Ainsi, à en croire Cameroon Tribune, de nombreux changements sont à venir, tant en ce qui concerne les hommes déployés sur les théâtres d’opérations dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest que sur les méthodes de travail.
Jeudi dernier, en s’adressant aux éléments des forces de défense et de sécurité au poste de commandement du 21e Bataillon d’infanterie motorisée à Buea, Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, qui avait à ses côtés le gouverneur Bernard Okalia Bilaï, le général de division, commandant la Région militaire interarmées N°2, Saly Mohamadou, le général de brigade Elias Toungue, commandant de la 2e Région de gendarmerie, a indiqué que le président de la République ne l’a pas simplement dépêché sur le terrain dans le cadre d’une simple visite d’inspection.
Encore moins d’adresser uniquement des encouragements à ces hommes et femmes qui, depuis le début de la crise dans ces deux régions se battent pour la préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun. La rencontre de jeudi se voulait donc également un moment d’importantes annonces touchant tant aux carrières de ces éléments qu’aux avantages qu’ils sont en droit d’attendre de leur pays.
« Je voudrais vous annoncer ici la reprise imminente, en tout cas cette année même, des stages » pour ces personnels. Ceux-ci, de l’avis du Mindef, devraient continuer à en bénéficier, bien qu’étant déployés sur des théâtres d’opérations. « Je voudrais également vous assurer de la prise en compte, par la haute hiérarchie, de vos problèmes d’équipement, de mobilité », histoire de les doter de moyens plus adéquats pour mener à bien leur mission. Egalement en bonne place, la question du paiement des droits aussi bien de ceux qui ont été en opérations que de ceux qui rejoignent ces deux régions.
Sur la prise en charge des blessés, Joseph Beti Assomo a indiqué que le président de la République, chef des forces armées a donné des instructions pour un relèvement, dans les meilleurs délais, des plateaux techniques des structures sanitaires où ils sont admis. Le Mindef a précisé que les mesures annoncées ne pourraient continuer d’avoir un effet positif sur le terrain que si les hommes font preuve de discipline. Face aux épreuves sur le terrain, Joseph Beti Assomo a recommandé « une attitude et un comportement empreints d’esprit de camaraderie, d’entraide, de solidarité ».
S’ils doivent de tout temps avoir à l’esprit que leur mission première est la protection des hommes et des biens, et de l’Etat, les troupes déployées sur le terrain doivent savoir que « le succès de vos actions est en grande partie tributaire de vos relations avec les populations », tout en sachant jusqu’où ne pas aller trop loin. Pour le succès de leurs opérations, les forces de défense et de sécurité devraient avoir une tenue irréprochable, éviter l’insouciance, l’imprudence, des facteurs qui peuvent mettre en jeu l’intégrité physique des éléments et de leurs camarades.
Joseph Beti Assomo a recommandé d’accentuer les actions civilo-militaires en faveur des populations, comme cela a été observé ces derniers mois. Des recommandations que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense avait déjà faites aux éléments de la 5e Rmia à Bamenda quelques heures auparavant. Une séance de travail à huis clos entre le Mindef et les autorités administratives et militaires en poste à Buea a précédé cette rencontre avec les hommes de troupe.
Otric N.
A en croire Cameroon Tribune, c'est une ville de Bamenda en pleine activité que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo a traversée aux premières heures de la journée de jeudi dernier. Commerces et autres établissements grouillaient de monde. Le cortège du Mindef a du reste été confronté quelques fois à des embouteillages dans la ville.
Comme il l'avait déjà fait il y a deux semaines dans la partie septentrionale, Joseph Beti Assomo est descendu dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest sur instructions du président de la République, chef des forces armées, à l'effet de remobiliser les troupes déployées ici. La première étape de son périple, qui en comptait quatre, l'a d'abord conduit à l'infirmerie du camp du Bataillon d'intervention rapide (BIR), à quelques encablures de l'aéroport de la ville.
Ici, il a rendu visite aux hommes blessés lors des différentes opérations. A chacun des quelque 30 éléments internés, le Mindef a tenu à serrer la main avant de s'enquérir de l'évolution de sa situation. « Je m'adressais aux blessés pour leur apporter le réconfort du président de la République, chef des forces armée », a-t-il déclaré. Aux hommes, il a eu un message d'encouragement : « Vous avez été victimes d'attaques à l'arme. Courageusement, vous avez fait face. Nous constatons que bien qu'étant blessés, vous avez bonne mine. Je vous souhaite un prompt rétablissement », a-t-il conclu.
La seconde étape de son périple l'a conduit à l'hôpital du secteur de santé N°6. C'est le même message de réconfort et d'encouragement qui a été tenu à la fois aux blessés et au personnel soignant. La troisième étape s'est déroulée au Poste de commandement de la 5e Région militaire interarmées (Rmia5).
L'ultime étape de sa visite a conduit le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense à la légion de gendarmerie du Nord-Ouest. Ici, des centaines d'armes de fabrication artisanale et même moderne sont exposées au sol. Le colonel, commandant de la légion, Valère Nkoa Malla explique qu'elles ont été saisies entre les mains des sécessionnistes. Avec à ses côtés le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique, les généraux de brigade Agha Robinson et Jules César Essoh, respectivement commandant de la Rmia5 et commandant de la 5e Région de gendarmerie Joseph Beti Assomo y a présidé une séance de travail à huis clos.
Rien n'a filtré des échanges avec les autorités administratives et militaires de la région. Joseph Beti Assomo était notamment accompagné du général de division, chef d'état-major de l'armée de terre, Baba Souley, du général de brigade, commandant le Corps national de Sapeurs-pompiers, Mahamat Ahmed et du directeur central de la coordination à la gendarmerie nationale, le général de brigade Elokobi Daniel Ndjock.
Otric N.
Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, a effectué une visite de travail dans les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua, jeudi, 23 mai et vendredi, 24 mai derniers. Sur instructions du chef de l’Etat, chef des forces armées, Joseph Beti Assomo est allé remobiliser les troupes.
Dans la région de l’Extrême-Nord, il s’est agi de faire le point de la lutte contre Boko Haram. En effet, cette secte terroriste a connu un regain de vitalité depuis quelques semaines. Des attaques contre les forces de défense et les populations ont été enregistrées dans le Logone-et-Chari, le Mayo Sava et le Diamaré.
Selon Cameroon Tribune, la descente du Mindef a consisté à tenir des réunions de sécurité avec les chefs militaires. A Kousseri, chef-lieu du département du Logone-et- Chari, une rencontre a eu lieu jeudi en présence du commandant de la 4e Région militaire interarmées, le général de brigade Frédéric Djonkep ; le commandant de la 4e Région de gendarmerie, le général de brigade Pierre Louba Zal, le commandant de la 41e Brigade d'infanterie motorisée, le général de brigade Assoualaï Blama, entre autres.
Pour renforcer le moral des troupes, « le chef des forces armées – le chef de l’Etat Paul Biya -me charge de vous transmettre ses félicitations et encouragements pour tous les efforts menés en vue de la préservation de l'intégrité de notre territoire », a lancé le ministre de la Défense à l’endroit des soldats.
L’étape de Mora dans le Mayo Sava a eu pour cadre, le poste de commandement du 1er secteur de la Force multinationale mixte. Pendant plus de 2h 30 minutes, le général de brigade, Bouba Dobekreo, commandant du secteur N°1 de la Fmm et ses hommes ont fait le point de la situation au Mindef. Sur le théâtre des opérations, la Fmm a présenté des prouesses de l’armée camerounaise contre Boko Haram. En effet, les forces de défense ont déjà pu saisir plus de 500 armes de combat et munitions, et démonter des explosifs artisanaux. A côté de ces trophées de guerre, des véhicules blindés arrachés des mains des combattants de Boko Haram.
A Ngaoundéré, vendredi, 24 mai 2019 le Mindef a tenu une réunion de sécurité au poste de commandement du 5e secteur militaire, en présence du gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar, et des chefs militaires opérationnels. Puis, une descente dans l’arrondissement de Belel où le phénomène de prise d’otages, d’enlèvement avec paiement de rançons avait fait son lit. La visite du Mindef a également permis de visiter des chantiers conduits par le Génie militaire. Notamment, l’aménagement de la voirie de Maroua et de la construction du Parcours Vita de Ngaoundéré.
Otric N.
Le commandant de la légion du Sud et le commandant de la 11e Brigade d’infanterie motorisée ont officiellement pris fonction vendredi dernier lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo. Ils prennent ainsi les commandes de la défense dans le Sud dix jours après leur nomination par le président de la République, Paul Biya.
Le nouveau commandant de la Légion de gendarmerie du Sud, le colonel Azew Landry, et le nouveau commandant de la 11e Brigade d’infanterie motorisée (11e Brim) dans cette région, le colonel Bebouraka Jean-Pierre, ont été installés dans leurs fonctions par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. 70 minutes de solennité à la tribune officielle d’Ebolowa pour rappeler les missions qui les attendent sur le terrain.
Dans son discours, rapporte Cameroon Tribune, le Ministre de la Défense a relevé la prégnance de plusieurs phénomènes dans la région du Sud. Notamment, le grand banditisme dans les villes et sur certains axes routiers, l’exploitation illégale des ressources fauniques et forestières par des braconniers, les flux migratoires incessants d’individus, sources d’activités illégales, ainsi que la prolifération d’armes illégales.
Joseph Beti Assomo a invité les deux promus à mettre l’accent sur la surveillance et le contrôle de la zone frontalière avec le Gabon où prospèrent l’immigration clandestine, le braconnage d’espèces protégées et l’orpaillage clandestin, entre autres. «Veillez, en rapport avec vos collègues à ce que notre frontière ne serve jamais de passage aux ennemis des pays frères, amis et voisins», a-t-il recommandé.
Au nouveau patron de la 11e Brigade d’infanterie motorisée, le colonel Bebouraka Jean-Pierre, le Mindef a instruit de «planifier et conduire efficacement les opérations, sous l’autorité du commandant de la 1ère Région militaire interarmées, assurer le relèvement constant des capacités opérationnelles et la sécurisation étanche des frontières avec les pays voisins, ainsi que celle des projets structurants».
Le commandant de la légion de gendarmerie du Sud, le colonel Azew Landry, doit pour sa part, diriger et contrôler la mise en condition des formations, lutter contre la criminalité transfrontalière, veiller au respect des dispositions qui régissent la bonne exécution des missions de la gendarmerie. Les exhortant à veiller à l’état d’esprit et au moral des troupes, Joseph Beti Assomo leur a réitéré sa confiance, au regard de leurs expériences et états de service au sein de l’armée.
Otric N.
Le haut commandement militaire camerounais s’est concerté hier à Yaoundé. A l’occasion de la première réunion de sécurité du pays pour l’année 2019, les responsables à différents niveaux de la sécurité et de la défense du pays ont dressé un état des lieux de la situation actuelle au Cameroun, formulant des analyses et tirant des conclusions qui seront adressées exclusivement au président de la République.
Une rencontre à huis-clos présidée dans la salle des Conférences de son département ministériel par Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef). A cette réunion, rapportent nos confrères de Cameroon Tribune, on notait la présence du ministre de l’Administra tion territoriale, Paul Atanga Nji, du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, des secrétaires d’Etat auprès du Mindef, Galax Etoga et Koumpa Issa, du directeur général de la Recherche extérieure,
Léopold Maxime Eko Eko, des commandants des régions militaires interarmées et de gendarmerie, ainsi que des proches collaborateurs militaires du chef de l’Etat, dont le général de division, directeur de la sécurité présidentielle, Ivo Desancio Yenwo et le chef d’état-major particulier, le gé néral de brigade aérienne Emmanuel Amougou. Dans son propos liminaire, le Mindef a dressé un état sommaire de la situation dans les régions qui connaissent quelques crises.
D’abord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui restent marquées par de «violentes convulsions sécuritaires, charriées par les menées des irrédentistes sécessionnistes et entrepreneurs du crime». Des souffrances combattues avec courage, abnégation et professionnalisme par les forces de défense et de sécurité qui ne se laissent pas prendre au piège tendant à jeter l’anathème sur elles. Surtout qu’elles devront toujours sanctionner tout acte d’indiscipline contraire au règlement militaire. Dans l’Extrême-Nord, «Boko Haram continue à se manifester par des vols, pillages et tueries qui rappellent le chant du cygne », explique le Mindef.
Par ailleurs, dans l’Adamaoua, les instructions données par le chef de l’Etat pour tordre le cou au phénomène du vol de bétail et de prise d’otages avec demande de rançon « sont énergiquement mises en œuvre par les forces de défense et de sécurité en étroite synergie avec les autorités administratives et les populations ». Enfin, à la frontière Est du pays, la vigilance reste accrue.
En effet, subsistent des soubresauts qui secouent la République centrafricaine voisine. Un pays où le Cameroun dispose déjà d’un bataillon de casques bleus dans le cadre de l’opération de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)