique que sa principale mission dans l’article est « d’organiser, d’encadrer et de gérer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest désireux de répondre favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat en déposant les armes ». Le Comité est doté de trois centres régionaux à Bamenda dans le Nord-Ouest, à Buea dans le Sud-Ouest et à Mora dans l’Extrême-Nord.

Liliane N.

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C’est mercredi dernier que le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a donné l’information, au cours d’un point de presse organisé dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.

 

Bilan des précédentes campagnes

Elles ont été organisées sur l’ensemble du territoire national en 2011 – 2016 –2016 et, au total 20.4 millions de Milda ont été données dans les ménages camerounais. Pour le compte de cette année, Manaouda Malachie a affirmé sa volonté de procéder à la distribution de plus de quatorze millions de moustiquaires imprégnées et, il a invité les acteurs nationaux affectés à cette tâche de se rassurer que les bénéficiaires vont utiliser ce don.

 

 

La campagne qui a commencé ce 15 Février porte sur trois principales phases : La première qui va couvrir les régions de l’Est, de l’Ouest et du Sud, ainsi que treize districts de santé dans la région du Littoral. Celle-ci a commencé par des opérations de dénombrements des ménages et, elle s’achève le 24 Février 2019. C’est pendant la période allant du 27 au 31 Mars que la distribution sera effective dans les maisons ciblées.

 

 

La deuxième phase quant à elle concerne les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême Nord et du Nord. Elle est programmée pour le moi de Mai 2019  et, la troisième et dernière phase va prendre en compte les régions du Centre, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest ainsi que onze autres districts de santé du Littoral. Cette phase est prévue pour septembre prochain.

 

 

Devant les Hommes des médias, le ministre de la santé publique s’est félicité de la nette amélioration de l’utilisation des moustiquaires imprégnées au Cameroun. Le taux de possession est passé de 65,5% à 76,5%  entre 2013 et 2017. Le pourcentage d’utilisation est par ailleurs passé de 40,4% à 58,3% au cours de la même période.

 

 

Le membre du gouvernement a ensuite indiqué que la morbidité et la mortalité attribuées aux accès palustres ont beaucoup baissé : « La morbidité  liée au paludisme en consultation est passé de 30.7%  à 24.3% entre 2011 et 2017…La mortalité liée au paludisme quant à elle est passée de 18.4% à 12.8% durant le même intervalle.

 

 

Il a toutefois relevé qu’il existe une sorte de stagnation depuis 2016. Cette dernière est causée par une baisse de l’efficacité du principal moyen de lutte anti vectorielle : La moustiquaire imprégnée qui perd son efficacité après trois ans d’utilisation.

 

 

En clôturant son propos, le ministre de la santé publique a lancé un appel  à l’endroit des populations qui sont invitées à donner des informations exactes et, à suivre les indications qui leur seront données au cours de cette troisième campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées.

 

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01