« La reprise des cours le 01er juin 2020 dans tous les établissements scolaires et universitaire ainsi que dans les centres de formation professionnelle et les grandes écoles… Il reste attendu que cette mesure est susceptible de réajustement en fonction de l évolution de la pandémie ».
Telle est la décision prise ce Jeudi par le Chef de l’Etat Camerounais, en plus de la reconduction, pour une durée de 15 jours supplémentaires, des 13 mesures de restriction publiées le 17 Mars dans le cadre de la lutte contre l’expansion du Covid -19 dans notre pays, auxquels s’ajoutent les mesures complémentaires communiquées le 09 Avril 2020.
La troisième décision gouvernement publiée ce 17 Avril est « la finalisation en urgence de l'étude visant à évaluer l'impact du Covid 19 sur l’économie nationale et la détermination en urgence des mesures d’accompagnement à mettre en œuvre pour soutenir les secteurs d’activité en difficulté ainsi que les ménages les plus fragiles... ».
Dans son allocution, le Premier ministre - Chef du Gouvernement a dit toute la satisfaction qu’il « Observe à travers l’élan de mobilisation que suscite la lutte contre le Covid – 19 de la part des acteurs nationaux et internationaux… Tout porte à croire que les actions qui sont menées dans différents domaines pour limiter la propagation de ce virus, produisent déjà les résultats encourageants et méritent d’être intensifiées sur le terrain, jusqu’à l’éradication de cette pandémie ».
Difficultés économiques
La crise sanitaire que traverse le Cameroun a causé d’énormes difficultés notamment, pour ceux qui sont dans le secteur informel. Obligés de pratiquer le confinement partiel, les promoteurs connaissent une chute drastique de leurs chiffres d’affaires et craignent d’être obligés de fermer lorsque la vie va reprendre son cours normal, s’ils ne sont pas accompagnés.
Les choses vont aller en s’améliorant, d’après le Premier ministre : « Le Gouvernement a pris la pleine mesure des difficultés auxquelles sont confrontés certains secteurs essentiels, du fait de la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du Covid – 19. Je pense notamment à celui des Transports, ou encore à celui de l’hôtellerie – restauration. Je voudrais dire à ce sujet que les restrictions qui sont imposées à ces secteurs et à bien d’autres, depuis le 17 Mars, sont certes difficiles à supporter ou à gérer, mais elles sont indispensables pour protéger la communauté nationale, face à l’ampleur de cette pandémie mondiale…
Il va de soi que les restrictions inhérentes à cette crise sanitaire seront progressivement levées, au fur et à mesure que la pandémie sera maîtrisée au plan national et international ».
Port obligatoire du masque de protection
Selon Joseph Dion Ngute, qui relève au passage la préoccupation qui est celle du Gouvernement relativement à ce qui se passe dans les marchés, il précise que : « Les normes et spécifications techniques, récemment publiées par le ministre de l’Industrie Locale, ne visent pas à confier à quelques entreprises, un monopole dans la fabrication des masques. Ces normes ont pour but d’améliorer la qualité et l’efficacité des masques produits par l’industrie locale, mais également celles des masques produits de façon artisanale par nos couturiers afin d’accroître le niveau de protection individuelle et collective…Au demeurant, le masque n’empêche pas le respect des mesures de distanciation sociale »…
Nicole Ricci Minyem