Le lancement des services e-Guce à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen a eu lieu ce 29 décembre 2020. Il s’agit des bienfaits du partenariat entre le Guichet unique des opérations du commerce extérieur (Guce), le postier public Campost, le Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc) et le banquier Société Générale Cameroun.
Cette réforme a pour but de permettre aux importateurs et exportateurs de pouvoir réaliser des formalités en ligne ; de mettre en place un dispositif d’assistance renforcée en faveur des opérateurs économiques ; et de sécuriser les recettes issues des opérations d’import-export à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, apprend-on des parties au projet.
Une initiative qui permet à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen à ces acteurs actifs sur cette plateforme aéroportuaire d’effectuer directement des paiements des droits et taxes de douane par le biais des canaux digitaux de la Campost et YUP, la banque digitale de Société Générale ; obtenir en ligne le bordereau électronique de suivi des cargaisons (Besc) ; ou encore lancer la procédure de pré-dédouanement (établissement de la déclaration d’importation, domiciliation bancaire, etc.).
A mettre également à l’actif de l’e-Guce, la réduction des flux des personnes à l’aéroport par ces temps de pandémie du coronavirus. Il contribue à la sécurisation des recettes de l’Etat et des partenaires, à la réduction des délais des opérations, à la traçabilité et au partage des informations fiables entre les parties prenantes. Le lancement du commerce extérieur en ligne dans cette plateforme aéroportuaire rentre, « en droite ligne de la politique d’extension du Guichet unique à toutes les frontières camerounaises, conformément au plan d’actions du projet de mise en œuvre de la dématérialisation », à en croire les responsables du Guce.
Innocent D H
Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain a évalué l’avancement du chantier de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen mercredi dernier.
« Ce qui est important, c’est qu’on explique davantage aux populations, l’intérêt vital à libérer les emprises, surtout que pour la plupart, elles sont indemnisées. Donc, dès cette semaine, je pense qu’il faut trouver une solution », explique Célestine Ketcha Courtès, le ministre de de l’Habitat et développement urbain (Minhdu). C’était au cours de sa visite d’évaluation de l’avancement du chantier de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen, le 27 mars dernier. Au cours de cette descente, le Minhdu, a donné 72 heures aux riverains pour libérer les emprises de la route afin de faciliter l’évolution des travaux. Ayant déjà perçus pour la plupart leur indemnisation, les riverains concernés sur ce tronçon continuent d’occuper le site. Une situation qui freine les actions des ouvriers.
En plus des maisons d’habitation, une école publique faisait partie des infrastructures qui devaient subir le passage de l’autoroute. Comme solution pour cet établissement scolaire, le Minhdu a proposé la construction de deux campus scolaires des deux côtés de la route, pour éviter aux élèves de courir les risques de traverser la route. A cet effet, quatre sites ont été proposés. Le ministre fera une autre descente sur le terrain pour identifier les deux qui abriteront les deux écoles publiques. En dehors de ces obstacles, Célestine Ketcha Courtès qui était à sa deuxième visite sur ce chantier, a pu évaluer l’évolution des travaux. A en croire le Minhdu, le chantier avance et va s’accélérer dans les prochains jours. D’une distance de 11,3 Km ce projet avait été initié en mai 2018 par l’ancien Minhdu, Jean Claude Mbwentchou, dans le but de réduire considérablement le temps de jonction de l’arrêt aéroportuaire aux usagers.
En rappel, les études pour l’implémentation de l’autoroute ont été réalisées par la Maetur avec l’appui technique de L’Onu-Habitat. Sa livraison est prévue en juin 2019 pour un délai d’exécution de 15 mois. Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen vise à améliorer la circulation entre la ville de Yaoundé et l’Aéroport international de Nsimalen. Cette autoroute comporte une section urbaine de 10 km qui se développe sur le territoire des différentes communes.
Marie MGUE