Comment construire une carrière d’artiste ? C’est la question qui a nourrit les débats il ya quelques jours à l’alliance française de Garoua .Répondant à l’appel de Ebah essongue animateur et observateur avertit de la chaîne de production musicale au Cameroun et d’ailleurs, artistes manager amoureux de la musique et autres journalistes de la ville de Garoua ont donné du ton dans les échanges au cours d’une causerie éducative. « C’est presque connu de tous, aujourd’hui les gens ne veulent plus investir dans la musique parce que la musique est aujourd’hui handicapée par le phénomène de la piraterie et les artistes devaient penser à s’auto produire en construisant des possibilités de dynamisme autour de leurs actions à la limite de leurs moyens et continuer leurs combats » indiquait à l’ouverture de la causerie son initiateur qui selon ses dires est parti d’un constat amer que les uns et les autres vivent.
Devant une trentaine des personnes, il a épilogué sur ces que peuvent faire aujourd’hui les artistes face aux problèmes de la musique au Cameroun. les artistes musicien camerounais doivent s’inspirer de ce qui se passe ailleurs : l’esprit de collaboration et de détermination : « Je crois que les artistes camerounais et particulièrement ceux du grand Nord s’ils veulent contourner les multiples boulots d’étranglements doivent par exemple faire partie du réseautage qui est un système qui permet aux artistes de se réunir dans un réseau qui leur permet de partager des informations sur les opportunités et aussi penser à enrichir leur carnet d’adresse», les artistes conviennent avec ces méthodes mais s’interrogent sur les moyens financiers dont ces démarches exigent pour leur mise en œuvre.
L’expérience d’un des membres du groupe auteur de la fameuse chanson Gadamayo, partage sur ce qu’ils ont fait pour tirer leur épingle du jeu « au début nous étions très restreint dans le groupe mais à force de persévérer, nous avons fini par avoir le soutien des uns et des autres qui comprenaient qu’on faisait un travail qui peut « payer à la fin »et c’est comme ça que nous avons travailler sur quelques titres qui ont été plus tard complétés de manière à avoir un album complet nous sommes décidés aussi de faire quelques voyages et le Nigeria fut l’une de nos destinations où nous avons appris beaucoup de choses je pense que aujourd’hui les artistes ne doivent pas se décourager ils doivent être tenace » a-t-il conclut.
De l’échange avec l’assistance des résolutions qui concourent à promouvoir l’auto production ont été suggérées .des résolutions somme toute susceptibles de renverser la tendance. L ‘initiateur a promis l’organisation et la pérennisation de ces échanges dans les prochaines semaines.
Félix Swaboka