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Depuis leur incarcération dans les geôles de la prison centrale de Kondengui, les militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun vivent le martyr avec la complicité des responsables de la prison.

Ils sont près de 150 militants du MRC et assimilés dans la prison centrale de Kondengui. Dès les premiers jours de leur transfèrement vers la "11e région", le parti a pris des dispositions pour permettre à tous ceux arrêtés de leur fait de passer ce séjour en prison dans un minimum de respect des droits humains. 
 
C'est ainsi que les membres du MRC ont réunis de l'argent pour acheter 150 matelas à ses militants prisonniers. Un coup de main qui est en réalité un soutien incommensurable apporté à la prison qui est en surnombre et en déficit criard d'infrastructures adéquates d'accueil. Malheureusement, et sans qu'on ne comprenne pourquoi, le régisseur de la prison décide de mettre tous les 150 matelas dans le magasin de la prison. Choisissant de laisser dormir à même le sol de nombreux camerounais, qui jusqu'à preuve du contraire restent encore des êtres humains et méritent d'être traité avec un minimum de dignité.
 
Intrigué par une telle méchanceté, les responsables du MRC se rapprochent du bureau du régisseur pour savoir le mobil d'une telle décision. Ce dernier de répondre que les matelas apportés par le parti de Maurice Kamto est considéré comme un don fait à la prison. Et en ce sens il suit la procédure et sera distribué le moment venu selon les besoins définis par l'administration du pénitencier. 
 
Une position que conteste le parti. Arguant que chaque prisonnier a droit à des visites de ses proches. Des visites au cours desquelles on peut apporter des vêtements, et des biens licites comme présents pour les prisonniers. Et c'est dans ce cadre que s'inscrit le don des 150 matelas apportés par le MRC à ses militants. Mais le régisseur est resté campé sur ses positions.
 
Le comble intervient quand en fin de semaine, le régisseur de la prison centrale de Kondengui, une fois de plus, interdit aux responsables du MRC de continuer de donner les rations alimentaires quotidiennes à leurs militants incarcérés. 
En effet, le matin et l'après midi, une équipe du MRC dédiée acheminait à la prison centrale, 150 plats de menu chaque jour varié. 
Le régisseur a donc décidé que les mrcistes dans ses geôles se contenteront désormais de la ration de la prison. 
 
Un apartheid qui ne dit pas son nom. Toutes choses qui nous donnent de nous interroger si la prison centrale de Kondengui est une prison politisée pour ne pas dire politique.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Politique
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L'avocat au barreau du Cameroun et vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maître Emmanuel Simh s'est exprimé dans un entretien accordé à Agence Cameroun Presse sur les conditions de détention de militants de son parti.

 
C'est dans des conditions très difficiles voir inhumaines que sont gardés les militants du MRC, premier parti politique d'opposition au Cameroun à l'issue de la présidentielle d'octobre 2018. A l'heure du démarrage des procédures judiciaires engagées devant les juridictions camerounaises, il y a lieu de craindre à plusieurs niveaux. Maître Emmanuel Simh décrit "au cours de la semaine dernière, alors que nous étions au tribunal militaire on a mis près de 120 hommes dans une salle de classe. Impossible pour eux de s'asseoir, et ce pendant 48h."
 
 Aussi il affirme, "sur les 131 personnes qui seront jugées, 124 se trouvent dans des conditions de détention difficiles à la prison centrale de Kondengui alors que les leaders Valsero, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue, Albert Dzongang, Célestin Djamen, le professeur Alain Fogue et le président Maurice Kamto, au nombre de sept, sont incarcérés à la prison principale de Kondengui". Maitre Emmanuel Simh précise que les négociations sont en cours pour obtenir dans l’urgence la libération des étudiants qui doivent aller composer et des personnes âgées.
 
Le cas Michel Tiomo est illustratif de cette situation. Il s'agit de ce militant du MRC qui est entré dans le coma le 14 février dernier après avoir été libéré sous gage avec une vingtaine d'autres militants. Sa santé était tellement détériorée du fait des mauvaises conditions de détentions qu'il est aujourd'hui entre la vie et la mort. On peut également rappeler ici le cas du Professeur d'université Alain Fogue. Celui-ci a choisi de mettre sa vie en danger pour protester contre les cas de violation de ses droits humains en prison.
Pour Me Emmanuel Simh "après cette étape d’inculpation, Maurice Kamto et compagnie attendent d’être fixées sur la date du début de leur procès pour des faits d’hostilité contre la partie, insurrection, offense au chef de l’Etat, et autres. Certaines de ces charges sont passibles de la peine de mort."
 
Notons que le procès de la première vague de 13 manifestants inculpés a commencé le 01er février 2019. A l’issue de la première audience, l’affaire a été renvoyée au 15 mars 2019. Et en attendant le début du procès effectif de Maurice Kamto, il sera entendu par le juge d'instruction mardi le 26 février prochain.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Politique
lundi, 18 février 2019 09:18

Voici pourquoi Mebe Ngo'o risque la prison

Edgar Alain Abraham Mebe Ngo'o et son épouse Bernadette ont été entendus jeudi dernier au Tribunal Criminel Spécial(TCS). 
 
Durant des heures, le couple a été interrogé sur des opérations financières de surfacturation dans l'achat du matériel militaire au cours de l'année 2008.  On parle de plus de 05 milliards de francs CFA détournés au cours de ces opérations d'achat. Une partie de cet argent aurait transité par le compte personnel de Mme Bernadette Mebe Ngo'o. Au coeur de ce trafic financier : La société Française Magforces. Au cours de ces auditions, des noms sont cités : notamment le Lieutenant- colonel Mboutou, considéré comme l'un des cerveaux de l'affaire, Maxime Mbangue, l'homme d'affaires Franco- italien Franquetti et Victor Menye, le célèbre banquier camerounais et DGA de la SCB, ami très proche de l'ex - Mindef. Le banquier est accusé d'avoir facilité et couvert toutes les transactions financières opérées au Maroc, en Turquie et à Chypre. 
 
Mercredi dernier, soit un jour avant l'audition de Mebe Ngo'o, Mboutou et Mbangue étaient entendus par les  enquêteurs. Sur leur table, une bonne brochette de révélations croustillantes. Vendredi dernier, les enquêteurs se sont régalés en écoutant le contre- Amiral invité à les éclairer sur le très sensible dossier de Polytechnologies où des Milliards ont volé en fumée. un autre acteur entre en jeu : Le colonel Atangana. Ancien Directeur du Budget et des équipements.
 
Ce Lundi 18 Février, les enquêteurs du TCS recevront dès 10h, le Banquier Menye Victor. Et ce n est pas tout. Les dossiers de la fameuse digue effondrée et plusieurs fois reconstruite de Maga ( 3 Milliards ) qui implique le colonel Kamgaing Jackson du génie Militaire et le Ministre Nganou Djoumessi, le dossier de la CIC (318 millions distraits) impliquant le colonel sénégalais Dieng et le dossier des marchés de réfection de l'immeuble de la DGSN gagnés et mal exécutés par Bernadette Mebe Ngo sont sortis des placards. Concussion, népotisme, délit d'initié, surfacturations, détournements massifs et en bande organisée. Tout y passe. La météo est ombrageuse pour le couple Mebe Ngo'o.
 
Les acteurs cités sont actuellement sous surveillance et interdit de sorti du territoire. Pour ces raisons et d'autres qui continuent de faire l'objet d'enquête, il est possible que l'ex Mindef soit invité à faire un séjour plus ou moins long dans les geôles de la prison de Kondengui. Les procédures ne font que commencer.
 
 
Stéphane Nzesseu
Published in Politique
Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a passé sa première nuit dans les cellules froides de la prison centrale de Nkondengui ce mardi. Ses coaccusés et lui ont été emmenés dans les geôles de la prison la plus célèbre du Cameroun ce 12 février 2019 après un passage au Tribunal Militaire.
 
Les événements se sont enchaînés avec une très grande célérité dans la journée de mardi 12 février. Tout d'abord en matinée une rumeur lancée par le donneur d'alerte Paul Chouta fait savoir que le collectif des avocats du MRC est en train de grever devant le GSO à Mvan à Yaoundé. Rendus sur les lieux nous sommes rendus compte qu'il ne s'agissait pas de grève mais d'un malentendu entre le dispositif de sécurité du GSO et les hommes en toges noires. Mais sans aucun véritable mouvement d'humeur. Il était alors environ 11h.
 
Vers 12h, un mini car de la police judiciaire est arrivé avec à bord, quelques agents spéciaux chargés de l'interpellation des grandes personnalités. Une unité d'élite qui est très souvent responsable de l'arrestation des ministres de la République repérés dans le cadre de l'opération Épervier. Toute l'assistance s'attendait à ce que l'on emporte Edgard Alain Mebe Ngo'o qui devait être entendu au TCS dans l'après midi.
 
Autour de 16h, c'est le remu ménage autour du camp du GSO. Le dispositif sécuritaire est renforcé. D'autres voitures s'approchent. Les foules se massent aux abords du GSO. Sous forte escorte, les cadres du Mrc parmi lesquels le président Maurice Kamto, sont répartis dans les différents véhicules et emportés vers une destination inconnue. 
 
Des sources nous apprennent plus tard qu'ils ont été conduits auprès du Tribunal Militaire de Yaoundé où le Commissaire du gouvernement va informer Maurice Kamto de sa mise en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Arrivés au TCS autour de 18h, c'est un peu après 23h que Maurice Kamto et ses compagnons vont être conduits vers la prison de Nkondengui.
 
Ainsi, après avoir passé 15 jours de garde à vue au GSO à Yaoundé, le candidat classé deuxième à l’issue de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, a passé sa première nuit à la prison centrale de Kondengui.
 
Il y rejoint la première vague des militants du MRC emprisonnés depuis plus de deux semaines pour avoir participé à des manifestations pacifiques interdites par les autorités le 26 janvier 2019.
 
Avec Maurice Kamto, sont aussi descendus, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue, Valsero, Alain Fogue, Christian Penda Ekoka Célestin Njamen, le Professeur Along Forgui et les autres militants du MRC gardés à vue toujours pour les mêmes causes, selon Maître Emmanuel Simh.
 
 
Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01