Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur dénonce une «mauvaise répartition des enseignements et l’octroi des heures complémentaires au mépris de la règlementation en vigueur».
Il faut impérativement respecter les quotas d’heures de cours par enseignant. Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat ministre de l‘Enseignement supérieur l’a rappelé à ses collaborateurs à savoir les recteurs, les chefs d’établissement et les chefs de départements des universités. Le membre du gouvernement observe observe qu’il y a une «mauvaise répartition des enseignements et l’octroi des heures complémentaires au mépris de la règlementation en vigueur».
Dans les détails, le Pr Jacques Fame Ndongo parle des heures supplémentaires « généreuses » allouées aux enseignants n’ayant pas atteint leurs charges horaires annuelles, des vacations qui ne sont pas justifiées par une absence ou une insuffisance avérée de qualification dans un département, de rémunérations entières des travaux d’encadrement de master et thèse « sans péréquation préalable » avec les charges de l’enseignant et enfin des activités qui rentrent normalement dans les obligations de l’enseignement, mais qui font l’objet de rémunération en plus du salaire mensuel.
Le ministre Fame Ndongo note que ces pratiques qu’il décrit, ne sont pas sans conséquences. Elles créent «de nombreuses frustrations ressenties par des enseignants, aggravent les difficultés financières des universités d’État du fait de l’accumulation de paiement des prestations académiques».
Le ministre rappelle donc à ses collaborateurs que d’après la loi de janvier 1993 sur le statut spécial des personnels de l’enseignement supérieur, il faut accorder 150 heures de cours aux professeurs par année académique, 175 aux maitres de conférences, 200 heures aux chargés de cours et aux assistants des travaux dirigés.
Pour ce qui est de la rémunération des travaux d’encadrement, selon les textes en la matière, il faut 15h pour le mémoire dans les grandes écoles, 25 heures pour le mémoire de master, de DESS, de master degree avec thèse ou équivalent, 40 heures pour le mémoire de certificat d’études spéciales en médecine et 150 heures pour la thèse de doctorat ou de PhD.
Le Ministre Fame Ndongo appelle donc à une réduction de dépenses dites généreuses.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo affirme que Maurice Kamto ment lorsqu’il traite le Cameroun de dictature.
Le Pr Jacques Fame Ndongo a réagi au communiqué que Maurice Kamto a publié le 22 novembre 2020. Dans sa déclaration intitulée «la liberté n’est pas le libertinage», le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), affirme une fois de plus, que le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a sorti aux camerounais un gros mensonge. Le Pr Jacques Fame Ndongo n’accepte pas que le Pr Kamto qualifie le régime de Paul Biya, d’un régime dictatorial.
«Il (Maurice Kamto Ndlr) se délecte de ses chimères en estimant (il n’est pas interdit de vivre dans un monde onirique) que le Cameroun est une dictature. Ou bien, il ne connait pas le sens du lexème «dictature» ou bien, il vit dans la lune. Le Cameroun est bel et bien un Etat de droit et des libertés : les lois sont votées par une Assemblée nationale exclusivement RDPC et promulguées par le Président de la République, S.E Paul Biya, le 19 décembre 1990 ont résolument optimisé l’arrimage du Cameroun à l‘ère du pluralisme d’opinions et de la démocratie avancée. Toutefois un Etat de droit n’est pas un Etat de non droit (une abbaye de Thélème où la devise était : «fay ce que vouldras») et la liberté n’est pas le libertinage. Tout contrevenant aux lois et règlements de la République s’expose aux sanctions subséquentes», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.
Maurice Kamto
En parlant de son assignation à résidence, de la mise en détention de certains cadres de son parti comme Me Mispa AWASUM, Présidente nationale des Femmes MRC survenue le samedi 21 novembre, Me Richard TAMFU, Maurice kamto a affirmé que le «régime dictatorial en place a décidé de décapiter le MRC et d’anéantir sa capacité à déployer ses activités politiques pour le réduire au silence». Kamto dans son communiqué rendu public hier, a demandé à comprendre comment «expliquer qu’un régime qui revendique brillamment d’être l’artisan d’une « démocratie avancée » dans notre pays se donne pour activité la traque de ses opposants politiques ?».
Pr Fame Ndongo
Le Pr Fame Ndongo qui a indiqué qu’être un Etat de droit ne signifie pas être un Etat de non droit, réaffirme que ne pas se soumettre aux lois du pays, c’est s’exposer aux sanctions subséquentes.
«Dans tous les pays du monde, cette règle est dirimante. Et nul n’est censé ignorer la loi, nous apprennent les juristes. Nous attendons avec une savoureuse impatience le prochain gros mensonge de M. Kamto, désormais volontairement confiné dans la rédaction de son manuel de politique-fiction», a écrit le Secrétaire à la Communication du Comité central du RDPC.
Liliane N.