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De nombreuses sources informent qu’une inquiétude grandissante sévit dans ce pénitencier à cause du Covid-19. Des prisonniers pleurent l’absence des mesures de lutte contre la propagation de cette pandémie et font savoir qu’une centaine de personnes seraient déjà contaminées. 

 

La peur s’est emparée des locataires de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Un pensionnaire qui a requis l’anonymat confie, « nous ici, nous vivons déjà la peur au ventre. Aucune disposition n’est prise par l’administration pénitentiaire pour épargner les détenus. Pas de masques, pas de désinfectants ». 

Il est révélé que dans de ce milieu carcéral, les prisonniers entassés pour plus du quadruple des capacités d’accueil, déplorent une contamination massive. « Nous sommes déjà à plus 100 contaminés dans la prison centrale », crie un autre détenu tout en ajoutant, « l’infirmerie de la prison est plein à craquer ». Même si en ce moment, certaines langues avancent qu’il y aurait déjà eu trois morts, cependant aucune donnée réelle ne permet de confirmer cette information. « C’est possible, si ce n’est plus », s’efforce de certifier un autre pensionnaire. 

Du fait de la surpopulation, la prison centrale de Yaoundé à Kondengui suscite moult inquiétudes quant à la propagation du coronavirus. 

L’on apprend dans la foulée que le régisseur de la prison de Mbanga dans la région du littoral à travers une note, mettait en quarantaine une quinzaine de gardiens de prison, et pour cause, ceux-ci étaient l’objet de soupçons d’être contaminés au Covid-19. 

 

Innocent D H

 

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Ayissi B sera fixé sur son sort le 05 Avril prochain l’audience de ce Mardi a permis d’en savoir un peu plus sur les raisons de son incarcération à la maison d’arrêt de Kondengui.

 

Les faits

Courant 2018, l’homme que le procureur a présenté comme un gigolo, doublé d’un escroc notoire a décidé de se mettre en « couple » avec deux étudiantes en leur faisant croire qu’il est un proche collaborateur du ministre des Finances en plus de ses aptitudes à la maîtrise de l’outil informatique.  

Parce que c’est un mythomane né, il réussit à convaincre la prénommée Marie Claire qui réside au quartier Mvan à Yaoundé, de le loger chez elle en lui promettant qu’ils ont un avenir commun. Pendant cinq mois, tout se passe bien entre les deux tourtereaux, la jeune étudiante partage avec son amant, l’argent que lui envoient ses parents en plus de lui faire la lessive et de la cuisine.

Et chaque matin, Ayissi B sort de la maison comme tous ceux qui travaillent alors qu’en fait, il est à la recherche d’une autre jeune fille à gruger. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Sonia à qui il raconte la même histoire. Evidement si cela a marché une fois, pourquoi changer ?

Sauf qu’avec sa deuxième conquête, il va également parler d’un compte en banque qui a été bloqué. Il lui fait croire qu’il a besoin d’argent et certainement à cause des liens qu’elle croit les unir, elle décide de lui en trouver, en prenant sans permission celui que lui a confié sa sœur aînée.

Répondant aux questions lui sont posées, il affirme qu’il « n’a jamais été question que je rembourse cet argent. Je sais qu’elle m’a donné de l’argent parce qu’elle m’aime et c’est moi qui lui ai promis que je le lui rembourserai dès que possibles…Moi aussi je lui en donnais souvent à cause des liens qui nous lie ou qui nous liait… ».

 

La découverte du pot aux roses

Un adage bien connu dit que « le mensonge a de courtes jambes » et, il n’a pas fallu longtemps pour que les deux jeunes dames se rendent compte de ce qui se passe. Marie Claire décide de mettre le gigolo à la porte et celui-ci peut sans aller sans souci car, grâce à l’argent remis par Sonia, il peut se loger et c’est à Mbankolo, autre quartier de la ville aux sept collines qu’il s’installe.

Les deux jeunes dames se rencontrent et elles décident pour l’une de se faire rembourser et pour l’autre d’exiger une compensation à cause du préjudice moral subi, sans oublier qu’elle a failli perdre la vie.

Dans l’énoncé des faits, il a été prouvé qu’Ayissi B, conscient d’avoir tout perdu  a décidé un soir de se rendre chez Marie Claire avec de l’essence et des allumettes et n’eut été l’intervention des voisins, elle serait décédée.

Le 05 Avril prochain, il va connaître la sentence qui lui est réservée pour   « Faux – Usage de faux et tentative d’assassinat ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Ces leaders parmi lesquels Julius Ayuk Tabe sont remontés contre Wilfried Tassang, à cause de la lettre que ce dernier a écrit au sujet de Maurice Kamto.

9 leaders de la république fantôme d’Ambazonie viennent de désavouer leur homologue Wilfried Tassang. Ils ont écrit une lettre dans laquelle, ils indiquent la raison de leur mécontentement. Ils sont fâchés contre ce dernier à cause de la lettre qu’il a récemment écrit et dans laquelle, il traite Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) d’homme à éviter à tout prix. Ils affirment que c’est avec consternation qu’ils ont lu le contenu de ladite lettre. 

 

«Nous avons lu avec consternation une lettre ouverte qui aurait été écrite par M. Tassang Wilfred de la prison Principale de Yaoundé au début de la semaine dernière, dans laquelle il jette des doutes sur la personne et le caractère de la personne du président du Mouvement de la renaissance du Cameroun, le professeur Maurice Kamto. Nous, membres de la direction d'Ambazonie en détention, écrivons pour nous éloigner de cette sortie médiatique. Les opinions exprimées par M. Tassang ne reflètent nullement ce que nous défendons. Nous avons le plus grand respect pour le professeur Kamto en tant que personne et en tant que leader du principal parti d'opposition de la République du Cameroun », ont écrit les 9 détenus anglophones signataires de la lettre.

 

A titre de rappel, Wilfried Tassang avait écrit une lettre dans laquelle, il appelait les camerounais anglophones de la diaspora entre autres à ne pas se rabaisser devant Maurice Kamto parce que de son point de vue, le président du Mrc n’est pas un homme fiable. Il précisait que contrairement à ce qu’un allié de Kamto avait déclaré à leur sortie de prison, c’est le président du Mrc qui avait demandé à rencontrer les leaders ambazoniens détenus à Kondengui.

 

Liliane N.

 

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Brice Bisse Ngosso se retrouve à la prison de Kondengui depuis le 21 janvier 2020.

 

Le désormais ex élève du Lycée classique de Nkolbisson se trouve à l’heure actuelle à Kondengui. Il a été déféré au parquet du Tribunal de première instance de Yaoundé, Centre administratif. Ce sont les éléments de la Division régionale de la police judiciaire du Centre qui l’y ont conduit. après son exploitation chez eux. Ladite Division a bouclé son enquête préliminaire.Celle-ci a été ouverte juste après le meurtre du Professeur de mathématiques Boris Njoni Tchakounté. 

« Nous avons déféré ce jeune garçon au parquet pour meurtre. Il n’est pas revenu à la cellule, cela veut dire qu’il a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui. Maintenant, il revient à la justice de le juger car, la police n’intervient plus dans ce dossier », rapporte une source sous anonymat de la Drj du Centre, dans les pages du quotidien Le Jour paru en kiosque le 29 janvier 2020.

Les informations obtenues lors de l’exploitation de l’élève Brice Bisse Ngosso révèlent que que son casier judiciaire était vierge. Une source indique qu’il a donc été noté que l’enfant d’une quinzaine d’années n’a agi que sous l’effet de la drogue.

A titre de rappel, les faits pour lesquels, Brice Bisse Ngosso est poursuivi, se sont déroulés le 14 janvier 2020 au Lycée de Nkolbisson. Bisse Ngosso a poignardé à mort son enseignant de mathématiques Boris Njoni Tchakounté, dans la salle de classe de 4ème. Le professeur de mathématiques selon les témoignages avait demandé au garçon de sortir de la classe. Celui-ci ayant déjà par le passé fait preuve d’indiscipline. Un ordre que l’élève n’a pas voulu respecter. L’enseignant poignardé à deux reprises par Brice, a été conduit au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé. Malheureusement, il a rendu l’âme à son arrivée au Chu.

Liliane N.

 

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Le célèbre animateur de radio dans la ville de Yaoundé est depuis mercredi dernier dans une cellule de la prison centrale de Kondengui. Alors que des lettres d’excuses fusent de partout, le couple Ayolo n’a pas retiré sa plainte. La rigueur du Directeur du Cabinet Civil et de son épouse peut se comprendre quand on écoute les propos tenus sur ses antennes par cet animateur.

 

Le film de ces évènements commence avec les incidents de Bruxelles. On se souvient de cette visite privée du Chef de l’Etat qui avait été interrompu par les membres de la Brigade Anti Sardinards. Selon les images et les témoignages de ce qui s’y était déroulé, une bagarre violente avait opposé ces gens de la BAS et les hommes de la garde rapprochée du Président de la République. Le mois de Juillet 2019 va marquer le début des propos agressifs de l’animateur à l’endroit du Directeur du Cabinet Civil.

A cette époque, le Chef de Chaîne d’Amplitude FM ouvre ses émissions en s’interrogeant sur le professionnalisme et la compétence du DCC Samuel Mvondo Ayolo. Il affirmait d’ailleurs « Samuel Mvondo Ayolo est le Directeur du Cabinet Civil le plus incompétent qu’ait jamais eu le Président Paul BIYA ». Durant ses émissions, diffusées entre 09 heures 30 et 12 heures, il n’a cessé de s’en prendre au ministre chargé des questions privées du Chef de l’Etat. Jour après jour il croissait en propos virulents et en accusations à peine voilées à l’endroit de Samuel Mvondo Ayolo. C’était du pain béni pour lui cette affaire de maison supposée achetée par Mvondo Ayolo à Bastos, une occasion d’accuser une fois de plus. Puis ce sera son épouse qui va entrer dans la dance. Le pic sera atteint lorsque l’animateur va dire sur les antennes que le DCC et son épouse « sont des consommateurs de chanvre ».

A l’évidence, dans cette affaire le couple brocardé aura joué de patience. De Juillet 2019 à ce mois de Janvier 2020, l’animateur s’il avait été à un moment donné de bonne foi se serait ravisé et aurait fait amende honorable bien avant cette date. Malheureusement, il a volontairement choisi, sur une période considérable de ternir l’image du Haut Commis de l’Etat. Il est compréhensible que des animateurs se fendent en supplications aujourd’hui, mais il faut dire qu’ils ont eu des mois entiers pour ramener leur confrère à la raison. Mais il n’en a rien été. On ne souhaite à personne de vivre les affres de la prison, mais il faut apprendre pour tout un chacun à être responsable de ses propos.

Lire aussi : « Les délits de presse sont-ils devenus des crimes au Cameroun ? » Me Christian Ntimbane s’interroge

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le drame du lycée de Nkolbisson pose de nombreuses questions. Notamment, sur ce que prévoit la loi quant au sort du jeune élève assassin. Une situation juridique complexe, puisqu'il s’agirait vraisemblablement d’un assassinat avec préméditation causé par un mineur sur un fonctionnaire qui n’était pas malheureusement à son poste d’affectation. Très complexe.

 

Après quelques recherches profondes dans les méandres du code pénal camerounais, voici ce que nous dégageons comme piste de lecture. Ce qui pourrait être un début d’analyse pour les experts du droit qui se pencheront progressivement sur la question ces prochains jours.

Le délinquant mineur devant la loi pénale…

C’est l’article 80 du Code pénale qui traite de la question. Et son alinéa (3) dit précisément : « le mineur âgé de plus de 14 ans et de moins de 18 ans, pénalement responsable, bénéficie de l’excuse atténuante. En effet, le législateur camerounais a choisi de donner une grande liberté au juge dans Outre la possibilité de les soumettre aux mesures bienveillantes évoquées pour les délinquants âgés de plus de dix et de moins de quatorze ans, il envisage la possibilité de les condamner à des peines d’emprisonnement. Toutefois, avant le jugement définitif, une éventuelle détention provisoire est possible. L’article 705 du code de procédure pénale permet d’ailleurs de placer ce mineur en détention ; cependant, dans des conditions exceptionnelles, c’est à dire lorsque cette mesure paraît indispensable. Dans le cas présent, le présumé assassin est âgé de 16 ans. De plus, les circonstances et la forte médiatisation de l’affaire le place dans une situation qui nécessite une détention provisoire, même pour sa propre sécurité.

Les peines encourues.

Les articles 275 et 276 du même Code sont clairs. Art 275 : Est puni de l’emprisonnement à vie celui qui cause la mort d’autrui. Et l’article 276 (1a) : est puni de mort le meurtre commis avec préméditation. D'après les différents témoignages recueillis, il y a eu menace de mort de la part du jeune élève, des menaces publiques d’ailleurs. Ensuite, il a porté par devers lui deux jours consécutifs l’arme du crime attendant la bonne occasion pour passer à l’acte.

Toutefois, il est possible pour la défense d’invoquer au cours du procès, la légitime défense. Car d’après les témoignages des élèves, c’est le professeur qui le jour dit provoque la situation qui entraîne la bagarre et c’est dans l’échange de coup de poing qu’il aurait sorti son arme blanche pour en finir avec le professeur. Seulement, cet argument aura du mal à résister car il est évident qu’il y a disproportion entre les moyens utilisés et les buts recherchés. Le professeur n’avait nullement l’intention d’attenter à la vie de l’élève. Or pour ce dernier, il l’avait conçu dans son esprit d’où la présence dans sa poche d’une arme blanche.

Il existe une autre circonstance aggravante dans le dossier. C’est la violence ou voie de fait sur fonctionnaire ayant entraîné la mort de ce dernier. C’est l’article 156 du Code pénal qui en parle.

Art 156 du code pénal, sur les violences à fonctionnaires

1- Est puni d’un emprisonnement de cinq (05) mois à trois (03) ans et d’une amende de cinq mille (5 000) à cent mille (100 000) francs, celui qui commet des violences ou voies de fait contre un fonctionnaire.

2- La peine est un emprisonnement de cinq (05) à dix (10) ans et une amende de vingt mille (20 000) à cinq cent mille (500 000) francs, si les violences ou voies de fait sont préméditées ou si elles entraînent, même non intentionnellement, des blessures telles que prévues aux articles 277 et 280 du présent Code

3- La juridiction peut, dans tous les cas, prononcer les déchéances de l’article 30 du présent Code.

4- Si les violences et voies de fait entraînent non intentionnellement la mort, la peine d’emprisonnement est à vie.

5- Si les violences et voies de fait sont commises avec l’intention de donner la mort, le coupable est puni de mort.

De toute évidence, le jeune assassin est aux portes de la peine à perpétuité (le Cameroun ne pratiquant plus la peine de mort). Seulement, il aura droit à plusieurs circonstances atténuantes. D'abord du fait de son âge, le juge peut décider d’une peine éducative ou d’emprisonnement. Parce que c’est un délinquant primaire (la première fois qu’il fait face à la justice), il bénéficiera de quelques atténuations de sa peine. Mais de toutes façons, il poursuivra son école derrière les barreaux. Soit à Betamba, soit à Kondengui. Aux juges d’en décider.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Mamadou Mota et Mancho Bbc étaient à la Cour d’appel de la région du Centre, le lundi 13 janvier 2020.

 

Mamadou Mota le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et Mancho Bbc l’animateur de la radio Akwaba étaient au Tribunal lundi dernier. Leur procès et celui d’autres personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone notamment Ngalim Felix, Pen Terence, a été renvoyé au 27 janvier prochain. Le renvoi est survenu sur la demande de mise en liberté provisoire des personnes mises en cause. Le Ministère public a fait des réquisitions sur ladite demande.  Lors des prochains débats, on saura ce que le Tribunal va décider sur cette question. Mamadou Mota, Mancho Bbc et cie sont poursuivis pour avoir organisés une rébellion en groupe.

A titre de rappel, il faut préciser que Mamadou Mota et Mancho Bbc ont déjà été condamnés pour ces faits qui leur sont reprochés. Ils ont écopé chacun de deux ans d’emprisonnement ferme. Une sentence prononcée par le Tribunal de première instance d’Ekounou, pour rébellion en groupe. D’autres accusés ont écopé de trois ans de prison. La sentence dont il est question a été prononcée dans le cadre des évènements relatifs à la mutinerie, survenue le 22 juillet 2019 à la prison centrale de Kondengui. La mutinerie a été causée par la colère de certains détenus anglophones. Après la décision rendue par le tribunal de première instance d’Ekounou, les avocats de Mamadou Mota, Mancho Bbc et coaccusés ont interjeté appel.

Il faut rappeler que le premier vice-président du Mrc a été arrêté pour les deuxièmes marches dites blanches. Mancho Bbc a été jeté en prison pour les évènements violents qui se sont produits tout au début de la crise anglophone.

 

Liliane N.

 

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L’ancien directeur général de la Camwater puis ministre de l’eau et de l’énergie a fait savoir aux juges du Tribunal criminel Spécial qu’il souhaite rembourser la somme de 1,2 milliards de FCFA. Mais le tribunal refuse d’accéder à la demande de Basile Atangana Kouna.

 

Arrêté le 22 mars 2018 dans sa cavale au Nigéria, Basile Atangana Kouna est en train de faire face à la justice camerounaise. Il a été arrêté pour détournement de fonds publics. L’ancien ministre de l’eau et de l’énergie n’est pas le seul impliqué dans le dossier qui l’attrait devant la justice. Basile Atangana Kouna a comme co-accusés Jean William Eugène Sollo, Réne Martin Mbida, Jean Parfait Koe et Jean Dieudonné Mah. Eux aussi accusés de détournement de deniers publics, coaction de détournement de deniers publics et complicité de de détournements.

Le juge d’instruction du Tribunal Criminel Spécial, dans le procès-verbal de notification de l’ordonnance de renvoi en date du 17 septembre 2019, fait mention d’un rapport d’un expert judiciaire qui a épluché les comptabilités des entreprises dirigées par les accusés. Il découle du rapport de l'expert judiciaire l'absence des pièces justificatifs des cessions d’immobilisation pour 3. 565. 637. 784 FCFA soit plus de 3, 5 milliards de F CFA. Ces co-détenus auraient procédé à un total de 2. 318. 255. 131 F CFA, soit 2,3 milliards de F CFA, de dépenses non justifiées lors des exercices de 2003 et 2004, bien avant l’arrivée de Basile Atangana Kouna comme patron du Ministère de l’Eau et de l’Energie. Il serait également question de détournement des avances sur consommation d'un montant de 571 784 483, soit 571 millions F CFA, sous la gestion de Basile Atangana Kouna et de l'existence d'un écart de 1 010 187 645 (1,01 milliard F CFA) entre les soldes fournisseurs comptabilisés et les soldes confirmées.

On a donc appris ces derniers jours que Basile Atangana Kouna veut rembourser 1,2 milliards de FCFA. Mais la justice estime que le processus judiciaire est encore en cours. De ce fait, il n’est pas possible d’enregistrer un quelconque remboursement. Ce qui s’explique. Quand on sait qu’à ce stade de la procédure, il n’est pas encore établie avec exactitude la somme détournée par Basile Atangana Kouna et ses co-accusés. Difficile d’enregistrer dans ces conditions un remboursement.

En attendant, Atangana Kouna et les autres continuent de compter leurs jours derrière les barreaux de la prison centrale de Kondengui.

 

Stéphane Nzesseu

 

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Compte rendu d'audience faite par le porte parole de Maurice Kamto

 

« L'audience curieusement expresse en Habeas Corpus devant la juge Ekodek consacrée au délibéré dans l'affaire du vice-président national Mamadou Mota vient de se dérouler et de donner lieu à un rejet pur et simple de la juste requête de mise en liberté concernant le premier Vice-président National du Mrc et consorts.

Sont également concernés ce jour par une autre audience en Habeas Corpus devant le juge Datchoua, les prisonniers politiques Mutagah Sylvanus et Sitchou Sadeu Sidoine dont l'audience est encore attendue.

En rappel, le Premier Vice-président national aurait dû comparaître ce jour en compagnie des résistants prisonniers politiques Ajouatsa Idric et Kouam Alexis, tous au même titre et dans les deux audiences du jour injustement impliqués dans le mouvement d'humeur observé à la prison Centrale de Yaoundé-Kondengui il y a quelques mois. Il faut noter que malgré l'établissement en bonne et due forme, par les juges, des documents nécessaires à leurs extractions respectives, aucun des prisonniers politiques n'a été présenté au tribunal ce jour par le Régisseur de la Prison Centrale de Yaoundé-Kondengui.

Aux côtés des avocats et fidèles aux avant-postes, en vue de rendre compte au président élu des déroulements de ce jour, sont présents entre autres, sa majesté Biloa Effa, conseiller spécial du président élu et le porte-parole du président élu… ».

Quelques réactions de camerounais après cette décision de justice  

« Vous parlez de « président élu » ? Vous faites allusion au Chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya ? Faites bien la différence dans les discours que vous tenez. Je vous rappelle qu’il n’y a qu’un seul Chef d’Etat élu au suffrage universel et pour le cas du Cameroun, c’est incontestablement Paul Biya ; un seul chef de gouvernement, un seul président de l’Assemblée nationale, un seul président de la cour suprême. Ayez à cœur de respecter les institutions… ».

« Les barons du régime ont privatisé la justice alors, on ne pouvait s’attendre à autre chose. Mais un jour, le jour va paraître dans ce pays et alors là, les choses seront différentes… ».

« Président élu. Vous êtes tous ridicules. Je pose une question, à vous comme à tous ceux qui partagent la même logique que vous. Après le 9 Février 2020, que ferez-vous ? Les marches ? La parlotte dans les médias qui vous sont acquis et qui, en vous donnant la parole, contribuent à préparer la déstabilisation du Cameroun ? Les insultes dans les réseaux sociaux ?

« Maurice Kamto, selon les informations qui circulent depuis ce matin dans les réseaux sociaux est attendu en Europe dans les prochains jours. Il s’envole alors que Mamadou Mota reste derrière les barreaux ? Certains doivent apprendre à poser des actes réfléchis à un certain moment mais, au finish, chacun de nous assume ses choix… ».

« Nous avons vu un homme digne, droit dans ses bottes. La justice camerounaise peut le maintenir en prison mais son esprit reste et demeure libre. Le combat va continuer et nous sommes sereins parce qu’au final, c’est nous qui allons vaincre… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Les hommes en robe noire sont encore sortis des tribunaux ce jeudi 04 décembre à Bamenda. Ils protestent contre les dispositions de l’article 26 de la loi en étude à l’Assemblée Nationale. Une autre étincelle qui risque de remettre le feu aux poudres.

 

Le texte querellé énonce « l’anglais et le français sont indifféremment utilisées devant les juridictions de droit et spéciales (1). Les décisions de Justice sont rendues dans l’une ou l’autre langue officielle (2) ». Ce sont les alinéas de l’article 26 qui créent les remous au sein du corps d’avocats à Bamenda dans le Nord-Ouest ce 4 décembre 2019. Ces derniers estiment qu’il est anormal de stipuler dans un texte comme celui-ci que le juge a le choix de la langue dans laquelle il rendra le verdict, sans tenir compte de la langue dans laquelle s’exprime l’accusé. Les avocats exigent que le texte de loi dise plutôt : (2) les décisions de justice sont rendues dans l’une et dans l’autre langue officielle.

Pour se faire comprendre, ils ont réuni la presse pour signifier leur mécontentement et annoncé des mouvements de grève au cas où cette disposition ne serait pas corrigée. Or l’on se souvient que c’est dans les mêmes circonstances qu’est née la crise qui secoue jusqu’à ce jour les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. En Novembre 2016, les avocats demandaient juste que soit traduit en langue anglaise le code OHADA. Face à la sourde oreille et à la condescendance de certains membres du gouvernement, les villes se sont embrasées. Même la traduction apportée par le ministre de la justice en Mars 2017, rien n’y a fait, il était tard pour sauver les meubles.

Réagissant à cette nouvelle, l’ancien bâtonnier du barreau camerounais, Me AKERE MUNA s’est offusqué de l’attitude des administrateurs camerounais qui ont le courage, dans un contexte socio-politique aussi tendu et sachant les conséquences de la guerre, ils ont le courage de mettre sur la table des députés une loi qui nous ramène au point de départ. De plus, cette disposition de l’article 26 viole la Constitution car elle propose le bilinguisme comme une option, or c’est une obligation constitutionnelle. Il faut également rappeler que cette situation d’incompréhension est le lot des justiciables camerounais arrêtés dans le cadre de la crise anglophone et jugés à Yaoundé. Au cours du procès des prisonniers ayant participé aux émeutes du 22 juillet à la prison de Kondengui, plusieurs parmi eux (d’origine et d’expression anglaise) ont eu beaucoup de difficultés dans leurs interactions avec le parquet et la cour.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01