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Le Ministère du l’habitat et du Développement urbain a officiellement présenté son premier annuaire statistique à ses partenaires.

 

En présentant l'outil de travail statistique à l'hôtel Mont Fébé de Yaoundé, Celestine Ketcha Courtes a expliqué qu'il a été fait « dans le but d’améliorer la visibilité des sous-secteurs de l'habitat et de l'urbanisme au Cameroun et pour faciliter la gouvernance et la prise de décision. Notre Ministère a sollicité les services de l'Institut national de la statistique en 2014 pour la conception d'un annuaire statistique fondé sur des enquêtes et des études sur le terrain ».

 

À cette occasion, le Directeur général de l'Institut national de la statistique, Joseph Tedou, a révélé que plus de 60% des administrations au Cameroun avaient un développement médiocre. En présentant l’annuaire statistique baptisé l’essentiel du Minhdu en chiffres, Christophe Kana de l’Institut national de la statistique a expliqué que l’outil comportait 7 chapitres avec annexe et tableaux pour faire ressortir des statistiques sur les villes, l’urbanisation, le logement, la démographie, etc.

 

Face aux journalistes la Ministre du Développement urbain, Celestine Ketcha Courtes a déclaré : « Je salue tout d'abord la présence des membres du gouvernement qui sont venus m'accompagner à cette importante cérémonie dans le cadre de la synergie gouvernementale recommandée par le Président de la République, SE Paul Biya. Je suis reconnaissante de voir le ministre d'État chargé du domaine foncier, Henri Eyebe Ayissi, la ministre de la promotion de la femme et de la famille, la professeure Marie Thérèse Abena Ondoa, le ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique et le ministre de l'Éducation de base.

 

En réalité, il s’agit d’un annuaire transversal qui aborde les problèmes de toutes les administrations réalisant des projets avec notre ministère. Vous devez savoir que sans statistiques, il est très difficile d'atteindre les objectifs visés. Sans statistiques, il peut y avoir une injustice dans la prestation des services publics. Les statistiques nous permettent donc de voir la progression et la régression des secteurs, nous aidant ainsi à mieux organiser les interventions techniques. C’est également un excellent outil d’évaluation des objectifs de développement durable du président Paul Biya en ce sens qu’il nous permet de disposer d’un index statistique et de données concrètes qui permettent d’apprécier la mise en œuvre des différents programmes dans notre pays».

 

Liliane N.

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Le Cameroun figure parmi les pays africains dotés de grands espaces à habitat non-structurés. Pour inverser cette disparité, le gouvernement s'est engagé dans un projet de réalisation des opérations d'aménagement concerté, de restructuration et de rénovation urbaine du Cameroun.

 

Projet qui tire sa base légale de la Convention cadre du 6 juillet 2006, signée entre le ministère de l'Habitat et du Développement urbain (MINHDU) et des responsables de la MAETUR, la Mission d'aménagement d'équipement des terrains urbains et ruraux.

Après Garoua et Bafoussam en 2016, Yaoundé depuis septembre 2017, Douala retrouve une fois de plus le cercle des villes camerounaises bénéficiant de la restructuration et de la rénovation de ses quartiers sous structurés au sein de la communauté urbaine.

 

L’atelier de validation du rapport de mission portant sur l’étude de faisabilité et proposition d’aménagement relatif à l’étude en vue de la restructuration/rénovation de certains quartiers sous-structurés dans la Communauté urbaine de Douala, s’est tenu mardi 07 mai 2019. Il concernait essentiellement l’arrondissement de Douala III, et particulièrement les quartiers Bonaloka, Bobongo et Cité berge, apprend-on.

Autour du sous-préfet de Douala III, Nouhou Bello, le maire Job Théophile Kwapnang, une équipe venue du ministère de l’Habitat et du Développement urbain, les études de faisabilité et les propositions d’aménagement desdits quartiers ont été présentés.

 

Selon le journal, le constat dressé relève qu’il y a urgence à apporter une réponse adaptée à la problématique de résorption de l’habitat précaire qui prévaut dans ces quartiers. D’où la mise sur pied d’un plan de restructuration/rénovation sur la base des principes d’aménagement. Et notamment ceux de la planification urbaine durable, de l’expression des besoins des populations, des prescriptions du plan de développement urbain en vigueur, des dispositions de la grille nationale d’équipements et des normes.

 

Les résultats après concertation avec les populations résidentes par le développement des variantes retenues pour chaque site, les organisent en composantes voirie, habitat résidentiel, équipements socio-collectifs et autres servitudes. Des propositions d’aménagement faisable sur les plans environnemental, technique, économique et financier, institutionnel et réglementaire. Pour des coûts globaux de près de 300 milliards de FCFA pour les différents sites.

 

Le maire s’est dit heureux des résultats ainsi obtenus, tout en souhaitant vivement que cela ne reste pas dans les cartons. Les populations désirant ardemment voir leur environnement changer et leurs conditions de vie s’améliorer. Le sous-préfet pour sa part, émet le vœu de rattraper certains retards observés ici et là.

« Ce plan de restructuration approuvé est en cohérence avec la vision stratégique du développement, car il répond pour le mieux au choix des populations. Il a mon soutien pour son heureux aboutissement », a-t-il déclaré. Les populations, elles, croisent les doigts et espèrent un début rapide de sa mise en oeuvre.

 

Otric N.

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Le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain a présenté la phase 4 du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (Ppab).

 

La question relative à la restructuration des bidonvilles du Cameroun a été débattue le mardi 02 avril 2019, par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) et ses partenaires techniques et financiers. La volonté d’en découdre avec les bidonvilles, d’améliorer les conditions et cadres de vie des populations pauvres qui vivent dans des quartiers précaires a été renouvelée. Des assises de mardi dernier, on retient qu’un travail considérable a été abattu au cours des trois premières phases du Ppab dans les quartiers Afan Mabe à Kribi III, Sisia Quarter à Bamenda III et Nkolbikok à Yaoundé VI.

On retient par ailleurs de ces assises que la quatrième phase du Ppab qui a obtenu l’entière attention du Ministère actuellement dirigé par Célestine Kectha Courtès, dans sa prochaine étape devrait englober six villes du pays. Et ce projet nécessite la mobilisation de 30 à 50 millions d’euros soit 19,678 milliards à 32,797 milliards de FCFA. Prenant part aux travaux de mardi dernier, Kerstin Sommer la chargée des projets à l’Onu-Habitat dont la structure fait partie des partenaires du Cameroun, a déclaré « nous nous sommes réunis aujourd’hui (mardi 2 avril 2019 Ndlr) pour réfléchir et voir dans quelle mesure travailler stratégiquement avec les instruments dont on dispose à ce jour pour changer la vie des populations ».   

Des assises de mardi dernier, on retient également que le travail qui sera fait requiert la participation, ou disons l’implication du secteur privé à travers une approche participative qui doit être orientée vers l’amélioration des quartiers et des logements, l’accès à l’eau, le foncier, la sécurité urbaine, la santé…

Le cadre des travaux s’est révélé être le lieu idoine pour Claudia Boldrini le premier secrétaire, chef d’équipe infrastructure, section coopérative à l’Union européenne autre partenaire du Cameroun, pour rappeler que son organisme est à sa troisième phase de financement du Ppab. Et celui-ci souhaite en dehors du projet dont il est question, mettre en place un financement additionnel.

Des propos qui ont réjoui Célestine Ketcha Courtès l’ancien maire de Bangangté qui a exprimé toute sa satisfaction tout en insistant sur la matérialisation de la volonté politique du Chef de l’Etat qui consiste à « aller vers le développement durable en signant les ODD et les objectifs du nouvel agenda urbain qui met l’habitat, les logements sociaux, l’accès aux services essentiels et surtout la mobilité urbaine au cœur des actions ». 

 

Liliane N.

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Concertation entre le Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles et, les partenaires techniques et financiers du ministère de l’Habitat et du Développement Urbain

 

L’objectif de cette rencontre qui a eu pour cadre l’une des salles des conférences de l’hôtel Mont Febe, est la mise en place effective du Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles, en allouant des ressources nécessaires aux collectivités territoriales décentralisées.

Il sera en outre question, d’apporter une plus – value aux projets d'éradication de la pauvreté ainsi qu’au  manque de moyens vitaux dans les villes, afin de résorber l'insuffisance des infrastructures ou des services de base, l'insécurité et la précarité de l'habitat dans certaines régions.

L’état des lieux a été fait par Célestine Ketcha Courtes, ministre  de l'Habitat et du Développement  dans son allocution de circonstance lors de la cérémonie d’ouverture des travaux : « Une urbanisation marquée par la régression des infrastructures, la pauvreté et le désordre socio-urbain jouxtent la précarité des bidonvilles. La mise à niveau des quartiers dégradés et l'accès à l'eau potable demeurent l’un des projets sociaux pour lesquels le Minhdu opère… ».

Le membre du gouvernement n’a pas manqué de mettre en exergue, l’urgence pour le département dont elle a la charge, d'obtenir des appuis financiers de certains partenaires, pour atteindre les Objectifs de développement durable à l'horizon 2030.

Elle a par exemple parlé du projet PDUE financé par la Banque Mondiale qui est dans une optique de désenclaver les zones à risques, grâce à un financement de quatre vingt treize (93) milliards de F CFA. Il sera implémenté dans sept villes du Cameroun.

Célestine Ketcha Courtès a par ailleurs émis le vœu de voir le Cameroun bénéficier de la phase 4 du Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles, axé vers une forte intervention au sein des  quartiers dont la précarité n’est plus à démontrer.  

Tout en prenant appui sur la définition faite par l’Organisation des Nations Unies pour l’Habitat, qui considère qu’un ménage dans un bidonville est un groupe d'individus vivant sous un même toit dans un milieu urbain, le Minhdu a profité de cette tribune, pour faire quelques doléances, qui, prises en compte, vont permettre de construire des logements durables, à partir d’une structure permanente qui, en plus va offrir une protection aux populations, victimes aujourd'hui des mauvaises conditions climatiques, sans parler du manque d’un espace de vie suffisant. L’objectif à plus ou moins long terme, est de parvenir à proposer des logements qui vont accueillir trois personnes au maximum.

Il convient toutefois, selon Célestine Ketcha Courtès, de relever les défis qu’imposent entre autres, la non sécurité foncière, le faible accès à l’eau potable, aux facilités sanitaires… des éléments pris en compte par le Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles.

Autour du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, l’on a relevé la présence des représentants de la Banque Mondiale, du Feicom, de la Mairie de Yaoundé IV, du Crédit Foncier, de L'Union Européenne et, d’Onu Habitat.

 

Nicole Ricci Minyem 

 
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Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a évalué l’avancement du chantier de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen mercredi dernier.

 

« Ce  qui est important, c’est qu’on explique davantage aux populations, l’intérêt vital à  libérer les emprises, surtout que pour la plupart, elles sont indemnisées. Donc, dès cette semaine, je pense qu’il faut trouver une solution », explique Célestine Ketcha Courtès, le ministre de de l’Habitat et développement urbain (Minhdu). C’était au cours de sa visite d’évaluation  de l’avancement du chantier de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen, le 27 mars dernier. Au cours de cette descente, le Minhdu, a donné 72 heures aux riverains pour libérer les emprises de la route afin de faciliter l’évolution des travaux. Ayant déjà perçus  pour la plupart leur indemnisation, les riverains concernés sur  ce tronçon continuent  d’occuper le site. Une situation qui freine les actions des ouvriers.   

En plus des maisons d’habitation, une école publique faisait partie des infrastructures  qui devaient subir le passage de l’autoroute. Comme solution pour cet établissement scolaire, le Minhdu a proposé la construction de deux campus scolaires des deux côtés de la route, pour éviter aux  élèves de courir  les risques de traverser la route. A cet effet, quatre sites ont été proposés. Le ministre fera une  autre descente sur le terrain pour identifier  les deux qui abriteront les deux écoles publiques.  En dehors  de ces obstacles,  Célestine Ketcha Courtès qui était à sa deuxième visite sur ce chantier, a pu évaluer l’évolution des travaux.  A en croire le Minhdu, le chantier  avance et va s’accélérer dans les prochains jours. D’une distance de 11,3 Km ce projet avait été initié en mai 2018 par l’ancien Minhdu, Jean Claude Mbwentchou, dans le but  de réduire considérablement le temps de jonction de l’arrêt aéroportuaire aux usagers.

 En rappel, les études pour l’implémentation de l’autoroute ont été réalisées  par la Maetur avec l’appui technique de L’Onu-Habitat. Sa livraison est prévue en juin 2019 pour un délai d’exécution de 15 mois. Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen vise à améliorer la circulation entre la ville de Yaoundé et l’Aéroport international de Nsimalen. Cette autoroute comporte une section urbaine de 10 km qui se développe sur le territoire des différentes communes.

Marie MGUE

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La rencontre entre Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l'Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) et le Zimbabwéen Andrew Chimphondah, Directeur Général de Shelter Afrique, s’est tenue ce mardi 19 mars 2019 à Yaoundé.

 

Mardi dernier, Mme le Ministre de l'Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, a reçu en audience dans son Cabinet, le Zimbabwéen Andrew Chimphondah, Directeur Général de Shelter Afrique. C’est une institution panafricaine de financement, basée à Nairobi au Kenya, appuyant exclusivement la promotion de l'habitat et du secteur immobilier en Afrique. C'était en présence, entre autres, de Mme le Secrétaire d'Etat en charge de l'Habitat, Marie Rose Dibong, du Secrétaire Général du Ministère de l'Habitat et du Développement Urbain, Ahmadou Sardaouna, et du Directeur Général du Crédit Foncier du Cameroun, Jean-Paul Missi, par ailleurs membre du Conseil d'Administration de Shelter Afrique.

Au cours de cette rencontre de prise de contact, il s'est dégagé des échanges entre Mme le Ministre et son hôte l'urgence de renforcer les capacités des promoteurs immobiliers camerounais, afin de leur permettre de monter des projets et programmes immobiliers bancables. Ceci à l'image de ceux de leurs collègues du Kenya et du Nigeria, pays qui sont dans le peloton de tête en la matière. Une préoccupation qui avait déjà suscité l'organisation en 2016 à Yaoundé, d'un atelier de haut niveau pour les promoteurs immobiliers, dont la deuxième session se tiendra les 24 et 25 avril 2019 au Kenya, sur le modèle de prestation Partenariat Public Privé. Dans la même veine, le patron de Shelter Afrique a annoncé la création au Kenya d'un Centre d'Excellence, « qui fournira des compétences techniques aux artisans de l'industrie du logement ». Ce centre est une plateforme potentielle d'apprentissage en ligne, qui se développera pour accueillir les artisans, les parties intéressées et les développeurs susceptibles de se connecter pour obtenir des certifications sur les cours en ligne.

Andrew Chimphondah a aussi présenté la nouvelle stratégie de Shelter Afrique, axée sur trois objectifs : la viabilité financière, la valeur et l'impact sur le développement pour les actionnaires et la viabilité organisationnelle.

Une vision saluée par Célestine Ketcha Courtès, qui a déclaré à son hôte : « nous allons faire face à nos engagements », avant d'ajouter : « nous sommes dans la banque et le Cameroun doit profiter des opportunités offertes » et être aussi représenté à la Direction Générale de Shelter Afrique, dont il membre fondateur en 1982.

Au rang des projets récemment financés au Cameroun par Shelter Afrique figure la construction d'un immeuble de 32 appartements (Immeuble 22 Hyppodrome) en 2010 en faveur de la Société Immobilière du Cameroun, ainsi que des appartements et de bureaux à usage triple en faveur d'un promoteur immobilier.

Source : MINHDU

 

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Une convention de partenariat a été signée mercredi à Yaoundé entre ce département ministériel et le Programme en charge de la lutte contre cette maladie.

 

Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) n’est pas seulement en charge des infrastructures. Il a aussi pour mission de participer à la prévention des fléaux sociaux en milieu urbain. C’est dans ce cadre que, mercredi à Yaoundé, le chef de ce département ministériel, Célestine Ketcha Courtes et la coordonnatrice du Programme « Vaccin social », Rose Jaji Mbah, ont signé une convention de partenariat.

Selon le journal Cameroon Tribune, cette Convention a pour objectif de sensibiliser et de vulgariser les méthodes de prévention et de lutte contre le VIH/sida et les fléaux sociaux en milieu urbain. Sur l’importance de ce partenariat, le Minhdu a expliqué que « le milieu urbain est un terreau fertile pour les fléaux tels que la toxicomanie, l’alcoolisme, le sida et les Mst. Beaucoup de jeunes en milieu urbain sont touchés par le virus du sida.

Plus de 500 décès d’enseignants sont estimés par an dans notre pays. Si rien n’est fait, notre société ne pourra plus fonctionner. Sans ces ressources, notre système éducatif volera en éclat, compromettant ainsi de façon considérable l’avenir d’une nation», a déploré Célestine Ketcha Courtes. Elle a ajouté qu’il faut adopter des méthodes fortes pour stopper ces fléaux qui gangrènent notre société. Les termes du contrat stipulent que les deux parties s’engagent à mutualiser leurs moyens humains et matériels pour éduquer, sensibiliser les jeunes en milieu urbain et éducatif sur les méfaits des Mst, du sida et des autres fléaux sociaux.

Concrètement, il sera question pour le Programme « Vaccin social », soutenu par la première dame, et logé au Centre international de Référence Chantal Biya (CIRCB), de recruter des pairs éducateurs pour sensibiliser non seulement les enseignants et les élèves, mais aussi d’aller vers les autres couches de la population camerounaise dont les commerçants, administrateurs, hommes d’affaires, hommes d’Eglises et associations.

Le ministère de l’Habitat et du Développement urbain devra, dans le cadre de cet accord orienter vers son partenaire, « Vaccin social », les jeunes du terroir qui seront sensibilisés. « La tâche s’annonce dure et passionnante à la fois. Il va falloir briser les tabous qui entourent la sexualité, contourner les barrières culturelles, traditionnelles et religieuses pour réussir cette mission », a indiqué le Minhdu.

 

Published in Santé
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Sunday, 05 June 2022 11:01