L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a indiqué mardi 27 août, qu’au moins 40 personnes se seraient noyées au large des côtes de la Libye lors d’une nouvelle tragédie en mer Méditerranée. Ainsi, cet incident choquant a incité le HCR, à renouveler son appel urgent à l’action pour sauver des vies humaines.
Une soixantaine de personnes ont été secourues et emmenées à terre dans la ville côtière d’Al-Khoms, à environ 100 kilomètres à l’est de Tripoli, lors d’une opération de sauvetage, menée par les garde-côtes libyens et un pêcheur local. Indique le site officiel de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
« Nous ne devons pas simplement accepter ces tragédies comme inévitables », a déclaré Vincent Cochetel, Envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale. « Les condoléances doivent maintenant se muer en actions pour prévenir les pertes en vies humaines en mer et éviter le désespoir qui motive en premier lieu des personnes à risquer leur vie. » A-t-il ajouté.
Les équipes du HCR fournissent une assistance médicale et humanitaire aux survivants. Ce tout dernier incident survient quelques semaines seulement après un naufrage qui avait coûté la vie à environ 150 personnes lors de la pire tragédie survenue en Méditerranée cette année.
Le HCR estime de ce fait que, depuis début 2019, quelque 900 personnes ont péri en tentant de traverser la mer Méditerranée. Il appelle cependant à redoubler d’efforts pour réduire les pertes en vies humaines en mer, y compris avec le retour des navires battant pavillon de pays de l’UE pour la recherche et le sauvetage.
Les restrictions juridiques et logistiques imposées aux opérations maritimes ou aériennes des ONG pour la recherche et le sauvetage devraient être levées. « Les États côtiers devraient faciliter, et non entraver, les efforts volontaires visant à réduire le nombre de décès en mer. » a dit le HCR. Ces mesures devraient aller de pair avec une augmentation des lieux d’évacuation et de places de réinstallation de la part des États pour mettre les réfugiés en Libye à l’abri du danger.
Danielle Ngono Efondo
Ce retour au pays natal du premier contingent a eu lieu en présence des autorités nigérianes, camerounaises et du HCR dans le cadre de l’accord tripartite qui les lie.
Le tout premier contingent des réfugiés nigérians constitué de 135 personnes, à bord d’un avion de la Nigeria Air Force (NAF) 917, a décollé de Maroua jeudi dernier à 16h pour le retour au pays natal, le Nigéria. C’était en présence d’une forte délégation d’autorités de la république fédérale du Nigéria, conduite par la ministre des Affaires humanitaires, de la gestion des catastrophes et du développement social, Hajia Sadiya Umar Faruk et des autorités camerounaises avec comme tête de file le gouverneur de la région de l’Extrême- Nord, Midjiyawa Bakari et bien évidement les responsables du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) dont Mylène Ahounou est chef de la sous-délégation de Maroua.
« Beaucoup d’émotion au cours de cette cérémonie d’au revoir. Entre la joie de retrouver leur terre natale et la douleur d’abandonner des personnes avec lesquelles l’on avait commencé à se familiariser, les sentiments étaient partagés chez ces 135 premiers volontaires », commente Cameroon Tribune. Certains n’ont du reste pas manqué d’écraser des larmes au cours de cette cérémonie. Cependant, chez les personnels chargés de procéder à cette opération, l’on veillait à ce que tout se passe très bien.
Ce voyage qui inaugure le retour des réfugiés nigérians en séjour au Cameroun depuis 2013 suite aux exactions de Boko Haram permet de constater le retour de l’accalmie dans certaines localités jadis sous le joug des terroristes. Ce premier départ, par voie aérienne, est la concrétisation de l’accord tripartite signé entre le Cameroun, le Nigeria et le HCR le 2 mars 2017.
Ce contingent est constitué de Nigérians originaires de l’Adamawa State qui vivaient dans l’Etat de Burnu à la naissance du conflit. Leur retour vers le Nigeria devait les mener vers Yola, capitale du Burnu State avant d’être acheminés vers leurs lieux de résidence définitive. « Tous ceux qui voudront repartir seront pris en charge progressivement jusqu’à rapatriement complet des volontaires », a indiqué l’émissaire du gouvernement nigérian.
En termes d’assurance et d’intégration de ces réfugiés, en dehors des conditions liées à l’accès aux services sociaux de base qui ont été prises. « Ils auront dès leur arrivée, des kits d’accueil, des appuis financiers et même des lots de terre pour redémarrer leur vie », a précisé la ministre Hajia Sadiya Umar Faruk. Voilà pourquoi elle a tenu à remercier l’Etat du Cameroun pour cette hospitalité remarquable et a souhaité que ce partenariat perdure.
Otric N.
« Un bateau rempli de réfugiés et migrants a fait naufrage jeudi 25 juillet, au large des côtes libyennes près d’Al Khoms. L’embarcation a chaviré après que le moteur soit tombé en panne », a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur son compte Twitter. 140 personnes ont été secourues et débarquées en Libye. Le Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a appelé dès hier soir à la reprise des opérations de sauvetage en mer et la fin de la détention des réfugiés et des migrants en Libye.
Selon les témoignages recueillis par Médecin sans Frontière, ils étaient entassés sur plusieurs embarcations en bois, vraisemblablement arrimés les uns aux autres. Un survivant a indiqué qu’un nombre important de personnes est mort en mer. « La plupart des passagers à bord étaient Erythréens. Des femmes et des enfants figurent parmi les morts », a précisé sur Twitter, Charlie Yaxley, porte-parole du HCR. L’OIM a indiqué que des Soudanais figuraient également dans le bateau.
Cette année, une personne sur six ayant tenté de rejoindre l’Europe depuis la Libye est morte en Méditerranée. « Un taux de décès choquant », a dit M. Yaxley. « Nous ne pouvons pas ignorer que les voyages en bateau deviennent de plus en plus meurtriers. Nous ne pouvons pas fermer les yeux », a insisté le porte-parole du HCR.
Par ailleurs, de nombreuses interrogations subsistent sur le sort des personnes secourues en mer et qui ont été ramenées en Libye, où les conditions de détention pour les migrants sont jugées aujourd'hui comme inhumaines par beaucoup d'organisations. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) s’est dit préoccupé par le sort « incertain » de ces survivants.
« À la lumière des abus, de la violence, des mauvais traitements et des décès qui continuent de se produire, aucun enfant ne devrait être détenu dans ces centres de détention en Libye », a souligné Henrietta Fore, la Directrice exécutive de l’UNICEF, sur Twitter. « Sans action urgente, nous continuerons de voir des enfants mourir lors de ces périples », a-t-elle prévenu. « Des solutions (alternatives à la détention arbitraire) existent », a rappelé M. Cochetel, soulignant que le HCR et ses partenaires sont prêts à mettre en œuvre les solutions si les autorités libyennes acceptent de mettre fin au système de détention actuel.
Danielle Ngono Efondo
Trois signatures au bas du document paraphé samedi dernier en mi-journée dans la salle des conférences du ministère de l’Administration territoriale à Yaoundé. Celle de Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), au nom du gouvernement camerounais, de Mme Virginie Baikoua, ministre de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, pour le gouvernement centrafricain et un représentant du bureau du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun. Le document, quant à lui porte sur l’accord de rapatriement librement consenti des réfugiés centrafricains vivant au Cameroun, précise Cameroon Tribune.
Témoins de la cérémonie, le ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures chargé de la Coopération avec le Monde islamique, Adoum Gargoum, une quinzaine de chefs de missions diplomatiques et des représentants du Système des Nations unies au Cameroun sous la conduite de Allegria Baiocchi, coordonnatrice résidente.
S’exprimant avant l’apposition des signatures au bas du document, Paul Atanga Nji a souligné que ce sont environ 400 000 réfugiés centrafricains et nigérians que le Cameroun accueille du fait de l’insécurité dans leurs pays respectifs. Le ministre de l’Administration territoriale a, au nom du président de la République, exprimé la gratitude du Cameroun aux organisations internationales qui ont appuyé le pays pour l’encadrement de ces personnes, non sans souligner que « le statut du réfugié n’a jamais été gratifiant pour celui qui le porte », chacun aspirant à vivre chez soi.
Il a souligné la disponibilité du Cameroun à demeurer un pays d’hospitalité et d’accueil. Pour sa part, le chef de la délégation centrafricaine a exprimé la gratitude des plus hautes autorités de son pays au chef de l’Etat camerounais « pour avoir permis la signature de ce document si déterminant pour l’avenir des réfugiés centrafricains », mais également pour avoir tout mis en œuvre durant de longues années pour l’encadrement de ces personnes sur le territoire camerounais.
Viviane Baikoua a indiqué que cet accord est rendu possible aujourd’hui parce que « la plupart des organes prévus par l’Accord de paix signé le 6 février dernier sont désormais en place ». De l’avis du représentant résident du HCR en République centrafricaine, Buti Kale, qui a fait le déplacement de Yaoundé, cet accord vient parachever un processus de négociation enclenché il y a deux ans à la demande des gouvernements des deux pays. Un peu plus de 5 540 réfugiés centrafricains, résidant dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, se sont déjà portés volontaires pour le retour dans leur pays. Il a dès lors salué les « sacrifices consentis par le gouvernement camerounais pour l’encadrement de ces personnes ».
Pour le représentant du HCR en RCA, cet accord est conforme aux dispositions du droit humanitaire international et du doit des réfugiés. L’accord de samedi dernier intervient après un précédent autre signé le 2 mars 2017 entre le Cameroun, le Nigeria et le HCR pour le rapatriement volontaire des réfugiés nigérians vivant au Cameroun.
Otric N.
Il y a quelques jours, la photo montrant les corps noyés d'Oscar Alberto Martinez Ramirez et de sa fille Valeria, âgée de deux ans, échoués sur les rives du Rio Grande, le fleuve qui marque la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis faisait la Une des journaux. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est dite choquée par cette image. Dans un communiqué de presse publié mercredi, le HCR a estimé que, bien que les détails restent incertains, il est clair que les circonstances qui ont conduit à cette tragédie sont inacceptables.
Chaque année, des milliers de migrants et de demandeurs d’asile tentent de franchir le fleuve, au péril de leur vie, pour rejoindre les Etats-Unis. Selon le quotidien mexicain La Jornada, l’homme noyé était de l’El Salvador. Il s’appelait Oscar Alberto Martinez Ramirez et était âgé de 25 ans. L’enfant avec lui était sa fille Valeria, âgé de 02 ans. Ils ont tenté de franchir le fleuve, avec Tania Vanessa Avalos, la femme d’Oscar, âgée de 21 ans. En effet, depuis deux mois, ils attendaient, en vain, dans un centre d’accueil au Mexique pour que leur demande d’asile soit traitée.
« Les décès d'Oscar et de Valeria représentent un échec à répondre à la violence et au désespoir qui poussent les gens à prendre des risques pour une vie en sécurité et dans la dignité », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi. « Cela est aggravé par l'absence de voies sûres pour les personnes qui recherchent une protection, ne leur laissant d'autre choix que de risquer leur vie ».
Le HCR appelle une nouvelle fois tous les pays de la région Amérique à prendre des mesures immédiates et coordonnées pour empêcher que de telles tragédies ne se produisent. L’agence onusienne a également proposé des moyens d'améliorer et de renforcer le traitement des personnes qui demandent l'asile aux États-Unis, y compris les conditions de détention. « Nous restons prêts à aider tous les gouvernements de la région à faire en sorte que toute personne ayant besoin d'une protection internationale la reçoive rapidement et sans entrave », a indiqué le HCR.
Danielle Ngono Efondo
Suite à de nouveaux affrontements entre des groupes opposants les communautés Hema et Lendu dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), les populations franchissent la frontière ougandaise à raison de 311 par jour, soit plus du double des 145 arrivées quotidiennes de réfugiés notées en mai dernier. A déclaré mardi à Genève, Andrej Mahecic, porte-parole de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés.
D’après le site officiel de l’ONU, depuis le début du mois de juin, environ 7.500 Congolais se sont réfugiés en Ouganda, mettant à rude épreuve des installations déjà très surchargées dans ce pays. Ces nouveaux mouvements de population sont le résultat d'une grave détérioration de la situation dans la province d'Ituri, avec de « multiples attaques » impliquant les communautés Hema et Lendu.
La plupart des gens fuient en Ouganda via le lac Albert depuis la province d’Ituri, où le nombre de personnes déplacées internes est maintenant estimé à 300.000 depuis début juin. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), ces nouveaux réfugiés ont fait état d’une extrême brutalité. « Des groupes armés attaqueraient des villages, incendieraient et pilleraient des maisons et tueraient des hommes, des femmes et des enfants », a déclaré M. Mahecic.
Les réfugiés ont indiqué aux équipes de l’agence onusienne, « qu’il est probable que d’autres personnes arriveront bientôt en Ouganda ». Cependant, certains groupes seraient empêchés de quitter la RDC par des groupes armés, tandis que d’autres auraient du mal à s’acquitter des frais liés au voyage en bateau - une somme équivalant à moins de 6 dollars.
Notons que, près des deux tiers des réfugiés sont des enfants de moins de 18 ans. Certains réfugiés fuyant la RDC arrivent avec des biens importants, craignant de ne pouvoir rentrer chez eux avant un certain temps. D’autres, qui ont fui un danger imminent, n’ont guère plus que les vêtements qu’ils portent.
Sur place en Ouganda, les installations de transit et de réception sont déjà débordées. Les nouveaux arrivants sont d’abord conduits dans un centre de transit situé à Sebagoro, un petit village de pêcheurs situé au bord du lac, où ils subissent un dépistage médical. Les réfugiés sont ensuite transportés au centre d’accueil de Kagoma, à quelques kilomètres de là. Le centre accueille actuellement quelque 4.600 nouveaux arrivants, soit 1.600 de plus que sa capacité maximale prévue. Face à cette surpopulation dans les sites, plusieurs centaines de réfugiés ont reçu des parcelles de terrain à proximité du camp de réfugiés de Kyangwali.
« Cependant, le rythme des nouveaux arrivants signifie que les besoins dépassent de loin ce que les humanitaires sont en mesure de fournir », a fait saloir le porte-parole du HCR.
Danielle Ngono Efondo
Selon le rapport annuel du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés HCR l'année 2018 a été particulièrement marquée par une forte progression des déplacés internes Éthiopie. Un phénomène dû aux violences et à une hausse des demandes d'asile présentées par ceux qui se trouvent obligés de fuir la guerre, la crise politique et économique au Venezuela. Ajoutons à cela le conflit syrien qui a continué de produire un grand nombre de réfugiés et déplacés. Il y a aussi les cas de violence au Nigeria qui sont une source importante de déplacements.
Le rapport indique également que le nombre total des "déracinés" dans le monde comptabilisant les réfugiés de 25,9 millions, les déplacés internes au nombre de 41,3 millions et 3, 5 millions de demandeurs d'asile. Des chiffres qui ont progressé de 2,3 millions par rapport à l'année 2017. Néanmoins cette estimation reste prudente, précise le HCR car bien que la plupart des bus vénézuélien doivent pouvoir bénéficier du système de protection internationale des réfugiés, et un 1,5 million ont déposé une demande d'asile.
Dans les tendances, une fois de plus, des mauvaises directions persistent. "De nouveaux conflits (...) viennent s'ajouter aux anciens", à déclaré aux médias à Genève, le Haut Commissaire, Filippo Grandi, appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à être plus uni afin de trouver des réponses concrètes aux conflits. Le monde a connu une hausse du nombre de réfugiés en 2009, enregistrant une forte progression entre 2012 et 2015.
Innocent D H
C’est en sa qualité de « Supporter de Haut niveau » du Haut-Commissariat pour les réfugiés (Hcr), qu’Alexandre Song s’est rendu au camp des réfugiés de Gado Badzéré dans la région de l’Est. Il y était le 5 juin dernier, pour rendre visite aux citoyens centrafricains qui ont quitté leur pays du fait de la crise qui y sévit depuis des années. Touché par le quotidien de ces derniers, le footballeur international a une énième fois pris l’engagement d’apporter son soutien à ces personnes réfugiées. Il compte tenir cet engagement en travaillant main dans la main avec le Hcr.
La descente de ce jour a permis à Alexandre Song, d’apprendre davantage sur les histoires des réfugiés du camp de Gado Badzéré. « J’ai vu une jeune fille de 12 ans qui a déjà un enfant. Une autre jeune femme avec cinq enfants qui malheureusement ne vont pas à l’école. Je me suis engagé à prendre en charge la scolarisation de ces enfants jusqu’au niveau supérieur », a-t-il déclaré.
C’est une nouvelle réjouissante pour les responsables du Hcr, qui s’occupe de l’encadrement de ces réfugiés. D’ailleurs, l’organisation onusienne à travers sa sous-délégation du bureau de Bertoua fait savoir que près de 18 000 centrafricains ont trouvé refuge dans la région de l’Est aussi appelée région du Soleil levant. Il y a 30% qui vivent dans les sites aménagés comme le camp de Gado Badzéré. Et 70% sont dans les communautés avec les populations autochtones. « Il y a toujours des nouveaux réfugiés arrivés, d’où les besoins s’accroissent et la visite d’Alex dans le site de Gado Badzéré peut être source de motivation, de modèle pour plusieurs jeunes qui peuvent s’inspirer de son expérience pour réussir », a déclaré Basseme Kulimushi, le chef du sous-bureau Hcr de Bertoua.
Alexandre Song qui a promis également de se lancer à la recherche des fonds nécessaires pour la gestion des réfugiés, appelle à la mobilisation de tous. A titre de rappel, c’est le 27 décembre 2018, qu’il a été fait « Supporter de Haut niveau » du HCR. La cérémonie avait eu pour cadre la capitale, Yaoundé. Il a été dit qu’il est le premier footballeur à qui le Hcr décerne ce titre dans le monde. Indexé comme étant un philanthrope, Alexandre Song s’était rendu en 2017 au Hcr pour s’enquérir de la situation des réfugiés. Il nourrissait déjà à cette période, l’envie de venir en aide à cette catégorie de personnes.
Liliane N.
Le don de denrées alimentaires qui a profité à 900 ménages a été remis par l’Agence turque de coopération et de développement (Tika). Les ménages bénéficiaires sont répartis tels que suit : soit 500 réfugiés et 400 autochtones. Les denrées alimentaires étaient composées entre autres de riz, de sucre, d’huile. Il faut dire que le camp témoin de Guiwa-Yangamo a été frappé par une violente tornade à la fin du mois de mars dernier. Grâce à la mobilisation des pouvoirs publics et du Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr), ses habitants ont pu fait face à la situation.
S.E Ayse Sarac le chef de la mission diplomatique turque lors de cette cérémonie de remise de don a pu toucher du doigt les réalités du quotidien de ces 2 326 réfugiés centrafricains. Parlant au nom de la Turquie, S.E Ayse Sarac a indiqué que son pays était disposé à accompagner le Cameroun dans la gestion des réfugiés. C’est une déclaration qui a réjoui Baseme Kulimushi le chef de la sous-délégation du Hcr à Bertoua. Ce dernier a remercié de ce fait, les pouvoirs publics camerounais et la République de Turquie, non seulement pour l’accueil mais aussi l’encadrement des réfugiés.
« La présence ici de l’Ambassadrice de Turquie nous fait beaucoup de plaisir. Tika est solidaire envers les populations camerounaises frappées avec les réfugiés affectés. Nous disons merci au gouvernement camerounais qui a accepté d’ouvrir ses frontières pour accueillir les réfugiés. Merci à la population camerounaise qui accueille ces réfugiés », a déclaré Baseme Kulimushi.
A titre de rappel, il faut noter que la Turquie fait partie des pays partenaires de longue date du Cameroun. Ce pays qui coopère avec le Cameroun dans divers domaines, dans le secteur de l’éducation, pour ne parler que de lui, ouvre chaque année ses portes aux étudiants d’ici, grâce à au système de bourses.
Liliane N.