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Attendu ce matin à la Cour d’Appel du Centre, les 200 militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont décidé de ne pas sortir de la prison centrale de Kondengui.

 

Le bras de fer se poursuit entre la justice et les membres du MRC. Ils étaient attendus ce mardi 23 avril à la Cour d’Appel du Centre. Ils devaient comparaître dans le cadre de la suite de la procédure d’habeas corpus introduit devant le juge civil en parallèle à la procédure en cours devant le tribunal militaire de Yaoundé. Le procès coince depuis quelques temps sur plusieurs points. En bonne place, le refus pour le président du parti Maurice Kamto d’être jugé à huis clos.

Cet autre acte de boycott du tribunal se déroule au sein des murs de la prison centrale de Kondengui. Ce Mardi matin, les prisonniers déjà enchaînés et mis en rang dans la grande cour de la prison centrale, ils s’apprêtaient à entrer dans les camions de l’administration pénitentiaire pour se rendre au palais de justice du Centre administratif. Pour marquer la solennité et dans le but de passer le message de leurs revendications, les geôliers avaient décidé d’arborer des maillots estampillés « CAN 2019 » .

C’est le port de ce vêtement qui sera le point d’achoppement entre le régisseur de la prison et les militants du MRC. Une fois les prisonniers alignés, le régisseur intime l’ordre de changer leur habillement. Chose que ne comprends pas les partisans du parti de Maurice Kamto. Ce d’autant plus qu’il n’existe aucune disposition juridique ou de la discipline pénitentiaire qui précise le type de vêtement que devrait arborer des prisonniers. Une autre injustice que vont dénoncer virulemment les militants du MRC. Des échauffourées vont s’en suivre. Mais rien de grave. Les gardiens de prison vont tout faire pour conduire les militants vers la sortie de la prison.

Face à cette situation, les prisonniers décident de ne plus embarquer dans les camions prévus pour les diriger vers le palais de justice. Ils seront reconduits dans leurs cellules. Ils vont regagner leurs quartiers non sans scander des slogans à la gloire du Président Maurice Kamto et dénonçant la démocratie à deux vitesses pratiquées au Cameroun.

Les audiences de ce jour ont été renvoyées pour le 25 avril prochain. Mais rien ne garantit que cette fois-là soit la bonne. Une situation qui fait traîner en longueur le procès en habeas corpus des partisans du MRC.

 

Stéphane Nzesseu

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Le journal « INFO NKONDENGUI » de Kand Owaslki relaie régulièrement la situation du Pr Maurice Kamto et tous les autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), incarcéré en janvier dernier suite aux marches blanches non-autorisées dans le cadre du hold-up.

 

Ce journal indique que « La débarque hier des détenus politiques du MRC à la cour d'appel en maillot de l'équipe du Cameroun estampillés CAN 2019 a coupé le cœur à demi aux bandits du régime Biya impliqués dans le fiasco des préparatifs de ladite compétition que le pays de Roger Milla était sensé recevoir.

À cette occasion une réunion de crise a eu lieu cette nuit à la prison centrale de Yaoundé à laquelle étaient conviés le délégué régional de l'administration pénitentiaire pour le centre, l'état-major de la compagnie de gendarmerie et les renseignements généraux.

Des informations qui nous filtrent des couloirs de la prison, une fouille générale des locaux est annoncée à des fins de récupérer tous les maillots. Il ce murmure par ailleurs que les gardiens de prison en faction le jour où lesdits maillots sont entrés à la prison seront virés sans aucune forme de procédure.

Toute chose qui trahit le niveau de panique qui sévit depuis lors suite à cette "déculottée" des prisonniers politiques qui ont tenu à rappeler hier aux magistrats les raisons de leur incarcération.

Le tonnerre de cette magnifique idée a éclaté tellement fort que Medjo Fredy, Régisseur de la prison centrale a dû se dépêcher hier d'appeler ses dieux hiérarchiques pour se laver les mains au moment où les détenus politiques du MRC se rendaient au tribunal vêtus des maillots querellés.

Pour Ferdinand Ngo Ngo, ministre d'État, Secrétaire Général à la Présidence de la République (SGPR) et Séraphin Fouda, Secrétaire Général du premier ministre (SGPM), les deux grands bandits internationaux de ce scandale de la CAN, c'est Alain Mebe Ngo qui instrumentaliserait les détenus politiques...ils sont alors très fâchés. C'est d'ailleurs Ngo Ngo qui a ordonné la deuxième réunion de crise qui se tient depuis ce matin...

« Nos amis sont à Kondengui pour avoir dit non au grand banditisme dans les caisses de l'État. Aujourd'hui on veut leur arracher leurs vêtements alors qu'il y'a moins d'un an ce sont ces terroristes d'État qui se pavanaient partout avec les mêmes maillots ».

J'invite le peuple camerounais à s'y mettre  lui aussi. Chacun doit avoir son maillot estampillé « CAN 2019 ». C'est le nouveau sel béni contre vampires de la fortune publique ».

 

Retranscription : Bossis Ebo'o

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« Lettre à mes co–détenus politiques illégalement arrêtés à la suite des marches blanches du 26 Janvier 2019 »

 

Chers camarades et sympathisants,

Chers compatriotes,

À la suite de la barbarie administrative, policière et judiciaire déclenchée après les « marches blanches’ du 26 janvier 2019 et qui nous a conduit illégalement en prison, permettez-moi de vous dire toute mon admiration pour votre courage et la dignité que vous opposez à vos oppresseurs,

J’aurais voulu parler directement à chacun d’entre vous mais également à vos familles qui souffrent de votre absence. Je sais ce que vos enfants et conjoints éprouvent en cette période d’ensauvagement assumé de l’État par le régime Biya. J’ai une pensée pour tous ces êtres que vous aimez et qui, j’en suis sûr, vous manquent cruellement. Nombreux parmi vous sont des chefs d’entreprises, des cadres, des employés, de braves travailleurs individuels qui gagnent leur vie au quotidien, des chercheurs d’emploi, ou d’étudiants. La détention arbitraire que vous impose M.Biya à cause de votre détermination à exercer vos droits fondamentaux garantis par la constitution et les traités internationaux vous cause un préjudice grave. Néanmoins, les informations qui me parviennent sur la qualité exceptionnelle d votre morale démontrent que malgré toutes les tortures physiques et morales, vous vous êtes élevés pour faire don de vos personnes respectives à la nation camerounaise.

Ce dépassement de soi et votre détermination exceptionnelle sont les meilleures réponses que les citoyens politiquement émancipés peuvent opposer à une dictature barbare comme celle qui régente notre pays depuis plusieurs années, en répandant la terreur qui, hélas, paralyse encore nombre de nos concitoyens. Votre dignité est une invite au peuple camerounais à briser ses chaînes, à s’extirper de la peur paralysante instillée par le régime en place depuis bientôt 40 ans. Pour revendiquer courageusement et pacifiquement, comme on le voit en ce moment dans certains pays de notre continent.

 

Chers amis,

J’ai appris avec une grande douleur les tortures et les humiliations que des fonctionnaires otages de leurs ambitions mesquines vous ont infligés à Bafang, Dschang, Bafoussam, Yaoundé et Douala, J,en ai moi-même été victime, comme vous en avez été probablement informé par le truchement de nos avocats ou comme vous le savez , pour ceux qui ont été arrêtés en même temps que moi puis déportés à Yaoundé dans des conditions que je ne saurais souhaiter même à mon pire ennemi. J’ai également eu le cœur lourd de tristesse lorsqu'on m’a raconté le traitement encore plus déshumanisant imposé à nos compagnons de sexe féminin lors de leur transfèrement à Yaoundé comme de leur détention illégale dans divers lieux d’incarcération de cette ville. J’ai appris que comme moi-même et les leaders alliés détenus à la prison principale de Yaoundé, vous avez découvert devant les tribunaux de notre pays que certains magistrats ont sacrifié le droit et leur honneur sur l’autel de leur plan de carrière, dissimulant à peine leur engagement partisan et leur parti-pris politique; que des individus, sous couvert de la profession de journaliste, ou de leur position ministérielle pourtant essentiellement précaire, ou par jalousie ou par haine tenace nous rendent coupables de saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin. Sans nuance aucune et sans vergogne, ils l’affirment sentencieuse, en dépit de nos dénégations et de la revendication de ces actes par leurs auteurs qui clament par ailleurs n’avoir aucun lien avec moi et le MRC.

Face à ce flot d’injustice, de violence, de haine, soyons forts et unis et plus déterminés que jamais à lutter pour sauver notre pays de la grave dérive dans laquelle le régime en place l’a conduit.

J’ai fait savoir à travers nos avocats ma disponibilité à discuter avec M. Biya, pour solder le passif du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018 et jeter les bases sérieuses et crédibles d’un nouveau départ politique dans notre pays. Vous êtes témoins du mépris avec lequel cette démarche a été accueillie par le régime et ses laudateurs. De même , je réitère ma proposition pour la négociation d’un cessez-le-feu, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR), la libération de toutes les personnes détenues, la mise en place d’une commission vérité-justice-réconciliation et l’organisation d’un dialogue inclusif pour mettre un terme à la guerre civile qui déchire les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest; car il est évident que ce problème ne peut pas être réglé en profondeur et de façon durable par la force armée.

Permettez-moi chers camarades et amis politiques de vous dire une fois de plus mon admiration pour votre courage et votre dignité dans l’épreuve. Je voudrais saluer le sens du sacrifice des mamans qui, ayant abandonné leurs bébés et leurs enfants en bas âge, se sont engagées dans la lutte pacifique pour la liberté et le progrès collectif de nos populations de toutes les origines. Croyez-moi, je me battrai sans relâche pour que les auteurs des violations de vos droits, des actes de tortures et d’humiliation dont vous avez été l’objet répondent de leurs actes devant les tribunaux nationaux et internationaux. Je saisis cette occasion pour adresser mes remerciements et une pensée particulière à celles d’entre vous qui avez eu la délicatesse de m’adresser un message d’encouragement. QU’elles soient assurées de ma détermination au service de notre pays et de la jeunesse camerounaise et gardent haut leur morale.

Quelque soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever.

Recevez tous mes encouragements et ma profonde affection. 

 

Maurice Kamto

Prison centrale de Kondengui-Yaoundé

Le 14 avril 2019

 
 
 
 
 
 
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Selon l'activiste Boris Bertolt dans son regard croisé sur la parution du journal camerounais, Essingan. Pour lui, Dans un pays normal, le journal dénommé Essingan aurait été déjà interdit de parutions.

 

« On ne peut pas avoir dans un pays un journal qui cultive au quotidien la haine et présente un groupe ethnique comme victime des autres. Notamment les Beti victimes du tribalisme des Bamiléké. Ce n’est pas normal et c’est inacceptable. Dans ce pays il n’y a pas une ethnie qui a le monopole du tribalisme ou du vol. Les voleurs au Cameroun sont de toutes les ethnies et il y a un tribalisme d’Etat instrumentalisé par les élites contre les pauvres.

Regardez cette UNE: Donc Ben Modo et Amougou Belinga sont des victimes du tribalisme des camerounais n’est-ce pas? Disons les choses exactement: du tribalisme des Bamiléké n’est-ce pas. Amougou Belinga lui est devenu riche avec l’argent de la Campost. C’est la Conscience qui le dit. Elle avait même demandé son arrestation. Donc ceux qui le disent c’est par tribalisme c’est ça? Et les Béti qui le dise sont quoi! Cessons de décrire les Bamiléké comme des monstres et des méchants dans ce pays. Ce n’est pas juste. 

Prenons par exemple Ben Modo, ce monsieur a gagné un marché de près de 26 milliards FCFA pour la CAN 2019. Les délais de restitution sont dépassés depuis le 31 Mars. On n’a ni hôtel, ni stades achevés. Dans ses rapports, la CAF souligne que les chaude Ben Modo sont les plus en retard. Donc si vous critiquez Ben Modo vous êtes tribalistes c’est ça? Ben Modo est un bandit qui a obtenu ces marchés grâce à Ngoh Ngoh et Belinga Eboutou qu’il a connu lorsqu’ils étaient des diplomates camerounais en fonction aux États-Unis. Si ce n’est pas de la méchanceté ou de la manipulation malsaine Marie Robert que tu fais c’est quoi? Mais en vérité c’est simplement un entrepreneur de la haine et du chaos. C’est pourtant un Bamiléké qui t’a sorti de l’enfer. D’ailleurs je vais dire la vérité sur toi. 

Ce monsieur de Marie Robert Eloundou est simplement méchant. Marie Robert Eloundou est un ancien prisonnier de Kondengui arrêté dans le cadre d’une escroquerie comme MIDA en 2012 appelé le Programme International de Développement (PID). Ils ont escroqué des millions de FCFA à de pauvres parents sous prétexte qu’ils allaient multiplier leur argent. 

Marie Robert Eloundou responsable de la communication au PID avait bénéficié d’une RAV4 neuve avec l’argent des pauvres. Suite à une dénonciation auprès de Xavier Luc Deutchoua Rédacteur en chef du jour, il me met sur le coup et me demande d’enquêter. J’étais journaliste au quotidien le Jour à cette époque. 

Au cours de mon enquête, j’avais rencontré Marie Robert Eloundou qui m’avait même baladé dans sa RAV4 neuve pour m’expliquer les bienfaits du PID. Naturellement je prenais les notes. 

Au terme de mon enquête non seulement je découvre qu’ils ne sont aucunement liés à l’ambassade de France, comme ils le prétendent mais en plus de cela le nom de Chantal Biya qu’ils mettent en avant leur sert de paravent pour l’escroquerie.  A la suite de la diffusion de mon enquête, et la multiplication des dénonciations, les services spéciaux se mettent derrière eux et c’est comme cela que Marie Robert Eloundou sera arrêté et envoyé à Kondengui. 

Là bas il va se lier d’amitié avec  Yves Michel Fotso. Pauvre comme il était, c’est le Bamiléké de Fotso qui va le nourrir. Même pour payer sa sortie de prison c’est Fotso. Le Bamiléké Fotso va lui donner 04 millions FCFA pour lancer son journal. Il était même prêt le financer pour une télévision que Marie Robert proposait. 

Aujourd’hui cet individu se lève pour prétendre que défendre une ethnie. Et remarquez bien. Ben Modo et Amougou Belinga ont une chose en commun : ils sont accusés d’être des faussaires qui volent argent de l’Etat pour s’enrichir. Tout comme Marie Robert volait l’argent des pauvres pour rouler en RAV 4. 

Eloundou les Béti ne t’ont pas envoyé les défendre. Ange de malheurs. Continue tu regagneras bientôt ton vrai domicile : Kondengui. »

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Dans sa publication récente, le président Djaouro Ruben rappelle à l'opinion publique « qu'il était une fois le 06 avril 1984 ».

 

« Vouloir manifester pour ne pas dire marcher en une date comme celle-ci qui de surcroît rappelle de tristes souvenirs, c'est soit avoir la volonté manifeste de démontrer sa force, mieux sa puissance intestine, soit une incapacité totale à pouvoir discerner l'ennemi de l'adversaire politique, soit tout simplement ignorer vouloir insulter la mémoire des nombreux fils de notre pays notamment du septentrion tombés ou ayant subi des sévices et connu des privations de liberté à la suite de ce triste, macabre et inoubliable événement qu'a connu notre pays » introduit-il sur les réseaux sociaux notamment "Facebook"

L'homme politique en adressant au président de la république Paul Biya, tous ces encouragements  « À celui qui a failli passer de vie à trépas il y a exactement 35 ans jour pour jour et dont l'Éternel dans son insondable amour n'a pas agréé, puisque c'est lui qui tient la clé... dans ses mains, Courage et Longue Vie. Ce jour, loin de rappeler de tristes souvenirs, devrait plutôt être en réalité une journée d'action de grâce pour vous, vos proches, amis et connaissances pour ce que l'Éternel a fait et d'ailleurs continue à faire pour vous ».

Toujours du même post, le président national du Pnpc n'a pas oublié d'adresser un message de réconfort aux membres des familles victime de ce punch « À ceux qui ont perdu qui un proche, qui un ami, qui un parent à la suite de ce triste événement, nous renouvelons nos condoléances et saluons tout de même l'esprit de pardon ,de réconciliation et surtout d'unité qui habite ce GRAND PEUPLE du grand-nord qui, qu’on le veuille ou non a toujours été la cheville ouvrière des nombreuses réélections du président Paul Biya ».

Le temps étant le véritable témoin de l'histoire, les Camerounais, le président Biya avec ont sans doute fini par comprendre la vérité, que dis-je, par en tirer des véritables leçons. En tout cas, si vous lancez un coup d'œil à Kondengui, vous saurez quel remède apporter à mes mots.

Le président national du parti national des patriotes camerounais en concluant son message, Ruben Djaouro s'est exclamé pour finir en disant « Plus jamais ça ! ». Et d'appeler les camerounais à vivre ensemble, pour mieux transformer le Cameroun.

 

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La peine de  l'ex Directeur Général de la Crtv a été prononcée mardi dernier au Tribunal criminel spécial (TCS) à Yaoundé.

 

20 ans de prison ferme.  C’est la peine qu’écope l’ancien directeur de la Crtv, Gervais Mendo Ze. Le verdict a été prononcé mardi, 19 mars dernier au Tribunal criminel spécial (TCS) à Yaoundé. L'ancien patron de l'Office national de Radio et télévision doit par ailleurs verser une amende de 15 milliards de F Cfa  au trésor public. Gervais Mendo Ze  était en détention provisoire depuis 2014 à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. Il a été reconnu coupable du détournement de 18 milliards de francs CFA dans les budgets de fonctionnement de la télévision nationale en 2004 et 2005.

 Ses  coaccusés, l'ancien ministre des Finances, Polycarpe Abah Abah, Akono Ze et Jean-Paul  Amang Betegni écopent également, chacun de  18 ans de prison et d’une amende de  99 millions F Cfa. Emprisonné au secrétariat d’État à la Défense, où il purge une peine de vingt ans de prison dont il a écopé dans une autre affaire, Polycarpe Abah Abah était accusé d’avoir détourné 205,873 millions de francs CFA des caisses de la Crtv.  Ils  sont tous   accusés entre autres de détournement en coaction de 18  milliard de Francs CFA dans des actes de paiement de « primes et gratifications injustifiées » aux personnels de la CRTV.

Toujours concernant la gestion  de la Crtv, le successeur de Mendo Ze, Amadou Vamoulké, est également poursuivi pour détournement de fonds publics. Il a été incarcéré depuis 2016. Son procès a pour la 17e fois été renvoyé le 1er mars dernier. Il est encore attendu au tribunal le 1er avril.

Marie Mgué

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C’est la quintessence de la correspondance que l’ancien directeur de campagne du professeur Maurice Kamto a rédigé ce jeudi et, qu’il a adressé à la justice camerounaise.

 

L’homme qui, au cours de la campagne présidentielle d’octobre 2018, n’a pas manqué de proclamer les résultats avant la Cour constitutionnelle, qui est le seul organe habilité à le faire, celui qu’on présente comme président d’un parti politique et, qui a affirmé en modo vision que du temps qu’il était le maire de Djombe Penja, a usé de fraudes pour accorder la victoire au rassemblement démocratique du peuple camerounais, a, du fond de sa cellule de Kondengui, adressé un message à la justice camerounaise :

 

« Mon message à la justice camerounaise

Les beignets haricots m'ont ouvert le couloir de la mort

S’il y a un seul camerounais qui doute de la justice de son pays, c'est moi, Paul Eric Kingue... et vous savez pourquoi ! Voici une autre occasion qui vous est donnée de décrasser votre profession en perte de crédibilité...

Chers magistrats camerounais, vous avez laissé ministres, lobbys mafieux et autres nous juger en vos lieux et place par des ordres illégaux et imposteurs.

À titre d'exemple, tenez ceci : Le 26 janvier 2019, à 10h, je décide de prendre le petit déjeuner à Tchop yamo aux encablures de Tsinga...

J’y retrouve « Engelbert Lebon Datchoua» accompagné de mes camarades du mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN), parti dont je suis le président national.

Tous les quatre, avons mangé du bh (beignets haricot). Après ce petit-déjeuner, nous avons cheminé ensemble en direction de Bastos... jusqu'à ce que je fasse escale devant Dovv Bastos, pour attendre le web-journaliste Paul Chouta.

« Engelbert Lebon Datchoua » quant à lui, a poursuivi son chemin et a fait escale au Queens, (Vallée Bastos). Quelques minutes plus tard, je suis interpellé alors que je suis assis dans mon véhicule, accompagné de mes deux camarades du MPCN devant le Super marché Dovv Bastos. Au même moment, « Engelbert Lebon Datchoua » est à son tour happé au Queens.

Je comprends alors que, manger le beignet-haricot peut être fatal au Cameroun.

Seulement, là où la justice Camerounaise devient folle, c'est lorsque, nous sommes séparés, l'un, « Engelbert Lebon Datchoua » est poursuivi au Tribunal première Instance (TPI) où il risquait au plus, un an de prison dans le pire des cas. Et moi, je suis traduit au Tribunal militaire, qui, rappelons-le est une juridiction d'exception, où j'encoure la peine de mort.

Voilà deux cas similaires, où tous les deux avons mangé les beignets-haricot, arrêtés le même jour, bien loin du théâtre des manifestations, sont séparés par la même juridiction, pour le même fait.

Résultat des courses, l'un, Paul Eric Kingué dans le couloir de la mort, l'autre « Engelbert Lebon Datchoua », au sillage d'un simple châtiment.

Je me réjouis d'apprendre la libération *d'Engelbert Lebon Datchoua, pour « faits non établis » ....il méritait ça parce qu'en réalité, lui et moi n'avions rien fait de répréhensible ce 26 janvier 2019, si ce n'est avoir mangé les beignets-haricot.

Au risque d'être une justice de beignets-haricot. Libérez-moi comme lui....libérez...libérez !

Mes deux camarades du parti sont libérés à la police judiciaire, au motif qu'ils n'ont commis aucune infraction, alors que nous sommes partis de mon domicile ensemble, avons mangé ensemble, avons cheminé et été interpellés ensemble.

Dans cette affaire, la justice camerounaise, est donc face au dilemme Paul Éric Kingué ...le monde vous regarde pour savoir s'il y a du deux poids deux mesures.

« Engelbert Lebon Datchoua » est un cadre du MRC qui croit au changement radical du Cameroun comme moi. Nos positions politiques ne peuvent cependant pas servir de prétexte pour nous arracher la liberté.

Je suis particulièrement ivre de l'engagement pour le changement radical. J’y laisserai sans doute ma vie mais de grâce, habillez vos grossièretés. Attendez au moins que je pose des actes répréhensibles par la loi avant de me tuer.

Les beignets-haricots ne peuvent nullement vous servir de prétexte pour assouvir votre crime contre ma personne, ce serait lâche...trop lâche même ! Le Cameroun est un héritage commun. Vous ne le laisserez pas confisquer par des parvenus que nul n'a vu venir.

Si « Engelbert Lebon Datchoua » est acquitté qu'attendez-vous pour me libérer ? sauf à vouloir montrer au monde entier que mon seul nom fait peur à ces parvenus dont le seul fait d'arme est de bénéficier du décret du créateur.

Si mon nom ne vous fait pas peur, alors libérez moi comme vous avez libéré Engelbert Lebon Datchoua, car ensemble nous avons été ce jour-là, ensemble nous avons mangé les beignets-haricot, ensemble nous avons cheminé, ensemble nous avons été arrêtés.

Pour terminer, nulle part au monde on ne doit incarcérer le politicien dans l'exercice de sa fonction ....je l'ai dit dans d'autres tribunes, manifester est un droit constitutionnel. 

Vous prenez sur vous de vous mettre la communauté internationale à dos. Bien que n’ayant pas manifesté, je reste solidaire de la lutte pour le changement engagé par notre alliance.

Nous en sortirons vainqueurs et ça ne prendra plus du temps. En attendant, 159 plaintes individuelles sont en route pour l’ONU et croyez-moi, je ne doute pas un seul instant, que mon pays sera condamné 159 fois, inscrivant ainsi son nom dans le livre des records Guinness comme étant le pays au monde le plus poursuivi par ses citoyens. Revenez vite à la raison avant qu'il ne soit tard.

Ma seule expérience de " Ngata man" me commandait d'attirer votre attention sur cette dérive qui coûtera très bientôt à notre trésor public, des milliers de milliards de FCFA du contribuable Camerounais.

Vous n'avez déjà pas encore payé mes 6 milliards, j'ai peur que ces milliers de milliards qui arrivent en courant vous coulent parce que, croyez-moi, aucune négociation ne sera plus possible. J’ai pris par la présente, le peuple Camerounais à témoin en ma qualité du plus gradé des " Ngata men "

 

Paul Éric Kingué depuis le "Hilton" de Kondengui

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L’ancien ministre de la défense serait affecté par sa situation mais calme. Plus encore, il n’aurait subi aucune agression d’aucune sorte.

 

Toutes sortes d’informations circulent sur l’ancien ministre de la Défense (Mindef), Edgar Alain Mebe Ngo’o, depuis son incarcération le 8 mars dernier à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. L’une d’elles, abondamment relayée sur  WhatsApp notamment, prétend que l’ex-membre du gouvernement « aurait tenté de mettre fin à ses jours après l'écrou de son épouse » dans ce pénitencier. Il aurait été retrouvé baignant dans une mare de sang « après s'être coupé une veine de la main gauche ». Conduit de «toute urgence aux  services du centre hospitalier de la garnison à Yaoundé, il se trouve actuellement dans un état de coma de 3e degré», selon les auteurs de ces nouvelles.

Cette rumeur est fausse, tout comme celle de son agression supposée par d’anciens ministres détenus à Kondengui, dément le régisseur de la prison de Yaoundé. « Le ministre est calme. Il est arrivé affecté comme tout le monde qui entre ici dans les mêmes conditions », affirme Frédy Armand Medjo, dans des propos rapportés par le quotidien national Cameroon Tribune.

L’ex-Mindef, apprend-on, a demandé le 12 mars dernier à discuter avec son épouse Bernadette, qui l’a rejoint en prison lundi dernier. «J’ai autorisé qu’ils aillent échanger au bureau de la discipline. Après, chacun a rejoint sa cellule», indique le régisseur. Edgar Alain Mebe Ngo’o est retourné au quartier spécial 14 qui abrite les prisonniers de luxe, tandis que son épouse a retrouvé le quartier féminin.

La mise en détention préventive de l’ancien Mindef et de son épouse intervient à la suite d’une enquête au Tribunal criminel spécial (TCS), juridiction mise en place en 2011 et chargée de réprimer les infractions de détournements de deniers publics lorsque le préjudice atteint un minimum de 50 millions de francs CFA. Rien d’officiel n’a filtré sur ce qui lui est reproché. Toutefois, les investigations porteraient sur de présumées surfacturations de matériel d’équipement militaire passés avec la firme française MagForce, à l’époque où il était Mindef.

 

Edgar Alain Mebe Ngo’o a occupé de hautes fonctions dans l’administration camerounaise. Il a été tour à tour préfet de la Mefou et Afamba, directeur du cabinet civil de la Présidence de la République, Délégué général à la Sûreté nationale, ministre de la Défense puis des Transports jusqu’à sa sortie du gouvernement le 2 mars 2019.

 

Source : stopblablacam.com

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Personne n'aimerait certainement se trouver à la place où le couple Mebe Ngo'o se retrouve aujourd'hui. On aurait dit que ce couple subit depuis pratiquement une semaine les effets d'une malédiction qui a décidé de s'abattre sur eux de la manière la plus violente. Tenez, après l'époux, qui a rejoint il y'a seulement trois jours la prison centrale de Kondengui avec au passage une séquence d'humiliation marquée par des descentes musclées dans ses domiciles de Nkolfong par Zoetele et de Koweït City, voici venu le tour de l'épouse de rejoindre également son époux dans cette géhenne vivante qu'est la prison centrale de Kondengui.

Si l'ancien tout puissant Mindef a eu le "bonheur " d'arriver à Kondengui tard la nuit, évitant de ce fait les regards de ces milliers de pensionnaires qui se confondent aux gueux, Bernadette, malheureusement aura été confrontée à la dure réalité de subir la douleur qui réside dans cette autre humiliation qu'il ya à arriver en plein jour dans ce pénitencier. C'est le moment où tout le personnel pénitencier est encore présent et surtout le moment où la plupart des détenus n'ayant pas encore rejoint leurs quartiers traînent encore dans la cour administrative appelée ici cour d'honneur.

C'est donc aux environs de 17 heures que Bernadette Mebe Ngo'o, vêtue d'une robe en basin de couleur jaune et d'un foulard violet, frôle l'entrée de la prison centrale de Kondengui. Elle est conduite dans le bureau du régisseur qui, après un bref entretien la fera accompagner dans le petit bureau qui jouxte le sien et qui abrite les services du greffe de la prison afin de procéder à sa nouvelle identification qui l'accompagnera durant tout le temps qu'elle y passera dans ce lieu.

Une fois terminée cette phase, l’on fait venir une jeune infirmière gardienne de prison pour lui prélever ses paramètres à consigner dans son bulletin de santé .C'est à ce moment précisément que Bernadette s'effondre en larmes. En fait, elle venait de se rendre compte qu'elle faisait l'objet d'un véritable festin de regard et de chuchotements aussi bien de la part des gardiens de prison que des détenus qui traînaient par là. Elle n'empêchera pas ses larmes de ruisseler malgré le mouchoir que va lui tendre à plusieurs reprises la jeune infirmière occupée à l’entretenir.

Aux environs de 18 heures, deux gardiens de prison viennent lui faire signe de les suivre à la grande cour de la prison afin qu'elle aille prendre ses quartiers. Mais au lieu de prendre la route du quartier féminin, les gardes la conduiront plutôt dans la salle réservée à l'atelier de couture collée au quartier 13 ou était logé Marafa Hamidou Yaya avant sa mutation pour le SED.

 

La raison de cet arrêt momentané est toute simple. Le quartier 5 qui est un quartier exclusivement réservé aux détenues femmes est saturé. Ce quartier compte 07 locaux. L’effectif total ici tourne autour de 300 pensionnaires femmes, ce qui oblige la plupart à dormir dans la petite cour intérieure dudit quartier sur des nattes et des tissus. Sur les 07 locaux que compte ce quartier, 05 sont considérés comme le Kosovo c'est-à-dire réservés au tout venant et les deux autres réservés à celles des détenues jouissant soit d'un certain confort financier ou d'un statut social reconnu. Dans les 05 premiers locaux, on retrouve parfois 30 à 40 femmes qui dorment dans un seul local avec deux qui partagent le même petit matelas d'une place, d’ou la forte recrudescence du lesbianisme ici. Les deux autres locaux 6 et 7 dits VIP, eux contiennent 14 personnes par local.

C'est donc cette raison qui amène les autorités pénitentiaires à marquer un arrêt avec Bernadette Mebe Ngo'o dans la grande salle de couture en attendant de lui frayer une place dans cette petite jungle du quartier 5.

30 minutes plus tard ,c'est-à-dire aux environs de 18h30, une place a pu être trouvée au local VIP 6 du quartier 5.On à fait muter une jeune dame dans un autre local pour céder la place à Bernadette, sauf qu'elle ne sait pas encore ce qui l’attend. Elle n'était là qu'au début de ses surprises.

 

Le temps pour elle de prendre sa valisette et de suivre les gardes qui l'accompagnent, elle longe le mur du quartier spécial 14,collé au quartier 5, ou est détenu son prisonnier d'époux et se retrouve désormais devant le petit portail qui donne au quartier 5 dit quartier féminin et appelé par les détenus de Kondengui "Le Ngass", c'est alors que quelque chose de traumatisant va se produire pour elle.

En fait, toutes les prisonnières du quartier 5 étaient sorties de leurs locaux et avaient pour certaines des couvercles de marmites ,des cuillères, des babouches, pour d'autres des balais et autres ustensiles de cuisines et en chœur, à la vue de Bernadette, vont se mettre à crier de façon hystérique : " Voleuse ! Voleuse ! Voleuse ! "

Alors que les gardes, débordés essayent de les en dissuader par des menaces, nos détenues femmes comme envoûtées s'adonnent de plus belle à cet exercice, et cette fois là, on pouvait entendre des :" Houhouhou voleuse ! Houhouhou voleuse! Houhouhou voleuse!"

Ces cris moqueurs des autres femmes auront été si forts que le signal va être donné au mirador central pour déclencher l'alarme. Quelque temps après, sans que le calme ne soit véritablement revenu, les gardes réussiront à se frayer un passage dans cette petite cour intérieure du quartier 5 pour aller installer Bernadette Mebe Ngo'o dans le local 6 tout en lui demandant de garder sa maîtrise mais trop tard.

Se croyant dans un mauvais rêve qui n'en finissait pas, elle va encore s'effondre en larmes cette fois là, en poussant des grands cris effroyables! Lassés de la consoler, les pauvres gardes finiront par solliciter l'intervention du régisseur pour venir calmer la nouvelle pensionnaire. Exercice qui ne sera pas aisé jusque tard dans la nuit!

 

 

Published in Tribune Libre

Accusé de « malversations financières », Edgard Alain Mebe Ngo'o et ses co-accusés ont été conduits à la prison centrale  de Yaoundé, après une nuit de garde à vue au Tribunal criminel spécial (TCS).

 

C’est désormais à la maison d’arrêt de Kondengui à Yaoundé que l’ex ministre délégué à la présidence de la République en charge de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo'o et ses co-accusés, attendront d’être jugés. Arrêtés  et placés  en garde à  vue  depuis le  mardi 5 mars 2019 au  Tribunal criminel spécial (TCS), ils ont été conduits à la prison principale de Yaoundé ce jeudi 7 mars 2019.  Cet  ancien membre du gouvernement tout comme  son épouse et ces anciens proches collaborateurs, le Colonel Joel Mboutou, ancien attaché de défense du Cameroun au Maroc,  Maxime Mbangue, l’ex-Conseiller Technique au ministère de la Défense et ancien inspecteur du Trésor en service au ministère des Finances et Victor Emmanuel Menye,  le directeur général adjoint de la banque Scb Cameroun, la filiale locale du groupe bancaire marocain, Attijariwafa Bank  sont soupçonnés  de « malversations financières », dans le cadre de l’achat de matériels militaires pour l’armée camerounaise, du temps où il était ministre de la Défense. Une affaire qui s’élèverait à   près  de 4,5 milliards de F cfa.

Depuis fin janvier 2019, l’ancien ministre des Transports  et certains de ses anciens collaborateurs avaient été  interdits de sortir du territoire camerounais et ont été  régulièrement auditionnés par les enquêteurs du Tcs, une juridiction spéciale créée pour enquêter et poursuivre les auteurs de détournements de fonds publics au Cameroun pour des montants supérieurs à 50 millions de FCFA (76 000 euros). En 2010, le  journaliste, Jules Koum Koum, décédé dans un accident de la route, avait enquêté sur un supposé scandale de surfacturation des tenues militaires livrées par la société de fourniture MagForce au ministère de la Défense, au moment où Edgar Alain Mebe Ngo’o était à sa tête. Cet ancien haut commis de l’Etat qui avait enfermé un journaliste de Le Jour dans sa cage pour chien en mars 2018, goûte donc  aujourd’hui au cachot après avoir été longtemps qualifié d’« intouchable ».

Administrateur civil, Edgard Alain Mebe Ngo’o est un ancien préfet, qui a tour à tour occupé les fonctions de directeur du cabinet civil de la présidence de la République, du  ministre de la Défense (2009-2015) et ministre des Transports (2015-2018). Lancée depuis 2006, l’opération Epervier, destinée à la lutte contre la corruption dans la haute administration, a déjà  fait tomber plusieurs  anciens ministres, hommes d’affaires et autres.

Marie MGUE

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Sunday, 05 June 2022 11:01